Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Mois : janvier 2015

Le Tour de l’actualité

Voici les dernières nouvelles du monde du cyclisme qui ont capté mon attention.

1 – Ca roule en Australie! Marcel Kittel a remporté au sprint le critérium People’s Choice Classic, un critérium disputé à un rythme élevé jusqu’à la fin. On peut voir ici des images de la caméra embarquée par Jérémy Roy lors du 29e tour (de 30), impressionnant!

2 – On peut voir ici un petit reportage sur le Giant Propel Advanced SL de Marcel Kittel. Les freins sont d’un intérêt particulier, de type « direct mount ». Cette technologie fait du progrès au sein du peloton pro.

3 – Le Tour Down Under s’élance demain 20 janvier pour 6 étapes en Australie. Misez Richie Porte chez Sky qui semble en grande condition et qui s’est donné cet objectif. Il sera également intéressant de suivre la rentrée de Ryder Hesjedal, seul Canadien sur l’épreuve.

4 – En Argentine, le Tour de San Luis s’élance aujourd’hui pour 7 étapes. Il sera intéressant de suivre la progression de deux Québécois au départ, soit Hugo Houle pour AG2R – La Mondiale et Antoine Duchesne chez Europcar. Après une fin de saison difficile l’an dernier, Duchesne, en particulier, semble avoir pu mettre ses problèmes physiques derrière lui pour repartir du bon pied en 2015.

5 – Très intéressant portrait statistique du WorldTour en 2015. Ainsi, le pays le mieux représenté au sein du peloton sélect est… la France, avec 55 coureurs (devant l’Italie, 54).

6 – Paparazzi: Tom Boonen est le nouveau papa de deux jumelles. Voilà qui pourra décupler sa motivation sur les Classiques?

7 – Ebove, le nouveau home-trainer totalement révolutionnaire. C’est impressionnant! Merci à mon ami Gino pour le tuyau.

8 – Revue du vélo Canyon Ultimate CF SLX9.0, un vélo dont on dit beaucoup de bien depuis des années. Dommage que Canyon ne soit pas disponible au Canada.

Cyclosportives 2015: les grands rendez-vous européens et québécois

Voici un calendrier des principaux et plus prestigieux événements cyclosportifs de la saison 2015, à commencer d’abord par le calendrier européen, puis québécois-canadien-américain. L’offre au Québec ne cesse d’augmenter, y’a de quoi être occupé presque tous les week-end de mai à septembre!

Je serai pour ma part sur le Défi Gatineau-Mont Tremblant fin mai, possiblement sur le Gran Fondo Gatineau, puis sur La Campionnissimo avec comme grand objectif une solide performance au Marathon des Dolomites. De retour au Québec, j’enchainerai possiblement avec quelques autres cyclosportives d’ici comme l’épreuve du Mont Sainte-Anne, le Défi des Cantons de l’Est, possiblement la Québécoise et, pourquoi pas s’il me reste de l’énergie, le difficile Défi Vélo Mag.

Et comme ambassadeur du Défi Gatineau-Mont Tremblant, je ne peux que vous encourager à participer à cette belle cyclo d’une durée de deux jours qui se déroule dans un cadre très convivial!

CALENDRIER EUROPÉEN (cyclos sélectionnées)

22 mars: La Corima – Drome provencale

4 avril: Tour des Flandres cyclo

11 avril: Paris-Roubaix Challenge

25 avril: Liège-Bastogne-Liège Cyclo

3 mai: Gran Fondo Giro d’Italia

31 mai: le Challenge du Vercors

6 juin: GranFondo Mont Ventoux – Beaume de Venise

7 juin: Time-Mégève-Mont Blanc

13 juin: Les trois ballons

14 juin: Tour cycliste des Dolomites

17 au 20 juin: L’ardéchoise

21 juin: Morzine Haut Chablais

27 -28 juin: Serre-Che Luc Alphand

28 juin: La Vaujany

28 juin: La Grand Bo

28 juin: La Campionnissimo

28 juin au 4 juillet: Tour TransAlp

4 juillet: La Marmotte

5 juillet: Le Marathon des Dolomites

11 et 12 juillet: Brevet de Randonneur des Alpes

12 juillet: La Fausto Coppi

12 juillet: l’Arvan Villards

19 juillet: L’Étape du Tour

3 août: La Bourgui

11 au 15 août: Tour de l’Ain cyclo

16 août: La Haute Route Pyrénées (jusqu’au 22)

23 août: La Haute Route Alpes (jusqu’au 29)

23 août: GranFondo Les Deux Alpes

30 août: La Haute Route Dolomites (jusqu’au 5 sept.)

