Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Mois : juin 2004 Page 2 of 3

Jeanson mal entourée ?

La Flamme Rouge a reçu cet intéressant article d’Éric Goulet, ce candidat au doctorat en physiologie à la Faculté de médecine de lêU. de Sherbrooke et qui avait écrit dans le journal La Presse, en janvier dernier, pour se prononcer sur les possibilités d’atteindre un taux d’hématocrite élevé par simple usage d’une tente hypoxique.

Nous rejoignons cette fois-ci les propos de M. Goulet lorsqu’il écrit que Geneviève Jeanson est probablement très mal entourée. Le récent épisode à la Flèche Wallonne l’a encore prouvé.

Beauce, Armstrong, Jeanson, etc.

Beaucoup à dire aujourd’hui :

1 – Merci à STF le patineur pour son commentaire et ses encouragements. Effectivement, il est beaucoup question de dopage sur La Flamme Rouge. Mais aussi sur beaucoup de sites de cyclisme, car les affaires se succèdent à un rythme effarant depuis un an. Comment ignorer cette réalité? Chose certaine, si parler du dopage fait mal au cyclisme on est tous d’accord, nous ne voulons sous aucune considération retourner aux années 1990, l’époque des champions chromés qui roulaient à 50 à l’heure sans une goutte de sueur et sans question: ce serait se voiler la face.

Et effectivement, La Flamme Rouge comme d’autres (Daniel Baal, les médecins français responsables du suivi longitudinal, Pierre Ballester, Sandro Donati, David Walsh, etc.) émettent des propos qui peuvent ressembler à des accusations gratuites ; c’est que les preuves sont extrèmement difficiles à trouver, et les grandes enquêtes judiciaires y parviennent à peine. Rappelez-vous les années fastes de l’EPO : pas un contrôle positif, pas une question lorsqu’on voyait les mecs monter à 30km/h de moyenne les cols, en attaquant sans cesse…

Ce qu’on peut dire, c’est que comme vous tous, on a bien hâte de laisser place au sport et de cesser de parler de dopage ; mais pour l’instant, c’est impossible, car il n’est question que de ca dans l’actualité.

2 – Ce matin encore, Le Monde publie un article sur la vaste enquête qui a actuellement lieu en Italie et qui éclabousse nombre de coureurs pros, notamment de l’équipe Saeco, de la Fassa Bortolo et de la Domina Vacanze. Dans ce contexte, la question reste entière : que fera Jean-Marie Leblanc?

3 – Dopage toujours : Armstrong contre-attaque, et c’est normal. Comme les auteurs du bouquin n’ont aucune preuve formelle, mais rapportent plutôt des conversations, Armstrong n’aura pas de mal à s’en sortir. Ce dernier, de retour aux États-Unis, tiendra une conférence de presse à 15h depuis Washington, probablement pour annoncer le successeur au sponsor US Postal. C’est la compagnie Discovery Communications (Discovery Channel, TLC et Travel Channel, entre autre) qui est préssentie.

4 – Jeanson a reçu un simple avertissement de la Fédération Américaine pour avoir négligé de se présenter à un contrôle anti-dopage lors de la Flèche Wallonne, en avril dernier. On se réjouit que la fédération américaine aie limité la sanction à un simple avertissement, car cela permet à Mme Jeanson de participer aux JO d’Athènes. Très sport des américains car ils auraient pu priver l’équipe canadienne d’une athlète qui peut aspirer à une médaille…

5 – Pour rester au Québec, le difficile Tour de Beauce s’élance aujourd’hui de la ville de Québec avec une 1ere étape qui comporte… 12 ascensions de la côte Gilmour qui mène aux plaines d’Abraham, excusez un peu. D’entrée, il y aura donc de sérieux écarts. L’étape du Mont Mégantic est prévue pour vendredi. À noter que Dominique Perras et Charles Dionne sont présents mais sans leurs équipes respectives, car la course entrait en conflit avec des sélections américaines en vue des JO. Ces deux coureurs se retrouvent donc au sein de l’équipe canadienne, et sont forcément privés d’équipiers pour les aider. Pour Perras, plutôt grimpeur, les conséquences ne sont pas catastrophiques, mais pour Dionne, sprinter, c’est autre chose puisque qui lui amenera les sprints? Voici un bon texte sur les favoris du Tour de Beauce. Comme son auteur, on pense qu’il faudra surveiller, comme d’hab, ces diables (et durs au mal) de polonais!

