Tous les jours, la passion du cyclisme

Primoz et moi…

Après deux semaines de silence, La Flamme Rouge reprend brièvement du service, question de vous tenir informés de la suite.

Je suis en vacances!

Après une année compliquée au bureau, faute du recensement canadien, ces vacances font du bien.

Des vacances cyclistes vous vous en doutez.

Bientôt, un nouvel assault sur la Haute Route Alpes. Avec Loïc, avec David 1 et 2, avec tous(tes) les autres.

Alors je peaufine ma condition et fais le métier. Je ne suis pas très beau en maillot de bain, mais je monte les cols plus vite que jamais.

Avec Primoz. Et j’espère demain avec Tadej sur le Mont Chauve ou le col de Braus.

Putain les mecs, ca fait du bien après trois années privées de grands cols (la faute à la pandémie), de votre France qui est si belle, celle des petits villages perchés, des lacets, de la lavande et des cigales, parfois du cagnard que j’aime aussi, mais chaque jour assurément avec cette Grande Bleue en toile de fond.

J’abuse de Ricard. Pour David, « un Ricard, et ca repart… »

Bref, je suis heureux ici, mais d’un bonheur tout relatif, ne perdant pas de vue qu’il n’y a pas de meilleur endroit au monde que celui ou tous mes amis(es) sont… Je pense à vous, c’est certain, en attendant de vous retrouver.

Et dans une semaine, prise de risques maximum sur la Haute Route Alpes. Un voyage pour, encore une fois, mieux connaître de quoi je suis fait. Si je n’en reviens pas, je serai mort heureux.

Autrement dit, vivre…

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89 Commentaires

  1. marius

    Belle éloge de notre passion qui nous anime, véritable colonne vertébrale, de l’amitié et de ce beau pays que beaucoup nous envie et pas seulement les paysages. La photo du rayon vin Rosé se suffit à elle-même. 😉
    Saviez-vous que la commission Européenne avait proposé en 2009, une directive autorisant l’assemblage vin rouge + vin blanc pour en faire un vin Rosé ? 😅. Ne rigolez pas, c’est le cas dans les pays du nouveau monde 😝.
    Bref.
    Pour la haute route, épreuve que je ne connais pas, tu as déjà le meilleur biclou qui soit. Pourrais-tu nous faire un retour de cette épreuve une fois terminée ? Les + , les – , si c’est compliqué de s’y inscrire, qu’est-ce qu’il y a, avec le prix de l’engagement ou pas.
    Merci d’avance.
    In bocca al lupo. 😉

    • J’ai entendu dire que l’inscription est de 1899 € pour la semaine de course.

      J’imagine qu’en y mettant un petit supplément, les masseuse assurent les finitions 😂

      Très belle course (au moins sur le papier) avec des moyens dignes d’une course Pro (voitures, motos, gendarmerie, assistance, mécanos, etc…), avec un certain retentissement médiatique et une victoire de prestige pour celui qui a les moyens ou le désir de s’acquitter des droits d’inscription.

      • Bon, j’imagine que certains coureurs qui assurent le prestige de la course bénéficient peut être de tarifs réduits.

      • 1899 €, c’est le premier prix, sans les options…

      • Et Primoz, lui, prendra le départ de la Vuelta 😉

      • Passeur de pommade (sans finition)

        Un commentaire déplacé qui frôle l’indécence. Une considération fort douteuse sur le rôle des masseurs et assistants sportifs.

        Le but de la Haute Route est de faire vivre à des amateurs une expérience proche de ce qui existe dans le milieu professionnel (d’accord certain(e)s engagé(e)s auraient ou ont eu leur place au sein d’un peloton pro). La récupération post-étape fait partie intégrante de l’expérience. Le site de l’organisation mentionne bien dans la section « services » la possibilité d’avoir un massage quotidien. Toutefois la formulation est sans ambiguïté et surtout bien différente de la manière dont vous l’interprétez et la partagez. « Les masseurs vous attendent après chaque étape pour vous aider à récupérer grâce à un massage de 15 minutes ». Où avez-vous lu que le féminin était employé ? Je trouve votre insinuation dénigrante pour l’ensemble des assistants sportifs, kinés, masseurs et ostéopathes qui œuvrent dans les équipes pro et pour les autres qui sont bénévoles sur des cyclosportives.
        Et si vous avez toujours des doutes, prenez la peine de switcher in English le site de l’organisateur. La phrase ne laisse plus de doute possible. « The masseurs are waiting for you at the end of every stage ». Bref, pas de féminin, pas de connotation graveleuse.

  2. PAUL

    Hello,

    Bon séjour Laurent, je te souhaite de profiter un maximum de tous les plaisirs que notre région peut t’offrir, que ce soit sur une selle ou de façon plus bucolique… 😉
    Considérons que c’est une manière de te rendre – par procuration – le plaisir que j’ai à te lire le reste de l’année.

    Jean-Louis, Aix en Provence

  3. Absolument aucun doute sur le sérieux et l’honnêteté des masseurs. Il paraît que l’on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui… J’en profite pour rappeler qu’il manque de kinés dans certains centres médicaux de rééducation, surtout depuis la crise COVID, et qu’il serait particulièrement utile de revaloriser leurs carrières.

    Le but des organisateurs est mercantile avant tout car avec de tels tarifs (à l’origine de ma moquerie sur les massages) ils se privent de la majorité des jeunes coureurs qui pourraient être intéressés. A l’exception de quelques ex-champions et bons coureurs qui bénéficient le plus souvent de tarifs préférentiels, le niveau sportif est très faible. La lanterne rouge arriverait hors délais sur de nombreuses autres courses.

    La course occupera pourtant une certaine place médiatique.

    C’est ce qu’un commenteur régulier et apprécié appelle avec justesse la gentrification du vélo.

    • PS : Et bien évidemment, mon plus grand respect pour tous les kinés, le plus souvent en cours d’études et complètement bénévoles, qui massent à l’arrivée des courses amateurs.

      Le trait d’humour n’était pas dirigé contre eux, bien au contraire.

      Il faut savoir que même sur l’organisation par des officines privés de cyclosportives, un certains nombre de bénévoles œuvrent sans compter leur temps, ni leurs efforts, notamment aux ravitaillements.

      Merci à eux.