30 août: Otztaler Radmarathon

12 septembre: La Ronde Picarde

27 septembre: Les bosses du 13

CALENDRIER DU QUÉBEC, CANADA, ÉTATS-UNIS 

17 mai: Gran Fondo Campagnolo New York

24 mai: Le Défi Métropolitain

24 mai (à confirmer): Grey County Cyclo (Ontario)

30 mai: GranFondo Mont Tremblant

30-31 mai: Le Défi Gatineau-Mont Tremblant

31 mai: Le Tour de l’Ile de Montréal

31 mai (à confirmer): Défi cyclosportif de Charlevoix

7 juin: GranFondo Gatineau

7 juin: GranFondo Cantons de l’Est

11-14 juin: Grand Défi Pierre Lavoie

14 juin: Cyclosportive San Donato-Le Nordet

20 juin: Le Défi de Lanaudière-Mauricie

12 juillet: Cyclosportive Ski Vélo Orford

12 juillet: GranFondo Axel Merckx

19 juillet: GranFondo Mont Sainte-Anne

25 juillet: Gran Fondo Ottawa Reggio Capitale

9 août: GranFondo Garneau

15 août: L’Échappée belle

21-22 et 23 août: l’Ultra-Défi

23 août: GranFondo Centre-du-Québec

6 septembre (à confirmer): La Québécoise

12 septembre: Le Défi des Cantons-de-l’Est

13 septembre (à confirmer): La Montréalaise

26 et 27 septembre: Défi Vélo Mag

10 octobre (à confirmer): Les 100 à B7

Rollin au Tour de France? Probable oui!

Le Tour de France a annoncé hier quelles seraient les équipes qui pourraient prendre le départ de la prochaine Grande Boucle. C’est un peu une surprise, cette annonce survenant habituellement plus tard en saison, notamment pour permettre aux organisateurs du Tour de voir concrètement le résultat des équipes durant la première moitié de la saison.

Quoi qu’il en soit, outre les équipes World Tour bien sûr, cinq équipes continentales ont été invitées: Europcar, Cofidis et Bretagne-Séché Environnement, ainsi que MTN-Qhubeka et Bora-Argon18.

Aucune surprise pour les trois équipes françaises, et la nouvelle est en quelque sorte presque une confirmation que Dominique Rollin sera du Tour de France 2015, sauf gros pépin d’ici là.

Je crois en effet que Dominique Rollin a d’excellentes chances d’être retenu par Cofidis pour le Tour.

D’une part, l’équipe Cofidis ne présente pas beaucoup de coureurs au palmarès étoffé comme dans d’autres équipes comme AG2R-La Mondiale au sein de laquelle évolue Hugo Houle. Il vaut parfois mieux être un gros poisson dans un petit bol plutôt qu’être un petit poisson dans un gros bol!

D’autre part, Rollin a été engagé notamment pour être un élément – important – du train Bouhanni à l’approche des arrivées. Christian Prudhomme a carrément exprimé clairement que la perspective d’avoir Bouhanni sur les sprints du Tour – notamment contre Démare (quel nom pour un sprinter, non?) – était une des raisons de la sélection de Cofidis. Si Rollin s’acquitte bien de son travail au cours des prochains mois et qu’il est en santé, comment Bouhanni pourrait-il se passer de lui sur le Tour?

Seul bémol, Rollin a eu une année loin du peloton en 2014 et voilà qui crée une certaine incertitude: saura-t-il retrouver rapidement le rythme de la compétition, ceci afin d’être vraiment efficace là où ça comptera pour lui, c’est à dire dans les tous derniers kilomètres des étapes? Ca reste à voir en ce début de saison, mais gageons que Rollin travaille déjà fort dans ce but.

Si la présence de Rollin sur le Tour de France se concrétisait, il serait alors le 3e Québécois à prendre le départ de la Grande Boucle après Pierre Gachon en 1937 et bien sûr David Veilleux en 2013. S’il terminait, il serait le second à réaliser pareil exploit après David… ce qui lui ouvrirait grand la porte de la notoriété au Québec. Voilà une source de motivation supplémentaire pour lui, car cela pourrait lui ouvrir des portes pour sa reconversion une fois sa carrière sportive terminée…

Dominique, et si tu nous claquais une petite étape au passage?! Y’aura quelques secteurs pavés en début de Tour pour t’aider!

Malartic, la suite

Mon texte sur l’étrange histoire de l’eau de Malartic diffusé hier a suscité de nombreuses réactions et je vous en remercie. Je vous remercie également du ton de vos commentaires, je continue d’en tirer une grande satisfaction car ce site est de qualité, crédible et riche pour tout le monde.

J’ai particulièrement apprécié les commentaires de Serge et de Julien et qui allaient dans le bon sens selon moi.

Certains ont trouvé que je changeais de ton face au dopage. Il n’en est pourtant rien: comptez sur moi pour continuer de dénoncer avec vigueur et fermeté ce fléau du sport. Cependant, je condamne lorsque j’estime que c’est légitime de le faire, que la situation est claire comme dans le cas du dopage récent chez Astana.

Mais condamner pour condamner, ça non.

Ne perdons jamais notre jugement, notre esprit critique.

Dans le cas de Jack Burke, j’estime comme je l’ai écrit qu’il est difficile de trancher. Je vous rappelle à tous que par deux fois, des instances compétences ont favorisé les explications de la famille. Ces instances ont eu accès au dossier complet, ont entendu les experts se prononcer, ont pu évaluer à la lumière d’éléments que nous n’avons pas.

