Aujourd’hui sur La Flamme Rouge: Canyon Aeroad – Specialized Aethos – Giro Arnaud Demare – Wheelie contest sur le Tour
Canyon débarque au Canada. Mais attendez avant de vous réjouir!
Le fabricant de Coblence en Allemagne vendra directement en ligne ses vélos au Canada à partir du printemps prochain.
Et notamment le nouveau Aeroad qui fait actuellement le buzz, ayant été officiellement lancé il y a quelques jours. On avait vu les premières images du vélo sur le dernier Critérium du Dauphiné, notamment avec Warren Barguil chez Arkea-Samsic.
Cette nouvelle évolution de leur vélo typé « aéro » propose quelques innovations dignes de mention, notamment ce guidon télescopique en largeur, donc ajustable. Bien pensé! Les lignes sont également très fluides, l’intégration des gaines de freins et de dérailleurs est totale, et le vélo ne vient qu’en version freins à disque.
Le vélo est équipé de pneus 25mm à l’avant, et 28mm à l’arrière, confirmant la mode actuelle de délaisser les pneus 23mm pour chausser de plus grosses sections, plus confortables et offrant un rendement au moins équivalent. Le poids en plus.
Par rapport à la version précédente, Canyon annonce 170 grammes de moins, et 14% de plus de rigidité. Un gain estimé à 7 watts pour le même effort.
Disponible en huit tailles différentes, chacun pourra trouver un vélo à sa convenance. Trop souvent, les compagnies se limitent à S, M, L et XL. Et autre point positif, le vélo est disponible en montage Shimano, Sram ou, plus rare, Campagnolo, et selon trois versions (CFR, CF SLX 8 et CF SL 7), donc selon plusieurs gammes de prix. Le nombre d’options possibles est élevé.
Le nouveau Aeroad selon le site MatosVélo que j’aime bien, c’est ici.
Sur YouTube, les évaluations du nouveau Aeroad sont nombreuses depuis quelques jours. GCN ayant un lien étroit avec Canyon, c’est probablement une des évaluations les plus complètes, mais possiblement aussi un peu biaisée. Sinon, BikeRadar. Pour le déballage du vélo après sa réception, c’est ici. Enfin, très intéressant, le montage du Aeroad de Mathieu Van Der Poel.
Un avantage, la vente directe?
Le modèle d’affaire Canyon, c’est la vente directe sur Internet, sans intermédiaire (les détaillants). Les prix défient donc toute concurrence: le CFR monté en Campagnolo Super Record EPS avec roues Bora One 50mm, probablement le fleuron de la gamme, est annoncé à 9 000 euros, soit 14 000$.
À côté de ca, il vous faudra débourser près de 17 000$ pour un Trek Madone SLR 9 eTap 2021, monté sur roues Bontrager. Le Specialized Tarmac SL7 2021 monté de la même manière est annoncé autour de 15 000$, roues Roval, tout comme le Cannondale SuperSix EVO Hi-Mod monté en Dura-Ace, roues HollowGram. Chez BMC, le nouveau TeamMachine SLR01 est annoncé à 15 500$, toujours monté en Sram.
Un Pinarello Dogma F12 Super Record EPS, roues Bora 33? On est à 17 000$. Soit pratiquement 25% plus cher.
Alors, un bon deal, Canyon?
Peut-être pour ce niveau de performance. Mais il vous faut être prêt à gérer l’inconfort d’entrer dans une boutique vélo pour demander un entretien de service sur votre machine, qui n’aura donc forcément pas été achetée à cet endroit.
En France, on m’a dit il y a plusieurs années qu’un mot était passé parmi les vélocistes: ne pas servir les clients Canyon, car la marque allemande tue les détaillants. Ce n’est pas tout à fait faux… si tout le monde fait pareil, comment les détaillants font pour survivre?
Personnellement, je suis très ambivalent: reconnaissant la qualité des produits Canyon, donc leur intérêt, je demeure sensible à l’offre locale de services vélo.
Si vous êtes totalement autonome quant à l’entretien de votre vélo, un entretien plus complexe aujourd’hui qu’autrefois avec l’intégration des composantes et l’arrivée des freins à disque (qu’il faut parfois purger) et l’électronique, Canyon peut être une option.
Dans le cas contraire, je vous recommande la prudence. Parfois, rien de tel qu’un bon mécano qui connait son métier pour optimiser le rendement de votre machine. Et en course ou dans la descente du Galibier à plus de 90km/h, c’est une tranquillité d’esprit qui vaut son prix. Je sais de quoi je parle.
À suivre… faudra voir à quel point l’arrivée de Canyon au Canada et au Québec en 2021 fera mal aux détaillants et aux fabricants de vélo du pays.
Specialized Aethos
Un autre vélo a été dévoilé cette semaine, le Specialized Aethos, dédié à la grimpe.
574 grammes pour un cadre 54 à disque, sans peinture. Ouf!
On annonce un bel équilibre pour ce vélo, la précision des trajectoires en descente n’ayant pas été sacrifiées sur l’autel de la légèreté à tout prix.
Pas non plus de limites importantes de poids pour le cycliste.
Quand même plus de 15 000$ pour un montage en Dura-Ace Di2 ou Sram eTap.
Perso, ce genre de vélo me rejoint davantage que les vélos aéro, compte tenu de mes qualités physiques et de mes intérêts.
Pour découvrir le vélo, ce petit vidéo filmé récemment au Québec et impliquant les collègues du Club Espresso Bar de Montréal.
