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La dérive du prix des vélos

19 199$ CAN. (12 999€)

C’est le prix que Specialized affiche sur son site pour le nouveau Aethos « Founder Edition » monté en DI2, 300 vélos dans le monde.

À titre de comparaison, le prix de base d’une voiture Hyundai Elantra 2020 au Québec est d’un peu plus de 17 000$. Une Peugeot 108 en France, 12 300€.

Je sais pas vous, mais moi je décroche.

Tout simplement injustifiable.

Bien sûr, certains vélos pourront dépasser allègrement les 20 000$ (13000€) si on décide de jouer la carte du ultra-light, pédaliers Clavicula, pièces Ax-Lightness, etc. Et je ne parle pas des vélos spéciaux, par exemple en or massif, destinés à ne jamais rouler sur la route mais plutôt à oeuvrer comme objets de collection pour des enchères caritatives.

Mais pour un vélo régulier présentant à priori un montage « classique » en Shimano avec composantes Roval?

Le nouveau Trek Emonda SLR9 2021 équipé à peu près de la même façon, lui aussi en DI2, cadre à peine plus lourd (+120 gr), est annoncé à 16 500$ (10 999€), soit 3000$ de moins. Et le Trek est déjà très cher! Au moins, ce dernier présente une intégration totale des câbles au niveau du cockpit, ce que le Specialized n’a pas.

Je trouve qu’une dérive des prix s’est installée depuis quelques années. Les fabricants veulent nous faire croire aux coûts associés à la R&D, aux coûts des moules servant à produire les cadres carbone.

Certes. Il y a probablement plusieurs raisons à ces prix stratosphériques, dont celles-là. Mais les trois principales sont peut-être moins présentées.

Vous remarquerez que les hausses majeures de prix depuis quelques années coïncident avec l’arrivée massive d’équipes World Tour financées exclusivement ou en grande partie par les géants de l’industrie.

De toutes les époques, les compagnies du domaine du vélo ont travaillé en partenariat avec les équipes professionnelles. Qui ne se rappelle pas des grandes équipes comme Peugeot, Renault-Gitane ou encore Motobecane? Les fabricants espagnols Orbea, B.H. voire une compagnie comme Mavic ont souvent été associés aux noms officiels d’équipes pro, notamment dans les années 1980.

Dans les années 1990, presque rien.

Dans les années 2000, presque rien.

Puis ça commence en 2009, équipe Cervélo comme sponsor principal unique. Cervélo voulait alors percer comme nouvelle compagnie dans l’industrie.

2010, Cervelo et BMC comme sponsors uniques d’une équipe WorldTour.

2011, BMC, Leopard-Trek, Garmin-Cervelo.

2012, BMC, Liquigas Cannondale, Argos-Shimano.

2013, Cannondale en sponsor principal comme BMC, Argos-Shimano, Lampre-Merida.

De 2015 à 2018, pas moins de 5 équipes chaque année présentes sur le Tour qui portent le nom d’un fabricant de vélo. Juste en 2015, on a comme sponsor principal BMC, Giant-Alpecin, Trek, Cannondale-Garmin, auxquelles il faut ajouter Bora-Argon18 et Lampre-Merida.

Manifestement, les fabricants se sont livrés à une véritable guerre commerciale ces dernières années, avec comme vitrine nécessaire une équipe WorldTour. Specialized l’a joué différemment, n’étant pas directement impliqué dans le financement de l’équipe (donc le nom), mais préférant user d’une autre stratégie en fournissant les vélos de… deux équipes World Tour! (les actuelles équipes Bora et Deceuninck). Canyon même chose, avec Movistar en WorldTour et Alpecin-Fenix en Continental.

Tout cela coûte très, très cher.

Et on nous refile la facture.

Depuis deux ans, on dirait que la tendance s’est inversée, plus que deux équipes sur le Tour 2020 qui portent le nom d’un fabricant de vélo, et une seule en sponsor principal: Trek-Segafredo. L’autre est Michelton-Scott. La plupart des fabricants se sont retirés des noms officiels d’équipes (donc n’allongent probablement plus de sommes monétaires en soutien à l’équipe, en plus de fournir les vélos), se contentant de fournir les vélos seulement.

Aujourd’hui, les parts de marché sont probablement bien établies, et le sponsoring direct d’équipes WorldTour moins nécessaire car la guerre commerciale s’est atténuée et les places sont chères, bien défendues par les géants. Comme indice, on peut se référer aux chaises musicales auxquelles on assiste présentement: Bianchi part équiper la Mitchelton, Jumbo passe chez Cervelo et SunWeb reprend Scott pour 2021!