Une contamination de l’eau m’apparait tout à fait possible dans nos sociétés actuelles. Les cas de contamination d’aliments voire médicaments à divers substances défraient régulièrement la chronique. Rappelons par exemple le cas Daryl Impey l’an dernier, son contrôle positif au probénicide ayant découlé d’une erreur reconnue par son… pharmacien qui lui avait préparé des gélules après avoir manipulé de la probénicide pour un client précédent. Comment alors exclure cette possibilité?

Évidemment, le danger – je suis d’accord avec plusieurs d’entre vous – est d’ouvrir la porte à un argument de défense que pourraient utiliser de vrais positifs… un peu comme le vice de procédure. Mais condamner un faux positif est probablement plus grave que laisser passer un vrai positif…

L’étrange histoire de l’eau de Malartic

L’histoire n’est pas banale, et il est difficile d’y voir clair.

Jack Burke, c’est ce jeune espoir canadien en cyclisme qui a terminé 4e du classement général du Tour de l’Abitibi en 2013, une belle performance pour un junior considérant le plateau relevé de l’épreuve qui attire chaque année des équipes européennes.

Un mois après, il recevait toutefois un avis de l’UCI: test positif à un produit diurétique, l’hydrochlorothiazide. Ce produit avait été retrouvé en quantité infime dans ses urines.

Considérant le contexte du cyclisme depuis 20 ans, on peut facilement comprendre l’onde de choc qu’a créé cette nouvelle, en particulier dans le milieu proche du jeune homme. Le doute s’était installé.

Jurant haut, fort et toujours ne s’être jamais dopé, Burke et sa famille – son père en particulier – ont voulu comprendre comment une telle situation était possible. Après avoir envisagé de multiples possibilités – dont le sabotage par d’autres coureurs, ça s’est déjà vu dans le cyclisme, ou encore la contamination croisée par des suppléments – ils ont été attirés par un détail, celui que le jeune coureur avait été le seul, le matin de l’étape où a eu lieu son contrôle positif, à remplir ses bidons d’eau à Malartic, étant en retard.

Fait troublant, ils ont aussi pu mettre en évidence le fait que la ville de Malartic ne traitait que légèrement (chlore c’est tout) son eau avant de la distribuer et que dans ce contexte, certains contaminants comme l’hydrochlorothiazide pouvaient ne pas être détruits.

Fort de cette explication, la famille Burke a gagné la cause auprès du CCES. L’UCI a certes porté la cause en appel par la suite, et le Tribunal d’Arbitrage du Sport a une nouvelle fois donné raison à la famille Burke.

L’eau de Malartic aurait donc été « contaminée » par l’hydrochlorothiazide ce jour-là d’été 2013. La source du produit? Possiblement les urines de personnes vivant dans la région et utilisant ce produit reconnu dans le traitement de la haute pression, notamment.

Mon opinion sur l’affaire

Quelle histoire! Il est selon moi extrêmement difficile de trancher qui a raison dans toute cette affaire.

D’une part, la famille Burke a toujours clamé haut et fort son innocence, et a manifestement été très perturbée par cette histoire. L’énergie employée pour expliquer la situation est également peu commune, montrant une volonté à toute épreuve de faire la lumière sur l’affaire. Cela me fait un peu penser à l’énergie employée par Claude Robinson dans sa cause contre Sinar, une énergie que seule la conviction de faire sortir la vérité peut générer.

Il y a des experts s’étant également prononcé quant à la résistance particulière de l’hydrochlorothiazide au traitement de chlorination.

Et puis, de l’eau contaminée, c’est tout à fait possible. Rappelons le triste épisode de Walkerton il y a quelques années…

De l’autre, il y a des avis de personnes respectables, notamment Mme Christine Ayotte de l’AMA, qui affirme qu’il est techniquement impossible qu’un produit pharmaceutique tel l’hydrochlorothiazide puisse se retrouver dans l’eau de Malartic puisque cette eau est puisée à même un esker, se trouvant à plus de 4 km au nord-ouest de la ville. Le maire de Malartic défend également avec vigueur la qualité de l’eau qu’on y retrouve, ce qui n’est pas une surprise.

Alors, qui dit vrai? Pas simple!

Je crois personnellement qu’on ne peut exclure dans aucune ville une contamination à divers produits en 2015. La population consomme une masse record de médicaments de toute sorte, dont bon nombre de molécules sont évacuées via l’urine. Comment, dans ce contexte, garantir qu’aucune de ces molécules ne peut se retrouver en quantité très faible dans l’eau que l’on retrouve en ouvrant son robinet?

Mais la conclusion qui m’apparait la plus importante dans toute cette histoire, c’est un enjeu autour de la sensibilité des appareils de détection utilisés dans la lutte contre le dopage. On est aujourd’hui capable de déceler des doses infinitésimales de produits dans l’urine ou le sang. Si de l’eau potable transporte de tels produits en très faibles quantités totalement inoffensives pour la santé humaine, est-il possible qu’en consommant cette eau, les athlètes deviennent à risque car la précision des appareils permet aujourd’hui de trouver ces faibles quantités qui, de toute façon, ne procurent aucun avantage sur le plan sportif?

Évidemment, tout le monde se rappellera, à ce stade-ci, l’affaire Contador et son steak contaminé. De façon générale, de plus en plus de cas similaires font les manchettes depuis quelques années.