Matos et perf au Ventoux

Voici un petit reportage sur le vélo de Lance Armstrong, un Trek Madone, utilisé lors du clm au Ventoux jeudi dernier.

Il est intéressant de noter qu’Armstrong avait des manivelles de 175mm, et non de 177,5 mm. On pourra se questionner sur ce choix, qui privilégie probablement la vélocité à la puissance.

Point commun de tous ses vélos, la selle, une Concor, à laquelle il reste fidèle. Une selle peu emballante pour le moins, qui semble appartenir à une autre époque et dont le poids semble loin de ce qui se fait de plus léger. Armstrong a toujours roulé sur une telle selle, probablement privilégiant le confort.

Enfin, on pourra remarquer une position des cocottes de frein particulièrement relevée ainsi qu’un faible écart entre la hauteur de selle et du guidon, laissant croire que la position d’Armstrong sur ce vélo est assez relevée. On est donc très loin des positions exemplaires d’un Michele Bartoli ou d’un Franck Vandenbroucke par exemple, les muscles lombaires d’Armstrong ne lui permettant visiblement pas de descendre très bas.

Le Dr. Ferrari nous livre ici quelques réflexions intéressantes quant à la performance des cyclistes sur les pentes du Ventoux jeudi. C’est ainsi qu’on apprend que Charly Gaul faisait, en 1959, un temps de 1h02, très respectable aux vues du classement de jeudi dernier, avec un vélo qui était au moins 3kg de plus qu’aujourd’hui. Armstrong, pour sa part, semble avoir répété très exactement la performance qu’il y avait réalisé en 1999, témoignant peut-être qu’après des années fastes en 2000, 2001 et 2002, il doit désormais composé avec une baisse de ses performances depuis 2003. Si c’est le cas, cette baisse sera-t-elle suffisemment importante pour lui faire perdre le prochain Tour?

Perf de Mayo et Tour de Suisse

Cyclingnews a produit une intéressante analyse de la performance d’Iban Mayo hier sur les pentes du Ventoux. On y apprend notamment que Tom Danielson a évolué sur des bases très similaires lors de l’ascension du Mt Washington l’an dernier, et que Geneviève Jeanson aurait probablement terminé parmi les 20 premiers hier si on transpose au Ventoux sa performance l’an dernier au Mt Washington. Si les comparaisons sont toujours boîteuses, notamment en raison des conditions, climatiques par exemple, qui ne sont jamais les mêmes, l’analyse est tout de même intéressante.

Le Tour de Suisse s’ébranle demain et constitue l’autre grande course de préparation au Tour de France. Si le plateau est définitivement moins relevé qu’au Dauphiné, l’équipe T-Mobile a de la gueule, avec le champion défendant Vinokourov, mais aussi Ullrich bien sôr, Botero, dont on cherchera à évaluer la condition, Guerini et Nardello. Les CSC misent sur leur part sur Julich voire Luttenberger en montagne. Danielson poursuivra son apprentissage sur les grandes courses à étape au sein de la Fassa Bortolo qui aura pour leader Cioni, 4e du Giro. Retour de Casagrande chez Lampre, après un début de saison pourri par une tendinite. Il pourra compter sur Belli, toujours bien en Suisse, pour l’épauler. Les Lotto-Domo sont aussi en configuration « Tour de France » et Merckx sera mis à l’épreuve. Phonak, qui dépêche son contingent suisse, notamment Zuelle, Moos, Camenzind, Aabersold, etc, sera à surveiller, une victoire à domicile faisant toujours l’affaire du sponsor. On sera d’ailleurs surpris de ne pas y voir Hamilton ou Sevilla, mais le test du Ventoux a probablement joué pour beaucoup dans leur préférence pour le Dauphiné. Enfin, Garzelli, ancien double vainqueur du Tour de Suisse, essaiera probablement de renouer avec la victoire après un Giro en demi-teinte.

Comportant 9 étapes, le parcours est peu exitant puisqu’il faudra probablement attendre le dernier jour, un court clm de 26 kms, pour voir le gagnant réellement émerger. Les 3e, 6e et 7e étapes comportent de la montagne, mais on est franchement peu impressionné par le menu proposé. Le Tour de Suisse cette année sera roulant et en ce sens, sourira aux opportunistes, qui pourraient être des inconnus. En ce sens, le Tour de Suisse n’a pas su, cette année, proposer un parcours pouvant rivaliser avec celui du Dauphiné, jugé plus exigeant par les protagonistes de juillet.

