Merci aux VéloGessiens et à Crochard-bikes pour les photos!
Catégorie : Matos Page 8 of 15
J’ai été interpelé, cette semaine, par certains qui se surprenaient d’apprendre que je roule avec un pédalier compact.
En fait, je roule en compact depuis au moins 5 ou 6 ans déjà. Et ce à l’entrainement comme en compétition.
50-36. Exit le 53-39.
Ceci étant, je vois beaucoup de cyclistes qui roulent avec des combinaisons de braquets qu’on peut remettre en question. Pour beaucoup d’entre eux, c’est une fatalité considérant les choix actuels offerts par les compagnies que sont Shimano, Sram ou Campagnolo.
La première erreur est celle du 53-39 à mon sens. Ce sont des braquets de professionnels! Il ne fait aucun sens pour moi d’utiliser ce type de combinaison de plateaux si on est pas parmi l’élite mondiale. Un 50-11 développe autant qu’un 53-12… Ceux qui utilisent le 53-39 sont alors obligés de mettre à l’arrière une cassette du type 12-27 pour s’assurer d’avoir les braquets qu’il faut pour affronter les raidards, mais à quel prix! Oubliez la progressivité des braquets!
La deuxième erreur est celle du 50-34 à mon sens. Le 34 n’est utile qu’à ceux qui habitent dans des régions vraiment montagneuses où les ascensions sont longues et/ou pentues (par exemple les Alpes, les Dolomites ou encore Charlevoix au Québec). Malheureusement, le 50-34 est souvent la seule option offerte en compact, avec pour résultat que les cyclistes passent 90% de leur temps sur le plateau de 50, limitant du coup leur choix de vitesses à 9 ou 10 (si on exclut le croisement de chaine).
Le bon choix alors?
Il doit être basé sur trois critères selon moi:
1 – toujours adapter ses braquets au type de terrain sur lequel on roule habituellement.
2 – toujours aspirer à avoir la meilleure progressivité dans ses braquets, pour ainsi toujours trouver « le bon braquet au bon moment ». Oui, cela fait toute une différence!
3 – toujours privilégier, dans le choix de deux braquets équivalents, celui pour lequel on a moins de dents à l’avant, étant plus facile à amener. Ainsi, on privilégiera le 36-21 plutôt que le 39-23 (deux braquets équivalents), car le 36-21 sera plus facile à amener.
Dans ma région accidentée mais pas montagneuse, j’estime que le bon choix est la combinaison 50-36 à l’avant et 11-21 à l’arrière. Cette combinaison assure un 50-11 au plus gros, et un 36-21 au plus petit (équivalent du 39-23). L’utilisation d’une telle cassette arrière, avec sa combinaison 11-12-13-14-15-16-17-18-19-21 assure une progressivité des braquets qu’aucune autre cassette ne peut égaler.
Évidemment, j’adapte mes braquets en fonction de l’endroit ou je me trouve. Ainsi, pour les épreuves plus accidentées comme le Défi Vélo Mag, je monterai une cassette 12-25 voire 12-26 à l’arrière. Et pour les grandes cyclosportives dans les Alpes, je change également mon plateau avant pour un 50-34.
Les grands fabricants comme Shimano, Sram ou Campagnolo nous ont malheureusement imposé, depuis quelques années déjà, un choix limité de combinaison possible, tant en matière de plateaux avant que de cassettes arrière. L’annonce récente de Campagnolo de rendre disponible des plateaux 52-36 à l’avant va selon moi dans la bonne direction, c’est-à-dire d’assurer au consommateur qui n’est pas un coureur professionnel un plus grand choix de braquets.
Lao Tseu l’a dit, il faut savoir coller un boyau.
Pas si simple que ça, en fait.
L’affaire a commencé hier en fin d’après-midi, à la faveur d’une sortie bien sentie (musculation sur 50-14 dans toutes les bosses du Parc de la Gatineau): toc toc toc.
Je ne supporte pas.
Ceux qui me connaissent savent que je ne supporte pas le matos en mauvais état. Top condition, rien de moins. Vous me le dites si vous voyez une tache s’il vous plait.
Le hic, c’est que je ne suis pas parvenu à savoir ce qui pouvait bien causer ce bruit insupportable, hormis que ça venait de la roue avant, récemment l’objet d’un nouveau boyau.