Deuxième raison des prix élevés, qui va avec la première, le marketing, de plus en plus poussé, léché. Design de sites web, financement d’influenceurs, production de vidéos, chaque mise en marché d’un nouveau vélo est une oeuvre d’art en soi. Je reste médusé du pouvoir de marketing et de la préparation en amont: lors du récent lancement du Specialized Aethos, en l’espace de quelques heures, la plupart des sites web majeurs dans le domaine du vélo comme BikeRadar, VeloNews, etc. mettait en ligne des vidéos de type « présentation » ou « review ». Il faut faire le buzz, et à l’échelle planétaire.

Et on nous refile la facture.

Troisième raison, le contrôle qualité, qu’on a relegué au consommateur. Ca coûte cher, le contrôle qualité. Du coup, depuis une bonne dizaine d’années, on s’est rendu compte que dans le business du cadre carbone produit à la chaine dans des moules, il était plus rentable de réduire au minimum le contrôle qualité avant la vente, et simplement produire davantage de cadres en usine (surtout taïwanaises).

Le cadre fissure ou se brise rapidement une fois le vélo vendu? Pas de problème, la compagnie vous le remplacera, souvent sans frais ou à un coût « cost ».

Pour en arriver là, il a bien évidemment fallu majorer la facture du vélo acheté en premier lieu. Quand vous achetez aujourd’hui un vélo, vous en achetez en fait 1,3. Le prix de la police d’assurance de la compagnie sur la masse de vélos vendus, en quelque sorte.

Fort heureusement, il reste des bonnes affaires loin des grands leaders de l’industrie du vélo que sont Giant, Merida, Trek, Cannondale ou Specialized, auxquels on pourrait rajouter Canyon, Cervélo, Scott, Pinarello, BMC, Orbea, Batavus, Bianchi et quelques autres. À prix plus raisonnables. C’est pas compliqué, moi, je deviens allergique à toutes ces grandes marques. Parce que si on pousse le raisonnement jusqu’au bout, un jour on roulera tous sur un vélo Giant…

Ces bonnes affaires chez de plus petits fabricants sont toutefois toujours menacées – malheureusement! – sous la pression exercée par les géants, parlez-en à Time, Look, DeRosa, Colnago ou Ridley-Eddy Merckx ces jours-ci. D’autres géants ont déjà disparus, notamment Raleigh et Schwinn.

Canyon débarque au Canada

Aujourd’hui sur La Flamme Rouge: Canyon AeroadSpecialized AethosGiro Arnaud DemareWheelie contest sur le Tour

Canyon débarque au Canada. Mais attendez avant de vous réjouir!

Le fabricant de Coblence en Allemagne vendra directement en ligne ses vélos au Canada à partir du printemps prochain.

Et notamment le nouveau Aeroad qui fait actuellement le buzz, ayant été officiellement lancé il y a quelques jours. On avait vu les premières images du vélo sur le dernier Critérium du Dauphiné, notamment avec Warren Barguil chez Arkea-Samsic.

Cette nouvelle évolution de leur vélo typé « aéro » propose quelques innovations dignes de mention, notamment ce guidon télescopique en largeur, donc ajustable. Bien pensé! Les lignes sont également très fluides, l’intégration des gaines de freins et de dérailleurs est totale, et le vélo ne vient qu’en version freins à disque.

Le vélo est équipé de pneus 25mm à l’avant, et 28mm à l’arrière, confirmant la mode actuelle de délaisser les pneus 23mm pour chausser de plus grosses sections, plus confortables et offrant un rendement au moins équivalent. Le poids en plus.

Par rapport à la version précédente, Canyon annonce 170 grammes de moins, et 14% de plus de rigidité. Un gain estimé à 7 watts pour le même effort.

Disponible en huit tailles différentes, chacun pourra trouver un vélo à sa convenance. Trop souvent, les compagnies se limitent à S, M, L et XL. Et autre point positif, le vélo est disponible en montage Shimano, Sram ou, plus rare, Campagnolo, et selon trois versions (CFR, CF SLX 8 et CF SL 7), donc selon plusieurs gammes de prix. Le nombre d’options possibles est élevé.

Le nouveau Aeroad selon le site MatosVélo que j’aime bien, c’est ici.

Sur YouTube, les évaluations du nouveau Aeroad sont nombreuses depuis quelques jours. GCN ayant un lien étroit avec Canyon, c’est probablement une des évaluations les plus complètes, mais possiblement aussi un peu biaisée. Sinon, BikeRadar. Pour le déballage du vélo après sa réception, c’est ici. Enfin, très intéressant, le montage du Aeroad de Mathieu Van Der Poel.

Un avantage, la vente directe?

Le modèle d’affaire Canyon, c’est la vente directe sur Internet, sans intermédiaire (les détaillants). Les prix défient donc toute concurrence: le CFR monté en Campagnolo Super Record EPS avec roues Bora One 50mm, probablement le fleuron de la gamme, est annoncé à 9 000 euros, soit 14 000$.

