Tous les jours, la passion du cyclisme

 

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Castelli NanoFlex

C’est assez nouveau et c’est intéressant: les vêtements imperméables Castelli NanoFlex.

Rouler sous la pluie, surtout lorsqu’elle est froide, est toujours difficile. Nombre d’entre nous préfère rester à la maison. Mais on se fait parfois prendre aussi une fois sorti de la maison.

Dans ces occasions, mieux vaut être bien habillé et force est de reconnaître que Castelli semble avoir produit des vêtements à la hauteur puisque repoussant l’eau qui perle sur le tissu.

À noter que la société Sportful fabrique également des vêtements intéressants pour les températures maussades, notamment son coupe-vent HotPack NoRain

Méfiez-vous des sites web arnaques

Depuis quelques mois, il semble qu’il y ait, sur internet, une prolifération des sites commerciaux de matos cycliste dont la moralité est très louche.

Souvent, ces sites attirent leurs victimes en proposant des prix incroyables, beaucoup plus bas que ceux qu’on retrouve habituellement sur des sites crédibles et depuis longtemps en affaire.

Deux exemples de ce genre de site: ici et ici.

Je vous invite à la plus grande prudence lorsque vous achetez sur internet, surtout lorsqu’il s’agit de cadres ou de matériel onéreux.

Bientôt, le casque… gonflable ?

On arrête pas le progrès, c’est bien connu.

Notamment grâce aux technologies MEMS (Microelectromechanical systems), un compagnie néerlandaise "startup" appelée Hovding travaille sur un casque… gonflable ! C’est simple, ca fonctionne comme un sac gonflable dans une automobile.

L’usager porte ce qui ressemble à un collier qui déploie un casque gonflable instantanément lorsque survient un choc. Le vidéo démontre bien ce qu’est la chose.

L’idée est quelque peu loufoque à prime abord mais bon, une fois l’effet surprise passé, je dois dire que c’est pas si con que ca. C’est même assez prometteur si on parvient à miniaturiser encore davantage le collier cervical.

Merci à mon frère Stéphane, physicien spécialisé en MEMS, pour le tuyau.

Look Keo Power et Polar: une réelle percée

Bientôt disponible chez un détaillant près de chez vous, une nouvelle percée intéressante dans le monde du cyclisme: Look, via sa pédale Keo, s’est associé à Polar, fabricant de cardiofréquencemètres, pour concurrencer les systèmes PowerTap et SRM et créer un système de mesure de la puissance intégré aux pédales. C’est simple, c’est sans fil, c’est facilement interchangeable d’un vélo à un autre et surtout, c’est moins cher puisqu’on annonce le tout pour environ 1700-1800$. 

Tout ce que vous devez savoir est disponible dans ce petit vidéo très bien fait.

Et vous, comment choisissez-vous votre vélo ?

Mon premier vélo de course était un cadre acier. Columbus SL. Et comme à l’époque le savoir-faire du fabriquant était la meilleure garantie de la qualité du cadre, j’avais choisi une référence au Québec: Marinoni. D’autres, plus petits, avaient également une solide réputation, comme Cycles Ryffranck par exemple.

Depuis, la révolution carbone est passée par là. Et avec elle, tous mes repères en matière de qualité de fabrication se sont effondrés.

On me demande régulièrement mon opinion sur la qualité de tel ou tel cadre carbone: depuis 3 ou 4 ans, je réponds que je ne sais pas. Je ne sais plus.

Jusqu’en 2005 environ, j’ai continué de croire que la réputation et le savoir-faire des fabriquants étaient la meilleure garantie d’acheter un cadre top-qualité. Après tout, certaines compagnies, comme DeRosa ou Bianchi par exemple, fabriquent des cadres de vélo depuis des générations. Ils doivent savoir de quoi ils parlent. Et leurs protocoles d’assurance de qualité, pensais-je, devaient être les plus sérieux du marché.

Mais des histoires de cadres fissurés, brisés sans explication, ont sérieusement mis en doute mes convictions. La production de masse centralisée à Taiwan, question d’abaisser les coûts de production, est passée par là.

Les exemples autour de moi sont en effet légions depuis 4 ou 5 ans. À peu près toutes les marques y sont passées, que ce soit des produits d’ici comme d’ailleurs: cadres québécois, canadiens, européens, connus, moins connus, tous y sont passés. Les histoires d’horreur, notamment au niveau des emmerdes avec la compagnie pour faire remplacer le cadre, sont fréquentes. Sans parler des mois d’attente sans pouvoir rouler sur le vélo, le temps que le cadre parte puis revienne de la compagnie…

Encore récemment, la tige de selle intégrée d’un cadre Time RXR 2010 d’un ami s’est ouverte en deux, sans explication. Mon ami, qui ne fait aucune course, aucune cyclosportive et qui n’a eu aucune chute avec son cadre acheté en début d’année, s’entraînait alors doucement, au train. Time jouit pourtant d’une solide réputation de qualité…

À l’heure de la production de masse, production – pour l’immense majorité des cadres carbone produits dans le monde – concentrée à Taiwan, à l’heure de la multiplication des compagnies de cycles, à l’heure de la course au gramme, à l’heure aussi de la maximisation des profits, je vous avoue franchement être assez perdu lorsque vient le temps d’acheter un cadre. Par chance, je ne change pas le mien l’an prochain mais force est de reconnaître que j’ignore totalement ce que je choisirais si je devais le changer dans les prochains mois.