Titi cycliste, le bonheur du vélo
J’aime Arnaud Demare, il est tellement rafraichissant!!!!
C’est extra, c’est super!
Arnaud Demare, vainqueur, 6e étape du Giro 2020
Il fume quoi Arnaud, j’en veux aussi!
Et le mec a une sacré caisse, rappelez-vous les derniers Championnats de France où il résiste à un certain Julian Alaphilippe…
Fallait y penser
Ces Néerlandais ont eu une idée géniale, et le vidéo de l’expérience est très réussi. Very cool!
SERGE
Salut Laurent, je suis un peu sceptique sur une partie de ta présentation du nouveau CANYON car quand tu commentes l’écart de prix, tu laisses à penser que c’est le détaillant qui empoche la différence ce qui n’est vraiment pas le cas.
Je n’ai pas de chiffres à l’appui, mais je pense que les nouveaux possesseurs de CANYON à disques vont rencontrer plus de problèmes pour faire entretenir leur machine car actuellement les détaillants sont submergés de travail et les disques demandent un minimum de technologie. Je suis même à parier que CANYON fait une mauvaise pub à ce système car combien de vélos de cette marque j’ai vu mal réglés (les disques frottaient).
Encore une petite pique…tu parles du poids d’un boyaux de 28 mm qui serait défavorable. On doit parler de 60g par boyau, ce qui doit faire une perte de 15s dans un colle alpin, mais comme c’est une masse tournante, combien de temps (ou d’effort en moins) tu vas gagner avec l’inertie au tour du lac d’Annecy ? Et franchement, depuis que nous avons vu Wout Van aert dans le tour de France, je ne moque plus du poids…
Sinon, Arnaud DEMARE impressionnant et la vidéo des Hollandais très cool.
Antoine Warnier
Bonjour,
Je pense qu’en Belgique une bonne partie des vélocistes entretiendront un vélo canyon, un client supplémentaire n’est pas négligeable même si ce n’est que pour l’entretien.
Un vélociste près de chez moi, monte même les’pieces détachées achetées en ligne ( ils demandent juste 10€/pièces en plus de la main d’œuvre).
Chacun son budget mais payer environ 11.700€ pour un tarmac sl7 ou Sl6 alors que canyon vend son ultimate cf slx en dura-ace di2 a 7.000€, le choix a été vite fait en ce qui me concerne.
Patrice
C’est quand même marrant! Personne ne s’étonne de la forme de Demare cette saison, de le voir passer des bosses, de faire la nique à Alaf…alors qu’avant il se mettait minable pour ramener des breloques.
Je l’aime bien Arnaud, mais il est trop fort.
Calvaire
Paris-Roubaix annulée 🙁
mica
Ca y est, P.R. annulé…..avec la tournure des événements on pouvait s’ y attendre.
Et moi, un peu pervers, un peu voyeur, un peu cynique comme souvent, je vais regretter le PR que nous aurions pu avoir…..du sang, de la sueur ,des larmes des pavés de la bonne boue d’ automne, une arrivée presque aux chandelles, de la pluie à sceaux bref, un PR d’ anthologie ?…..
Rien que pour moi dans mon canapé!
C’ est loupé…..et je plaisante à peine…..
Il est vrai que la vingtaine de PR passés ce sont déroulés sans la moindre goutte d’ eau, je suis ( on est ?) frustrés.
Un qui doit l’ être pour de bonnes raisons, c’ est M. VD. P…..lui qui retarde son entrée dans le vrai grand bain, certes LBL ou Fléche B. mais inaboutis.
Un vrai duel avec W V A aurait valu le déplacement (toujours dans le canapé et devant l’ écran de 150 cm!)
Mais, au fait la V uelta, devant la tournure en Epagne, elle risque de passer à la trappe….., alors vive le Giro, avec du crachin, de la pluie bien mouillèe, de la neige, du verglas, des nids de poule, des bidons venus d’ on ne sais ou…..
Sinon, le Tour des Flandres…….peut être ben que oui, peut être ben que non.
Bon, le TDF et le C du Monde ont échappé au massacre; ceci dit, un Ch du M
monté en quelques semaines à peine….
rocheto
si tu veux de la boue et de la grosse chute, tu peux regarder les championnats du monde VTT à Leogang ce weekend end, tu vas être servi.
mica
Je ne veux surtout pas de grosses chutes, mais je faisais un auto portrait, en dérision
J’ aurais simplement voulu un super PR et c’ est vrai que la pluie n’ a pas été au rendez vous depuis longtemps et le match W V A V D P aurait été peut étre grandiose …….alors au T D Flandres…….s’ il a lieu.
Edgar Allan Poe
En France, il semblerait que l’on paie le comportement inconséquent de quelques individualistes et autres inconscients. Je suis fréquemment sur St-Etienne, Lyon, Grenoble, les 3 métropoles ciblées en plus de Lille, Paris et…Roubaix ! Rien de rassurant sur les comportements.
Au final, ça peut durer pendant des mois et des mois, tant que certains refuseront de se prendre en main. Quand on pense que des acteurs et humoristes lancent des appels sur les réseaux sociaux allant à l’encontre des mesures sanitaires…La France est bien un « drôle » de pays, depuis plusieurs décades ! Tous les objectifs affichés de MDVP sautent un par un, et en plus, on n’a pas voulu de lui au TdF !
Canyon, je crois que MVDP leur fait leur plus gros placement avec la pub SWIFT, qui est matraquée autour et pendant les retransmissions TV. Et c’est vrai que ce beau bébé, dans son maillot bleu qui tranche avec la peinture blanche du Canyon, est le meilleur ambassadeur de la marque.