Le site web officiel, bien fait, est ici. On y retrouve un direct pour suivre la course.

Mayo, comme prévu

Victoire d’Iban Mayo aujourd’hui sur les pentes rocailleuses du Mont Ventoux, dans une étape qui appartient à la légende du cyclisme. Il repousse le 2e du jour, un surprenant Hamilton, à 35 secondes. Sevilla, retrouvé et faisant partie de la même équipe qu’Hamilton, termine 3e à 1min03. Les Phonak sont donc très bien positionnés pour attaquer Mayo et ses Euskaltel-Euskadi dans les prochains jours.

L’autre grande nouvelle est la 5e place d’Armstrong, qui lâche près de 2 minutes (une valise!) sur Mayo (1min58 très exactement). Connaissant la volonté de l’Américain de s’imposer au Mont Ventoux, il s’agit d’une grosse déception pour lui et d’une surprise. On attend ses déclarations dans les prochaines heures.

Il convient toutefois d’être très prudent dans l’analyse de ces résultats. De deux choses l’une : ou Armstrong a trop donné depuis le début de la saison, enchainant plusieurs victoires (notamment au Tour de Georgie), et est déjà entamé dans ses réserves, ou au contraire la coupure récente l’a fait prendre un peu de retard et sa condition est ascendante, bien que encore partielle. Il faudra voir comment il récupère dans les prochains jours.

Autre élément, Armstrong n’est jamais aussi fort que lorsque revanchard. On l’a bien vu l’an dernier dans le Tour, après sa chute à Luz Ardiden. Touché dans son orgueil aujourd’hui, Armstrong voudra réagir dans les prochains jours, motivé par un fort sentiment de revanche. En gagnant au sprint une étape en ligne au Tour de Georgie, Amrstrong a également démontré pouvoir s’imposer sur tous les terrains.

Le Dauphiné est donc loin d’être terminé, mais Mayo est solidement installé en tête. Seule incertitude, les grands favoris (Hamilton, Armstrong, Basso, etc.) voudront-ils se dépouiller pour aller chercher la victoire, sachant que l’objectif est davantage le Tour dans un mois ?

Affaire Cofidis

La récente affaire de dopage au sein de l’équipe Cofidis piétine selon un article publié aujourd’hui dans le très sérieux journal Le Monde. Il faut absolument lire cet article, qui évoque comment on chercherait notamment à protéger le Tour de France de nouveaux scandales, ce qui nous apparaît évident depuis 2 ou 3 ans.

En tout cas, il s’agit sans l’ombre d’un doute d’une autre démonstration éloquente que les grands dirigeants du cyclisme mondial utilisent tous les moyens nécessaires afin de protéger le sport de se faire une nouvelle fois discréditer. C’est ainsi qu’on a fait en sorte de transformer « l’affaire Cofidis » à une simple « affaire Gaumont », en ne manquant pas de discréditer le coureur, soulignant qu’il aurait agi par vengeance. La méthode est éprouvée depuis Manthéour, depuis Bassons : on isole celui qui parle, on le discrédite, et l’affaire s’éteint. Récemment, c’est Manzano et c’est Gaumont qui ont subi le même traitement.

Tout cela nous désole et montre que le milieu est pourri jusqu’à la moelle. Plus que jamais, on ne gagne pas un Tour de France à 41 de moyenne en buvant de l’eau claire…

Le Ventoux demain !

Demain sera escaladé contre-la-montre le Géant de Provence, si redouté, mais aussi si aimé, des coureurs cyclistes. Les occasions d’un tel clm dans l’histoire du cyclisme sont rares, et Cyclingnews nous présente un intéressant – bien qu’incomplet – texte à ce sujet.

Il est à prévoir qu’Armstrong se livre à fond, lui qui a toujours rêvé de s’imposer là-haut. Il avait les moyens de le faire sur le Tour en 2000, mais avait cru bon de laisser gagner un Pantani en voie de retrouver la grande condition. On connaît la suite de l’histoire… Toujours sur le Tour quelques années avant, le grand Éros Poli, coureur italien, parvenait à hisser sa carcasse jusqu’en haut de cette montagne en préservant une avance suffisante qui lui permettait de remporter l’étape au pied de la descente. Derrière, Indurain avait impressionné, amenant la plaque entre Chalet Reynard et le sommet, devant un Virenque et Leblanc à l’agonie.