      • le cycliste en basquets

        Tu es tombé sur un mauvais coucheur, c’ est pas plus compliqué que ça……..il nous est tous arrivé de nous faire tancer pour un brin d’ humour, voire une idée qui irait à contre courant ; …….et là l’ humour n’ était pas bien méchant, mais honni soit qui mal y pense!

    • Bigmouse

      Éric => heureusement qu’il ne fait pas les finitions vu son côté acariâtre c’est un coup à subir ne vasectomie forcée😁😁😁😁

    • Thomas

      Si le vélo (de route) ne s’était pas gentrifié il serait déjà mort.

      Entre votre commentaire et celui d’un autre «  client régulier » sur la place de la femme et qui ne rate pas une occasion lorsqu’il s’agit de Marion rousse , la lecture du blog devient pénible , malheureusement.

  4. Steph

    @Passeur de pommade, je suis choqué. Votre contribution marque en effet un mépris total pour la profession de masseuse-péripatéticienne. En quoi évoquer ce merveilleux et très ancien métier, qui appréhende l’exercice du massage dans une approche holistique, est-il un dénigrement des simples masseurs dont les pratiques mobilisent nettement moins de ressources psychologiques et comportementales (soft-skill) ? Par ailleurs en insistant lourdement sur le fait qu’il n’y a «pas de féminin» au sein de vos équipes de masseurs, vous faite montre d’un sexisme et d’une misogynie totalement rétrograde. Aussi, vous semblez ignorer que certaines finitions peuvent tout à fait être du ressort d’un personnel masculin et offensez en ce sens toute la communauté qui pédale LGBTQ+/- . Enfin, en réfutant les «connotations graveleuses», vous oubliez dédaigneusement que les pratiquants du gravel bike méritent tout autant les mêmes attentions à l’ensemble de leurs raideurs.
    Permettez-moi de vous dire que votre discours régressif affecte douloureusement le « vivre ensemble » auquel tous nous aspirons (même avec un supplément finitions buccales).

    • Steph

      Précisons que « l’exercice du massage dans une approche holistique » se réfère à l’étymologie grecque du mot (olos : tout entier ) mais si vous prenez la peine de switcher in English (hole : trou) …ben…ça fait sens aussi…

    • le cycliste en basquets

      Du grand art , de l’ éloquence, de l’ humour , des références culturelles, voila une réponse bien sentie!

      • Il est vraiment très fort. J’en rie aux larmes.

      • Steph

        Stop, n’en jetez plus !

        Ca me saoule tellement ce conformisme réactionnaire et cette morale bourgeoise qui sied si bien à l’époque. D’accord avec Marcel Gauchet : La bienpensance engendre la crétinisation.

        Coluche et Desproges ont bien fait de mourir jeunes. Ils se seraient pendus aujourd’hui

    • Bigmouse

      « la communauté qui pédale LGBTQ » sans mauvais jeu de mot je suppose marius?

  5. marius

    Le but de ma demande n’est pas de savoir si cela vaut le prix demandé, car en fonction des revenus de chacun, la réponse sera bien différente.
    Mais plus sur l’expérience vécue d’une cyclo-sportive à étapes sur route, itinérante.

    • Steph

      @Marius, au risque d’être passablement à coté de la plaque, je risque très grossièrement :

      A +/- 2000 boules pour 7 jours, ça nous fait environs 300€ / jour, avec finitions.

      33% (100€) Organisation, logistique, sécurité de l’épreuve.
      33% (100€) Hébergement, restauration et prestations aux étapes
      33% (100€) Gross Margin. Attention : marge brute n’est pas profit

      Laurent se serait interessant que tu puisses affiner (un petit interview de l’organisateur ?)

  6. Marius, c’est surtout un problème d’accessibilité dans un sport qui avait encore la réputation d’être un sport populaire il y a quelques dizaines d’années.

    Si le jour du CLM, cette année 10 km dans le col de la Loze, les organisateurs ouvraient la course aux coureurs extérieurs, je serais moins sévère avec eux. Car il leur suffirait de sortir les coureurs d’un jour du classement de l’étape et du général. Laurent nous le confirmera mais le jour du CLM du Col de la Lose, non seulement il sera impossible de s’inscrire mais en plus la route sera probablement privatisée au seul usage de ceux qui auront un dossard.

    Par contre, si tu es un coureur connu et reconnu, cela peut être possible… Lors d’une édition précédente, l’organisateur avait refusé tous les coureurs à la grimpée de l’Alpe d’Huez sauf Mickael Gallego (qui avait été battu par Peter Pouly).

    À mon avis, il y a moyen de participer à des courses par étapes avec des organisateurs qui s’inscrivent dans un esprit différent.

    La question qui me turlupine également, c’est combien paient les villes (essentiellement des stations de ski) pour être villes étapes et remplir les hôtels dans une période où il n’y a plus grand monde en station ? Et aussi, est-ce qu’il y a des subventions publiques du conseil régional ou autres ?

    Puis, la question n’est pas là mais c’est tout de même un grand Barnum qui pose également question sur un plan écologique, même si je ne doute pas qu’il y aura un tri des déchets pour les plateaux repas.

    Avant la Haute Route, il existait l’Alpe Open Tour. C’était également une organisation privée mais dans un esprit fondamentalement différent.

    Bon… Cela ne m’empêchera pas de souhaiter bonne route à tous les participants.

    PS pour Steph : j’ai tant rigolé que j’ai cru que je me luxais une côte. Pour le coup, j’aurais eu plus besoin d’un ou une kiné(e) que d’une masseuse-péripatéticienne.

  7. Mais restons sérieux, en parlant des amateurs, des vraies!

    Magnifique course à l’Américaine féminine aux Championnats d’Europe avec une très belle médaille d’argent pour la paire Marion Bors et Clara Copponi !

    Bravo les filles !

    • Et pour la petite histoire, Marion Boras, qui détient le record de France de la poursuite, est une vraie « armateur » et justement elle poursuit des études de kiné.

      Bravo les Championnes !

      • « Amateur »

      • Les études de kinés sont difficiles et pour accéder à l’école de kiné, c’est très compliqué. La plupart des étudiants en école de kiné sont passés par une première année de médecine. Dur, dur…

        C’est un vrai métier complexe tant sur le plan theorique et technique que sur les pratiques manuelles qui demandent de grandes qualités haptiques.

