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Comment gérer l’avant-Tour?

Contador a gagné la Route du Sud, Pinot n’a pas gagné le Tour de Suisse, ce sont les nouvelles intéressantes du week-end.

Pour Pinot, c’est dommage car l’occasion était belle. Si ses capacités contre le chrono se sont améliorées ces derniers mois, elles ne sont pas encore d’un niveau suffisant pour jouer devant, une conclusion qui aura assurément été notée par ses rivaux. Par chance, le prochain Tour de France ne comporte que peu de kilomètres contre la montre.

Prochain Tour de France justement, qui débute dans deux semaines. Cela pose la question de la difficile gestion de la condition physique si près d’un objectif si grand.

Deux stratégies semblent être utilisées: d’un côté, vous avez Nibali et Quintana qui n’ont visiblement pas voulu se dépouiller au Dauphiné ou à la Route du Sud. Dès que la course s’est vraiment décantée, ils ont manifestement levé le pied, préférant ne pas « taper dedans » tout de suite.

De l’autre, on a vu Contador ou Froome lâcher les chevaux lorsque l’occasion s’est présentée. Froome a gagné les deux dernières (difficiles) étapes du Dauphiné, et Contador a vraiment joué la gagne samedi dernier sur la Route du Sud.

Cela me laisse perplexe! Sachant qu’il faut être en super-condition dans la 3e semaine du Tour, Froome et Contador pourraient-ils en avoir fait trop, trop tôt?

Nibali avait employé la même stratégie l’an dernier, étant souvent largué sur le Dauphiné; on connait la suite…

Chose certaine, il doit être délicat de gérer ces deux dernières semaines avant le Tour: les coureurs de premier plan veulent probablement progresser encore un peu, tout en ne se fatiguant pas. Je suppose que les entrainements sont brefs, mais intenses et moins nombreux.

Sinon, Contador fait tout de même une grosse impression, semblant évoluer cette saison une jambe au dessus de tout le monde.

Restera à gérer pour tout ce joli monde une piégeuse première semaine sur le Tour, où c’est toujours très nerveux.

Ca s’annonce plutôt intéressant!

Nous, les méritants discrets

16h50, mardi soir. Je quitte enfin le bureau après une réunion de 3h sur un projet d’importance, le Recensement de 2016. Fatigué et las. Un entrainement par intervalles est prévu ce soir avec mon équipe, à 18h. Ca va être serré s’il y a de la circulation.

16h55. Loi de Murphy. Circulation, il y a. Un véhicule en panne à l’entrée du pont séparant Ottawa de Gatineau. Pire, panne d’électricité majeure (curieux en cette période!) dans tout mon quartier, les feux de circulation ne fonctionnent pas. Ca ne s’arrange pas, tout comme mon état de fatigue, qui passe de moyen à élevé.

17h25. Finalement chez moi. J’enfile le cuissard, le maillot, sans trop y croire: ça va être une soirée merdique… Mais bon, mon agenda d’entrainement me recommande des intervalles ce soir: rule #5, harden the fuck up. Je pars « quand même« .

17h30. Bosse de 300m située à un kilomètre de chez moi, juste après le départ. Je suis planté. Shitty day. Zéro force. J’insiste en réalisant que je suis vent de face, un vent violent. Mon 52-21 me parait bien gros.

17h40. Je rattrape un équipier à l’entrée du parc. La conversation me fait du bien. Au moins, je suis pas tout seul! Déjà vidé, mais pas tout seul.

18h. Début de l’entrainement avec mon équipe. Je secoue mes puces, me disant qu’il va falloir serrer les dents ce soir. La présence des autres me fait du bien.

18h15. Ascension du lac Pink. Je monte en gardant le même braquet que sur le plat, galvanisé par le fait que je dépasse un gros groupe qui semble planté complet dans la pente. Les puls sont hautes dans le dernier 100m, mais j’insiste. Strava me dira plus tard en soirée que j’ai établi mon 2e meilleur temps à vie, hors compétition. Je suis encore surpris.

18h20. Je récupère. Ca va mieux, la fatigue se dissipe, probablement que le moteur s’est mis à tourner, merci à l’effort que je viens de produire. Je commence à me concentrer sur les efforts à venir.