J’entends tout et son contraire sur Canyon, et son SAV. Très bien il y a quelques années, beaucoup moins depuis leur succès planétaire. En tous cas, j’ai eu deux achats qui sont tombés à l’eau avec cette marque : impossible de faire changer la moindre pièce avant achat. Que ce soit les périphériques ou les roues. Dommage. Je ne suis pas le seul à ne pas acheter Canyon pour cette raison.
Le patron de Samsic déclare qu’il pliera les gaules si il y a vraiment eu dopage dans l’équipe Arkéa-Samsic. Ou qu » il fera le buzz » dans le cas contraire.
Cela voudrait-il dire qu’il sait déjà que les 2 kinés et le toubib vont être blanchis ?
Fait-il du chantage ? Car, si chaque propriétaire d’équipe se comporte ainsi, il est bien évident que plus aucune affaire de dopage ne sortira à terme.
Comment peut-on être aussi manichéen ? Pour lui, le dopage, c’est blanc ou noir. On est loin du compte. Il devrait s’intéresser à la chose cycliste, précisément, et non pas considérer son équipe comme un seul et unique investissement financier.
Je peux vous donner le verdict, au regard des pièces du dossier qui ont été diffusées dans les médias : le sérum physiologique et les matériels d’injection trouvés dans la chambre des colombiens d’Arkéa/Samsic, ne constituent pas une preuve effective de dopage, bien qu’ils puissent servir à masquer la prise de certains substances vénéneuses.
On parie ?
Lemond
Naesen champion!
Sinon vu le prix des vélos… bon ben je vais continuer sur mon Specialised en 105! lol
Laurent
@Serge,
Ce qui est certain, c’est que pour vivre, les détaillants ont besoin d’un certain pourcentage sur chaque vélo vendu. Ici, ce pourcentage est d’environ 30% très souvent, parfois même plus. En évitant les détaillants, Canyon offre des prix défiant toute concurrence, et son modèle d’affaire est très peu apprécié des autres grands du cyclisme… et des détaillants bien sûr.
D’accord avec toi pour le service dans un contexte de technologie comme sur les freins à disque ou l’intégration des composantes.
Enfin, des pneus de 28mm je n’ai rien contre, mais est-ce bien nécessaire? Pour moi qui fait 62kg, la réponse est non. Et personne n’a pu me suivre en descente lors de mes deux dernières cyclos dans les Vosges et les Alpes!
Rocheto
Enfin, il reste décathlon et btwin… longtemps je me moquais de cette marque (petit coté bourgeois surement) mais quand je vois l’envol vertigineux des prix sur un vélo dit « moyen de gamme » carbone ultegra… et que je vois la qualité des vélos décathlon je suis tout doucement entrain de basculer…
J-Man
Canyon n’est qu’une conséquence du marché des vélos, et pas seulement du paramètre « plus bas prix possible ».
À voir la quantité de cyclises ayant des vélos gros prix sortant du « bike shop » (neuf ou pas), avec qui jai roulé cet été, et à qui j’ai réajustés en 2 minutes les freins disques qui faisaient du bruit ou frottaient trop… difficile parfois de justifier 1- le coût des réparations et entretiens, 2- la valeur ajoutée d’acheter un vélo avec une part au revendeur quand les vélos augmentent de prix 5x plus vite que l’inflation.
Ce problème ne date pas d’hier, mais semble amplifié à mesure que les bikes shops grossissent en des endroits de flash et de mode et de gros roulement d’argent (la majorité des shops). Ya pt un mécano avec une bonne réputation, mais ce n’est clairement pas 1 personne qui peut tout faire dans les grosses shops, et ça échappe probablement au contrôle qualité des jobs. Contrôle qualité qui m’était imposé à l’époque que j’étais justement mécano dans un bon vieux petit atelier de passionnés.
Bref que tu ailles un Trek ou un Canyon, j’ai souvent tendance à m’offir comme bénévole mécano et professeur de mécanique (et de choix de composantes) plutôt que d’envoyer quelqu’un brûler son cash dans une shop. Surtout que ce sont souvent des niaiseries simples.
Et tout ça pour dire que l’argument de ne pas vouloir servir quelqu’un qui a un vélo Canyon ou d’une marque pas tenue dans le magasin, si c’est vraiment le cas, cet endroit ne mérite que de subir la sélection naturelle. Ils n’ont qu’à offrir un meilleur service que Canyon, plus de valeur ajoutée, et au besoin de mettre de la pression sur leurs fabriquant.
noirvélo
Canyon , faut se mettre à la place des détaillants , Laurent ! Faut pas oublier que le futur client « Canyon » va se renseigner chez le détaillant qui va souvent perdre une bonne 1/2 h sinon la « bonne heure » pour tout expliquer du vélo et sa technique au quidam … Après achat du Canyon ce même quidam reviendra pour l’entretien , et gare au marchand si tout n’est pas « pil poil » ou si la facture est trop salée … J’ai été dans ce commerce pendant exactement 16 ans , et j’ai dégusté … notamment l’avènement des grandes surfaces , spécialisées ou non … Des clients qui sortent de Auchan , Cora ou Leclerc avec le nouveau vélo qu’ils viennent d’y acheter et qu’on a le droit , (suprême privilège !) de monter et de régler …
ps : les pouces verts et rouges ne fonctionnent pas chez moi ???
