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Un Tour atypique

La première journée de repos demain à Limoges est l’occasion de faire un premier bilan de ce Tour de France :

1 – vos commentaires recus depuis quelques jours nous ont fort intéressés. Aussi, La Flamme Rouge vous en remercie et vous encourage à poursuivre. Certains commentaires nous ont cependant davantage touché, parce que plus personnels. Nous vous ré-affirmons donc ici que nous essayons d’être le plus fair-play possible dans nos analyses, même si elles ne peuvent être complètement exemptes de notre opinion personnelle. On vous le rappelle, La Flamme Rouge n’est pas pro-Ullrih, pro-Armstrong ou pro-qui-que-ce-soit lorsqu’elle analyse la course : elle est pro-vérité. La lecture de quelques récents bouquins nous renforce dans la voie qu’on s’est tracé et nous continuerons d’essayer de vous décrire la vraie réalité du cyclisme, même si celle-ci n’est pas toujours rose à entendre et même si elle engage certains d’entre vous à réagir émotivement plutôt qu’avec recul et modération. Nous sommes conscients qu’un gros travail d’information est à faire, et nous sommes ravis de voir que nous intéressons près de… 400 personnes quotidiennement!

2 – Tour atypique jusqu’ici, avec du mauvais temps, des arrivées désorganisées et hormis McEwen, peu de sprinters à la fête depuis le départ. On dirait que c’est le Tour des baroudeurs, de ceux qui osent, et c’est bien ainsi. On croyait en effet s’ennuyer durant la première semaine, la météo l’a rendue intéressante même s’il faudra déplorer le nombre important de chutes depuis le départ, dont celle qui a coôté près de 5 minutes à Mayo. Pozzato, Hushovd, Boonen, O’Grady, Nazon, Kirsipuu, voilà quelques vainqueurs qu’on attendait pas forcément!

3 – Mention spéciale à Jacob Piil qui force l’admiration en étant dans toutes les échappées depuis le début du Tour. Quelle débauche d’énergie, sans succès jusqu’à présent. S’il poursuit ainsi, on espère franchement qu’il en décrochera une, car il la mérite!

4 – Cipollini et Petacchi out, tout cela fait bien désordre même si leurs abandons respectifs sont justifiés par des chutes, à répétition dans le cas de Mario. N’empêche, le Tour continue de ne pas réussir aux sprinters italiens, et aux Italiens de façon générale.

5 – Chez les favoris, la semaine a particulièrement été bonne pour Armstrong, qui a grapillé pratiquement une minute sur les autres grands leaders. Ullrich entretient le mystère et bien malin celui qui peut aujourd’hui dire si la condition de l’Allemand est au rendez-vous. Hamilton semble motivé, malgré une chute avant-hier qui le fait souffrir du dos. Le grand perdant est bien sôr Mayo, la grande question étant désormais si les autres leaders lui accorderont en montagne un bon de sortie vu le retard accumulé…

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Tour de France : bilan #2

3 Commentaires

  1. UN cycliste bronchiteux et asthmatique

    Peu de sprinters à la fête depuis le départ du Tour? Je te trouve quand même très dur. Il ne faudrait pas oublier les victoires de Jan Kirsipuu et de JP Nazon (vas-y JP rosse-les et montre leur de quoi tu es capable!), qu’on ne peut évidemment pas classer parmi les grands rouleurs et encore moins les éminents grimpeurs. Sans oublier que ces victoires ont été obtenues devant les plus grands sprinters actuels.

    Alors certes, Cipollini et Petacchi n’ont rien obtenu, même pas un podium. Mais évidemment le Tour n’est pas la même histoire que d’aller faire le bellâtre sur les routes du Giro. Le Tour c’ets la plus belle brochette de sprinters sur route possible et imaginable. Rien à voir avec les sprints du Giro ou finalement seuls deux ou trois coureurs sont capables de taper la gagne dans un sprint massif. Sur ce Tour, c’est l’opulence. Pas moins de 7-8 sprinters capables de gagner dans un sprint massif: Cipollini, Petacchi, Nazon, Boonen, Mc Ewen, Kirispuu, Hushovd, Hondo, Zabel, Hasselbacher… Nous voila déjà à 10.

    Donc de toute façon, il n’y aura pas assez d’étapes pour que chacun en gagne une. Kirsipuu, Nazon, Mc Ewen, Hushovd et O’Grady (pour cette famille des sprinters) en ont déjà une. Je trouve que c’est déjà très bien. Maintenant place aux autres.

  2. UN cycliste bronchiteux et asthmatique

    Peu de sprinters à la fête depuis le départ du Tour? Je te trouve quand même très dur. Il ne faudrait pas oublier les victoires de Jan Kirsipuu et de JP Nazon (vas-y JP rosse-les et montre leur de quoi tu es capable!), qu’on ne peut évidemment pas classer parmi les grands rouleurs et encore moins les éminents grimpeurs. Sans oublier que ces victoires ont été obtenues devant les plus grands sprinters actuels.

    Alors certes, Cipollini et Petacchi n’ont rien obtenu, même pas un podium. Mais évidemment le Tour n’est pas la même histoire que d’aller faire le bellâtre sur les routes du Giro. Le Tour c’ets la plus belle brochette de sprinters sur route possible et imaginable. Rien à voir avec les sprints du Giro ou finalement seuls deux ou trois coureurs sont capables de taper la gagne dans un sprint massif. Sur ce Tour, c’est l’opulence. Pas moins de 7-8 sprinters capables de gagner dans un sprint massif: Cipollini, Petacchi, Nazon, Boonen, Mc Ewen, Kirispuu, Hushovd, Hondo, Zabel, Hasselbacher… Nous voila déjà à 10.

    Donc de toute façon, il n’y aura pas assez d’étapes pour que chacun en gagne une. Kirsipuu, Nazon, Mc Ewen, Hushovd et O’Grady (pour cette famille des sprinters) en ont déjà une. Je trouve que c’est déjà très bien. Maintenant place aux autres.

  3. UN cycliste bronchiteux et asthmatique

    Peu de sprinters à la fête depuis le départ du Tour? Je te trouve quand même très dur. Il ne faudrait pas oublier les victoires de Jan Kirsipuu et de JP Nazon (vas-y JP rosse-les et montre leur de quoi tu es capable!), qu’on ne peut évidemment pas classer parmi les grands rouleurs et encore moins les éminents grimpeurs. Sans oublier que ces victoires ont été obtenues devant les plus grands sprinters actuels.

    Alors certes, Cipollini et Petacchi n’ont rien obtenu, même pas un podium. Mais évidemment le Tour n’est pas la même histoire que d’aller faire le bellâtre sur les routes du Giro. Le Tour c’ets la plus belle brochette de sprinters sur route possible et imaginable. Rien à voir avec les sprints du Giro ou finalement seuls deux ou trois coureurs sont capables de taper la gagne dans un sprint massif. Sur ce Tour, c’est l’opulence. Pas moins de 7-8 sprinters capables de gagner dans un sprint massif: Cipollini, Petacchi, Nazon, Boonen, Mc Ewen, Kirispuu, Hushovd, Hondo, Zabel, Hasselbacher… Nous voila déjà à 10.

    Donc de toute façon, il n’y aura pas assez d’étapes pour que chacun en gagne une. Kirsipuu, Nazon, Mc Ewen, Hushovd et O’Grady (pour cette famille des sprinters) en ont déjà une. Je trouve que c’est déjà très bien. Maintenant place aux autres.

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