Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Auteur/autrice : Laurent Page 323 of 354

L’actualité du Tour

On ne sait pas si c’est nous, mais il nous semble qu’il n’y a pas grand chose à dire sur le Tour jusqu’ici : les leaders sont dans le peloton, on attend la montagne, et les sprinters ont fait la loi hier.

Ca s’est joué à peu de choses cependant, Landaluze et Simeoni étant encore en tête à 200m de la ligne. Pour eux, c’est le carton rouge : on a du mal à comprendre comment des pros, qui plus est avec des oreillettes, peuvent se faire rattraper ainsi si près de la ligne. À trop jouer au chat et à la souris, les deux se sont faits mouchés comme des bleus. Quoi qu’il en soit, c’est McEwen qui s’est imposé devant un Hushovd qu’on ne connaissait pas si bon sprinter. Virenque a quant à lui commencé à grapiller les poids du maillot à pois, signe qu’il va une fois de plus nous jouer cette compétition.

Autrement, on entre aujourd’hui un peu plus dans le vif du sujet. Vivement vendredi, qu’on y voit un peu plus clair… On craint cependant avec la condition qu’il a, Armstrong ne résume le Tour qu’à une accélération vers la Mongie.

Preuve en tout cas qu’il n’y a pas que les Postiers qui « font le métier » pour se préparer au Tour, le vélo d’Ullrich frôle la limite UCI de 6,8 kg. Du beau matos, pour ceux qui aiment.

Sinon, preuve que ce Tour se cherche un peu, la manchette hier portait sur la sale journée de Tyler Hamilton. Pourquoi? Parce qu’il vient d’apprendre que Tugboat, son chien, compagnon depuis 9 ans, a le cancer. Les Hamilton le feront euthanasier aujourd’hui. Pour avoir lu quelques reportages détaillés sur Tyler, on est en mesure de comprendre toute la force des liens qui l’unissait à son chien, chien qui lui avait entre autre permis de finir le Tour l’an dernier, malgré une clavicule fêlée. Ce sera intéressant de voir l’impact de cet événement sur sa performance des prochains jours.

Allez, on mise sur un Français aujourd’hui en ce 14 juillet : Pineau ou Virenque! On est certain qu’en bon homme-spectacle qu’il est, Virenque pourrait bien tenter un coup, surtout qu’il est souvent conseillé par Jalabert et que Jalabert connaît l’importance de gagner un 14 juillet pour un Français…

Tour de France : bilan #2

Les bonnes surprises de ce Tour de France à ce jour : Kirsipuu, Nazon, Piil, Hushovd, Voeckler.

Les grosses déceptions : Petacchi, Cipollini, Cooke, Brandt, Hondo, les équipes Saeco et RAGT-Semences.

Un Tour atypique

La première journée de repos demain à Limoges est l’occasion de faire un premier bilan de ce Tour de France :

1 – vos commentaires recus depuis quelques jours nous ont fort intéressés. Aussi, La Flamme Rouge vous en remercie et vous encourage à poursuivre. Certains commentaires nous ont cependant davantage touché, parce que plus personnels. Nous vous ré-affirmons donc ici que nous essayons d’être le plus fair-play possible dans nos analyses, même si elles ne peuvent être complètement exemptes de notre opinion personnelle. On vous le rappelle, La Flamme Rouge n’est pas pro-Ullrih, pro-Armstrong ou pro-qui-que-ce-soit lorsqu’elle analyse la course : elle est pro-vérité. La lecture de quelques récents bouquins nous renforce dans la voie qu’on s’est tracé et nous continuerons d’essayer de vous décrire la vraie réalité du cyclisme, même si celle-ci n’est pas toujours rose à entendre et même si elle engage certains d’entre vous à réagir émotivement plutôt qu’avec recul et modération. Nous sommes conscients qu’un gros travail d’information est à faire, et nous sommes ravis de voir que nous intéressons près de… 400 personnes quotidiennement!

2 – Tour atypique jusqu’ici, avec du mauvais temps, des arrivées désorganisées et hormis McEwen, peu de sprinters à la fête depuis le départ. On dirait que c’est le Tour des baroudeurs, de ceux qui osent, et c’est bien ainsi. On croyait en effet s’ennuyer durant la première semaine, la météo l’a rendue intéressante même s’il faudra déplorer le nombre important de chutes depuis le départ, dont celle qui a coôté près de 5 minutes à Mayo. Pozzato, Hushovd, Boonen, O’Grady, Nazon, Kirsipuu, voilà quelques vainqueurs qu’on attendait pas forcément!