18h25. 2e bosse. Un coureur inconnu me colle au train. Toi mon gaillard, tu ne seras pas longtemps dans ma roue. Je garde une fois encore le grand plateau jusqu’en haut. Personal best sur Strava, 2min32! Le gus? Il doit encore y être…

18h35. La Black. Juge de paix de ce Parc de la Gatineau, avec la montée Fortune. Je visualise Contador: tout en danseuse! Je relance sur le haut, mais ça fait vraiment mal. En soirée, j’aurai le plaisir de découvrir que j’ai établi mon 3e meilleur temps à vie sur Strava, à quelques secondes de mon personal best.

18h40. Retour vers le bas de Black pour une 2e ascension. J’aide un peu mon équipier Luc « M. 500 watts » qui a crevé au pied de la première ascension. Le chanceux, il ne fera qu’une ascension de la bosse plutôt que deux ce soir!

18h50. Nouvelle ascension de Black, tempo élevé avec une violente accélération sur le haut, puis je tiens la vitesse jusqu’au bas de la descente qui suit. Celle-là, elle a fait mal. La grosse séance de gainage réalisée hier soir laisse des traces, j’ai un peu mal dans le bas du dos.

19h00. La putain de petite bosse avant l’intersection Fortune (Beaver Pond Climb sur Strava). Toi ma salo… je vais te faire la peau. À donf jusqu’en haut, mains en bas du guidon, je sprinte vraiment à bloc. 44 secondes sur Strava, bon pour le 8e meilleur temps (record 38 sec). Évidemment un autre « personal best ». Aie, des sensations de fatigue reviennent.

19h10. Belvédère Champlain. L’équipe a prévu un retour à l’entrée du parc, 18 kms plus loin, au rythme de course. J’enfile un gel. Ma stratégie est simple: assurer un tempo élevé dans les ascensions, ma force. J’établi mon record personnel Strava sur deux des bosses, et je suis très près dans les autres (des records établis en course). Malheureusement, ce tempo fait des dégâts, nous sommes rapidement que quatre devant. Dans la dernière ascension (Pink), je me retrouve même seul devant, mais me relève pour attendre les trois autres afin de rendre le final plus intéressant. Je commence toutefois à être cuit.

19h20. Le sprint final (Gamelin) approche, reste à négocier cette partie assez plate d’environ 3 kms avant le sprint. Le tempo est élevé, Chantal, qui prépare ses Canadiens, tire un bon relais, puis me cède la place. Je me « sacrifie » pour l’équipe, tirant sur environ un kilomètre à un endroit peu favorable à mon gabarit et sachant que cette cartouche ne sera plus disponible pour le sprint. Ca tombe bien, la fatigue de la soirée me tombe dessus comme une enclume: les jambes sont grosses, l’énergie diminue à vue d’oeil, les jambes ne « tournent » plus très ronds. La fin des haricots est proche.

19h23. Sprint final. Mon équipier Luc amène dans la descente et… lance le sprint en tête! Bien joué, j’avais pas prévu ça! Je lâche les chevaux et… coince solide, incapable de le remonter dans les derniers  100 mètres, Luc maintenant une puissance impressionnante vu de l’arrière. Je termine à deux longueurs de vélo derrière lui, heureux.

Heureux, car Luc nous a sorti un grand sprint, solide, tout en puissance, sur le bon braquet, sécuritaire car sur une trajectoire rectiligne, et lancé en tête s’il vous plait après un bon relais. Luc, ce fut un honneur de me faire battre par toi ce soir, vraiment, et cette victoire tu ne l’as pas volé. Il faut savoir que Luc, c’est le gars reparti en ambulance au dernier camp d’entrainement de l’équipe, début mai, victime de pierres au rein… Bravo, vraiment, car je sais que tu t’entraines avec sérieux, toi aussi papa de deux enfants.

19h35. Rincé complet, je roulotte jusqu’à la maison.

19h50. Maison. Vidé. Mon fils, parti ce matin à 7h25 de la maison, m’attend pour me raconter sa journée à l’école, et me pose la question la plus importante qui me sera posée de toute la journée: « papa, as-tu gagné?« . Je lui réponds « oui », pas la force de lui expliquer toutes les nuances des événements entre le Belvédère et le sprint final. De toute façon, je vois dans ses yeux que sa motivation pour son match de soccer demain soir vient de décupler.