En 1999 sur le Dauphiné, Jonathan Vaughters, excellent grimpeur américain et aujourd’hui à la retraite sportive, s’y imposait dans le dernier clm sur ce lieu mythique. Le dernier clm dans le Tour remonte à 1987, année ou Jean-François Bernard s’y imposait avec brio, dans un masque de souffrance à peu près inégalé à ce jour. Pour la petite histoire, Bernard Tapie, le manager de l’équipe Toshiba de l’époque, lui avait promis une Porsche s’il remportait l’étape… Bernard a longtemps conservé le véhicule.

Et que dire du malheureux épisode de la mort de Tom Simpson, en 1967, qui contribue encore aujourd’hui à inspirer la crainte chez ceux qui veulent s’attaquer au Géant de Provence ? Car les fortunes sont diverses et imprevisibles sur cette montagne qui réserve toujours des surprises de taille à ceux qui essaient de la vaincre.

Du Mont Ventoux, on dit d’ailleurs : « n’est pas fou qui monte le Ventoux mais est bien fou qui y retourne. » Le Ventoux est escaladé une fois et demie par les cyclos qui se lance dans la Ventoux, épreuve du Grand Trophée, et c’était dimanche dernier. Notre excellent confrère et ami Raphaël nous livre ici dans ce texte un compte-rendu de ses aventures sur cette cyclosportive redoutable.

Le Mont Ventoux a enfin inspiré certains cyclistes à former le club des Cinglés du Ventoux, dont le critère pour y adhérer n’est pas à la portée de tous puisqu’il faut atteindre le sommet trois fois au cours d’une même journée, et par trois routes différentes…

Les nouvelles : Ullrich, Mayo, dopage, etc.

La Flamme Rouge est de retour avec les nouvelles d’importance des derniers jours :

1 – Daniel Baal vient de publier un livre, « Dans les coulisses du Tour de France« , qui commence déjà à faire du bruit. Il pose en effet certaines questions que La Flamme Rouge se pose également, notamment quant à la moyenne horaire du Tour, qui ne cesse d’augmenter. Il suggère que les principaux dirigeants du cyclisme mondial, Jean-Marie Leblanc et Hein Verbruggen en tête de liste, sont contents de ne pas trop faire de vagues et de préserver les apparences et l’image du cyclisme en faisant « trop peu » dans la lutte contre le dopage.

Il faudra lire ce livre car la crédibilité de Baal est excellente, lui qui est percu comme un homme de conviction. En tant que président de la FFC, il a en effet été le principal responsable de l’instauration du suivi longitudinal en France et, plus récemment, n’avait pas hésité à claquer la porte de la Société du Tour de France, jugeant insuffisantes les mesures prises contre le dopage. Voilà donc un homme qui veut servir le cyclisme et malheureusement, il est à prévoir qu’on attaque son intégrité dans les prochains mois, comme « le milieu » l’a fait avec les autres (Manthéour, Bassons, Voet, Roussel, Manzano, etc.).

2 – Pour poursuivre dans la même veine, la méthode de dopage la plus répandue dans le peloton ces jours-ci serait la transfusion sanguine, avec la particularité d’utiliser des « fabriquants de sang » autres que le coureur lui-même. En gros, le principe est le suivant : vous demandez à quelques personnes fiables de votre entourage et qui possèdent la même famille sanguine que vous de faire une cure d’EPO (tous frais payés, évidemment). Vous surveillez, avec votre centrifugeuse, le moment ou ces « amis » atteignent le taux d’hématocrite recherché, soit 48 ou 49%. Vous leur faites une prise de sang pour ne retenir que la soupe hémoglobine, que vous entreposez pour vous l’injecter le moment venu, en cours de saison. Vous pouvez donc passer la saison à 49% d’hématocrite sans être inquiété des contrôles en course ou innopinés à la maison, puisque ce n’est pas vous qui faites les cures d’EPO ni qui avez en votre possession les ampoules. Facile, discret, terriblement efficace.