À côté de ca, il vous faudra débourser près de 17 000$ pour un Trek Madone SLR 9 eTap 2021, monté sur roues Bontrager. Le Specialized Tarmac SL7 2021 monté de la même manière est annoncé autour de 15 000$, roues Roval, tout comme le Cannondale SuperSix EVO Hi-Mod monté en Dura-Ace, roues HollowGram. Chez BMC, le nouveau TeamMachine SLR01 est annoncé à 15 500$, toujours monté en Sram.

Un Pinarello Dogma F12 Super Record EPS, roues Bora 33? On est à 17 000$. Soit pratiquement 25% plus cher.

Alors, un bon deal, Canyon?

Peut-être pour ce niveau de performance. Mais il vous faut être prêt à gérer l’inconfort d’entrer dans une boutique vélo pour demander un entretien de service sur votre machine, qui n’aura donc forcément pas été achetée à cet endroit.

En France, on m’a dit il y a plusieurs années qu’un mot était passé parmi les vélocistes: ne pas servir les clients Canyon, car la marque allemande tue les détaillants. Ce n’est pas tout à fait faux… si tout le monde fait pareil, comment les détaillants font pour survivre?

Personnellement, je suis très ambivalent: reconnaissant la qualité des produits Canyon, donc leur intérêt, je demeure sensible à l’offre locale de services vélo.

Si vous êtes totalement autonome quant à l’entretien de votre vélo, un entretien plus complexe aujourd’hui qu’autrefois avec l’intégration des composantes et l’arrivée des freins à disque (qu’il faut parfois purger) et l’électronique, Canyon peut être une option.

Dans le cas contraire, je vous recommande la prudence. Parfois, rien de tel qu’un bon mécano qui connait son métier pour optimiser le rendement de votre machine. Et en course ou dans la descente du Galibier à plus de 90km/h, c’est une tranquillité d’esprit qui vaut son prix. Je sais de quoi je parle.

À suivre… faudra voir à quel point l’arrivée de Canyon au Canada et au Québec en 2021 fera mal aux détaillants et aux fabricants de vélo du pays.

Specialized Aethos

Un autre vélo a été dévoilé cette semaine, le Specialized Aethos, dédié à la grimpe.

574 grammes pour un cadre 54 à disque, sans peinture. Ouf!

On annonce un bel équilibre pour ce vélo, la précision des trajectoires en descente n’ayant pas été sacrifiées sur l’autel de la légèreté à tout prix.

Pas non plus de limites importantes de poids pour le cycliste.

Quand même plus de 15 000$ pour un montage en Dura-Ace Di2 ou Sram eTap.

Perso, ce genre de vélo me rejoint davantage que les vélos aéro, compte tenu de mes qualités physiques et de mes intérêts.

Pour découvrir le vélo, ce petit vidéo filmé récemment au Québec et impliquant les collègues du Club Espresso Bar de Montréal.

Titi cycliste, le bonheur du vélo

J’aime Arnaud Demare, il est tellement rafraichissant!!!!

C’est extra, c’est super!

Arnaud Demare, vainqueur, 6e étape du Giro 2020

Il fume quoi Arnaud, j’en veux aussi!

Et le mec a une sacré caisse, rappelez-vous les derniers Championnats de France où il résiste à un certain Julian Alaphilippe…

https://www.youtube.com/watch?v=U3RXaPmBCpE

Fallait y penser

Ces Néerlandais ont eu une idée géniale, et le vidéo de l’expérience est très réussi. Very cool!

Le matos du Tour

Toujours intéressant de regarder ce que les pros utilisent comme matos.

Les vélos

Cette année sur le Tour de France, trois fabricants de vélo équipent deux équipes, soit Canyon (Movistar et Arkea), Specialized (Bora-Hansgrohe et Deceuninck) ainsi que Willier (Astana et Total Direct Énergie). L’investissement doit être colossal pour ces compagnies, mais le jeu en vaut visiblement la chandelle.

Les autres marques: Pinarello (Ineos), Trek (Trek-Segafredo), Giant (CCC), Cervelo (SunWeb), Bianchi (Jumbo), BMC (NTT), Cannondale (EF), Colnago (UEA), DeRosa (Cofidis), Eddy Merckx (AG2R), Factor (Israel), KTM (B&B Hôtels), Lapierre (FDJ), Merida (Bahrain-McLaren), Ridley (Lotto) et Scott (Scott-Michelton).

On pourrait presque dire qu’il y a davantage de constructeurs italiens (Pinarello, DeRosa, Bianchi, Willier, Colnago) qu’il y a quelques années, ces derniers ayant probablement compris que pour résister aux géants que sont Trek, Specialized, Giant et Cannondale, il fallait être en WorldTour.

Les grands absents à ce niveau? Look, Time, Orbea, BH, Moser, entre autres.