20h. Lait au chocolat, du blanc de poulet, salade de riz et de thon, de l’eau, un repas frugal. Je fais le métier en pensant au Mortirolo qui s’en vient, tout en me disant que je suis quand même un peu fou. Le regard que m’adresse ma conjointe n’en dit pas moins…

20h20. Je m’occupe enfin un peu de mon fils, en passant du temps avec lui, toujours en cuissard. Neymar Jr. nous attend sur YouTube (je préfèrerais Contador, mais je ne lui ai pas dit…).

20h30. Dodo pour le fils, les énergies me lâchent complètement, je m’affale lamentablement dans un bain chaud. Ce qui me reste de dignité vient de voler en éclat mais difficile, compte tenu de mon état général, de m’en foutre davantage que ca.

20h50. J’écris ces lignes en pensant à ces méritants discrets que nous sommes, nous les coureurs de 40 ans et plus, qui conjuguent quotidiennement responsabilités professionnelles, responsabilités familiales, maison à entretenir, vie de couple, et entrainement. Nous qui nous faisons violence souvent en silence, dans le fond pour la simple passion du vélo et de nous dire « je suis aussi coureur cycliste ».

J’ai beaucoup de respect pour les jeunes coureurs de haut niveau, les Matteo Dal-Cin, Derek St-John, et autre Mike Woods de la région, sans parler des autres coureurs top-niveau du Québec voire les pros en Europe: ce sont mes modèles, je m’applique à essayer d’en suivre quelques uns lorsque j’en ai l’occasion en participant au A-loop du Parc par exemple. Ces mecs font le métier, et savent se motiver et souffrir sur le vélo. Ils ont aussi, très souvent, un environnement leur permettant d’évoluer dans de bonnes conditions pour s’entrainer et récupérer.

Mais ce soir, j’ai envie de nous donner deux « morceaux de robot » à nous, les coureurs de 40 ans et plus qui conjuguent au quotidien de nombreuses activités, souvent autrement plus importantes que le vélo d’ailleurs. Nous sommes probablement nombreux à évoluer dans ces conditions, aussi je ne suis pas mieux que la plupart d’entre vous: simplement, je nous tire, à nous tous, un grand coup de chapeau et je me dis que nous sommes quant même très forts sur un vélo, compte tenu du reste…

Bon, je vous laisse, du repassage m’attend. Le partage du travail domestique, ça veut aussi dire ca. Je ne suis pas encore couché…

Col Collective: le Stelvio

À moins d’un mois d’affronter pour la première fois ce col mythique des Dolomites, ce vidéo de Col Collective sur le Stelvio (depuis Bormio) tombe à pic.

Que la montagne est belle!

Femmes et cyclisme

Petit article assez intéressant – certains chiffres à l’appui – disponible ici sur les différences hommes-femmes en cyclisme sur route.

J’ai toujours pensé que la clef du succès chez les femmes, c’était le contrôle du poids. Ayant naturellement une masse grasse un peu plus importante que l’homme, la femme cycliste qui abaisse cette masse peut devenir vraiment redoutable sur un vélo, notamment lors des ascensions. Certaines pointures de la région d’Ottawa-Gatineau nous le rappellent fréquemment, notamment Véronique Fortin ou Sue Schlatter, comme Lyne Bessette il y a quelques années.

Il serait par ailleurs intéressant de mener des études permettant de mesurer l’effet du cycle menstruel sur la performance en cyclisme sur route, le volume sanguin étant important dans les sports d’endurance.

De la bronchite et du repos

Saleté.

Je déguste depuis trois jours, au prise avec une belle bronchite aiguë: zéro énergie, douleurs musculaires, légère fièvre, douleurs dans la poitrine lorsque je tousse (une toux très grasse, je vous épargne les détails), respiration sifflante, nez qui coule et surtout, gros mal de tête.

Dans ces conditions, impossible de tenir La Flamme Rouge. Il me faudra probablement encore quelques jours pour retrouver suffisamment de lucidité pour pouvoir écrire sur cette page sans insulter votre intelligence.

Et du coup bien sûr, me voilà au neutre côté entrainement. Dommage, j’avais repris en douceur avec de la pliométrie/musculation depuis environ 4 semaines, et me réjouissait d’enfin pouvoir sortir les skis de fond, fort de l’ouverture de la saison dans le Parc de la Gatineau ces jours derniers.