noirvélo
Canyon « aéro » , comme pour tous les autres constructeurs , l’aéro me fait toujours autant rigoler !!! Aujourd’hui 7e étape du Giro courue à 51, 234 km/h de moyenne …. ok , je peux concevoir que les pros à l’affut du moindre watt puissent « s’obséder » ! en fait les pros s’en foutent , ils n’en parlent jamais (ou n’ont pas le droit d’en parler) idem pour le frein à disques qui a donné naissance à beaucoup de mécontents … MARKETING … Les dérailleurs électriques ont fait plus perdre que gagner en course (on n’ a jamais autant entendu parler de problèmes de dérailleurs , sur le Tour notamment … MARKETING …
En fait l’AERO ( qui cache toutes ses transmissions dans le tube de direction , le cintre et la potence , belle prise de tête , les grincements en plus !) , l’ELECTRICITE des dérailleurs et l’hydraulique des freins à disques sont conçus en priorité et exclusivement pour vous faire entrer chez le « spécialiste » et sortir les billets verts (en fait toutes les couleurs en France!) , alors si en plus vous vous pointez le « nez en l’air et le talon qui claque » avec un CANYON … le vendredi à 14h pour l’avoir à 16h parce que vous voulez rouler samedi matin , ça peut finir en « naufrage » …
Et le bon conseil , je ne vous le donne pas , je respecte trop mes anciens collègues ou concurrents …
Thierry mtl
Ce simple vélo light de Specialized m’interpelle, mais on verra le prix en version ultegra ou 105. Mon Trek en carbone de 2010 (4000 $) pèse 15,8 lbs. Pour avoir un vélo de ce poids cette années chez Spec ou Trek, je dois payer plus de $10 000. C’est de la grosse inflation…. Je comprends que le reste du bike est supérieur mais le surpoids m’énerve quand je paie cher.
Peu de doutes qu’avec la pandémie , la saison pro finira bientôt. Je ne crois pas à cette Vuelta en novembre. Les coureurs devaient cibler août et septembre.
noirvélo
Si on me parle de pneus ou de boyaux en « 28 » de large (!) , encore une chose qui me fait bien rire … Ca prouve que les cadres carbone sont encore et toujours inconfortables ou carrément « casse cul » … Mes 62 kg me font rouler encore et toujours en « 23 » et ça me va très bien , merci … Le titane et une Fizyk Aliante font le reste … en signalant que mon « bike » sans électricité , sans disques pèse le même poids que son homologue « carbone » avec ces mêmes équipements … Le progrès s’alourdit tout en alourdissant la facture … Par contre , que de « turbulences diverses » ! je ne suis pas en « aéro » …
mica
Mais c’ est pas possible, ce sont des F10 et ces prix qui décollent à n’ en plus finir….
on atteint pratiquement les prix d’ une petite voiture d’ il y a moins de 10 ans, certains s’ en mettent plein les fouilles c’ est sur.
Et c’ est à celui qui fera le vélo le plus léger (certainement en deça de la norme UCI pour les compéts, celui qui nous fera croire que le frein à disque est indispensable, celui qui cache les divers câbles dans les tubes ….pourquoi pas ? Je ne dirais pas le contraire , moi qui parle souvent d’ aérodynamisme……mais paradoxe ultime ils « mangent de l’ air » en se redressant plus que jamais sur leurs pédales (dans les sprints, bien sur mais sur le plat pour , soit disant, relancer!
Bref, le monde du vélo est rempli de paradoxes, et celui ultra lucratif des constructeurs et accessoiriste encore plus.
J’ espère que pour le prix, ils monteront, de série, des portes bidons qui tiennent parfaitement les bidons devenus trop baladeurs ces temps derniers.
Et blague à part, comment pouvait on faire du vèlo dans des temps un peu reculés?
wolber
Un guidon télescopique en largeur? Qui élargit ou rétrécit son guidon?
noirvélo
Le guidon qui « lache » , ouverture « clic-clac » à 80 dans la descente … Adieu LFR …
lbi
Rocheto, avec un vélo à 1200 euros de décath, équipé en 105 et roues aksium, on peut écoeurer un paquet de gens avec des vélos entre 5 000 et 10 000 euros, et des maillots dernier cri à 150 euros…
rocheto
on est bien d’accord 😌
serge
Bruno vous explique pourquoi les vélos coutent cher: https://www.youtube.com/watch?v=pWCuXxX25HY
Laurent
J’aime bien Bruno, mais il en manque souvent des bouts. Le prix peut-être de la simplification. Les éléments qu’il évoque sont pertinents, mais il en oublie un, de taille: la garantie. Aujourd’hui, la stratégie de beaucoup de fabriquants, c’est de « sortir » les cadres. Minimum contrôle qualité. Ils préfèrent facturer un gros mark-up et si jamais le cadre est défectueux, ils te le changent. Ça coûte une fortune ca, sans compter les emmerdes que tu as à titre de client. Quand t’achete un cadre aujourd’hui chez Cannondale, t’en achète en fait 1,3. Avant, lorsque les contrôles qualité étaient encore dignes du nom, t’en achetait 1,05.
plasthmatic
Le seul plus du frein à disque (sur vélo de route) est son freinage effectivement plus efficace sous la pluie. J’écrit ‘plus’, et pas ‘avantage’ : lors d’une descente mouillée chez les pros, on n’a jamais retrouvé les disques devant, et les patins décrochés derrière.