3 – Mention spéciale à Jacob Piil qui force l’admiration en étant dans toutes les échappées depuis le début du Tour. Quelle débauche d’énergie, sans succès jusqu’à présent. S’il poursuit ainsi, on espère franchement qu’il en décrochera une, car il la mérite!

4 – Cipollini et Petacchi out, tout cela fait bien désordre même si leurs abandons respectifs sont justifiés par des chutes, à répétition dans le cas de Mario. N’empêche, le Tour continue de ne pas réussir aux sprinters italiens, et aux Italiens de façon générale.

5 – Chez les favoris, la semaine a particulièrement été bonne pour Armstrong, qui a grapillé pratiquement une minute sur les autres grands leaders. Ullrich entretient le mystère et bien malin celui qui peut aujourd’hui dire si la condition de l’Allemand est au rendez-vous. Hamilton semble motivé, malgré une chute avant-hier qui le fait souffrir du dos. Le grand perdant est bien sôr Mayo, la grande question étant désormais si les autres leaders lui accorderont en montagne un bon de sortie vu le retard accumulé…

Éloquent

Petit retour historique très intéressant sur les écarts entre la première et la deuxième équipe au classement des récents clm par équipes dans le Tour de France :

– 1986 : 38 secondes (Système U), sur 56 kms.
– 1987 : 8 secondes (Carrera Jeans), sur 40,5 kms.
– 1988 : 24 secondes (Panasonic), sur 48 kms.
– 1989 : 32 secondes (Super U), sur 46 kms.
– 1990 : 7 secondes (Panasonic), sur 44,5 kms.
– 1991 : 8 secondes (Ariostea), sur 36,5 kms.
– 1992 : 7 secondes (Panasonic), sur 63,5 kms.
– 1993 : 5 secondes (GB-MG), sur 81 kms.
– 1994 : 6 secondes (GB-MG), sur 66,5 kms.
– 1995 : 35 secondes (Gewiss), sur 67 kms.
– 1996 à 1999 : pas de clm par équipe.
– 2000 : 26 secondes (ONCE), sur 70 kms.
– 2001 : 31 secondes (Crédit Agricole), sur 67 kms.
– 2002 : 16 secondes (ONCE), sur 67,5 kms.
– 2003 : 30 secondes (US Postal), sur 69 kms.
– 2004 : 1 minute 07 secondes (US Postal), sur 63,5 kms.

Hormis l’équipe Système U en 1986, il est intéressant de constater que l’écart le plus important des 15 derniers clm par équipe a été créé par la désormais tristement célèbre équipe Gewiss en 1995, véritable laboratoire du Dr. Ferrari à cette époque. Le Dr. Ferrari se dépasse donc cette année en faisant encore mieux avec les Postiers.

Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter. C’est éloquent.

Pourquoi s’acharner sur Armstrong puisque de toute façon, ils sont tous dopés? Simple : parce que le dopage n’a pas encore été, selon nos informations, légalisé en course. Et surtout parce qu’on s’est donné comme mission de jeter un regard éclairé sur le monde du cyclisme, de donner l’heure juste à nos lecteurs afin de leur éviter ce qu’on a connu au milieu des années 1990 lorsqu’on s’est senti floué de s’être émerveillé sur des performances dont on sait aujourd’hui qu’elles n’avaient rien à voir avec les capacités naturelles de l’être humain.

Aujourd’hui, devant des résultats comme mercredi ou il y a eux et les autres, ou les écarts nous apparaîtraient normaux si on commençait le classement à partir de la 2e équipe seulement, et devant notre éveillement au monde d’Armstrong à travers le livre L.A. Confidentiel dont on terminera très prochainement la lecture pour en faire une critique ici même, il nous apparaît être d’un sain réalisme que de douter de ce qu’on a vu et de vous en faire part.