Avec l’âge (et donc l’expérience!), j’ai en effet appris à mieux écouter mon corps lors de ces épisodes de maladie. Je préfère nettement jouer la carte du repos et de la pleine récupération plutôt que de reprendre trop vite. J’observe désormais un petit truc: le jour où je me sens capable de reprendre, mes énergies étant revenues, j’attends encore 24h avant de le faire.

Si vous êtes en période d’entraînement, soyez très attentif aux premiers 8 heures suivant la fin d’une séance: votre système immunitaire est alors plus fatigué et lutte moins efficacement face aux saletés environnantes, particulièrement nombreuses en cette période de l’année (du moins au Québec-on annonce le pic de la grippe entre Noel et le Jour de l’An en Outaouais, avec une grippe particulièrement mauvaise cette année en Ontario, juste à côté). Lavez-vous les mains, couvrez vous au plus vite après l’entrainement, trainez du désinfectant avec vous, et surtout, consommez une petite collation à base de glucides pour vous refaire un peu.

Et même en étant prudent, comme je le suis assez généralement, le risque zéro n’existe pas, particulièrement si, comme moi, vous avez des jeunes enfants!

The Col Collective

The Col Collective, c’est ce nouveau site web qui propose de courts petits vidéos permettant de découvrir quelques uns des cols mythiques du cyclisme. Sponsorisé par Mavic, ces vidéos permettent actuellement de se familiariser avec cinq cols, soit le col du Galibier, du Stelvio, du Gavia, de l’Aubisque et du Glandon. D’autres vidéos sont probablement à venir au cours des prochaines semaines. Ces vidéos sont rudement bien faits, avec de très belles images de la montagne et qui permettent d’obtenir un avant-goût si jamais vous ne connaissez pas et projetez une ascension très bientôt.

L’importance de l’entrainement de la stabilité/force (core training)

Comme disent les Anglais: « it’s that time of the year again« .

Après les belles sorties de l’automne en septembre et octobre dernier, puis une coupure début novembre, question d’éviter l’abrutissement, il est maintenant temps de reprendre gentiment l’entrainement dans le but de préparer la saison 2015.

En effet, être à la fête sur le vélo l’an prochain se bâtit maintenant, comme les coureurs pro disent que le Tour de France se gagne l’hiver, dans le sérieux de la préparation.

De mon côté, j’ai déjà repris depuis trois semaines l’entrainement de la stabilité/force (core training) loin de mon home-trainer.

Au menu, environ 1h15 d’entrainement trois fois par semaine et plusieurs exercices de stabilisation et de musculation générale du corps, question d’aussi travailler des zones qui, en cyclisme sur route, sont moins sollicitées. Il y va de l’équilibre général du corps humain. Ainsi, je travaille aussi en cette période le haut du corps, biceps, triceps, épaules, cou, en plus de travailler plus spécifiquement abdos et ceinture pelvienne, y compris lombaires. Les squats complètent cet entrainement de type « super-set » qui sollicite également légèrement le système cardiovasculaire.

En gros, du tonique, de la force, de la stabilisation.

Le but de la chose? Améliorer les muscles stabilisateurs du corps, et ainsi pouvoir mieux exploiter ma puissance une fois sur le vélo, c’est à dire en perdant moins de cette puissance dans des efforts de stabilisation lorsque la fatigue embarque. En effet, avec les heures de selle et la fatigue en découlant, l’entrainement de stabilité aide à toujours pouvoir tirer le 50-13 dans le final d’une sortie, plutôt que de devoir réduire le braquet parce qu’on est « tout croche » sur le vélo.

Et les risques de blessures sont grandement diminués, non seulement sur le vélo et dans d’autres sports (ski de fond…), mais aussi dans la vie de tous les jours, lorsqu’on rentre des sacs d’épicerie par exemple!

Capture d’écran 2014-12-03 à 07.07.39Pour en savoir plus sur les exercices possibles et leur utilité pour le sport cycliste, le meilleur ouvrage est selon moi celui de Shannon Sovndal intitulé « Cyclisme – Anatomie et mouvements. Le guide illustré pour gagner en force, en vitesse et en endurance sur un vélo » et publié en 2010 aux éditions Vigot. Ce livre est extrêmement bien fait, richement illustré, et propose une foule d’exercices de « core training » pour toutes les parties du corps, avec explication de leur pertinence pour le cyclisme sur route. Sovndal a travaillé avec de nombreux coureurs pro ces dernières années, notamment Christian Vande Velde qui signe la préface du livre.