Les freins

C’est intéressant: Ineos et Jumbo-Visma rouleront cette année sur des freins classiques à mâchoire, et non pas sur des freins à disque. Un désavantage en descente de col? Il faudra voir!

Ceci étant, une majorité du peloton roule désormais sur freins à disque.

Les roues

À ce chapitre, une bonne diversité existe, avec des Mavic, Shimano, Campagnolo, LightWeight, Corima, Vision, Roval, Cadex, Fulcrum, Black Inc, Zipp, Enve, Bontrager, DT Swiss et Ursus. Petit avantage Shimano au niveau du nombre d’équipes.

Les pneumatiques

Si le tubeless commence à faire sa place, la plupart des équipes roulent encore sur des boyaux, plus légers, plus confortables et offrant un rendement supérieur (on les dit plus rapides, ce qui est souvent confirmé par des tests en soufflerie). Je n’ai pas le détail des sections utilisées, je présume que le plus souvent, c’est du 23 ou 25.

Les groupes

Seulement trois équipes en Campagnolo (Cofidis, Lotto, UEA) et deux en SRAM (Movistar, Trek). Le reste est en Shimano qui domine donc à ce chapitre. À surveiller le possible nouveau groupe Dura-Ace 12 vitesses, annoncé depuis plusieurs mois maintenant. Rappelons que Shimano est le seul fabriquant de groupes complets à ne pas encore proposer de groupes 12 vitesses.

Toutes les équipes seraient en groupes électroniques, mais des cas isolés de coureurs encore en groupes mécaniques peuvent exister, souvent par préférence personnelle.

Le maquillage

Plus fréquent il y a encore 10-15 ans, ca existe toujours bien sûr. Les coureurs ont leurs préférences, ils maquillent parfois leur matériel question de respecter les sponsors officiels de l’équipe. On a par exemple vu sur le Dauphiné des roues Corima maquillées Shimano… mais c’est aussi vrai pour les selles, les chaussures, les lunettes.

La bonneterie

Là aussi, une belle diversité: Rosti, Giordana, Le Col, Sportful, Etxeondo, Nalini, Santini, Castelli, Vermarc, Alé, Rapha, Katusha, Assos, Agu, Craft, Ekoi et Noret.

L’offensive BMC

La marque suisse de vélo BMC a récemment dévoilé son nouveau TeamMachine SLR-01, fleuron de la gamme. Un vélo très intégré, au look épuré, dans l’ère du temps: à ce vélo originalement destiné à la grimpe, on lui greffe en 2021 un petit caractère « aéro » bien à la mode.

Fait intéressant, le cadre est livré avec ses propres porte-bidons, intégrés pour maximiser l’écoulement de l’air.

Le produit semble très réussi. Surtout que BMC s’est soucié des détails: le vélo viendrait avec les fameuses roues DT Swiss PRC1100 Dicut Mon Chasseral. Du très beau matos de pointe.

BMC semble vouloir monter en régime l’an prochain pour défendre voire augmenter ses parts de marché face à la concurrence féroce des géants de l’industrie que sont Trek, Specialized, Cannondale et Giant.

Selon le site Matos Vélo, BMC équipera l’an prochain l’équipe française WorldTour AG2R – La Mondiale qui roule actuellement sur des vélos Eddy Merckx. L’équipe pourrait voir partir Romain Bardet sous d’autres cieux (SunWeb?) et pourrait accueillir en échange Greg VanAvermaet, dont son équipe polonaise CCC est en grande difficulté financière suite à la crise de la Covid-19. Si cela se confirmait, il est possible que le focus d’AG2R – La Mondiale serait davantage les classiques l’an prochain, fort d’un Olivier Naasen dans ses rangs.

Chose certaine, la guerre commerciale est actuellement féroce au plus haut niveau. Trek a dévoilé il y a peu de temps son nouveau fer de lance, l’Emonda 2021. Specialized serait sur le point de dévoiler un nouveau Tarmac auquel on aurait donné une touche aéro là encore. Il sera intéressant de surveiller les coureurs de Deceuninck-Quick Step et de Bora-Hansgrohe dans les prochaines semaines, les coureurs utiliseront probablement les nouveaux vélos 2021.

Et tous ces vélos sont évidemment avec freins à disque ; ça sera désormais difficile d’éviter un transfert vers cette technologie dans les prochaines années pour ceux qui, comme moi, roulent toujours avec des freins à étrier.

On trouve assez facilement les vélos BMC au Québec. Vélo Cartel situé à Québec annonçait récemment qu’ils auront ces vélos en 2021, et on devrait donc en voir régulièrement sur nos routes.

Le prix? Si vous demandez, c’est que c’est trop cher pour vous!

White Lightning Matte Finisher: miraculeux!

Les peintures mattes sont actuellement à la mode sur beaucoup de vélos.