3 – Revenons au sport. On aura d’abord noté la bonne tenue d’Ullrich au Tour d’Allemagne. À un mois du départ du Tour, il apporte enfin quelques garanties et le prochain Tour de Suisse confirmera son retour – ou non – au premier plan. Encourageant.

4 – Classique des Alpes. Belle victoire de Pereiro dans ce qui fut une démonstration sans équivoque de l’équipe Phonak (4 coureurs dans les 10 premiers), qui s’annonce comme la CSC (rappelez-vous du début de saison de cette équipe) du prochain Tour de France! L’autre belle perf est à mettre au compte d’Iban Mayo, 2e.

5 – Dauphiné Libéré. On reste sans voix devant la confirmation de l’équipe Phonak lors du prologue, qui place 5 coureurs parmi les 8 premiers! Hamilton 2e, il montre ainsi qu’il est à l’heure et qu’il pourra compter sur une belle équipe, notamment sur un Sevilla retrouvé. Attention à eux sur le Tour! Mayo s’impose sur ce prologue en battant les spécialistes Armstrong et Hamilton, excusez un peu, et ce 24h après avoir terminé 2e de l’éprouvante Classique des Alpes. Aie aie aie. M. Armstrong peut se faire du souci pour le mois de juillet, car l’opposition arrive à l’avant plan à l’heure : les Phonak, les Euskaltel, les T-Mobile démontrent de bien belles choses en ce moment!

Le prochain rendez-vous est jeudi, sur les pentes du Mont Ventoux, pour un clm de 22km. Les écarts seront importants, et on en saura beaucoup plus sur la condition physique de chacun.

Le site officiel de la course, bien fait, est ici. Vous y retrouverez un live! report bien pratique.

6 – Matos. Voici le nouveau casque de CLM Giro Rev Six, qu’utiliseront notamment Armstrong et Ekimov sur le prochain Tour. Il s’agit d’une évolution du précédent modèle, mais avec de nouvelles caractéristiques de sécurité afin de répondre aux exigences de l’UCI. Pas de commercialisation grand public à court terme, mais ca pourrait venir puisque le casque sera homologué. Prévoyez un maximum comme débours!

GP Cycliste de Charlevoix

La Flamme Rouge ne diffusera pas avant lundi prochain, pour des raisons de course cycliste. Nous participons en effet au GP Cycliste de Charlevoix ce week-end, une épreuve par étapes (3) parmi les plus difficiles au Québec. Pour ceux qui connaissent le relief de cette région, vous n’aurez peine à comprendre.

La Flamme Rouge espère revenir vivant dimanche soir afin de reprendre ses activités lundi matin.

Les épreuves à surveiller ce week-end sont la Classique des Alpes ainsi que le Tour d’Allemagne, ou Ullrich fait très bonne impression ses jours-ci.

La grosse nouvelle des derniers jours est le retrait prévu fin de l’année de l’équipe française Brioches La Boulangère. Chavanel et surtout Joseba Beloki devront se trouver un nouvel employeur, ce qui, dans leur cas, ne devrait pas être trop compliqué. Pour les autres… Cette nouvelle fait suite aux exigences du futur Pro Tour UCI, dont La Flamme Rouge doute beaucoup des bienfaits. Un texte suivra très bientôt à ce sujet.

Voilà, en tout cas, une bien mauvaise nouvelle pour le cyclisme français qui est déjà rudement mis à l’épreuve. Dans ce contexte, le rôle de moteur du cyclisme du Tour de France n’en sera probablement que plus grand, ce qui pourrait, à terme, engendrer plus de problème que d’en résoudre…

Ullrich rassure, Beloki et Gonzales inquietent

Plusieurs nouvelles d’intérêt aujourd’hui :

1 – Selon Jean-François Pescheux, proche collaborateur de Jean-Marie Leblanc, le Tour de France ne viendra pas au Québec en 2008, date du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. Le maire Lallier et Jean-Marie Leblanc ont, depuis cette nouvelle, émis des communiqués un peu contradictoires aux propos de Pescheux puisqu’apparemment, Leblanc attend encore au moins 2 rapports pour trancher. Suite (et fin) très bientôt.