Valve qui tape sur la jante? Possible.
Caillou dans le boyau? Ce fut vite fait de vérifier. Non, c’était pas ça.
Moyeu en fin de vie? Possible aussi.
Boyau mal collé? Encore possible.
J’ai donc entrepris une vérification en règle, tout le bordel. Première opération, entretien du moyeu, jamais encore fait sur cette roue avant, une Campagnolo.
Après avoir trouvé le manuel d’instruction, j’ai tout démonté (pas si simple) et remonté. Merde, la roue ne tourne presque plus!
En fait, l’ajustement du serrage d’un moyeu est très délicat. Trop serré, la roue ne tourne plus, ou tourne sur le métal. Trop mou, et vous avez un jeu dans le moyeu. Il faut trouver le bon dosage. J’ai fini par trouver: 1h plus tard… Merdeuuu… Encore heureux que Campi ne nous a pas usiné sur ce moyeu une de ces pièces qui nécessite absolument l’outil Campi qui va avec…
Deuxième opération, le boyau. Tiens, les enfants sont déjà couchés.
Après l’avoir enlevé, misère, la jante est pleine de vieille colle. C’est parti: acétone, pinceau, eau chaude, éponge et serviette. Une heure de travail. Oubliez l’éponge, y’en a plus. Quel bordel que la colle à boyau! C’est ta nouvelle fragrance, cette odeur qui a envahi toute la maison chéri?
Test ensuite (dehors, quand même!), avec un boyau simplement posé sans colle: plus de bruit. C’est donc le boyau qui était mal collé, probablement de façon inégale. Pourquoi ça faisait toc toc toc? Aucune idée. Demandez au mécano de Boonen.
Pose du boyau, cette fois-ci avec le rim tape Tufo, fort pratique par ailleurs. M’en commanderez 3 boites… L’opération de pose ne prend que quelques minutes, si on sait bien centrer le boyau. Ce qui n’est manifestement pas mon cas!
Une autre heure plus tard (sur les boyaux Vittoria, il faut aussi savoir gérer les prolongateurs de valve, échangeables… n’oubliez pas le scellant de plomberie…), ça y est, le boyau est en place, collé, centré, gonflé. Je pose l’electric tape pour fixer la valve… et me rend compte qu’avec tout ça, c’est maintenant la jante qui est pleine de résidu de colle… tout comme mes mains.
Une demi-heure de plus à frotter pour enlever tout ça (je parle de la jante), surtout dans la zone de freinage. Il est 22h quand je termine.
Morale? Les boyaux, c’est super: super-rendement, légers, confortables. Le « senti » est incomparable. Mais nom de Dieu, quel bordel lorsqu’il faut les changer! Pose délicate, matériel couteux, travail long… on est loin de l’opération d’un changement de chambre à air.
Une fois par saison, ça me suffit! De toute façon, il me faudra bien un mois pour me débarrasser de toute la colle accumulée sur mes mains!
Voici le nouveau SRAM Red 2012.
Le nouveau groupe a un design qui se distingue de la compétition, en plus d'apporter quelques éléments nouveaux. Celui qui a retenu mon attention est la patte de protection annexée au dérailleur avant. Voilà une excellente initiative, les cadres carbone surdimensionnés présentant un risque entre le pédalier et le hauban.
À noter que la forme des freins est assez originale également.
Poids total ? 1791 grammes. On serait au moins aussi léger que le Campagnolo Super-Record. Le Dura-Ace est plus lourd, à près de 2000 grammes.
Un vidéo de présentation est disponible ici.
Rarement ai-je lu autant d'éloges pour un vélo.
Le Cannondale SuperSix EVO 2012.
Cadre de série le plus léger au monde, annoncé à moins de 700 grammes. Le Cervelo Project California n'a pas fait mieux.
Cadre de série le plus rigide au monde considérant le poids : 142.3 nm-deg/kg.
Cadre de série parmi les plus aérodynamiques, avec ses tubes ronds et un profil frontal plus mince.