Éloquent

Petit retour historique très intéressant sur les écarts entre la première et la deuxième équipe au classement des récents clm par équipes dans le Tour de France :

– 1986 : 38 secondes (Système U), sur 56 kms.
– 1987 : 8 secondes (Carrera Jeans), sur 40,5 kms.
– 1988 : 24 secondes (Panasonic), sur 48 kms.
– 1989 : 32 secondes (Super U), sur 46 kms.
– 1990 : 7 secondes (Panasonic), sur 44,5 kms.
– 1991 : 8 secondes (Ariostea), sur 36,5 kms.
– 1992 : 7 secondes (Panasonic), sur 63,5 kms.
– 1993 : 5 secondes (GB-MG), sur 81 kms.
– 1994 : 6 secondes (GB-MG), sur 66,5 kms.
– 1995 : 35 secondes (Gewiss), sur 67 kms.
– 1996 à 1999 : pas de clm par équipe.
– 2000 : 26 secondes (ONCE), sur 70 kms.
– 2001 : 31 secondes (Crédit Agricole), sur 67 kms.
– 2002 : 16 secondes (ONCE), sur 67,5 kms.
– 2003 : 30 secondes (US Postal), sur 69 kms.
– 2004 : 1 minute 07 secondes (US Postal), sur 63,5 kms.

Hormis l’équipe Système U en 1986, il est intéressant de constater que l’écart le plus important des 15 derniers clm par équipe a été créé par la désormais tristement célèbre équipe Gewiss en 1995, véritable laboratoire du Dr. Ferrari à cette époque. Le Dr. Ferrari se dépasse donc cette année en faisant encore mieux avec les Postiers.

Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter. C’est éloquent.

Pourquoi s’acharner sur Armstrong puisque de toute façon, ils sont tous dopés? Simple : parce que le dopage n’a pas encore été, selon nos informations, légalisé en course. Et surtout parce qu’on s’est donné comme mission de jeter un regard éclairé sur le monde du cyclisme, de donner l’heure juste à nos lecteurs afin de leur éviter ce qu’on a connu au milieu des années 1990 lorsqu’on s’est senti floué de s’être émerveillé sur des performances dont on sait aujourd’hui qu’elles n’avaient rien à voir avec les capacités naturelles de l’être humain.

Aujourd’hui, devant des résultats comme mercredi ou il y a eux et les autres, ou les écarts nous apparaîtraient normaux si on commençait le classement à partir de la 2e équipe seulement, et devant notre éveillement au monde d’Armstrong à travers le livre L.A. Confidentiel dont on terminera très prochainement la lecture pour en faire une critique ici même, il nous apparaît être d’un sain réalisme que de douter de ce qu’on a vu et de vous en faire part.

Pourquoi gâcher si beau spectacle ?

Spectacle magnifique hier d’une équipe américaine US Postal défonçant l’opposition dans le clm par équipe, défonçant de puissantes formations européennes qui visiblement ne savent pas rouler dans ce genre d’exercice. Spectacle magnifique d’un Lance Armstrong lancé à 60 à l’heure dans le train des US Postal, souriant à pleines dents, le visage à peine marqué par l’effort. Spectacle magnifique d’un Manuel Beltran transformé en rouleur extraordinaire, prenant ses relais sur son 55×11, voire d’un Benjamin Noval sorti de nul part.

Le spectacle sera encore plus beau très bientôt, lorsqu’Armstrong en remettra une couche dans les ascensions finales des étapes de montagne, après avoir été lancé à des vitesses jamais vues encore par un Manuel Beltran prenant le relais d’un Georges Hincapie, transformé en grimpeur émérite et ayant donné le tempo dans les cols depuis le début de l’étape. Courrez-vite vous procurer un Trek Madone comme la pub vous le dit, et n’oubliez surtout pas de manger des PowerBars et de vous rendre à vos entrainements en Subaru : c’est ca le truc, les pubs le disent. Ha oui ! il faut du « hard work » aussi, du « very hard work » à l’entrainement.

Pourquoi gâcher si beau spectacle puisque le public en redemande, puisque tout tourne dans le meilleur des mondes, sans problème, sans pépins ennuyeux ? Il est pas beau, le Tour de France de Jean-Marie Leblanc ? Allez, rendez-vous sur les Champs-Élysées pour voir triompher de façon magistrale un survivant du cancer dans son 6e Tour de France!

Pourquoi gâcher si beau spectacle ?