Vient alors le défi de les nettoyer: la saleté s’incruste plus facilement sur des peintures mattes, l’huile et la graisse en particulier. Même la boisson énergétique peut laisser des marques permanentes sur ce type de peinture si elle n’est pas nettoyée rapidement.

Produit miracle dans ce contexte: White Lightning Matte Finisher. Ça prend ça! Extrêmement efficace pour bien nettoyer les peintures mattes et en préserver l’éclat. J’ai essayé depuis plus d’un an de nombreux produits, incluant les lingettes Vulcanet. Rien ne s’approche du White Lightning.

On retrouve ce produit dans de nombreuses boutiques cyclistes au Québec. En France, je ne sais pas.

Société Time Sport: des erreurs de marketing?

Des fleurons de l’industrie cycliste française éprouvent des difficultés financières et commerciales actuellement: Mavic et Time.

Pour Mavic, c’est un peu fou: comment imaginer le vélo sans les « Mavic »?! Cette société fait partie de l’histoire du vélo, notamment avec la présence des voitures jaunes de dépannage neutre sur les courses. Un sauvetage est en cours, même Bernard Hinault s’en est mêlé.

Pour Time Sport, c’est dommage car la société propose des produits intéressants selon moi.

Mais il y a probablement eu des erreurs de marketing au cours des dernières années.

La fourche Aktiv permettant de filtrer 30% des vibrations de la route était une bonne idée… mais avec une rallonge de prix de 1300 euros sur le prix total du vélo, nombreux sont les cyclistes qui se sont détournés de ce supplément. Et puis, même avec une filtration de 30%, les différences ne sont pas majeures par rapport à une fourche conventionnelle; les gains d’efficacité ou de confort sont plus importants ailleurs, par exemple via la tige de selle ou l’épaisseur des tubes qui composent le cadre.

Time propose des pédales géniales depuis trois décennies, notamment avec leur liberté angulaire accrue permettant de préserver les genoux. Mais là encore, à 450 euros pour une X-Pro 15 roulements céramique, comparé à 300 euros pour la Look Ceramic également, y’a pas photo… et les usagers ont investi chez Look.

Les vélos Time ont eu la cote dans les années 2000, surtout grâce à leur présence au plus haut niveau, notamment avec les Quick Step de Tom Boonen. Cadre carbone fabriqué en France, garantie à vie, finition exemplaire, ces vélos avaient de forts arguments pour faire face à la concurrence. Depuis 10 ans, c’est le déclin, perceptible même chez moi au Québec.

Et qui connait aujourd’hui la gamme Osmos des chaussures Time?!

Pour l’heure, la société WhaTTfornow, qui donne dans le vélo électrique, a racheté Time avec la ferme intention d’investir en R&D pour relancer la marque. Excellente idée! Mais il faudra tenir compte du marché actuel, proposer de réelles innovations qui font une différence, et travailler les prix. Je roule pédales Time depuis 20 ans, mais je ne consens pas à débourser 450 euros pour une X-Pro 15, qui plus est à l’entretien très délicat compte tenu des roulements céramique.

Et puis, des sociétés comme Favero Electronics ont pris une longueur d’avance dans la mesure de la puissance associée aux pédales, avec une précision et des prix très concurrentiels.

Et la relance de Time peut-elle faire fi d’une présence en World Tour, au minimum d’une présence en Continentale Pro au sein d’une équipe française comme Vital Concept ou La Pomme-Marseille?

Un vrai vélo typé montagne: le Factor VAM

Excellent reportage sur une bête de grimpe, le Factor VAM de David Polveroni, le « chamois de Voreppe ». Le reportage est du site Vélo de route.

Beau montage également, on ne trouve rien à redire.

Le Tour de l’actualité

1 – Mathieu Van Der Poel. Décidément, la planète vélo est actuellement peuplée d’ovnis… Après les exploits de Remco Evenepoel, Mathieu Van Der Poel prend le relais avec sa deuxième victoire consécutive en World Cup Mtb, sur le difficile parcours Lenzerheide, domicile d’un certain Nino Schurter. Ce dernier a mis ça à donf dès le 2e tour, et seul Van Der Poel a pu accompagner. Ca allait si vite que ces deux là ont terminé avec… 15 minutes d’avance sur l’horaire prévu! Van Der Poel a fait la différence dans le dernier tour, manifestement plus puissant que Schurter.

Incroyable! Van Der Poel se tourne désormais vers son prochain objectif, le maillot irisé des Mondiaux… sur route au Yorkshire. Alaphilippe, Sagan, Van Avermaet et les autres peuvent se faire du souci…

Mon regret? C’est que Van Der Poel ne soit pas des Mondiaux de VTT fin août au Mont Sainte-Anne près de Québec.

Mention très bien au Québécois Léandre Bouchard qui, sur cette Coupe du Monde en Suisse, termine 14e et se qualifie pour les JO de l’an prochain à Tokyo.