Descendre sous la pluie nécessite un bon freinage, évidemment. Conserver l’adhérence est pour autant la question la plus essentielle. Et si le disque freine mieux (ou plus tard), il ne permet pas de tailler la courbe plus vite. Aucun surcroit d’adhérence.
Et enfin, je l’ai déjà écrit : on n’a jamais vu un disque tailler une courbe …
Concernant Laurent. Il y a bientôt un an et demi, dernier dimanche de juin 2019, caniculaire, lui et Martin (son voisin et ami) participaient à la dernière édition de l’Alsacienne (on ne savait pas encore ça).
Nous avions roulé les jours précédents, et passé le samedi ensemble, ainsi que la nuit, à leur hébergement en bas à Soultz.
On s’était quittés au petit matin, fait les bises, réglementaires et un peu tristes quand même, et on s’était séparés : eux deux partaient vers le départ de la course puis d’autres cieux, Nathalie et moi montions nous poster au Markstein, histoire de les voir passer.
J’avais donné pour ‘consigne’ : « on vous file votre reste de ravito, mais vous ne vous occupez plus de nous, vous gardez votre groupe, hein ».
Tu penses. Quand cet oiseau de Laurent est arrivé, dans un paquet d’une vingtaine de bonhommes, le voilà qui m’en reclaque deux (de bises), et s’en retourne pour aller embrasser Nathalie, installée un peu en arrière. Et d’échanger encore quelques mots avec nous. Bref, son groupe avait disparu depuis deux bonnes grosses minutes quand il est reparti, pour une longue plongée de quinze bornes dans la vallée de Guebwiller. Une minute de plus et je lui filais mon pied au cul pour qu’il décolle enfin, inquiet pour lui que j’étais. Pour autant, je me souviens avoir dit à Nathalie : « il les retrouve tous largement avant le bas ».
Epilogue. Lui a repris son avion pour le Québec, nous le chemin de notre Lorraine. Quelques jours plus tard, je recevais un email, me disant au passage : ‘au fait, j’avais à peine passé le lac (mi-pente, ‘ndlr’) que je suis retombé sur le groupe’.
Il descend, le Laurent. Sans disques.
Mais avec ce qu’on avait causé la semaine sur le clou, pendant les farniente et à la table, y avait largement de quoi en enregistrer cinq ou six. De disques …
Tu te souviens vieux Laurent ?
Je comprends le plaisir à ressentir cette ‘douceur’ du freinage hydraulique.
Je comprends moins certaines affirmations répétées de tous bords …
Serge
Bonjour, ton bike est équipé de disques ?
plasthmatic
Non, Serge. Je connais la douceur et la précision du disque par mon VTT. C’est fort agréable. Dans mon expérience, je vois bien un lieu où un freinage hydraulique par disques me serait probablement plus confortable : quand je descends le col de Granon, à Briançon. Ceux qui y sont alllés le connaissent … A trop y contrôler la vitesse, c’est le seul col où je pourrais me retrouver ‘sur les freins’. Alors je lâche, et je récupère avant les courbes, mais en ce lieu, avec l’étroitesse et les éventuelles voitures, c’est concentration maximale. Mais ça se fait, et je suis vivant, avec, critère essentiel, pas une fois où ‘j’ai eu chaud’.
En poids de forme, je pèse 54 kg.
Je ne sais pas lire l’intention de ta question, même si j’ai une idée. Sache que je ne prône rien. Comme Wolber (à la différence que tout ce matériel ne me procure pas de vibrations particulières), je pense que ce qui compte avant tout, c’est acheter et utiliser le matériel qui fait plaisir s’il fait plaisir.
J’ajoute que je ne déteste pas, voire mieux, la ligne générale des vélos équipés de disques. La seule chose à quoi je n’accède pas, c’est la religion du disque, pour le dire comme ça.
marius
Le prix des vélos fait débat.
En 2000, pour 20000 francs soit 3 SMIC, on s’offrait un vélo de Pro. Pour cette somme rapportée en 2020 soit 4000€, on peut déjà s’offrir une belle machine qui sera supérieur à celle de 2000, à quelques détails près.
Oui mais voilà, même si c’est un très bon vélo, ce n’est plus un vélo de Pro au standard 2020, car cela coûte désormais 12000€, soit 8 SMIC, c’est énorme. C’est le fruit d’une escalade technologique, roues carbone à 3000€, groupes électroniques, capteurs de puissance, chaussures ultra légères à 800€ etc…tout cela n’existait pas en 2000. Et les intermédiaires font grossir le prix de vente.
La machine à rêves fonctionne à plein et chacun est libre de dépenser son argent comme il l’entend. Le cyclisme est le seul sport mécanique où l’on peut rouler avec le même matériel que son coureur préféré, car le règlement UCI stipule que le matériel utilisé doit-être commercialisé.
Et pourtant tous ces vélos trouvent preneur, même ceux à 4000€.
Il serait faux d’en faire une généralité. Le prix de vente moyen d’un vélo mécanique en France s’établit autour de 500€.
Heureusement, on peut commencer le vélo et se faire plaisir à petit prix. Seul l’envie de pédaler compte. Mon premier vélo était le demie course de mon frère ainé, un Gitane à roues de 650, mono plateau de 46 dents et roue libre 4 vitesses. C’était au siècle dernier, Bernard Hinault remportait son premier Tour de France…sur un Gitane.
Les kilomètres ont défilé et j’ai moi aussi un vélo de Pro, plus au standard 2020 car à patins.
Pour finir, même si le but du marketing c’est de créer le besoin, je trouve cette nouvelle génération de vélo ou rien ne dépasse très désirable.