        Alors être kiné pour soigner les corps des blessés ou des athlètes de haut niveau, c’est l’un des plus beau métier du monde.

        Mais masser pendant une semaine des cyclos pour leur bien-être, c’est un peu gacher leurs talents.

        Mais merci à tous les passionnés, étudiants ou diplômés, qui passent des fin de week-ends à masser des cyclistes, coureurs à pieds ou triathletes amateurs souvent par simple passion du sport.

      • le cycliste en basquets

        Merci d’ évoquer les « Europe » de cyclisme sur piste……..mais, je crois que lla piste n’ est pas en odeur de sainteté dans ce forum , le « boss » lui même l’ a écrit encore récemment…….c’ est dommage!
        Tiens, je vois que tu as pris un pouce baissé on ne sait pas trop pourquoi.
        Pourtant, pour la plupart des disciplines il existe des passerelles entre la piste et la route ainsi pour Benjamin Thomas qui à peine sorti du TDF est un des membres très actifs de l’ équipe de poursuite par équipe. (laquelle est devenue championne d’ Europe.
        Sans transition aucune, L4 Italien Viviani est devenu ch. d’ E. de l’ éliminatoire quelques heures (3 ou 4 ) après avoir disputé la course en ligne sur route dans l’ après midi…..
        Le bilan Français sur ces épreuves est « énorme »…….et il y a longtemps que l’ on n’ avait pas vu ça. Retour en grâce des sprinteurs (avec, il est vrai la défection des Hollandais…..). Beau retour de Mathilde Gros qui retrouve enfin son rang.
        Une petite parenthèse sur les sprinters Français…….de beaux bébés si l’ on peut dire, très, très musclés du bas du corps…….peut être un peu trop….je n’ en dirais pas plus…..mais j’ en pense pas moins……est ce que l’ on ne viendrais pas à utiliser, depuis quelques temps des braquets un peu gros …….ou autre chose .
        Pour résumer mes griefs, voila ce que je regrette pour la piste;
        1 : que l’ UCI et son président n’ aient rien fait pour rétablir le statut olympique du Km et de la poursuite individuelle.
        2 : Que « l’ omnium  » soit devenu une spécialité fort longue et parfois brouillonne , voire se jouant sur quelques « coups de dès »
        (je pense que l’ on pourrait, un peu comme avant, ne retenir qu’ un 200m départ lancé, le Km départ arrété, la poursuite sur 4 km, et enfin la course aux points……..le tout avec effacement par les athlètes de l’ épreuve qu’ ils choisiraient aprés avoir participé……..ceci pourrait éventuellement « effacer » une chute ou une malchance….dans la course aux points par exemple….
        3 : la multiplication des épreuves « en peloton  » est selon moi une mauvaise chose, sur ces pistes courtes ou très courtes les chutes sont nombreuses on a eue des exemples à Munich……..dont certaines frôlèrent le tragique (L. Paternoster); le tout avec palabres et arrét des compétitions pendant de longs 1/4 d’ heure .
        A ce niveau là de très gros problèmes « organisationnels  » se posent.
        Il faut ajouter la piste extrémement courte de Munich (200m) et piste temporaire démontable…….encore une fois indigne de l’ uci et de compétitions de niveau mondial.
        Bon je pense avoir abusé de la patience de beaucoup…….mais, il y aurait tant et tant à dire sur la piste…….j’ aimerais avoir votre opinion sur tel ou tel point évoqué ci dessus ou autres.
        ( je sais que mon propos peut être un peu décalé et mal « ressenti » par ceux qui sont plutôt « routiers »…….

      • Je partage ton goût pour la piste. C’est un super spectacle avec de très grands athlètes

        J’ai la nostalgie des 6 jours de Grenoble qui on bercé mon enfance puis ma jeunesse, et même un peu plus…

        Un lien qui devrait t’intéresser :

        https://agauche.org/2019/11/06/pourquoi-le-cyclisme-sur-piste-ninteresse-plus-grand-monde/

      • Steph

        Arrête moi si je me trompe mais j’ai cru voir que la piste de Munich était en bois brut – assez tendre – non verni. C’est conforme ça ? y’a un règlement là dessus ? C’est pas un peu « chaud » en cas de chute ?

        Le principe des pistes démontables/modulables c’est pas si con, mais là c’est en plus du « jetable » et 200m au lieu de 250 pour faire rentrer le bazar dans un palais des expos plus dimensionné pour accueillir les salons de la choucroute bavaroise qu’une compète de gros jambons en cuissards.

        Bon pour l’Omnium, Donovan Grondin, notre champion du monde péi est maintenant champion d’Europe . On va pas cracher dans la soupe. (La Rényon lé an lèr !)

  8. noirvélo

    à Eric ,
    l’humour se perd , la faute à qui ? je ne sais … ou je m’en doute ! en tous les cas ton trait d’humour était somme toute facile et prévisible , donc tout à fait approprié et pas du tout choquant … Les masseuses & masseurs sont les premiers à en rire parce que éduqués en ce sens , et au final à la limite d’être blasés à « force »… Ce n’est pas en Médecine qu’on trouve les étudiants et étudiantes les plus prudes , loin de là , j’en ai entendu … Et ce n’est pas les féministes non plus , qui vont me les « casser » … Alors  » humour graveleux  » et CARPE DIEM peuvent tranquillement partir en vacances ensemble … 😉

  9. le cycliste en basquets

    Eric: merci pour le lien que je vais « éplucher » un peu plus tard…
    Steph : Cette piste « jetable » comme tu dis fait (faisait 200m) elle va finir peut être en bois de chauffage, granulés ou autres c’ est à la mode.
    Le bois était tellement tendre que suite à une chute elle a été entaillée sur plusieurs cm de profondeur, idem en largeur et, bien sur encore plus dans le sens de la course……..peut être une cinquantaine de cm ou plus.
    J’ ai vu les images dans je ne sais plus quel réseau social (en naviguant sur le net, je ne notes pas les références….et j’ en perds la continuité.)
    Quoi qu’ il en soit c’ était trés impressionnant, et l’ on perçoit immédiatement le côté dangereux de la chose……et l’ incurie des dirigeants.
    Ce qu’ il faut savoir, c’ est que même sur piste « réglementaire » pas mal de pistards se plantent, sur chute, des échardes de bois pouvant dépasser les 20 cm….
    Au rayon des « horreurs », on a vu il n’ y a pas longtemps des coureurs tangenter le haut de la piste et franchir le rideau de plexiglass soit disant protecteur pour les spectateurs…….donc, 5 ou 6 m de dénivelè au dessus du bas de piste (voire plus…….mais là aussi je n’ ai pas d’ images.
    A Munich , un accident à frolé le tragique, suite à une énieme chute , l’ emblématique Italienne Laetisia Paternoster a subi un grave troma. cérébral avec commotion + clavicule (la clavicule c’ est quasi anecdotique pour un ou une cycliste……..pour détendre l’ atmosphère: Paternoster ce n’ est pas une prière c’ est son vrai nom…..!