Cela signifie peut-être qu’il est aujourd’hui nécessaire de bien estimer les seuils à partir desquels les athlètes seront déclarés positifs pour certains produits bien précis, potentiellement solubles dans l’eau. Les faux-positifs sont trop dommageables pour les athlètes que les faux-négatifs… et je ne voudrais pas être déclaré positif parce que j’ai rempli mes bidons d’eau claire à mon domicile de Gatineau un matin avant une course!

Suggestion

L’eau de Malartic n’a jamais été vraiment retestée pour trouver une contamination possible à l’hydrochlorothiazide, les conditions ayant pu changer depuis ce jour d’été 2013. Mais pourquoi ne pas procéder à un échantillonnage ? Par exemple, prendre, deux, trois jours par mois pendant 12 mois, peut-être un peu plus autour de la date du contrôle positif il y a deux ans, des échantillons pour les tester à divers produits? En cas de présence de contaminants, ce serait un indice fort permettant de croire que la famille Burke a non seulement mis le doigt sur la réelle cause, mais aussi sur la nécessaire révision des seuils pour faire en sorte que cette situation ne se répète plus.

Matos: quelques nouvelles intéressantes

J’ai toujours un intérêt particulier pour le matos cycliste et partage avec vous aujourd’hui quelques nouvelles qui ont suscitées mon attention au cours des dernières semaines.

1 – l’intéressant site Matos Vélo nous propose ce petit article sur le nouveau groupe SRAM électronique Wi-Fi en développement, et qui devrait équiper certains vélos de l’équipe AG2R – La Mondiale en 2015. Le nouveau groupe fonctionnerait sous technologie Bluetooth avec batteries intégrées à chaque dérailleur. Nul doute qu’un problème potentiel sera les interférences qu’il faudra maitriser, ne voulant pas vous retrouver à changer de braquet parce que le petit copain juste à côté de vous le fait! Gageons en tout cas que si SRAM réussit, cela forcera les autres (Shimano, Campagnolo en premier lieu) à rapidement s’adapter…

2 – toujours sur Matos Vélo, cet article affirmant que la sortie de l’attendu PowerControl8 chez SRM est encore retardée, le logiciel d’exploitation n’étant apparemment pas encore au point. Rappelons que ce nouvel ordinateur de bord proposera, outre la puissance et les autres fonctions SRM, un GPS intégré.

Par ailleurs, la compétition continue d’être rude sur le marché des capteurs de puissance. Sky fait confiance à Stages, Movistar à Power2Max, et maintenant LottoNL à Pioneer.

3 – en ce début 2015, certains articles semblent très difficiles à trouver. C’est le cas des nouvelles pédales Time XPresso 15, ainsi que des pneus Schwalbe Ultremo ZX Tubuless, carément impossible à dégoter. Dommage, car les compagnies se privent de revenus importants.

4 – Le nouveau vélo de Dominique Rollin et des Cofidis, l’Orbea Orca, une marque espagnole bien connue. Cofidis et Orbea se sont entendus pour les deux prochaines saisons.  À noter les composantes FSA.

5 – Du beau matos, les gants d’hiver Rapha Deep Winter dont l’intérêt réside dans le fait que l’intérieur est fait de laine mérino. Bien! (mais cher).

6 – Je ne peux pas dire que j’aime énormément les vélos Specialized Tarmac (mais je suis un fan des chaussures Specialized S-Works par contre), mais celui-ci est tout de même celui du champion du monde… Vous trouverez par ailleurs ici les vélos de l’équipe Saxo Bank de Contador et Sagan, mais il faut aimer le jaune fluo!

7 – Knight Wheels, une société récente fondée du côté de l’Angleterre et s’étant tout simplement donné comme mandat de créer les roues les plus rapides au monde. Les produits sont intéressants, la traduction française sur le site franchement moins!

Strava Global Heatmap: là où ça roule le plus!

Intéressante que cette carte d’activité disponible sur le site Strava qui indique les endroits où le plus de sorties sont enregistrées par les usagers.

Mondialement, y’a pas photo: c’est aux États-Unis et en Europe de l’Ouest que la pratique du cyclisme est le plus populaire, très peu de centres d’activité importants étant visibles ailleurs dans le monde. La côte Est américaine, entre Boston et New-York, ainsi que l’Angleterre, les Pays-Bas et la Belgique se distinguent particulièrement, avec une concentration d’activité Strava impressionnante. En France, ça se passe surtout sur la frontière Est, en Italie c’est dans le nord et en Espagne, sur tout le pourtour. On aurait également pu croire que la concentration d’activité Strava aurait été plus importante du côté de la côte Ouest américaine, mais non.

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Au Québec, on peut distinguer très clairement sur la carte ci-bas les grandes régions métropolitaines où se concentrent une grande partie de la population, et donc de sorties Strava: Montréal bien sûr, mais aussi Québec, Ottawa-Gatineau, Granby et Sherbrooke, les Laurentides avec la région de Mont Tremblant et dans une moindre mesure Saguenay et le pourtour du lac Saint-Jean, Rimouski et la pointe de la Gaspésie.

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On distingue également certains axes bien connu, par exemple entre Ottawa et Kingston ou encore entre Trois-Rivières et Shawinigan.