Les critiques sont unanimes: ce vélo serait une bombe, notamment dans les relances, son poids aidant évidemment beaucoup. Le confort et la rigidité seraient parfaits également. Toutes les évaluations que j'ai pu lire sont très positives et les évaluateurs enchantés du comportement global du vélo, que ce soit en montée, sur le plat et même dans les descentes rapides.
Et si Cannondale avait trouvé l'équilibre parfait ?
Seul hic, le prix, élevé bien sûr. En version Team Liquigas, on parle de 9000$ équipé en Dura-Ace.
J'ajoute personnellement un autre problème de ce vélo, son look peut attractif et ses lignes générales, peu modernes voire même plutôt rétro. Rien de ce vélo n'attire l'oeil, du moins le mien. Voilà pourquoi je n'achèterais pas ce vélo, qui doit me plaire pour que j'aie du plaisir dessus. C'est dommage que Cannondale aie négligé cet aspect qui demeure important. On est loin du design italien !
C'est un classique sur La Flamme Rouge à l'approche de Noel, voici, dans le désordre, mes dix suggestions de cadeau pour le cycliste de goût et qui aime le bel objet. Question de s'amuser un peu, bien sûr. Pour ceux qui les auraient manqué, voici mes suggestions en 2009 et en 2010. Ha oui ! Pour ceux qui me le demande parfois: et non, je n'ai toujours pas mon fameux tire-bouchon Campagnolo couleur bronze tant désiré !
1 – Assos Skin Repair. Un nouveau produit, et un produit qui fonctionne ! Si, comme moi, vous êtes un adepte des longues heures de selle, voici un must absolu afin de prendre soin de vos parties intimes… et de pouvoir repartir le lendemain. C'est du Assos, donc c'est du sérieux.
2 – Couvre-chaussures "pluie" Assos. Encore du sérieux de la société suisse. Rien de plus désagréable que d'avoir les pieds mouillés de longues heures. Ces couvre-chaussures, sans être 100% efficace (cela n'existe pas), vous permettront d'être au sec pendant que vos petits copains seront déjà "au jus". Confort garanti.
3 – T-Shirt Merckxtallica. Pour se faire remarquer comme fin connaisseur de cyclisme, on fait difficilement mieux. Sensations garanties… auprès des mecs!
4 – Chaussures de ville Eddy Merckx. Là encore, le détail qui tue et qui vous situe tout de suite le passionné de cyclisme. Et elles ont de la gueule, ces godasses! Disponibles au printemps prochain.
5 – Roues Campagnolo Shamal Ultra. Parce que côté polyvalence, durabilité, résistance, look et prix, on fait difficilement mieux. Des roues virtuellement indestructibles, légères, bonnes partout, et vous pouvez en plus y mettre des pneus ou du tubuless. Le bonheur, quoi !
6 – Cocottes de couleurs Token. Où comment relooker votre vélo à petit prix, question de vous distinguer de la concurrence. De plus en plus présent dans le peloton pro !
7 – Chaussures de cyclisme pour l'hiver Glacier RD de Louis Garneau. Parce que se geler les orteils n'est jamais agréable et parce qu'on peut encore, avec des automnes sec comme celui qu'on a connu cette année au Québec, rouler dehors en décembre. Laçage interne, semelle isolante, Thinsulate, imperméable, de quoi allonger vos sorties en toute quiétude.
8 – Veste sportswear Castelli Meccanico. La classe, tout simplement. Parfait sur un pantalon jean… avec les godasses Merckx !
9 – Guidon Deda Alanera. Un magnifique objet. C'est cher, ça ne s'ajuste pas tellement, mais c'est la classe, là encore. À condition de virer l'affreux porte-compteur du devant.
10 – Capteur de puissance Polar-Look Keo Power. Parce que le monopole SRM dans le domaine des capteurs de puissance m'a toujours déplu et agacé. Avec le système Polar-Look, concurrencé par le système Garmin Vector récemment lancé lui-aussi, SRM a enfin de la concurrence. Facile d'installation, le système est également sans fil et permet de mesurer la puissance différentielle de chaque jambe. Il est également facilement interchangeable d'un vélo à un autre. Brillant. J'en veux un.