    voila les joies de Munich et ses chutes avec parfois des interruptions de 1/2 h.
    Voila aussi les effets de trop nombreuses courses en peloton , de tours gagnés en ne prenant que 7 ou 8 secondes d’ avance, tellement « le serpent se mord la queue  » sur ces pistes indignes…
    Mr Lappartient…….il y aurait bien des choses à faire pour la piste……une simple idée peut être réduire les pelotons à 10 ou 12 unités……..quitte à qualifier ces coureurs par des séries, qui pourraient avoir lieu le matin par exemple, donc éventuellement sans public payant……

  10. Steph

    « Ce qu’ il faut savoir, c’ est que même sur piste « réglementaire » pas mal de pistards se plantent, sur chute, des échardes de bois pouvant dépasser les 20 cm…. »

    😱
    https://www.lematin.ch/story/un-jeune-coureur-transperce-par-une-latte-de-la-piste-999248008112

  11. Steph

    Et – je n’y avais pas pensé – il est vrai que :

    – un peloton de 80m sur une piste de 200m = 120m à boucher pour prendre un tour.

    -un peloton de 50m (moins de coureurs ) sur une piste de 250m = 200m à boucher pour prendre un tour.

    Une vidéo des essais de derny sur la piste en projet pour les JO2024 (confidentiel UCI) – à partir d’ 1’30 :

    • 😂 C’est Mica qui va gueuler avec toutes ces bagnoles et toutes ces motos qui faussent la course.

      L’UCI a bien bossé, la piste est solide.

      Le tout avec de vieux véhicules et sans casques, ils sont habiles et courageux les nouveaux hamsters 🙈

      • le cycliste en basquets

        Tu sais bien que mica n’ existe plus!

      • le cycliste en basquets

        Il ne faut surtout pas oublier de fermer la petite porte d’ entrée en bas du mur!

      • Ok, le cycliste en basquets. Mais je préférerais ton ancien pseudo, plus court.

        La piste du vélodrome de Grenoble était également en bois. Il y avait également un risque de se planter des échardes, généralement plus petites…
        En cas de chute, un menuisier intervenait pour poncer la piste au point de choc. Un de mes collègues de travail m’avait raconté qu’il avait une fois pris en charge un coureur qui s’était pris une écharde dans les parties génitales.

        Sur l’agglomération Grenobloise, nous avons un vélodrome extérieur à Eybens, en béton.
        Les chutes sur le bois brulent mais les chutes sur le béton arrachent et brulent. C’est au vélodrome d’Eybens que Pijourlet ou Boras ont appris la piste.

        C’est entièrement gratuit et cela vaut le coup d’aller voir une réunion (compétition) sur piste. Ces compétition reposent sur une organisation entièrement bénévole. À noter la présence d’ancien champion parmi les bénévoles dont Pierre Angelo Bincoleto, ancien pistard et ancien pro qui s’investit beaucoup dans la formation des jeunes.

      • Pierangelo Bincoletto

  12. le cycliste en basquets

    Steph: alors là, merci pour tes 2 vidéos, elles sont « instructives », parlantes et il fallait les dénicher………celle, dramatique , de l’ écharde fait « froid dans le dos »….. et pas si rares que ça finalement; dans le cas présent on se dit que le coeur n’ est pas si loin que ça finalement…….déja, les poumons…….!
    On se demande quelle mère autoriserait son fils (ou sa fille) à pratiquer ce sport……….heureusement on ne leur dit pas tout……et l’ on ne peut pas croire ça possible. si on ne l’ a pas vu!
    Une bonne pinte d’ humour avec  » le Mur de la Mort », peut être moins dangereux finalement. on peut estimer le diamétre de la piste à une quinzaine de mètres ,soit 50 m de long, à la louche.
    C’ est fou ce que la force centrifuge permet de réaliser, c’ est vrai aussi en BMX …….spécial Eric: SKI Cross , half pipe, et d’ autres sports certainement….. ( le ski Alpin  » joue » constamment avec la force centrifuge, ainsi que le vélo de route, quand on penche dans les virages…..vous savez, la vitesse au carré divisée par le rayon de la trajectoire……)
    Pour en revenir au « mur de la mort », les véhicules qui tiennent pratiquement à la verticale ne doivent pas rouler guère au dela de 50 à l’ heure…..
    Une séquence culte du film de F. Truffaut « les 400 coups » nous montre les images de Antoine Doisnel, dans une version un peu différente du  » mur de la mort…….ou, en l’ occurence c’ est la cage elle même qui tourne, et l’ acteur qui est plaqué contre cette cage…….et peut évoluer tel une araignée…….(aucune chute n’ est possible tant que la roue tourne assez vite)
    Tu nous a déniché là, 2 vidéos instructives, on est preneur……en tout cas moi même….j’ en redemande……merci!

  13. le cycliste en basquets

     » Une écharde dans les parties génitales » mais tu vas encore plus affoler les mamans!!!

  14. le cycliste en basquets

    Eric, j’ai pris connaissance de l’ article sur les 6 jours et au passage vu que tu as de bonnes lectures……que l’ on doit peut être prendre parfois avec un peu de recul….
    Mais revenons à nos moutons la conclusion de l’ article est que les 6 jours
    n’ étaient devenu qu’ un spectacle………avec tout ses excès , truquage , entourloupes et c’ est exactement ce que je pensais , dés lors ce n’ est pas ce coté de la piste qui m’ interesse , mais plutôt ses disciplines « nobles »: vitesse, vitesse par équipe, poursuite ind. ,poursuite par équipe, kilométre, keirin.
    Ces disciplines « chronométrées  » reprèsentant une sorte d ‘ athlé aérodynamique……
    Les courses en peloton ont moins ma faveur et risquent de tomber dans les excès décrits plus haut.
    De plus, est il souhaitable de voir le vélo encore monopoliser une partie de l’ hiver quand on connait le déploiement médiatique relatif au World tour le reste de l’ année .
    Alors, vive la piste mais, surtout pour ses épreuves que je me permets de nommer « nobles ».