D’autres régions se distinguent malgré une plus faible population: c’est le cas de la région de Lake Placid aux États-Unis, prisée des cyclistes et triathlètes.

La carte étant dotée de puissants zoom, on peut également effectuer une analyse plus détaillée des axes locaux les plus empruntés par les cyclistes, par exemple ici dans la région d’Ottawa-Gatineau où l’on distingue très clairement la boucle du Parc de la Gatineau, mais aussi l’axe Ottawa-Carp, ou encore Ottawa-Orléans.

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Voilà qui pourrait être utile aux autorités routières et aux corps policiers pour accroitre leur présence sur les axes les plus empruntés et ainsi cibler davantage leurs interventions de sensibilisation des automobilistes et des cyclistes au nécessaire partage de la route…

Hommage: Charlie Hebdo écorchait aussi le cyclisme

Nous sommes tous touchés par les événements tragiques survenus au siège parisien du journal satirique Charlie Hebdo plus tôt cette semaine.

Si je n’ai pas toujours été d’accord avec le contenu de ce journal que je connais bien pour l’avoir lu assez régulièrement durant mes deux années à Paris, je suis comme beaucoup de personnes attaché à la liberté d’expression. Celle-ci vient aussi avec certaines responsabilités.

Mais surtout, tenir La Flamme Rouge depuis 11 ans m’a appris qu’il n’est pas toujours facile d’exprimer ses opinions. Je suis cependant très fier de la qualité générale du contenu et des commentaires laissés sur notre site.

En guise de soutien, il convient de se rappeler que Charlie Hebdo était également critique envers les dérives du cyclisme et a publié, au fil des ans, de nombreuses caricatures alimentant nos réflexions. En voici quelques unes et je remercie le lecteur de La Flamme Rouge qui a porté ces caricatures à mon attention.

Charlie Hebdo, 5 juillet 2013

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Charlie Hebdo, 25 juin 2013

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Charlie Hebdo, 10 février 2012

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Charlie Hebdo, 21 octobre 2011

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Charlie Hebdo, 24 mars 2009

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Charlie Hebdo, 16 juillet 2008

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Charlie Hebdo, 4 août 2002

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Les défis en 2015 de quelques coureuses canadiennes

Je poursuis aujourd’hui ma couverture des défis de nos meilleurs cyclistes canadiens en me hasardant sur la scène du cyclisme féminin, militant depuis longtemps pour le développement de ce cyclisme. Il faut en parler! Si nous n’avons plus une Lyne Bessette active, d’autres ont pris le relais et ont offert, la saison dernière, de très belles performances. Petit tour d’horizon des filles de chez nous à surveiller en 2015.

Leah Kirchmann

La jeune (24 ans) manitobaine a réalisé un authentique exploit en 2014, étant sacrée championne canadienne route, chrono et critérium, rien que ça. Cette performance lui vaudrait à elle seule le titre de la « Marianne Vos » ou la « Pauline Ferrand-Prévost » canadienne! Kirchmann s’est aussi distinguée à l’international, avec notamment une très belle 3e place sur « La Course », l’épreuve organisée par le Tour de France sur les Champs Élysées, le même jour que l’arrivée du Tour masculin. Kirchmann compte également en 2014 plusieurs places d’honneur, notamment une 2e place au GP de Gatineau et une 3e place au général de la Redlands Bicycle Classic. Elle s’est cependant loupée aux Mondiaux de Ponferrada, terminant notamment à une décevante 27e place du chrono, peut-être cramée de sa longue campagne au cours des mois précédents. Jeune, son potentiel s’améliore encore et elle continuera d’évoluer, en 2015, au sein de l’équipe américaine Optum-Kelly Benefit Strategies. En attendant mieux en 2016, et pourquoi pas Rabo-Liv de Marianne Vos?

Karol-Ann Canuel

À 26 ans, Karol-Ann Canuel arrive à pleine maturité pour le cyclisme et continuera d’évoluer, en 2015, au sein de la même équipe Specialized-Lululemon rebaptisée Velocio-Sram. Auteure d’un excellent début de saison 2014 avec une victoire dès la fin mars à la San Dimas Stage Race, une violente chute en juin la contraint à un temps d’arrêt durant l’été. Preuve d’une détermination sans faille, elle revient rapidement et surprend beaucoup de monde au Canada en gagnant le titre de championne du monde du chrono par équipe avec sa formation en septembre, lors des Mondiaux de Ponferrada. Elle signe ensuite une autre belle perf (6e) lors du chrono individuel des Mondiaux avant d’être prise dans la chute collective lors de l’épreuve sur route, quelques jours plus tard.  En 2015, je crois qu’elle voudra conjurer le mauvais sort, rester plus souvent sur son vélo (!) et devrait offrir une certaine régularité dans ses résultats. Il sera notamment intéressant de la surveiller lors des Classiques d’avril comme la Flèche Wallonne.