2 – Ella Viviani est le nouveau champion d’Europe sur route. Outre le droit de porter un beau maillot distinctif pendant un an, tout le monde s’en fout. En cyclisme, deux maillots importent, allez trois: le jaune, l’irisé et à la limite le rose…

3 – Transferts. Ca bouge dans le peloton pro! Nibali chez la Trek-Segafredo, Quintana et Bouhanni chez Arkea-Samsic, Zakarin et Trentin chez CCC, Mas chez Movistar, Landa chez Bahrain-Merida, Viviani et Guillaume Martin chez Cofidis, il faudra s’y faire. Pour le moment, la Deceuninck Quick-Step est l’équipe qui donne l’impression de faire une vente de feu… que voulez-vous, garder Alaphilippe ca coûte un max et Lefevere n’a plus les moyens de garder ses autres stars!

4 – Quintana, la farce. Je sais pas vous, mais perso, j’ai totalement perdu confiance dans le petit coureur colombien, qui semble à chaque fois céder sous la pression et finir en couac. Il a récemment déclaré « je veux une équipe qui me soutienne à 100% ». Hey, Nairo! Pour ca, il faut terminer le travail une fois que les équipiers se rangent, façon Alaphilippe. Pour le moment…

5 – Bottecchia Emme4 Squadra Reparto Corse. Mon vélo (limited edition 8/101). Une sacré machine de guerre, c’est moi qui vous le dit. Sur L’Alsacienne et la Marmotte il y a un mois, pas un seul concurrent n’a pu me doubler en descente. J’ai des témoins. En ascension? Les résultats parlent d’eux mêmes!

6 – Chaussures extra-light: ca vaut la peine? Le tarif du extra-light est souvent prohibitif, pour des gains parfois sensibles, parfois discutables. Vous trouverez ici une rare analyse watts à l’appui des gains qu’on peut espérer trouver en portant des chaussures extra-light style Specialized Exos. Pas concluant!

7 – Clé dynamométrique. Si vous n’en avez qu’une à avoir, c’est celle-là: Effeto Mariposa Giustaforza. La classe, même pour un outil!

8 – VTT. Y’a des week-ends inattendus je suppose: samedi, première course à vie de VTT pour moi, un exercice particulier, très différent de la route. En gros, une heure à donf, avec des pics de puissance répétés et brefs, selon les sections techniques. Pour un routier, ce qui surprend en VTT, c’est le degré d’attention permanent que tu dois avoir, une seconde suffisant pour se prendre une belle gamelle dans les sections techniques remplies de caillasses, de racines et d’arbres.

Dimanche, contre toute attente, la rédemption.

Et samedi prochain, encore du nouveau avec un long raid de VTT du côté de Québec: 80 bornes de sentiers. Plus dur que La Marmotte? J’vous dirai!

Le Tour de l’actualité

1 – Tour de Beauce. Le vainqueur 2018, James Piccoli, s’est imposé de belle façon (en solitaire) au sommet du Mont Mégantic hier au terme d’une étape difficile, ponctuée par une météo capricieuse (pluie et fraicheur). Du coup, Piccoli prend une option pour le général, mais la course reste très serrée.

Auteur d’une belle ascension, le Canadien Zukowski prend pour le moment la tête du général. Sa formation Floyd semble très forte, ils ont placé hier pas moins de 3 coureurs parmi les six premiers, dont Serghei Tvetcov.

Attention aujourd’hui à Adam Roberge (Équipe Canada) dans le chrono, il roule vite.

La course demeure passionnante!

2 – Tour de France. Tom Dumoulin a déclaré forfait pour la prochaine Grande Boucle, une nouvelle déconvenue pour le coureur néerlandais après son abandon au Giro. C’est dommage pour lui et pour la course, Dumoulin étant le deuxième favori à rater l’épreuve après Chris Froome, auteur d’une violente chute lors de la reconnaissance du chrono du Dauphiné.

3 – Tour de Suisse. Le Colombien Egal Bernal s’est emparé du maillot jaune hier, et je vois mal celui qui le lui fera lâcher! Bernal pétrole en ce moment, et je suis certain qu’il sera un coureur dominant sur le prochain Tour de France, que ce soit au service de Geraint Thomas chez Ineos ou… pour lui-même. Il en a les capacités. À la 9e place de l’étape hier, un certain… Fabio Aru qu’on revoit apparaitre…

4 – Route d’Occitanie. Victoire d’étape hier pour Alejandro Valverde, qui envoie lui-aussi des signaux de bonne condition physique à l’approche du Tour.  Et en 4e place de l’étape, Rigoberto Uran, qui se prépare lui-aussi tranquillement, sans faire de vague.

5 – Suivre le Tour sur Internet. Ca pourrait être compliqué cette année depuis le Canada. Sur Internet, vous avez des sites comme Tiz.cycling qui propose des live!stream, mais ca coupe souvent. Évidemment, on peut payer un abonnement sur des plateformes comme Fubo.