  15. Edgar Allan Poe

    Pour revenir au sujet de l’article, même s’il est malvenu de taper sur le projet de Laurent qui, après tout, pense et écrit ce qu’il veut sur son blog, je vois effectivement la route des Hautes Alpes comme un des plus bel exemple qu’il soit de la gentrification de ce sport. Des courses de ce type, abordables, existent encore en FFC, mais elles sont dans leur très grande majorité, réservées aux 1ère catégories et/ou coureurs élite. A titre perso, je le déplore parce que j’adore ce genre d’épreuves, étant toujours meilleur le 2ème jour que le premier, etc…du moins par rapport à la moyenne des autres concurrents.
    Je me suis trouvé sur les bords de cette Haute Route des Alpes, il y a quelques années, par hasard. Le moins que je puisse dire, c’est que les niveaux sont très très hétéroclites. J’y ai vu des gens largués dans la pampa, à 1 heure des premiers, qui s’accrochaient aux bagnoles d’ailleurs…il faut bien que ces messieurs rallient la ligne d’arrivée en faisant bonne figure sur les réseaux sociaux ou dans leur milieu.
    Sur le classement 2021, je connais le second qui est une fine lame, et qui pratique le vélo à 100% en sus de coachings à distance. Un pro. Efficace.
    Le 4ème aussi dans un autre style.
    Le 10 ème est à près de deux heures du 1er, le 20ème à 3H45.
    Pour moi, ce genre de course relève du rallye auto, à l’ancienne, comme on en voyait dans « Amicalement Votre » où des « gentlemen » aristos s’affrontaient avec bienveillance et étalement de richesses avec des bagnoles haut de gamme.
    Comme l’explique très bien Eric, une sélection à l’entrée se fait par le tarif d’inscription. Je ne suis pas certain ensuite que le côté « gentleman » soit bien présent. J’ai souvent fait la cyclo du lac d’Annecy, aujourd’hui dénommée l’Alpin’Bike. Le cout d’inscription est modique, dans les 30 euros, repas et cadeaux genre maillot, compris. Mais c’est un défilé de mode de vélos dernier cri, de prototypes, de machines personnalisées, mais aussi de tenues vestimentaires : on est proche de la Suisse, dans une localité aux revenus moyens plutôt élevés. Le coté gentleman est absent, avec toute une population qui ne connait pas ou plutôt méconnait les codes cyclistes, comme indiquer à ses suivants un obstacle sur la route, ne pas mettre en danger ses adversaires pour prendre un virage selon sa propre trajectoire idéale, ou même tout simplement saluer un cycliste que l’on croise ou qui vous accompagne lors de votre échauffement. Mais pas de généralités…
    Dimanche, j’ai couru en FSGT, 6€ l’inscription, accueil sympa, bouquet de fleurs, trophée et magnum de vin à l’arrivée. Certes, les dossards et transpondeurs étaient distribués dans un kebab., établissement de restauration rapide. Ambiance exotique mais très sympa.
    Et il y a bien longtemps que je n’avais pas été autant encouragé.
    Je jongle avec le budget pour pouvoir courir de belles cyclos sur l’année.
    J’ai couru la Marmotte pour la première fois, après avoir longuement (très longuement) hésité à sacrifier au coût d’engagement : 110 €! En dehors du prestige de cette course, la prestation n’est pas à la hauteur, loin s’en faut. Obligé de monter à l’Alpe d’Huez chercher son dossard la veille, alors que le départ a lieu à Bg d’Oisans. Le village départ est ridicule, en comparaison à celui de l’Ardéchoise, par exemple. Des bénévoles ou prestataires très peu renseignés sur les modalités de l’organisation, ou totalement désintéressés des questions qui leur sont posées. Impossible de se faire monter un sac de vêtements pour l’arrivée à l’Alpe d’Huez, ce qui vous oblige à redescendre à Bg d’Oisans habillé comme vous l’étiez en course (les derniers arrivants redescendus sous un gros orage ont du apprécier). Seulement 3 robinets en tout et pour tout pour se désaltérer à l’arrivée (pas de ravito traditionnel comme dans toutes les cyclos) pour 9000 participants. Repas peu copieux avec assez peu d’incitation des concurrents à aller le prendre. Des vigiles payés par l’organisation qui étaient parfois incorrects pour ne pas dire plus dans leur manière de parler aux « finishers » parfois un peu désorientés. Et un cadeau…de merde : un sac à chaussures, qui sort des usines asiatiques à 30 cts d’euros.
    Quand aux récompenses, 3ème de ma catégorie, j’ai du négocier une demi heure avec l’organisation pour qu’on accepte de bien vouloir changer le tee-shirt publicitaire au nom de la société organisatrice, de taille XL, remis en guise de gain (je suis plutôt sur du XS-S) contre une peluche Marmotte pour ma nièce…
    Le paradoxe est que je n’ai pas été très bon, à mon sens, sur cette première, est que j’ai envie d’y retourner en étant correctement préparé, enfin, disons correctement entrainé, le terme « préparé » revêtant souvent une autre signification dans le milieu des compétitions cyclistes!
    Experience personnelle.
    Ce week-end, cyclo avec arrivée au col de la Loze le samedi, grimpée chrono sur 10 kms de ce même col le lendemain (le même chrono que sur la Haute Route j’imagine). 50 balles l’inscription. De belles références y sont déjà engagées (Colin Savioz par exemple)

    • nikko

      Commentaire très instructif, comme d’habitude.