Spectacle magnifique hier d’une équipe américaine US Postal défonçant l’opposition dans le clm par équipe, défonçant de puissantes formations européennes qui visiblement ne savent pas rouler dans ce genre d’exercice. Spectacle magnifique d’un Lance Armstrong lancé à 60 à l’heure dans le train des US Postal, souriant à pleines dents, le visage à peine marqué par l’effort. Spectacle magnifique d’un Manuel Beltran transformé en rouleur extraordinaire, prenant ses relais sur son 55×11, voire d’un Benjamin Noval sorti de nul part.

Le spectacle sera encore plus beau très bientôt, lorsqu’Armstrong en remettra une couche dans les ascensions finales des étapes de montagne, après avoir été lancé à des vitesses jamais vues encore par un Manuel Beltran prenant le relais d’un Georges Hincapie, transformé en grimpeur émérite et ayant donné le tempo dans les cols depuis le début de l’étape. Courrez-vite vous procurer un Trek Madone comme la pub vous le dit, et n’oubliez surtout pas de manger des PowerBars et de vous rendre à vos entrainements en Subaru : c’est ca le truc, les pubs le disent. Ha oui ! il faut du « hard work » aussi, du « very hard work » à l’entrainement.

Pourquoi g�cher si beau spectacle puisque le public en redemande, puisque tout tourne dans le meilleur des mondes, sans problème, sans pépins ennuyeux ? Il est pas beau, le Tour de France de Jean-Marie Leblanc ? Allez, rendez-vous sur les Champs-�lysées pour voir triompher de façon magistrale un survivant du cancer dans son 6e Tour de France!

Mayo, première victime

Ironiquement, c’est avant le premier secteur pavé que Mayo a chuté (soit au km 140), probablement en raison de la nervosité du peloton. Dès lors, les équipes US Postal, T-Mobile et Phonak n’ont pas loupé la bonne occasion de distancer ce rival dangereux, roulant fort devant. On peut penser qu’Armstrong, en particulier, a saisi l’occasion de se venger de Mayo qui l’avait terrassé dans le Ventoux. Ce soir, Mayo se retrouve à plus de 4 minutes au général, une sacré valise qui s’allourdira plus encore demain dans le clm par équipe… Aie aie aie, et ca va devoir être du grand Mayo dans la montagne pour qu’il refasse son retard. Une situation qui n’est pas sans rappeler celles que vivait Marco Pantani, avec cependant le succès qu’on lui connaît. On mesure tout l’exploit qu’il réalisait en refaisant presqu’entièrement son retard sur Indurain ou Ullrich…

Autre information intéressante, Ullrich a bien négocié cette étape, preuve qu’il est en forme, attentif et déterminé.

Demain, l’ordre de départ des équipes est le suivant : 14h15: Euskaltel 14h20: Crédit Agricole 14h25: Cofidis 14h30: RAGT 14h35: Saeco 14h40: Lotto 14h45: Alessio 14h50: La Boulangère 14h55: Quick Step 15h00: Domina Vacanze 15h05: Baléares 15h10: AG2R 15h15: Gerolsteiner 15h20: Fdjeux.com 15h25: Liberty 15h30: T-Mobile 15h35: Rabobank 15h40: Phonak 15h45: CSC 15h50: Fassa Bortolo 15h55: US Postal.

Encore un autre désavantage pour l’équipe Euskaltel, qui sera dans l’inconnu quant aux temps de référence des autres équipes. L’US Postal pourra quant à elle doser son effort sur les temps de Phonak, de T-Mobile et de CSC.

On rappelle que le temps des équipes est pris sur le 5e homme à franchir la ligne d’arrivée.

Pronostic : US Postal, de peu sur T-Mobile.

2e étape : déclaration choc !

Marc Madiot (directeur sportif de Fdjeux.com à propos de Bradley McGee): « Il a mal au dos parce qu’il a aidé sa femme au jardinage et au bricolage. »

Aie ! On sent que le climat entre Madiot et McGee n’est pas au beau fixe en ce début de Tour !

OLN la suite

Vous êtes plusieurs à réagir à la couverture jugée médiocre du Tour qu’offre la chaîne OLN. La Flamme Rouge persiste à essayer de regarder cette chaîne, et vous conseille l’émission RoadSide Tour le soir vers les 17h, qui nous semble un peu mieux. Malgré la pub infernale qui y prévaut, les Lance Armstrong Chronicles (tous les jours à 11h30) sont également intéressantes en ce sens qu’elles nous font découvrir comment l’Américain se prépare pour le Tour.