La passion a ses raisons que la raison ignore.
lbi
Pour un smic, on a mieux que les vélos pros des années 2000. Immenses progrès quand même…
(cardre carbone, 11 vitesses, etc)
Pierre Lacoste
Corrigez-moi si je me trompe, mais ni le dérailleur électronique ni le frein à disque sont venus modifier réellement la dynamique des courses pro. On craignait la coexistence du disque et du frein sur jante pour des raisons de sécurité, mais il n’en est rien après les saisons 2019-20. Le DI2 et autres n’ont rien changé non plus et l’UCI (on en dira ce qu’on veut) ne s’y est pas trompé en laissant l’électronique prendre sa place dans le peloton même alors que seules les équipes Shimano en était équipées, parce ça ne confère pas de réel avantage en course. Par contre, les mécanos aiment bien, ça leur fait moins de maintenance; quand ça ne fonctionne plus, on reprogramme avec un portable ou on remplace le dérailleur, d’autant que les fabricants en fournissent en quantité. Le groupe Dura-Ace 9100 mécanique est rendu à un niveau de rendement tel que la différence est négligeable, sauf qu’il faut remplacer les cables/gaines de temps à autre. Rater un changement de vitesse avec ce groupe, même à l’avant, il faut le faire, franchement. Je pense que somme toute, à la limite, le disque apporte plus (la pluie) que l’électronique, mais ces deux technologies ont surtout comme effet définitif de hausser de beaucoup le prix du vélo…tout ça pour avoir «un vélo comme les pros». Ça commence à faire cher, les prix cités par Laurent. Personnellement, je crois que le cadre carbone et les roues carbone (surtout à boyau, qui maximise les avantages de ce type de roue) apportent plus que ces deux technologies raffinées mais trop coûteuses pour une amélioration limitée. Pour ceux qui se poseraient la question, oui j’ai roulé en DI2 et en disques, en montagne en France et en Virginie, le temps de vivre avec un moment. Par contre, il est vrai qu’un vélo à 3,000$CD aujourd’hui est probablement plus performant et agréable qu’un vélo du même prix il y a 10-15 ans.
SERGE
Pierre,
Comme PLASTHMATIC, vous êtes hors sujet. Personne n’a dit que l’électronique ou l’hydraulique allaient nous faire avancer plus vite sur un vélo, sinon ce n’est plus du vélo mais peut-être de la moto…Toutes les avancées technologiques liées au vélo ont pour but d’améliorer son utilisation et tu le relèves bien pour l’électronique. Les freins à disques compensent une certaine absence de maîtrise du pilotage en descente, nous n’avons pas tous le don de Laurent dans cet exercice, mais je pense qu’avec mes disques j’ai bien réduit l’écart avec lui. Nous pourrions parler des selles, des Tubeless, des combinés centre-potence…
Pourquoi les fabricants nous inondent des freins à disques, parce que les industriels qu’ils sont, privilégient le standard de fabrication plus économique. Produire des cadres des deux systèmes serait très onéreux sans parler de la logistique et des stocks. Combien de cadres en 56 en patins et combien en disques ???
Pour finir avec un trait d’humour, le seul moyen que je connaisse pour aller plus vite et qui est gratuit, c’est le vent dans le dos…
Sportivement.
Pierre Lacoste
Serge,
D’accord avec toi quant à la standardisation visée par les fabricants pour des raisons de rentabilité, mais ça ne change pas le fait que celà impose une version du vélo qui augmente son prix pour une différence de performance qui est réelle (dans certaines circonstances) mais chèrement payée. J’ai aimé le frein à disque, mais ça ne m’as pas fait l’effet d’une révolution; idem pour le DI-2, surprenant à l’époque parce que Mavic, par exemple avait tenté le coup par deux fois sans succès réel et là, voilà que Shimano réussissait…chapeau! Mais ni l’une ni l’autre de ces technologies me tentent assez pour que je vende mes vélos et mes roues pour autant, puisque j’ai déjà de quoi de très performant et ça ne me tente pas non plus de fourguer 12,000 ou 13,000 dollars pour en changer, sachant pertinemment que ça ne changera pas apréciablement l’expérience de rouler. Même si je courais encore, ça serait pareil, parce comme tu dis, ça ne fait pas rouler plus vite…même en descente. En fait, je suis pour le choix, mais ce choix va sans doute disparaître.
Wolber
La course , surtout au niveau amateur, implique les changements de roues extrêmement simplifiés que procurent les jantes à patins munies de blocage rapide. Une crevaison sur une roue à disque …et la course est finie .
Un velo de course demande , en plus de certaines qualités évidentes , une possibilité de maintenance aisée, notamment pour les changements de câbles. ( tant qu il en restera…des freins sans câbles 😊…)
Préparer un Cannondale Systèmes six , demande beaucoup de temps pour un détaillant …et de patience s il est équipé en di2… le Supersix.
Les disques ne résultent pas d une demande des pros …il faut le savoir.
La généralisation des disques et la disparition des patins chez les constructeurs » spécialisés » montrent bien combien ils sont à l écoute des pratiquants .
Il est évident que c est le dernier des soucis des fabricants lancés dans une escalade marketo- financière.
3 véritables évolutions, à mon sens, depuis 30 ans , les pédales auto, les manettes de dérailleurs couplées aux poignées de freins et l augmentation du nombres de dents sur les cassettes.
Le système É tap est révolutionnaire dans sa simplicité mais visiblement sa démocratisation ne se fait pas sur des groupes moyenne gamme.