    • plasthmatic

      EAP, en 2012, j’ai accompagné Laurent sur deux étapes de la Haute Route. Une arrivée à l’Alpe d’Huez, l’autre arrivée à Risoul. Etant posé à Briançon comme à peu près tous les étés (pas celui-ci), Nathalie et les enfants étant retournés en Lorraine ou en stage, moyennant un peu d’imagination, pas trop de déplacements de la voiture, une once de train, il m’avait été facile de venir à la rencontre de Laurent sur ces deux étapes. La première, ce fut au sommet de la Croix de Fer (trop bien calculé), la seconde, un lacet au-dessus de La Grave La Meige. C’était pour moi l’unique façon de croiser Laurent, et même si à titre personnel je ne me sens pas dans mon élément au milieu des dossards, des belles machines (j’ai une machine pas moche), c’est sans regret : j’ai pédalé avec Laurent, toujours un plaisir, j’ai passé l’après-midi et la soirée avec Laurent et Martin (un peu derrière en montagne), toujours une belle tranche de vie.
      Je précise que pour les descentes, soit j’étais totalement devant, Laurent dans ma roue, et personne ne nous suivait … donc pas de mise en danger par un type qui n’a rien à faire dans la course ; soit, pour celle de Lautaret, qui ne descend pas, je me suis mis en queue de paquet (je n’ai jamais descendu si vite contre ce bon dieu de thermique qui me scie les pattes plus que les deux Galibier qui précèdent, l’aspiration, ça marche !).
      Je ne vais pas vous contredire, ni Eric, ni toi. Tiens, je vais même ajouter un élément de ce mouvement : le prix d’inscription à un Triathlon Ironman. 600 euros, ou plus. Juste l’inscription. Avec ça, j’ai une paire de roues pour une petite dizaine d’années.
      Mais : vu du dedans, une fois que tout ça est dit, ben ma fois je me suis retrouvé dans un paquet de culs avec un dossard épinglé un peu au-dessus, « des qui roulent les transitions », rares, « des qui se planquent un peu quand même », moins rares … J’ai donc passé globalement des heures au milieu de gens plutôt calmes, « dans leur truc ».
      Je précise encore avoir refusé de prendre l’eau du ravito d’Izoard, m’être donc arrêté à ma fontaine d’Arvieux, ce qui m’avait valu une sacré chasse en faux plat descendant (le pire pour moi) pour retrouver le taulier.
      Une fois la ligne franchie (que je ne passais pas), il s’agissait de trouver le camion avec dedans le très gros sac à récupérer, l’adresse de l’hôtel réservé par l’organisation, et … Laurent et Martin faisaient leur journée en totale autonomie, « comme en vacances », chères bien sûr, mais sans aucun assistanat ni tralala. Le soir, il s’agissait à chaque fois de trouver comment se restaurer, ce qui n’a pas dû déplaire aux gens de ces deux stations.
      Voilà, si effectivement j’étais très loin de mon écosystème préféré, plus proche de celui du renard, cela n’avait pas été pour moi un étouffoir. Bon, la joie de me retrouver avec mes deux vieux indiens d’Amérique avait peut-être tempéré mon autisme d’ursidé plantigrade. Mais enfin, pour comparaison, la même année j’avais accompagné mon meilleur pote sur le tri Ironman d’Embrun, très heureux de l’avoir fait, mais enfin, cette ambiance, ce bruit, ce fluo, ce pseudo-héroïsme qui suintait à chaque virage, j’avais de ce point de vue moins aimé …
      Pour la petite histoire, mais très grave, sur leur dernière étape de cette année-là, un Suédois, journaliste assez connu, avait trouvé la mort dans une méchante courbe. Bon, ça ce n’est pas la Haute-Route, c’est la fatalité. Un fort coureur Suisse avait basculé sans son vélo par dessus le parapet au cours d’une Time Megève, quelques minutes avant moi.
      Voilà, mes amis du début de la moitié sud, c’était pour faire tinter le truc un peu autrement. Sans aucune contradiction, je vois tout ce que vous avez dit.

      Quintana pris au Tramadol sur le Tour, apparemment deux fois. Le truc le plus dingue de l’histoire à mes yeux, c’est ce communiqué de l’UCI concernant la substance (trouvé sur l’article d’Eurosport) : « Depuis le 1er mars 2019, l’UCI a interdit l’utilisation du tramadol en compétition dans toutes les disciplines et catégories « afin de préserver la santé et la sécurité des coureurs compte tenu des effets secondaires de cette substance » explique l’UCI dans son communiqué. »
      Afin de préserver la santé et la sécurité ! Comme c’est gentil à eux. Des vraies nounous. Et si on préservait déjà l’éthique sportive ? Le Tramadol, je connais, pour m’être pété le coude tout entier, en skate dans un bowl luxembourgeois, mai 2018. J’en ai pris trois jours (une mule aussi, on le dit _equus asinus_), la moitié de la dose prescrite, et en doublant les intervalles prescrits. Mica, l’homme aux baskets, dirait donc que je me suis contenté d’un quart de dose. Et bien mes amis, je la sentais bien la frontière entre le moment ou l’effet anesthésiant était là, et celui où il avait disparu ! Le Tramadol, ça sert à gommer la douleur : ça sert donc à tricher.
      Mais peut-être les mecs se chargent-ils au huitième de ma dose à moi ?

      • Zenou

        Pour une fois je ne blamerai pas l’UCI mais l’AMA. Si j’ai bien compris L’UCI veut que le tramadol soit interdit mais pas l’AMA. En attendant que l’AMA se décide, ils ont trouvé l’astuce de l’interdire en course car les effets secondaires peuvent entraîner une baisse d’attention et donc des chutes.

      • plasthmatic

        Merci Zenou, pour la ‘nuance’.

      • Edgar Allan Poe

        Ouch… je confirme! Après une chute très grave sur l’Ardéchoise, je devais passer 15 jours en maison de repos pour récupérer d’une opération compliquée sur une vertèbre. 2 jours après l’opération, on me renvoie chez moi avec le lot de douleurs associé et donc, le produit miracle : le Tramadol. Sans rien, je ne parvenais même pas à tirer un tiroir de cuisine sur roulettes sans douleurs, alors que sous Tramadol, ma femme m’a surpris en train de déplacer une bouteille de gaz !
        Comme toi, j’avais espacé les prises, réduits les quantités posologiques… et au bout de 5 jours, conscient des risques de dépendance à ce super produit, j’arrêtais ! J’avais lu assez d’articles sur ces bonbons pour en connaître les effets pervers, époque Sky…
        En plus, je n’etais pas « défoncé » quand j’en prenais. Par contre, à la fin de l’effet du produit, je prenais à chaque fois une violente hypoglycémie suivie de nausées. Obligé de me coucher par terre pour ne pas tomber violemment au sol!
        Alors… sur un vélo 😱😱