Pour ce qui est du direct, c’est carrément à chier. Paul Sherwen se perd continuellement dans ses superlatifs exagérés, et offre un discours minable sur la course. Liggett s’emballe certes toujours un peu à l’approche du dernier kilomètre, mais c’est mince et pauvre en commentaires pour le connaisseur. Quant aux deux pleutres de service dans l’émission d’avant course, on est très décu devant leur « meublage du temps d’antenne » ; on s’attendait à beaucoup mieux d’un ex-pro comme Bob Roll.

Bref, on suivra prochainement vos conseils et on ira voir sur Canal Évasion! Mais Dieu qu’on s’ennuie de Bernard Thévenet sur France 2, de Laurent Fignon sur EuroSport et plus encore, de Bertrand Duboux sur la TSR…

Les nouvelles autour du Tour

Alors que McEwen remportait cet après-midi une 2e étape dans une autre arrivée désorganisée qui voyait deux coureurs envoyés au tapis dans les tous derniers mètres, voici quelques éléments qui ont retenus notre attention ces dernières 24h:

1 – le maillot jaune passe à Hushovd de chez Crédit Agricole, une équipe française qui, à chaque Tour, réussit un bon coup, notamment grâce à l’intelligence de son directeur sportif, Roger Legeay. Voilà de quoi se réjouir pour l’avenir du cyclisme français qui devra, ma foi, un coup de chapeau au sponsor Crédit Agricole d’être resté si longtemps dans le peloton, malgré les affaires et l’ambiance morose des dernières années. Espérons que Hushovd puisse conserver le maillot au-delà du clm par équipe, ce qui est tout-à-fait réaliste puisque Crédit Agricole possède un beau palmarès dans cette épreuve.

2 – les dopés ont toujours une grosse longueur d’avance et voici un autre élément permettant de croire que c’est toujours le cas : la CERA (pour Continuous Erythropoiesis Receptor Activator) serait actuellement en usage dans le peloton, sorte de super-EPO puisque les effets d’une injection perdureraient longtemps. Non recherchée dans les tests anti-dopage, la CERA est par conséquent indétectable et permet très certainement à ses adeptes d’affirmer haut et fort devant les caméras qu’ils sont 100% clean et que les dizaines de tests auxquels ils se soumettent en apportent la preuve… Il faut lire l’article, c’est très intéressant.

3 – Dans ses aveux, David Millar aurait mis en cause le médecin de l’équipe Euskatel-Euskadi, Jésus Losa. Le lien ? Comme Millar vit à Biarritz tout près de la frontière espagnole et au coeur du pays basque, c’est ce médecin qui aurait supervisé ses « cures » d’EPO. Évidemment, le médecin comme l’équipe basque nieront le tout avec force (surtout dans le contexte du Tour de France…), mais après les interdictions de départ servies à David Etxebarria sur la Bicyclette basque et à Gorka Gonzalez vendredi dernier en raison d’un taux d’hématocrite supérieur à la limite permise, disons que les soupçons commencent à être lourds sur l’équipe, dont Mayo et Zubeldia ont présenté des performances et une progression surprenantes dans la dernière année…

I-N-S-U-P-P-O-R-T-A-B-L-E

Récemment abonné à OLN afin de pouvoir suivre le Tour, c’est avec beaucoup de joie qu’on s’est installé hier pour regarder le prologue sur cette chaine. Et on a vécu un enfer ! Des annonces publicitaires aux 5 minutes qui n’en finissent plus, de la pub partout, partout, partout (le comble ce matin, alors qu’on voit le peloton du haut, depuis l’hélico : « this arial shot is brought to you by Trek ») et des commentateurs qui n’ont qu’une chose dans la tête, parler de Lance Armstrong. Résultat, moins de 24h après le début du Tour, on en peut plus.

La déception est à la hauteur de nos attentes : Phil Liggett et Paul Sherwen sont d’excellents commentateurs, mais sont contraints par une logique de pub incroyable. Les autres sont très moyens : Bob Roll n’en a que pour Lance, et ne parlons pas de Carmichael !

Vivement Ullrich pour donner une claque à Lance pour qu’on nous parle d’autre chose!

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