Quels critères objectifs adopter afin d’établir son choix ? Le prix ? La garantie offerte ? La réputation de la compagnie qui appose son autocollant sur le cadre ? La légèreté ? L’usage ? Comment savoir que telle compagnie offre à ses clients des produits qui tiennent vraiment la route ? Après tout, on n’achète pas un vélo pour le renvoyer à la compagnie quelques mois plus tard, on achète un vélo pour rouler dessus tous les jours, pour certains entre 10 et 15000 kms par an. La fiabilité est donc un critère important.

Et pourquoi choisir aujourd’hui un carbone ? Le titane voire l’alu ne sont-ils pas des choix encore possibles voire avantageux face au carbone ? Et l’acier ? On trouve désormais des cadres acier de 1200 grammes, soit à peine plus que des cadres carbone… 

Quoi qu’il en soit, je pense que les compagnies jouent actuellement un jeu dangereux. La patience de la clientèle n’est en effet pas à toute épreuve devant la multiplication des problèmes sur les cadres carbone. Plusieurs cyclistes autour de moi reviennent actuellement vers le titane ou l’acier. Et puis, la Chine s’est mise à mouler des cadres carbone, offerts sur le marché pour le quart, le cinquième voire parfois le dixième du prix d’un cadre revendiqué haut de gamme par une compagnie dans le vent. Et fissure pour fissure, ca fait moins mal au coeur de remplacer un cadre de 500$ que de 5000$…

Louis Garneau 2011: une gamme réussie

Le site VeloNews nous permet de voir les premières images de la gamme 2011 des vêtements Louis Garneau et force est de reconnaître que cette année encore, les designers ont bien travaillé. Les vêtements apparaissent très réussis, modernes, novateurs.

Un aperçu de quelques tenues de la gamme est ici.

L’ensemble "racing" le plus réussi est ici. Ca, ils vont en vendre en tabarn…

Louis Garneau lance également un nouveau casque de chrono qui reprend la technologie "balles de golf" déjà utilisée chez Zipp pour leurs jantes. À noter que ce casque présente l’intérêt d’avoir une ouverture pour la ventilation à l’avant du casque, un avantage digne de mention quant on connaît la chaleur qu’il peut faire dans ce genre de casque lorsqu’on est à l’effort.

Un nouveau casque pour la route, le X-Lite, sera également disponible. Plutôt réussi !

Enfin, Louis Garneau lance également sa première chaussure thermoformable

Pour avoir pu comparer au cours des dernières années avec les grands manufacturiers européens (Santini, Nalini, Assos, Biemme, Castelli, Giordana, Sportful, Vermarc, etc.), les vêtements Louis Garneau se sont sans l’ombre d’un doute hissés parmi les tous meilleurs et c’est sans réserve que je les recommande aujourd’hui. Je les utilise beaucoup et avec grande satisfaction depuis 3 ans maintenant. 

Je n’y suis pour rien !

 

Eurobike 2010

Le plus grand salon de cycles du monde, l’Eurobike, s’ouvrait il y a quelques jours à Friedrichshafen, en banlieue de Zurich. Chaque année, un grand nombre d’exposants (on en annonce plus de 1000!) viennent présenter aux journalistes mais aussi au grand public les nouveautés qui se retrouveront sur nos vélos l’an prochain. Quelques clichés en avance sont disponibles ici. CyclingNews a commencé sa couverture de l’événement.

Si vous êtes parmi les chanceux qui s’y rendront dans les prochains jours, n’hésitez pas à nous communiquer vos impressions, vos découvertes voire, mieux encore, vos photos !

Bike Repair, une app originale et utile

Un de mes coéquipiers vient de lancer, il y a environ une semaine, une nouvelle application Apple pour les IPhones, les IPod Touch ou les IPad : Bike Repair.

Il s’agit d’une petite application très visuelle permettant aux utilisateurs de rapidement trouver la solution à tout problème mécanique sur un vélo. Votre dérailleur arrière fonctionne mal ? Bike Repair vous aide à identifier le problème puis vous guide, étape par étape, afin de le solutionner.