  16. Denis

    Bon….., le tramadol n’a rien d’un truc extraordinaire. Un antalgique vulgaire, merci de ne pas faire de ton expérience «  tramadoliante », quelque chose de général. Il n’y a bien qu’en cyclisme où on interdit de prendre un antalgique de ce type et déclasse un sportif. Ce type de nocébo pharmacologique ne peut endormir une douleur d’ordre tendineuse ou musculaire en pleine action et encore moins augmenter des performances …..
    C’est sûr, vous préférez accuser et discriminer le milieu plutôt que de faire apparaître une réalité et autorisation beaucoup plus vicieuses sur les autres disciplines.
    Est-ce que endormir d’un anesthésiant le pied impotent d’un Nadal n’est pas une catastrophe…..
    Oui, la vrai triche est plutôt dans ce genre de commentaire qui respire l’ignorance et la basse frustration d’avantage qu’un questionnement lucide et considération véritable d’une éthique sportive !!!!!!!!!
    En effet, il y a des contradictions qui imposent le respect d’une schizophrénie ordinaire tellement l’hypnose profonde des 2 dernières années a éteint les esprits et discernements……

    • plasthmatic

      Merci à toi aussi Denis, pour la nuance tout pareil.
      Ignorance et basse frustration donc : ma fois si c’est ça je prends.
      Equus Asinus … définitivement alors.
      Eh, le pouce -, c’est pas moi hein : si je touchais ces trucs je te mettrais un pouce + pour ce miroir tendu !
      Le p’tit Pascal de Lunéville

      • Edgar Allan Poe

        Un nocebo pharmacologique… il faut être tombé dedans quand on est tout petit pour ne pas en sentir les effets.
        Ce n’est pas pour rien que la Sky a joué avec la zone grise à une époque où le Tramadol n’était pas interdit -il faut le préciser- pour y obtenir ses plus grandes victoires. Des témoignages d’anciens coureurs anglais évoquent même une « institutionnalisation de la consommation de ce produit » au sein de la Fédération anglaise, à sa grande époque (2012 et années suivantes).
        Un français qui en consommait environ 3 cachets (quel dosage? ) sur chaque étape du TdF évoque sa dépendance, et explique clairement que c’est un anti douleur formidable : « plus aucune douleur musculaire, un effet légèrement euphorisant sur la psychologie, mais ça ne fait pas aller plus vite ».
        Ben… si pas de douleur musculaire, ça veut dire qu’on ne ralentit pas quand les autres aux muscles gorges de lactates doivent eux ralentir. Donc… on va plus vite, non ?
        Raisonnement simpliste, j’en conviens !

    • Ton point de vue est intéressant Denis mais je ne comprends pas ton agressivité.

      Tu aurais pu expliquer ton point de vu tranquillement sans chercher à rentrer dans un affrontement. C’est limite rabaissant…

      La tricherie commence quand tu enfreints le réglement de ta fédération, quelque soit le sport. Après, l’on peut discuter de la pertinence des réglements en restant des gentlemen.

      Perso, je serais très content de connaître l’avis du Dr Jean Jacques Menuet. Je ne sais pas si c’est toujours le cas mais c’était le médecin d’Arkéa Samsic. Je ne pense pas que ce soit un docteur très tourné vers les médicaments antalgiques tels que le Tramadol. Ce n’est pas très futé de la part de Quintana.
      Oui, je serais vraiment curieux de connaître l’avis de Jean Jacques Menuet…

      Et Denis, je te précise que le pouce positif, c’est moi qui te l’ai mis.

      Toujours tendre la main à quelqu’un d’agressif. Mais ne te sens pas obligé de recommencer 🙃

      • Denis

        Bon, il me semble que l’agressivité la plus violente réside dans le fond de pensées écourtées comme sclérosées . Figées dans des considérations purement personnelles, des commentaires se veulent imposer une vérité pour mieux condamner et fustiger.
        Soyons honnête, prendre un comprimé de tramadol, même interdit donne dit il le droit de donner le coup de grâce sur un sportif avec cette arrogance d’un savoir et d’un vécu assez risible finalement.
        Le conte est assez drôle pour ne pas dire plus, tant il est parodique, mais il a aussi ce relent assez caractéristique d’une imposture.
        «  le produit miracle »….., effectivement le scientiste à la croyance plus douteuse qu’il n’y parait .
        Je vous le redis, sortez de l’hypnose profonde consentie et de votre asservissement volontaire des deux dernières années. Vous gagneriez en nuance, tolérance, bienveillance et discernement.
        Rien n’est pur, parfait et exemplaire, et ce n’est hélas, même pas la médecine et ses périls pharmaceutiques trop souvent masqués qui permettront de reconnaître les erreurs comme les fautes.

    • noirvélo

      Bon , soyons nets , concrets , objectifs ! Pourquoi Quintana a-t-il pris du Tramadol ??? Pourquoi prendre un médicament , un antidouleur de surcroit , était-il blessé , malade ? POURQUOI ? (je rappelle qu’il s’est fait piquer deux fois le bougre !) Perso , je roule beaucoup , (je marche aussi !) et ne prends aucuns médicaments , même malade , j’évite un max si ce n’est pas totalement !!!
      Je suis peut-être totalement con , mais ce dont a besoin le corps se retrouve dans les aliments , les proteines , les féculents , les fruits et légumes , les fruits secs , on y retrouve toutes les vitamines , les glucides , les fibres , les acides aminés et , évidemment , eau minérale … Mon seul luxe réside dans la prise d’ Electrolytes pendant la sortie ( pas l’épreuve , la course!) et de BCAA après la sortie … et puis c’est tout !!!
      Alors , je me pose la question , et j’ai le droit de me la poser , (je suis un honnête citoyen!) , le vainqueur d’une course , est-il vraiment intrinsèquement et naturellement le plus fort , ou , je ne m’abuse en frôlant abusivement le complotisme , le « mieux » médicalisé » ?

    • noirvélo

      Le Tramadol , s’il n’a pas l’air d’un truc « extraordinaire » comme tu l’écris , pourquoi est-il interdit ? et pourquoi Quintana l’a-t-il pris ? Mes commentaires sont-ils plus « dopés de mauvaises intentions » que les sportifs pro médicalisées en « produits » ?