Joelle Munainville

De la même génération que Canuel, Joelle Numainville est aussi à maturité à 27 ans. Sa saison 2014 a toutefois été moins probante, avec peu de victoires ou de places d’honneur, une conséquence possible d’une commotion cérébrale non diagnostiquée subie en 2013. Plus encore, Numainville a été en délicatesse avec son équipe Optum, préférant d’ailleurs signer en août dernier pour la formation Lotto-Belisol d’Emma Pooley. Elle évoluera pourtant au sein de la formation suisse Bigla cette saison, évoquant une offre qu’elle « ne pouvait refuser ». Numainville débarque donc en Europe en 2015 (elle a cependant terminé 3e du Tour des Flandres féminin en 2012) et devra rapidement rassurer ses employeurs quant à son potentiel, car elle n’a plus de temps à perdre. De bons résultats en 2015 lui ouvriraient également définitivement la porte de l’équipe canadienne en vue des JO de Rio en 2016.

Lex Albrecht

Lex Albrecht au sourire ravageur et contagieux retourne en 2015 chez Optum et y retrouvera donc la championne canadienne Leah Kirchmann. À 27 ans, Albrecht affiche depuis deux ou trois saisons une belle constance dans les courses, surtout celles où on retrouve de la bosse. Ainsi, elle s’est notamment imposée sur la difficile Green Mountain Stage Race en 2014, un résultat qui ne trompe pas sur ses qualités de grimpeuse (George Laraque en a récemment fait les frais!). Actuelle championne québécoise sur route et chrono, son retour chez Optum devrait lui permettre de s’aligner sur des courses internationales plus prestigieuses en 2015 et qui sait, peut-être pourra-t-elle surprendre? Chose certaine, on la sent prête pour de plus grands défis!

Denise Ramsden

La jeune cycliste originaire des Territoires du Nord-Ouest (on fait du vélo, là bas?), 24 ans seulement, fait partie de la relève du cyclisme féminin canadien. Moins connue que les autres cyclistes présentées dans cet article, elle a épinglé à son palmarès le GP de Gatineau et terminée 2e de la course sur route des Nationaux en 2014, en plus d’avoir été championne canadienne sur route en 2012, à 21 ans seulement. Selon les dernières nouvelles, Ramsden avait cependant trouvé la saison 2014 difficile et a décidé de retourner, en 2015, vers les fondamentaux, c’est à dire de retrouver le simple plaisir de faire du vélo. Ainsi, elle a décliné l’offre de renouvellement de son équipe professionnelle Optum, et évoluera au sein de la plus modeste formation amateur canadienne Trek Red Truck. Il s’agit donc assurément d’un petit pas en arrière cette saison, pour mieux rebondir en 2016?

Les défis en 2015 de quelques coureurs canadiens

En ce début d’année, il est utile de faire le point sur les défis en 2015 de quelques coureurs canadiens de premier plan.

Dominique Rollin

À 32 ans, le puissant coureur bouchervillois signe cette saison son grand retour dans le peloton professionnel au sein de l’équipe continentale française Cofidis, après une année de retraite forcée. Son rôle cette saison sera principalement de préparer les sprints de Nacer Bouhanni, la nouvelle sensation du sprint français. Les années lui étant comptées, espérons qu’il pourra ou saura également jouer sa carte personnelle à quelques occasions lorsque les jambes seront bonnes, ceci afin de s’assurer du renouvellement de son contrat. Je demeure convaincu que Rollin peut en gagner une belle chez les pros, que ce soit une semi-classique, une épreuve de la Coupe de France ou même une étape d’un grand tour.

Guillaume Boivin

Après deux saisons en demi-teinte chez les Italiens de la Cannondale, le coureur de 25 ans retourne cette saison aux États-Unis au sein de la formation Optum/Kelly Benefit Strategies et y retrouvera de nombreux autres coureurs canadiens, notamment les Ryan Anderson, Pierrick Naud, Will Routley et Mike Woods, de quoi garantir une rapide intégration. L’ambition affichée étant de retourner rapidement en World Tour, Boivin devra gagner souvent en 2015 s’il veut être remarqué et devra donc miser sur son arme maitresse, sa pointe de vitesse au sprint. Le circuit américain propose de nombreuses épreuves, souvent plus courtes qu’en Europe, qui devraient lui permettre de se faire valoir. Boivin ne devra cependant pas louper les grands rendez-vous s’il veut se faire remarquer de nouveau par les équipes World Tour, comme le Tour de Californie.

Hugo Houle

Hugo Houle entame en 2015 sa troisième saison chez AG2R – La Mondiale. Après deux saisons d’apprentissage, on peut penser que ses employeurs attendront d’Hugo les premiers résultats significatifs cette saison. Auteure d’une très belle saison 2014, l’équipe de la Motte Servolex s’est aussi renforcée durant l’intersaison, avec notamment l’arrivée de Johan Van Summeren et Jan Bakelants. Houle évoluera donc au sein d’une équipe hautement compétitive et faire sa place (et la conserver à la fin de l’année!) ne sera pas acquis aisément. Espérons qu’une bonne condition tôt cette saison pourront convaincre ses employeurs de l’inscrire à un premier grand tour en carrière en 2015!