Cet entrainement de stabilisation/force peut être effectué avec peu de matériel et chez soi, un immense avantage lorsque la conciliation famille-travail-entrainement est, comme pour moi, une réalité quotidienne.

Allez, à vos entrainements de stabilisation!

La méthode Bouhanni

Excellent petit vidéo. Merci à mon pote Martin pour le tuyau.

Comprendre nos limites

Comme moi, vous vous entrainez probablement très fort pour parvenir à vos objectifs sportifs, ainsi que pour progresser.

Or voilà, progresse-t-on vraiment au delà d’un certain âge lorsqu’on pratique le cyclisme de façon assidue depuis des années?

Pourrait-on plutôt plafonner?

J’ai souvent l’impression que c’est mon cas! Alors j’essaie aussi de me remettre en question périodiquement, de changer mon approche, de travailler différemment, de comprendre.

Je vous recommande ce court extrait vidéo intitulé « Repousser les limites des athlètes » diffusé récemment à Radio-Québec dans le cadre de l’émission Le code Chastenay. On y parle des travaux d’un professeur en activité physique à l’UQTR, Claude Lajoie, lui-même athlète, qui s’intéresse aux facteurs limitatifs de la performance chez les athlètes, et notamment les cyclistes. C’est intéressant! (mais je n’ai aucune envie de passer son test d’effort de 3 minutes… une éternité à ces intensités!).

VeloBeats

Capture d’écran 2014-01-16 à 07.56.39Si, comme moi, vous êtes en pleine saison de home-trainer – engin diabolique s’il en est – vous voudrez surement adoucir un peu vos interminables séances de souffrance par de la musique (lorsque vous ne faites pas un SufferFest d’enfer).

Je suis tombé par hasard sur ce blog sympathique, VeloBeats, qui propose des compilations d’environ 2h de musique faites expressément pour la pratique du cyclisme. Rythmes entrainants, parfois de petits clins d’oeil à des commentaires tirés de courses cyclistes, c’est assez bien fait. Je n’ai essayé jusqu’à présent que la compilation « Best of 2012 ».

Voici comment les auteurs du site se présentent. L’un d’eux est « Mario », peut-être Mario Cipollini?

« While riding outside of Lucca in Tuscany with my good friend Mario, we began discussing our intricate taste in music. Mario, like myself, enjoys loud-ass EuroBeats. We both soon realized that typical mixes couldn’t keep up with our training pace and often left us a bit bewildered when we would arrive in Ibiza not knowing the latest and greatest EuroBeats.

After that ride Mario and I sat down and put together a 2 hour mix of our favorite tracks at the moment. We used it, along with large amounts of pornography, for motivation while training. Eventually Mario went on to become one of the most acclaimed cyclists of the 20th century.

I have kept up the tradition and present to you VeloBeats. »

Bref, c’est à découvrir!

Un 16 novembre, du côté des Rouleurs…

Superbe sortie hier du côté de Wakefield en Outaouais, ou pas moins de… 21 coureurs étaient au départ! Un grand succès.

Pour certains, qui en finissent avec une saison de cyclocross bien remplie, c’était là une dernière sortie dehors avant la coupure.

Pour d’autres, dont je suis, c’était la première de 2014!

Dans tous les cas, le moral était très bon et l’allure rapide (une constance chez les Rouleurs): tout le monde est rentré avec un bon mal de jambes. Votre leader toujours incontesté était, en tous les cas, cramé! Le retour sur le vélo après 6 semaines de coupure fut difficile…

En rappel, pour ceux qui l’aurait manqué, le vidéo du début de saison, lors du camp d’entrainement de Cornwall. Un camp à ne pas manquer en 2014! Ca va envoyer du gros et du lourd…

Anyway les boys and girls, les mignons, les chickos, la boucle est bouclée en 2013… et vivement 2014, nom d’une pipe!

La légende du Tour… et du journalisme sportif

Toute la légende du Tour est résumée dans ces trois minutes inspirantes, et toute la grandeur du journalisme sportif aujourd’hui malheureusement disparu sous cette forme, s’y retrouve.

À l’heure où mes objectifs 2014 sont établis et que la souffrance commence, c’est un vidéo qui sera utile dans les prochains mois: « how high, how long, how fast? »

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