Plusieurs d'entre vous m'ont demandé, ces dernières semaines, mes coups de coeur côté vélos 2012. Petit tour du jardin tout en précisant que ces choix sont bien personnels et qu'il existe beaucoup de très bons vélos, dont plusieurs sont assemblés au Québec. Mes choix traduisent mon attachement aux racines du cyclisme, et notamment à l'Italie et son passé dans l'industrie des vélos. Plusieurs des marques retenues ci-dessous sont souvent celles qui dictent les nouvelles tendances en matière de design et de peinture. Des inspirations pour tous les autres. Ma préférence? Le Bottecchia!
- Bottecchia Emme2. Pour la peinture, l'exclusivité et surtout, la classe italienne à son apogée.
- Pinarello Dogma2. Pour son cadre asymétrique, sa peinture et son prestige.
- Le BH UltraLight. Pour sa légèreté (750 grammes!) et son classicisme.
- Le Look 695. Pour son rendement, ses lignes et l'intégration de ses composantes.
- Le Time RXRS Ulteam. Pour ses lignes d'avion furtif et son design moderne.
- Le Bianchi Oltre-Vacansoleil. Pour sa peinture, la pureté de ses lignes et le prestige de la marque.
- Le Ciocc Supremo Carbon. Pour l'exclusivité, la classe et la peinture classique.
- Le Colnago C59. Pour les raccords apparents, unique clin d'oeil au passé du cyclisme.
- Le CKT RS-268. Pour le rapport qualité-prix exceptionnel.
- Le Massi Kit Pro SL. Pour l'exclusivité et la peinture très épurée.
- Le DeRosa R838. Pour le rapport qualité-prix, le prestige et la pureté des lignes.
Pour 2012, la compagnie Look sort des cadres 695 aux couleurs nationales de divers pays, dont le Canada. Plutôt réussi! Les autres pays disponibles sont ici.
Il y a plusieurs années maintenant, l'UCI a introduit la règle des 6,8 kilos: aucun vélo admis en compétition sur route ne doit être d'un poids inférieur à cette marque. L'esprit de cette règle était d'assurer la sécurité: en deçà de ce poids, la sécurité des cyclistes pouvait, selon l'UCI, être remise en question.
Habituellement, cette règle n'est appliquée qu'au niveau professionnel.
Je suis de ceux qui pensent qu'il est désormais grand temps de revoir à la baisse cette règle.
La technologie a en effet beaucoup progressé ces dernières années. Je m'intéresse, depuis peu et en prévision de 2012, au poids des vélos. J'arrive à la conclusion qu'il est à la portée de grand nombre d'entre nous d'obtenir facilement un vélo d'un poids nettement inférieur à 6,8 kilos, sans pour autant compromettre la sécurité voire exploser la caisse, même si un matériel de pointe requiert un investissement certain. Voyons un peu.
Côté cadre, pour être dans le coup aujourd'hui, il faut disposer d'un cadre inférieur à 1000 grammes. Le Pinarello Dogma2 est annoncé autour de 920-940 grammes. Le récent BH UltraLight à 750 grammes. Plus encore, le nouveau Cannondale SuperSix EVO 2012 est pesé à un tout petit… 650 grammes ! Qui dit mieux ?
En jouant large, allez, on met 1200 grammes pour un cadre.
Côté groupe complet, le Campagnolo Super Record est annoncé à environ 1900 grammes. Allez, on joue large là encore, 2000 grammes pour le groupe, sans avoir à recourir à un patch work composé de pièces provenant de diverses compagnies donnant dans l'ultra-léger et dont le sérieux de quelques unes peuvent être raisonnablement mises en question.
On en est donc à environ 3200 grammes pour le cadre et le groupe.
Pour les roues, plusieurs, dont les Lightweight Ventoux, sont désormais sous les 1000 grammes la paire. Cela reste des roues d'exception, hors de prix et dont l'entretien et le service demeurent délicats, surtout en cas de bris. Sans aller dans ces extrêmes, de nombreuses roues naviguent aujourd'hui entre 1100 et 1500 grammes, notamment plusieurs roues des gammes Campagnolo, Mavic, DT Swiss, Reynolds ou encore Zipp.
Allez, 1400 grammes pour les roues, en jouant large. Les Campagnolo Hyperon Ultra pneus sont plus légères que ca.
Il faut penser aux deux boyaux. Les Vittoria EVO CX sont à 250 grammes chacun. Total 500 grammes, pour 1900 grammes pour l'ensemble roues-boyaux.