Antoine Duchesne

Pas évidente que la situation d’Antoine Duchesne, 23 ans, à l’amorce de 2015. D’une part, son équipe Europcar n’a pu renouveler sa licence WorldTour et stoppe à la fin de la saison, laissant planer une incertitude désagréable sur la suite de sa carrière à l’échelon supérieur. Plus encore, le coureur originaire de Chicoutimi a malheureusement été au prise avec des blessures l’an dernier l’ayant empêché de s’exprimer pleinement. Bref, Duchesne entame cette saison avec l’obligation de produire certains résultats, du moins de rassurer qu’il a sa place à ce niveau, faute de quoi l’aventure européenne pourrait tourner court.

Ryder Hesjedal

Saison pour le moins en demi-teinte pour Ryder Hesjedal en 2014. Sa neuvième place au Giro a eu la saveur d’un échec considérant sa victoire en 2012 et seule une victoire d’étape à la Vuelta en septembre dernier est venue nous rappeler que ce coureur est tout de même le meilleur canadien dans le peloton pro actuellement. Il évoluera, en 2015, au sein de l’équipe Cannondale-Garmin, née de la fusion de Cannondale et Garmin-Sharp et pourrait avoir à travailler souvent pour d’autres coureurs comme Dan Martin, Andrew Tolansky ou encore Moreno Moser ayant de meilleurs résultats que lui l’an dernier. S’il gagne en 2015, Hesjedal, 34 ans, prouvera qu’il reste dans le coup; dans le cas contraire, je crois que nombreux seront ceux qui croiront qu’il a amorcé son déclin.

Christian Meier

Discret, Christian Meier, 29 ans, amorce sa 4e saison chez Orica-Green Edge, preuve que les Australiens sont content de son travail. Il s’agit selon moi d’un coureur nettement sous-estimé, même au Canada! Rappelons qu’il a terminé 121e du Tour de France l’an dernier, et 3e de la course sur route des Championnats nationaux à Lac-Mégantic, menotté en quelque sorte par le numéro incroyable de son équipier Tuft devant. Il n’y a aucun doute selon moi, Meier progresse tranquillement et de tous les coureurs canadiens, il est possiblement celui qui pourrait causer la plus grande surprise en 2015!

Svein Tuft

37 ans, et toujours là! Svein Tuft est un original, et le revendique discrètement. Arrivé au cyclisme à 23 ans, voilà qui explique peut-être pourquoi à 37 ans, il est encore loin d’être cramé. Sa saison 2014 a été magnifique, avec les titres de champion canadien du chrono et sur route, le port du maillot rose au Giro suite à la victoire d’Orica-Green Edge dans le chrono par équipe du premier jour, et sa médaille d’argent au chrono par équipe des Mondiaux. Équipier efficace, très bien intégré chez les Australiens d’Orica-GreenEdge, solide, doté d’une santé de fer, n’abandonnant presque jamais, il est clair qu’il est un vétéran apprécié de tous ses équipiers. Refaire en 2015 la même saison qu’en 2014 serait géant pour lui et on lui souhaite tant on aime ce flahute!

Ryan Anderson

Coureur mature (27 ans),  Ryan Anderson a notamment impressionné lors des Tour de l’Alberta et du GP de Québec 2014 avec la place de meilleur canadien de l’épreuve (5e en Alberta). Son épreuve fétiche semble être le Tour de Delta en Colombie-Britannique, y ayant signé de belles perfs ces dernières années. Si un passage à l’échelon supérieur me parait peu probable, Anderson demeure une valeur sûre du cyclisme canadien, capable de s’illustrer au plus haut niveau aux États-Unis et sur la scène canadienne.

Pierrick Naud

À bientôt 24 ans, l’Abitibien Pierrick Naud passe un échelon en 2015 en rejoignant l’équipe américaine Optum/Kelly Benefit et quitte donc Quebecor-Garneau. 2015 sera donc une année d’apprentissage pour lui sur le circuit américain et la présence de nombreux autres canadiens dans l’équipe l’aidera assurément, notamment Guillaume Boivin. Naud sait rouler vite dans les critériums, mais devra peut-être travailler cette saison à encaisser des courses beaucoup plus longues.

Les nouvelles règles anti-dopage de l’UCI

Voici, en résumé, ce que vous devez savoir sur les nouvelles règles anti-dopage de l’UCI, qui s’harmonise ainsi davantage avec la mise à jour du code antidopage de l’Agence Mondiale Anti-dopage. Tout cela va dans la bonne direction!

1 – la suspension en cas de dopage lourd passe de 2 à 4 ans. De quoi faire réfléchir les tricheurs, 4 ans c’est très long! Si le dopage s’avère non intentionnel, cette suspension pourra toutefois être révisée.

2 – le délai de prescription passe de 8 à 10 ans. De quoi pouvoir poursuivre Chris Froome jusqu’en… 2023 suite à sa victoire sur le Tour 2013!

3 – il sera désormais possible d’imposer des sanctions suite à de la délation de la part d’une autre personne. Évidemment, des preuves ou des « évidences » suffisantes devront être fournies. Cela ouvre la porte à davantage de sanctions suite à des dossiers comme celui de l’USADA à l’encontre de Lance Armstrong. En clair, cette mesure pourrait contribuer à lutter contre la loi de l’omerta prévalant dans le milieu, les athlètes sains ayant désormais d’excellentes raisons de dénoncer les pratiques abusives de leurs adversaires. Et les journalistes d’enquête de fouiller davantage leurs dossiers!