Pour moi l’idéal c’est de pouvoir regarder France Télévision qui offre vraiment le full package, avec les images de toutes les caméras, ainsi que d’excellents commentateurs dont Laurent Jalabert et Marion Rousse. Pour capter France Télévision, il vous faudra probablement un VPN, et le meilleur semble être Express VPN selon CyclingNews.

6 – GFNY. Deux cyclosportifs ont été piqués positifs au récent GranFondo New York, une nouvelle qui choque à chaque fois. Produit en cause? EPO. Hé oui, dopage sanguin, où il faut que tu te troues la peau. Allucinant. Et regrettable.

7 – Intéressant article sur l’importance de travailler la force à l’année pour avancer sur un vélo, une réalité qui s’applique en fait à tous les sports. Les succès de l’été se construisent dans le gym l’hiver!

8 – L’entrainement à jeun. Je suis un adepte de cette méthode qui permet surtout d’apprendre au corps à être efficace pour bruler les graisses, mais aussi de s’affuter. Il faut cependant être prudent avec ce type d’entrainement, et ne pas faire n’importe quoi. Bref, je recommande, mais en toute connaissance de cause. Et cet article pourra vous aider à trouver vos repères.

9 – Chaussures Giro Imperial. 215 grammes la godasse. Laçage Boa. Du beau matos! Les chaussures de Thibault Pinot.

10 – Factor VAM O2. Le nouveau cadre Factor joue la carte de l’ultra-light, avec un poids annoncé de 690 grammes en taille 54. À ce poids-là, vous n’avez cependant pas de peinture! Assurément une belle bête de grimpe, qu’on peut monter en freins à disque ce qui, en descente de grands cols et sous la pluie, est un avantage certain. Une critique de ce vélo est disponible ici.

11 – Pédales capteur de puissance Favero Assioma. Très beau produit, avec toute la flexibilité, la légèreté et la facilité d’entretien d’un capteur de puissance logé à même des pédales. Les critiques de ce système sont très bonnes, et le degré de précision également. Rapport qualité-prix imbattable!

3T, des vélos aéros qui grimpent!

C’est à l’occasion de l’événement « On prend Larue » organisé par mon ami Marc-André Daigle que j’ai pu faire un test routier des vélos 3T.

Un test surprenant!

En somme, c’était la première fois que je montais sur un vélo typé aéro, un style très à la mode en ce moment. Plutôt grimpeur, je leur ai préféré – du moins jusqu’ici – des vélos typés « montagne », légers et réactifs.

    

Ben mon 3T aéro l’était. Un vélo aéro peut-être, mais aussi une sacrée machine à grimper. Surement une question de poids d’abord, ma monture étant bien équipée, mais aussi une question de rigidité. Et de géométrie, le vélo étant plutôt court et désigné par… Gerard Vroomen, celui-là même derrière la marque Cervélo.

Bien objectivement, je n’ai pas été déçu et c’est dans la montée Camilien Houde sur le Mont Royal que j’ai pu testé à fond le vélo, effectuant une montée très rapide. Premier en haut! Inflexible, le cadre a su répondre à chacune de mes sollicitations, s’effaçant même à la façon d’un vélo plus léger. Blufflant! La même chose s’est répétée dans les ascensions de la côte Polytechnique et de celle de l’école de musique de l’U. de Montréal, au bout du chemin Édouard Montpetit. Et le plaisir était là bien sûr dans les descentes et dans les portions plus plates du circuit, le vélo se montrant stable et rapide sous moi.

Je retiens également de ce vélo 3T un montage tip top, avec freins à disque biseautés, déblocages rapides de type « true axle » et groupe Dura Ace électronique. Un montage qui permet en un rien de temps de faire évoluer le vélo en « gravel bike » ou en vélo « de route », car on peut aussi y installer des pneumatiques de diverses sections. Voilà un avantage non négligeable… et une réduction de coûts puisqu’un seul vélo répond à deux besoins distincts!

Les coûts, justement. Les vélos 3T sont actuellement des vélos qui offrent très certainement un rapport qualité-prix avantageux lorsque comparés aux autres grandes marques bien en vue dans le peloton professionnel. Je vous invite à vous informer, ca vaut la peine!

D’autres produits

Le « tout Montréal » vélo s’était donné rendez-vous à cet événement « On prend Larue » et la soirée a été des plus agréables, permettant de voir ou de revoir des amis cyclistes de longue date, notamment David Veilleux qu’on ne présente plus et qu’on retrouve avec plaisir. Ou encore des coureurs de premier plan dans mes catégories, comme Alain ou Jeremy, parmi les cadors actuels de nos pelotons.