La tige de selle et la selle peuvent aisément atteindre moins de 400 grammes, la Selle Italia Kit Carbonio Flow étant annoncée à 115 grammes.
L'ensemble potence-cintre entre aussi aisément en 400 grammes.
Ajoutons enfin 200 grammes additionnels pour les pédales, que ce soit par exemple des Keo Carbone ou des I-Click carbone, ainsi qu'un 100 grammes pour les câbles.
Total du vélo, sans forcer et en prévoyant plutôt large: 6,2 kilos. Soit 800 grammes de moins que la règle UCI.
En allant au plus léger, on aurait facilement pu abaisser la marque sous les 6 kilos.
Bref, je crois vraiment qu'il est temps pour l'UCI de revoir cette règle, sous peine d'incarner un certain archaïsme. Une fédération internationale moderne se doit de prendre acte des développements dans les technologies du cycle et agir conformément. Une révision de cette règle donnerait l'image d'une UCI à la page, pertinente et capable d'user de jugement devant l'évolution du matériel.
Note: les marques citées dans cet article ne sont qu'à titre indicatif, pour illustrer concrètement mon propos. Loin de moi l'idée de vouloir faire une publicité quelconque à certaines marques, au détriment de d'autres. Cet article est loin d'être exhaustif, de nombreuses marques non citées ici pouvant offrir des produits de qualité et très légers. Pour ne pas faire de publicité directe, aucun lien actif n'a été placé dans ce texte.
Un ajout suite à un commentaire: le vidéo qui suit est évidemment une pub de Skoda. Ceci étant, j'ai estimé la pub suffisamment bien faite et suffisamment centrée sur le cyclisme et son épreuve-phare, le Tour de France, pour la mettre en lien sur La Flamme Rouge. Ce vidéo a le mérite de nous faire brièvement vivre la course "de l'intérieur".
La Flamme Rouge ne fait évidemment aucune pub pour quiconque. Totalement indépendant de tout, ce site est réalisé par une seule personne qui est responsable de son contenu et des propos qui y sont tenus.
Après la révolution du carbone depuis la fin des années 1990, je suis convaincu que la prochaine grande révolution en matière de matos cycliste sera l'électronique intégrée.
Et cette révolution s'amorce depuis quelques mois, comme en témoigne la multiplication des annonces concernant de nouveaux capteurs de puissance. Les trois capteurs traditionnels que sont SRM, PowerTap et Quarq auront donc de la concurrence dans les prochaines années, c'est certain.
Il y a notamment le Garmin Vector, annoncé pour 2012, un système de mesure de la puissance intégré aux pédales. Discret, facilement interchangeable d'un vélo à un autre, ce système permettra aussi l'analyse de la puissance de chaque jambe.
Polar, en collaboration avec Look, annonce aussi un nouveau capteur de puissance pour très bientôt, le Keo Power, lui aussi basé sur les pédales. Le vidéo de présentation, disponible ici, est très bien fait.
Le prix de ces nouveaux ensembles devrait être nettement inférieur à celui du système SRM qui se détaille encore dans les 3000$, sinon plus.
SRM prépare d'ailleurs de nouvelles offensives pour se maintenir dans ce marché dont le potentiel est énorme vu le développement du cyclosport ces 20 dernières années et lancera très bientôt un système basé sur le pédalier Campagnolo. Pour rester compétitif, je crois surtout que SRM devra s'attaquer à la question du poids de son système, les pédaliers SRM étant encore assez lourds.
Il est donc à prévoir que l'intégration de l'électronique aux diverses composantes du vélo soit encore plus marquée dans les prochaines années. Le "vélo intelligent" est à nos portes !
Ca y est, le plus grand salon de vélo du monde, l'Eurobike à Friedrichshafen (Allemagne), s'est ouvert hier. Des milliers de compagnies et fabricants du domaine du cycle, des milliers de nouveautés aussi sont présentes à ce salon annuel. Au cours des prochains jours, les sites internet pourront nous montrer, photos à l'appui, les nouveautés 2012 dans le domaine. Ca commence déjà sur CyclingNews avec un nouveau casque fait par Mavic. Mais il faut aimer le jaune, comme pour leurs godasses…