4 – en cas de multiples cas de dopage au sein d’une équipe (deux, trois voire plus) à l’intérieur d’une période de 12 mois, cette équipe pourra se voir imposer une amende monétaire correspondant à 5% de son budget annuel, ainsi qu’une suspension de 15 à 45 jours de toute participation à des épreuves cyclistes. La mesure étant rétroactive, l’équipe Astana devra se tenir très à carreau en 2015 sous peine de passer à la trappe pour de bon.

5 – l’association d’un personnel d’une équipe cycliste, coureurs en premier lieu bien sûr, avec une personne bannie (par exemple Michele Ferrari) pourra désormais résulter en une suspension pour dopage. La mesure s’étend même à des collaborateurs de personnes bannies, par exemple si une personne est connue pour travailler avec Michele Ferrari, toute association avec cette personne peut aussi résulter en une suspension. Pas de doute, les médecins et entraineurs verreux devront redoubler de prudence, tout comme les coureurs voulant oeuvrer avec eux.

L’UCI précise également que des justifications comme « je ne l’ai contacté que pour des conseils liés à l’entrainement » ne seront plus acceptées et pourront entrainer des suspensions.

6 – les demandes pour des autorisations d’usage pour fins thérapeutiques devront désormais passer par l’UCI, qui émettra les autorisations.

Pas de doute, le nouveau code antidopage de l’AMA resserre les mailles du filet autour des tricheurs, et impose des sanctions plus lourdes. C’est un pas dans la bonne direction, même s’il reste encore du chemin à faire, notamment au niveau des sanctions monétaires en cas de dopage. Il demeure inacceptable et injuste selon moi que des coureurs convaincus de dopage puissent garder les primes de victoire acquises en trichant et le cas de l’équipe continentale Astana sur le dernier Tour de Qinghai Lake, tel que dénoncé par le Canadien Mike Woods, est éloquent et frustrant.

La peur du gendarme et de lourdes amendes, ça fonctionne toujours assez bien pour décourager les tricheurs!

Premier Tour de l’actualité en 2015

Après 10 jours de vacances m’ayant permis de me ressourcer, on reprend le service normal sur La Flamme Rouge en vous proposant un premier Tour de l’actualité en 2015.

1 – Tout d’abord, bonne et heureuse année à tous les lecteurs de La Flamme Rouge! Je vous souhaite une belle et sécuritaire saison de cyclisme en 2015, remplie de défis et de dépassement personnel. Et la palme de l’originalité en cette récente période des Fêtes de fin d’année revient à… Geraint Thomas de l’équipe Sky, avec ce sympathique petit vidéo. Fallait y penser!

2 – Vu sur Matos Vélo, le nouvel ensemble Cofidis, incluant leur nouveau vélo Orbea pour 2015. Rappelons que le Québécois Dominique Rollin fait son grand retour dans le cyclisme professionnel après une retraite « forcée » en 2014, faute d’un contrat. L’objectif de Rollin cette saison sera dans un premier temps de bien préparer les sprints de Nacer Bouhanni, mais espérons aussi qu’il aura la liberté de pouvoir jouer sa carte personnelle sur certaines épreuves, à condition bien sûr qu’il retrouve la condition qu’exigent les épreuves d’un jour, son terrain de prédilection.

3 – Le transfert sur fond de controverse de Nacer Bouhanni fait toujours parler en France. Récemment, ce fut au tour de Marc Madiot, son ancien directeur sportif à la FDJ, de s’ouvrir sur l’affaire. De toute évidence, Bouhanni a un caractère bien trempé et c’est plutôt une bonne nouvelle considérant qu’il est un sprinter devant faire sa place à l’approche des arrivées.

Personnellement, entre Demare et Bouhanni, j’aurais choisi Bouhanni! Rappelons cet excellent petit vidéo sur la méthode Bouhanni.

4 – Ambiance « stage d’avant-saison » avec la FDJ du côté de Calpe, avec à la clef quelques séances de sprints bien senties!

5 – Le Tour de France sera de nouveau transmis en Allemagne, via la chaine ARD. Je suppose que la pression était forte compte tenu des coureurs allemands qui se distinguent actuellement, notamment les Marcel Kittel, John Degenkolb, Tony Martin, Gerald Ciolek et Andrei Greipel de ce monde.

6 – J’ai pris du plaisir durant les vacances à regarder cette sélection des 10 meilleurs vidéos 2014 diffusés par CyclingNews/inCycle.

7 – Mathieu Van Der Poel a commencé fort l’année 2015 en s’imposant sur le cyclo-cross de Leuven. Tout simplement impressionnant, à 19 ans!

8 – Vu sur le nouveau site des VéloGessiens, la nouvelle tenue des Garmin-Cannondale pour la saison 2015. Pas sûr du tout que ça me plait!

9 – Le vidéo « Col Collective » du Passo Giau, qu’il me faudra affronter le 5 juillet prochain lors du Marathon des Dolomites. Une belle patate!

10 – Très en retard dans ma préparation en vue de la saison 2015, je peux vous dire que je galère sévère ces jours-ci à la reprise du home-trainer. Y’a du boulôt!

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