L’application utilise de très nombreuses photos, vous permettant également de voir ce qu’il faut faire, et non seulement de lire des instructions. Développée en partenariat avec un autre équipier qui est également un mécano hors pair (il a récemment été mécano pour l’équipe SpyderTech au Tour de Californie ou au Tour de Beauce), l’application est très complète et précise.

Pour le prix d’un café (1,99$), vous avez donc au bout des doigts un petit mécano personnel qui sera utile pour vous aider à ajuster votre vélo. L’application n’est disponible qu’en anglais pour le moment mais une version française sera lançée très prochainement.

L’App est disponible sur ITunes ici. Les premiers commentaires sont très positifs.

Le matos du Tour

On teste souvent du nouveau matos sur le Tour de France. Petit tour du jardin de ce qui a retenu mon attention ces trois dernières semaines.

1 – Skinsuit Garmin. Il fallait être attentif, mais c’est visible: les skinsuit de l’équipe Garmin comportaient, sur ce Tour de France, un certain carénage qui, apparemment, serait en mesure de faire gagner aux coureurs environ 20 watts. Le carénage est particulièrement visible derrière les aisselles des coureurs, un carénage qui limiterait les turbulences.  

2 – Campagnolo lancera, en 2011, la gamme Revolution 11, un upgrade pour tous les groupes actuels. En gros, on a allégé un peu le groupe complet, le faisant passer sous la barre des 1900 grammes. Poids allégé donc, mais probablement prix gonflé d’autant…

3 – Le nouveau casque Specialized Prevail. La réponse au nouveau Giro Lightweight ?

4 – Le nouveau Cervelo R5. Bof…

5 – BMC Impec. Laid. Peu convaincant. 

6 – Méchante potence !!!

7 – Des vélos réussis.

8 – Les godasses du Tour.

9 – De nombreuses équipes ont utilisé les cables Gore Ride On cette année. J’hésite à faire le saut mais on dit beaucoup de bien de ce système.

10 – Nouvelle jante Mavic R-Sys 2011

Quel choix de matériel ?

À 60 jours exactement de ma 9e participation à la cyclosportive La Marmotte dans les Alpes françaises, la préparation va bon train. Les sorties allongent, j’en suis à 150 kms avec comme objectif de faire quelques sorties de 6h d’ici 2 ou 3 semaines. La condition est bonne, malgré quelques allergies au pollen qui me limite un peu lorsque je dois taquiner les hautes intensités. 

Une question me hante toutefois: quel choix de roues ? Deux possibilités: Campagnolo Bora ou Campagnolo Shamal Ultra. La première est toute carbone et montée sur boyaux. La deuxième est toute alu et montée en pneus. Leurs poids respectifs est équivalent.

L’hésitation provient du freinage sur roues carbone, nettement moins incisif que sur roues alu. Plutôt bon descendeur, j’affectionne les freinages tardifs, les prises de carres et les relances. Les Bora m’ont limité il y a quelques années, mais les patins de freins se sont améliorés depuis. 

Changer un boyau en cas de crevaison est également plus chiant qu’une simple chambre à air.

L’avantage des Bora est évidemment dans les descentes, étant plus aérodynamiques et plus rigides dans les relances. En cas de vent violent cependant, ca peut être un peu galère. 

Bref, y’a du pour et du contre. N’hésitez pas à partager vos commentaires avec moi, cela revient en quelque sorte à discourir des roues les plus avantageuses en haute montagne pour les pratiquants que nous sommes, avec une limite à nos budgets (du moins en ce qui me concerne!). 

Campagnolo Hyperon One

Brillante idée de Campagnolo : après la Bora "one", voici la toute nouvelle Hyperon "one", la roue à jante plate en carbone, faite pour les longues ascensions mais capable de résister à Paris-Roubaix.

La roue Hyperon "one" est disponible pour les pneus seulement alors que la série Hyperon "two" se décline en version boyaux ou pneus.

Rappelons le principe de la série "one" : rendre accessible aux pratiquants que nous sommes les prestigieuses roues carbone Campagnolo, jusqu’ici vendues à prix prohibitifs, autant les Bora (2500$ minimum) que les Hyperon (3200$ minimum).

Avec la nouvelle série "one", le prix est réduit. Les économies se font essentiellement sur le moyeu, en alu au lieu d’être en carbone comme sur la série "two", ainsi que sur les roulements qui ne sont pas en céramique mais plutôt en acier.

Détenteur d’une paire de Bora, je ne peux que recommander à tous l’usage de telles roues. Les Hyperon font assurément partie de la famille des roues qui donnent entièrement satisfaction à leurs utilisateurs. Seul petit hic, le freinage, notamment par temps de pluie. Les patins de freins spéciaux pour jantes carbones de Campagnolo ont été améliorés, mais le freinage n’est jamais aussi efficace que sur une jante alu, du moins à mon avis.

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