Ceci étant, la candidature du Québec a selon nous bien peu de chances. Outre les difficultés techniques énormes (faire voyager un tel peloton et l’encadrement relève de la prouesse technique…), la candidature du Danemark pèse lourd pour 2008. Nul doute que Bjarne Riis fait beaucoup de lobby auprès de Leblanc, dont il est dans les bonnes grâces, d’une part pour avoir contribuer à sauver le Tour 1998 (rappelez-vous, Riis avait été un médiateur auprès des coureurs) et, d’autre part, par la tenue de son équipe CSC. Le départ du Tour dans ce pays contribuerait également à développer davantage un sport en plein essor (davantage, en tout cas, qu’au Québec…).

2 – Ullrich montre des signes encourageants sur le Tour d’Allemagne. 2e du CLM le premier jour, il fait la course en tête. S’il est probablement encore loin de sa forme optimale, c’est encourageant à un peu plus d’un mois du départ du Tour.

3 – Beloki et Aitor Gonzales montrent quant à eux d’inquiétants signes sur la Bicyclette Basque puisque lâchés tous les jours. Il reste trop peu de temps désormais pour espérer être en forme pour le Tour dans ces conditions. Une grosse tuile donc pour l’équipe française La Boulangère qui comptait énormément sur Beloki, recruté à grands coups d’euros… À noter que sur cette course, David Etxebarria s’est vu interdit de départ ce matin en raison d’un taux d’hématocrite trop élevé. Il est chez Euskaltel-Euskadi…

Un nouveau (et solide?) leader !

Fantastique Giro pour certains qui avaient fait le bon choix en prenant Petacchi, qui rapporte pas moins de… 128 points en 3 semaines de course! Personne n’a toutefois eu l’idée de prendre Cunego, limitant ainsi l’impact de cette course…

Voici les coureurs qui ont marqué 10 points et plus sur ce Giro :

* Petacchi : 128
* Simoni : 74
* Gontchar : 55
* McGee : 54
* Popovytch : 39
* McEwen : 35
* Garzelli : 31
* Tonkov : 17
* Belli : 15
* Pellizotti : 14
* Wegmann : 13
* Valjavec : 12

Peu de points ont par ailleurs été marqués sur le Tour de Belgique, le Tour du Luxembourg, les Quatre Jours de Dunkerque ou encore la Course de la Paix.

Voici le nouveau classement :

* Nicolas Fournier 409
* Paul Courtemanche 397
* Roger Filion 378
* Tomas Marchetti 351
* Lysanne Fratelli 338
* Arianne Levasseur 334
* Dominique Paget 328
* Patrice Beaulieu 321
* Didier Mangin 311
* Stéphane Tremblay 302
* René Rellier 288
* François Gaudreau 286
* Natalie Dagenais 284
* Sébastien Bosvieux 281
* Alain Levasseur 280
* Louis Potvin 275
* Réjean Miousse 272
* Daniel Boivin 271
* Marc-Antoine Martel 266
* Simon Lemay 266
* Maxime Caron 265
* Éric Lepage 256
* Pierre Beaudoin 256
* Éric Lehoux 255
* Raphaël Watbled 248
* Étienne Gagnon 233
* Chris North 220
* Robert Mayer 220
* François Bérubé 212
* Cest Raoul 205
* Francis Lemay 201
* Réjean Asselin 200
* Antoine Lord 196
* Ronald Martel 192
* Jean-P. Wauthier 187
* Sylvain Lépine 181
* Luc Langevin 165
* Stéphane Martel 165
* Marc Beaulieu 154
* Alain Potvin 130
* Laurent Martel 112
* Marie-C. Grégoire 107
* Luc Ostiguy 85
* Alain Dauphin 57
* Cyclick 57

Le nouveau leader, Nicolas Fournier, pourrait se maintenir au sommet pendant un moment, lui qui possède également, outre Petacchi, Jan Ullrich pour marquer des points durant le mois de juin et de juillet.

Comme prévu, les équipes de Classiques commencent à rétrograder au classement, notamment Didier Mangin ou René Rellier qui ont perdu, ce dernier mois, plusieurs places.

Quant à La Flamme Rouge, qui comptait sur Popovytch, ce n’est pas très reluisant…

Prochaine mise à jour à l’issue du Dauphiné Libéré, dans deux semaines.

Vos commentaires sont, comme d’habitude, les bienvenus. Merci également de me communiquer d’éventuelles erreurs.

De grands changements !

Une nouvelle mise à jour du pool de cyclisme est désormais disponible, à l’issue du Giro. La hiérarchie a été modifiée…

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