Une autre note d humour…mon probleme en velo c est les montées , pas les descentes.
mica
Tu as raison Wolber sur les véritables évolutions, toutefois, tu en oublies une, primordiale, c’ est l’ évolution aérodynamique des roues……tu as du connaitre plus ou moins les roues à 36 rayons (corriges, si je me trompe sur le nombre de rayons).
Ces roues étaient, comme je l’ ai dis souvent très « énergivores »……à cause de ce que j’ apelle l’ effet ventilateur de ces rayons ; lesquels, quand ils passent au point haut vont 2 fois plus vite que la bicyclette elle même…….vous pouvez imaginer l’ énergie absorbée…
Une réponse a ce probléme fut l’ introduction des roues lenticulaire (les 2 roues sur piste, puis sur clm une seule roue et des roues à batons devant)
puis généralisation des jantes hautes et diminution drastique du Nbre de rayons)
Voila la « vraie révolution »…..
Comme pour toi, ce sont les côtes qui me posent plus de probléme que les descentes……et ceci doit être partagé……..même pour les meilleurs……..dont je n’ ai jamais fait parti…..
Wolber
Mica, les roues hautes oh lenticulaire concernent une petite élite sur entraînée. Avant de sortir de ta roue un type avec des jantes plates grâce à tes roues profilées…et même rouler plus vite, sauf peut être en bosse…j ai toujours été dubitatif. A tort sans doute.
Je voulais parler des évolutions dont n importe quel cycliste peut profiter.
Bardet a indubitablement bien fait de signer chez Sunweb. Ils sont de partout.
mica
Mais je pensais que les jantes hautes étaient à la disposition de tout un chacun, ainsi que les rayons profilés et je pensais aussi que l’ on diminuait le plus possible le nombre de rayons…….et pas que pour l’ élite……je me trompais?
marius
Mica, les jantes hautes (à partir de 35mm) se sont démocratisés. Avec le carbone, on a des roues légères et suffisamment rigides pour réduire le nb de rayons, 16 rayons à l’avant, et donc améliorer l’aéro. Les profils ont été améliorés aussi, les jantes sont plus larges. C’est Bontrager qui avaient lancé la série Aeolus.
La 4ième révolution c’est le cyclisme virtuel, ou home traîner connecté, telle la plateforme Zwift.
Zwift attire de plus en plus de cyclistes, à pédaler en indoor, pour diverses raisons. Manque de temps, météo, routes pas adaptées. Specialized ne s’y est pas trompée, en rentrant au capital.
J’émets un avis favorable, j’y suis depuis 2 semaines et je pense que c’est un très bon outil d’entraînement, sans l’ennuie d’un home traîner traditionnel.
beus
Salut Marius.
A propos de Zwift, je ne partage pas ton point de vue.
Que ce soit utile dans la perspective d’améliorer ses performances, de suivre des entrainements précis… ok.
Mais à l’origine, le vélo est un moyen de déplacement, un plaisir de promenade, avec le vent, la pluie sur le visage et les guiboles…
Je suis presque choqué d’entendre parler de révolution ( je pousse à peine le trait), quand tu imagines faire du vélo dans ton salon…
Déjà que je ne comprends pas les personnes qui courent sur un tapis, tant il est simple de franchir sa porte.
Néanmoins, tu le nomes assez justement, cyclisme virtuel.
La société de consommation avec les marketeux qui poussent toujours à la nouveauté, à faire croire que la prochaine expérience sera inoubliable …
Alala 😉
Bonne journée.
Quelqu'un
Pour avoir travailler dans l’industrie du cycle pendant plus de 10 ans, je trouve les détaillants assez hypocrites tout comme leur distributeurs.
1- Le fléau du commerce au détail est effectivement la vente en ligne. Mais qu’est-ce qu’ils vendent en ligne? Des composants de grands fabricants. C’est les fabricants le problème qui vendent à n’importe qui et qui tuent l’industrie. Alors que les détaillants se plaignent à leur fournisseur et non des clients…. franchement, chier sur de futurs clients, quelle approche minable.
2- Le 2ème fléau, c’est le prix au gros qui tue forcément les plus petits. Taper là sur le capitalisme et non sur les clients qui veulent nécessairement payer moins cher.
3- Pour compenser en offrant du service, bien ça prend du personnel qualifié pour offrir un bon service. Alors arrêter de sous-payé votre staff bordel.
Alors moi, en tant que consommateur qui sait les prix coûtants, vous pouvez être sûr que j’achète en ligne. D’autant plus que les fabricants abusent de plus en plus sur les prix des vélos, c’est une vraie bulle immobilière les vélos : 15 000 balles pour un vélo? Vous vous foutez de moi?
Wolber
Les jantes hautes et les lenticulaires à la disposition de tout un chacun ? Mica , une lenticulaire coûte dans les 1500 / 2000 € et une paire de roues carbone aux alentours de 900 € . Après hormis le plaisir de les posséder ( ca qui est un autre débat) il faut adapter sa moyenne .