Et de découvrir d’autres produits, comme la gamme de nutrition Sparks, produits faits au Québec. J’ai été agréablement surpris et heureux de voir que la boisson énergétique phare contient des BCAA, un secret que je gardais jusqu’ici à mes propres boissons énergétiques: rien de tel sur des longues distances pour préserver le fonctionnement musculaire. Décidément, la gamme Sparks présente quelques produits très sérieux.

Les vêtements Castelli et Sportful étaient également disponibles, question de découvrir les nouvelles tendances. Mon faible pour les produits Sportful est bien connu, et c’est avec plaisir que j’ai pu me mettre à jour sur « what’s to come », notamment ces soquettes typées « gravel » avec quelques belles caractéristiques. Je n’en dis pas plus, à découvrir très bientôt! Et la gamme « Hot Pack » chez Sportful demeure un « must have » surtout si vous partez affronter la haute montagne sur les grandes cyclosportives européennes de l’été. Et avec le printemps pourri que nous connaissons au Québec, il convient de ne jamais quitter la maison sans eux…

Et bientôt sur ce site, une nouvelle gamme à découvrir, Born Independent fait par Sportful, une gamme qui colle particulièrement bien à mon état d’esprit actuel.

Bref, une bien belle journée passée avec mon ami Marco qui a réalisé là un beau lancement de ses activités professionnelles dans le monde du vélo, en collaboration avec plusieurs autres dont Pierre Perron et la Brasserie Ciboire. Il convient ici de les remercier tous pour leur invitation et leur accueil.

Very well done gentlemen!

Photos: MV Canada — Photographe : Alex Godbout-Simard.

99 grammes la godasse…

Impressionnant: Specialized vient de commercialiser une chaussure de vélo affichant un poids de… 99 grammes (taille 42).

Vous avez bien lu: 99 grammes. À ce poids, exit le système Boa, c’est une chaussure avec de bons vieux lacets qui nous est proposée. La semelle est à 50 grammes. Full carbon, bien sûr.

Nom du modèle: Specialized EXOS 99. C’est de la godasse ca Monsieur. 500 paires disponibles dans le monde.

Le prix? Si vous demandez, c’est que vous ne pouvez pas vous les permettre…

Pour les amateurs de laçage Boa dont je suis, la godasse se décline avec un tel système, mais c’est plus lourd: 150 grammes. Nom du modèle, simplement Specialized EXOS. La couleur est plus réussie selon moi.

Du beau matos!

Groupe Rotor 1×13

On savait que c’était imminent: le groupe Rotor 1×13 pour la route est désormais disponible au grand public.

Aucun doute que la combinaison 1×13 est très originale pour les vélos de route, du jamais vu pour ainsi dire. Jusqu’ici, seuls les vélos de montagne étaient passés – du moins certains – au mono-plateau à l’avant, souvent avec 12 vitesses à l’arrière comme dans le groupe Sram Eagle.

Pourquoi 1×13? On avance surtout le poids (le groupe serait à moins de 1800 grammes!) ainsi que la simplicité d’utilisation puisque le cycliste n’a plus à se soucier de changer de plateaux à l’avant, et donc de la ligne de chaine.

Le raisonnement est également que sur un groupe 22 vitesses, seules environ 14 vitesses sont de toute façon vraiment différentes. Les 8 autres sont soit interdites en raison du croisement de chaine, soit une duplication d’un développement déjà présent avec une autre combinaison plateau-pignon.

Le groupe offre un choix de plateau avant de 38 à 54 dents. Quatre choix de cassette arrière sont offerts: 10-52, 10-46, 10-39 ainsi que 10-36.

Avec un plateau avant de 38 dents et un pignon arrière de 52 dents, vous êtes certain de grimper aux arbres! Je trouve ça en fait excessif et sans réel intérêt pour un vélo de route (peut-être pour du gravel bike?). Le choix du plateau avant me semble donc capital si vous êtes pour investir dans le Rotor 1×13.

On pourra également trouver que le dérailleur arrière, hydraulique, est peu élégant. Les ingénieurs Rotor y ont toutefois placé un petit bouton permettant de faire passer le dérailleur en 12 vitesses, le rendant ainsi compatible avec d’autres marques comme SRAM ou Campagnolo. Brillant!

Le prix du groupe complet est évidemment moindre que le SRAM Red eTap AXS 12v par exemple. Attention, certains prix annoncés pour le groupe Rotor incluent la paire de roues ainsi que le capteur de puissance, offerts en option.

Ce groupe fera-t-il une percée sur le marché du vélo de route? Personnellement, j’en doute, je ne vois pas trop l’intérêt de ce groupe et également parce qu’en l’absence d’une présence au plus haut niveau (WorldTour par exemple), ca sera difficile d’aller chercher des parts significatives de marché. L’énorme cassette arrière modifie également le look complet du vélo, faudra s’y faire je suppose. Mais pour le cyclo-cross ou le gravel bike, j’y vois une percée possible, assurément.

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