Pierre Lacoste
Les roues hautes en carbone sont devenues populaires lorsque leur usage s’est généralisé chez les pros, mais surtout, une fois que les fabricants ont compris qu »ils pourraient en vendre beaucoup plus s’ils en fabriquaient pour pneus plutôt que pour boyaux. Mettre au point la version pneu tout carbone s’est avéré difficile et encore aujourd’hui, plus coûteuse à fabriquer que la version boyau, plus simple, robuste et légère. D’ailleurs, on parle de frein disque, une des justifications principales du disque était d’éliminer le risque de surchauffe et donc de délaminage des flancs des jantes carbones pneu en pleine descente. Pour qui vise le marché US, en particulier, le risque d’accident causé par une défaillance de la jante entraînant aussi un risque de poursuite judiciaire, les fabricants se prémunissent au cas où. Mais oui, ça coûte cher.
marius
Zwift est idéal pour s’entraîner lorsque l’on n’a pas la possibilité de le faire en extérieur. Faut bien bosser. Il faut l’essayer pour comprendre. J’avais un HT Classic avec un seul rouleau, sans résistance réglable. Je ne l’utilisais jamais tellement c’était casse bonbon. Résultat, passé Septembre, je rentrais en hibernation ne pouvant plus m’entraîner la semaine, cela me démotivais ensuite pour rouler le week-end et je passais 3 mois sans rien faire. Imaginez les dégâts. Avec Zwift, les interactions sont multiples, avec le profil de la route, les autres Zwifteurs, l’entraînement est plus efficace et j’apprends à rouler « au watts ». On fait très facilement 50 km à 30 de moyenne à 3W/kg, à 90-100 Trs/min. Le lendemain, avec une bonne hydratation, aucune fatigue et la pêche au travail. Désormais, je sais qu’à la sortie de l’hiver, j’aurai conservé toute ma masse musculaire et voir, augmenter ma puissance. Que du bénéfice.
L’HT connecté + Zwift, c’est le meilleur investissement que j’ai fait dans le vélo depuis très longtemps. Bien sûr que si les conditions sont bonnes, je n’hésiterai pas à rouler dehors le week-end. Mais rouler sous la pluie ou au milieu d’un trafic automobile, en risquant de se faire renverser car invisible, je passe mon tour.
Il faut bien comprendre que beaucoup de gens n’habite pas à la campagne. J’imagine à peine un New-Yorkais, un Parisien, un Tokyote etc, s’entraîner correctement en extérieur.
La future révolution dans le vélo, c’est le cyclisme virtuel. Je ne dis pas que j’y suis favorable mais on peut imaginer, dans un futur proche, que
certaines courses Pro soient numérisées en temps réel grâce à la tant décriée 5G. Courses que l’on rejoindra virtuellement (de façon invisible pour la vraie et évidemment payant ) et chacun, avec un système d’ajustement de la puissance délivrée par son HT connecté (à moins de s’appeler WVA), pourra suivre le peloton « comme en vrai « . Un super jeu vidéo en quelque sorte, une nouvelle pratique qui attirera un public « connecté « qui ne ferait de toute façon pas de vélo traditionnel. C’est déjà le cas avec les VAE. Et en plus les automobilistes seront content, font chier ces cyclistes tous dopés à pas polluer.
Mais attention de ne pas basculer dans un monde où le virtuel serait mieux que le monde réel. Je vous conseille l’excellent livre ou film « Ready player One » qui décrit une humanité qui préfère le monde virtuel idéal par avatar interposé, à son monde réel devenu surpeuplé, pollué, inhabitable, inhumain….qui nous pend au nez.
Alors, Science Fiction ? Fake?
Je précise que je n’ai rien fumé.
noirvélo
En 2019 , le meilleur descendeur du monde , Vincenzo Nibali , en toutes lettres (!) roulait en patins … (je l’ai déjà écrit!) …. 2020 , TREK , par contrat , obligation , il roule en disques … et j’en suis sûr à « contre coeur » …
Le « panard » , c’est monter son vélo soi même , au choix , en toute liberté !!! … en espérant trouver pour longtemps encore les pièces désirées et choisies … Petit problème , le haut de gamme des technologies anciennes va disparaitre (des étriers de freins classiques , des dérailleurs à cables Dura Ace ou Campa Super Record ), qu’importe , tant que l’on fait durer son super matos , qu’on déniche encore des pièces , qu’on sait adapter et bricoler (avec passion!) et qu’on a pas encore atteint la limite d’âge fatidique et l’envie de rouler , pas de problèmes , je ne me désole plus … Et mes 3 paires de roues sont à bande freinage « type céramique » , inusables … DT Oxyc , MAVIC SLR et MAVIC jantes céramic moyeux Campa Record , toutes les trois magnifiques … Mes patins , (je n’ose pas l’écrire !) durent bien 3 années , ou 28 000 bornes (pourtant j’aime bien la descente et le freinage tardif avec mes 62 kgs ) … et mes transmissions à cables que je monte avec soin et expérience me durent aussi 3 bonnes années … Je reste en 11 vitesses , oui , pour les cassettes en Campa , c’est du bas de gamme un peu lourd mais qui roule « fluide » avec les bonnes chaînes et les bons lubrifiants …
Je me rends compte , que beaucoup d’entre vous se prennent la tête , surtout sous l’influence inconsciente du milieu pro … Moi , j’ai mes propres repères et je m’y tiens , être libre face à des technologies et à une pub bien ciblée me rend lucide et philosophe … et comme dit , mon bike a le même poids qu’un bike « toutes nouvelles technologies », un comble !
« zwift » ? rouler comme un robot ? non , pas pour moi !! sur un gravel « premier prix , une bonne paire de garde boues pour rouler et sourire comme Mads Pedersen … Et si c’est vraiment « tempête extrême » , 2h de marche nordique en forêt avec séance d’assouplissement et « musculation tonique au bout » …
Francois
Question, pour le HT SWIFT faut des disques ou des patins