      • marius

        Quintana fait appel de son déclassement de la 6ieme place du Tour de France, auprès du TAS.
        Il ne participera pas au Tour d’Espagne (plutôt son équipe qui lui interdit non)?
        Il ne conteste pas le fait d’avoir pris du Tramadol, mais du fait d’être exclus, car pour l’AMA,
        le Tramadol n’est pas un produit dopant.
        Mon avis.
        Il a des sous à perdre, sous l’hôtel de « je dois laver mon honneur, patin, couffin « .
        J’imagine qu’il y a un service juridique compétent à l’UCI et qu’avant d’interdire le Tramadol en compétition, on se renseigne au près de l’AMA.
        Un peu comme le règlement intérieur d’une entreprise qui doit respecter le code du travail.
        Encore une belle partie de casse tête chinois juridique en perspective.
        Mon avis du côté de l’éthique avec l’hypothèse candide que Quintana a pris du Tramadol pour soigner une douleur insupportable.
        C’est triste j’en conviens d’être limité physiquement pour exercer son métier, sur la plus grande course du monde. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut transgresser le règlement, sous prétexte de raisons valables.
        Tout les médicaments ne sont pas compatibles avec la pratique d’un sport tel que le vélo en compétition, au niveau professionnel.
        Il y a eu trop d’abus sur l’usage détourné de ce médicament comme d’autres, par beaucoup de coureurs ou sportifs.
        Pour finir sur une note humoristique.
        Il est vraiment dommage pour Quintana, en souffrance au point d’user de Tramadol, d’avoir terminé second au Granon.
        Sans cela, il renversait le Tour.

        N’y voyez aucun contentement d’un esprit lubrique.
        Ce fait ne m’apprend rien que je ne sache déjà.

      • Denis

        Enfin bref, en dehors d’une réglementation toujours partisane liée au système lui-même, on peut juste faire le comparatif entre l’inhalation de salbutamol thérapeutique et autorisée selon la dose ( C Froom) avec notre affaire.
        Autrement dit, on autorise la possibilité d’efficience bronchique dans le cadre d’une supposée pathologie mais interdit de diminuer une douleur physique.
        Plus simplement, notre ami Quintana pourrait faire valoir et valider un soucis ou pathologie articulaire pour faire admettre médicalement la prise des ou du tramadol!
        Quant on sait que le haut niveau sportif et les charges d’entraînement peuvent entraîner un « vieillissement » prématuré au niveau articulaire , il y a des autorités compétentes particulièrement douteuses et un milieu médical complètement hypocrite à défaut d’ « Hippocrate ».. Mais ça, on le savait déjà…..

  17. noirvélo

    Bon , je ne vais pas faire compliqué … Quintana s’est fait prendre 2 fois avec un produit interdit depuis 2019 … Sur l’Equipe , j’ ai eu « l’outrecuidance » d’insinuer un jour avant qu’Arkéa avait commis l’erreur de le faire resigner , qu’il était fini pour les Grands Tours , qu’il était pris pour son image … Ceux qui le défendent à tout prix ne sont pas « nets » pour moi . Perso , je suis en paix avec ma conscience …

  18. Les tarifs sur les triathlons sont effectivement abusés.

    Néanmoins, le triathlon n’a jamais été un sport populaire à contrario du vélo. Pour ce qui est de la difficulté, l’Embruman, c’est vraiment un sacré truc, même juste pour le finir. Pour l’ambiance, je préfère encourager les triathletes sur une terrasse de bistrot dans les rues piétonnes d’Embrun que de me faire interdire la montée de l’Alpe d’Huez le jour du CLM de la Haute Route.

    Pour résumer, ma sensibilité me fait penser que le triathlon est un sport un peu bobo pratiqué par de plus en plus de sportifs modestes malgré les tarifs d’inscription. Il y a pas mal de sportifs qui s’entraînent toute l’année que pour Embrun sans participer à d’autres courses.
    Malheureusement, le montant d’inscription à l’Embruman a soudainnement augmenté de 200 euros.

    Le vélo est un vrai sport populaire qui attire de plus en plus de personnes qui ont une certaine aisance financière. Ce qui en soit pourrait être une bonne chose si le prix des vélos restait abordable et si le phénomène n’entravait pas l’organisation des clubs associatifs.

    Il n’y a absolument aucune critique à l’encontre des participants à cet événement. Je comprends qu’un passionné habitant de l’autre côté de l’atlantique puisse rêver de participer à un ersatz de compétition organisé de manière assez proches de celles des pros sur des parcours empruntant des cols mythiques.

    Je partage le constat d’EAP, le niveau est très très hétéroclite sur cette manifestation, c’est le moins que l’on puisse dire.

    Je ne me reconnais pas dans cette vision du sport et la publicité et la promotion donné à ce type de manifestation me dégoûte face aux difficultés des clubs pour continuer à faire exister leurs courses qui disparaissent progressivement du calendrier. Les compétitions des clubs associatifs ont de plus en plus de mal à exister face aux moyens financiers et l’entregent des officines privés.

    Pour moi la compétition cycliste comporte une forme de hiérarchie respectable. L’on commence par de petites compétitions de villages qui correspondent au niveau débutant. Puis l’on progresse dans la qualité et la durée des formats en fonction de ses propres progrès. Cela sous entend que nous n’avons pas tous le niveau pour participer au TdF et il faut l’accepter.
    Quand le niveau personnel ne permet pas, ou plus, de faire de belles courses, ils y a les fédérations UFOLEP et FSGT ou le niveau, tout en restant un niveau très respectable, est déjà plus abordable. Puis passé un certain âge, à moins d’être très fort comme EAP, il faut bien se rendre compte qu’il devient assez peu raisonnable de participer à des courses par étapes. Il y a un temps pour tout. Le cyclotourisme pratiqué de manière très sportive, c’est pas mal aussi. Le bike packing en terrain alpin est également intéressant pour celui qui a quelques préocupations écologiques.
    Je crois que Gandhi disait un truc du genre : Vivre simplement pour laisser vivre les autres.

    Perso, jai participé une fois, quand j’étais jeune et pas trop mauvais, au Tour des Balcons de la Buisse en 1ere catégorie UFOLEP (j’étais licencié FFC catégorie départementale). C’est à 20 km de chez moi et je pense que cela correspondait à mon niveau (même si j’en suis sorti rincé) et l’idée ne me serait pas venu de payer très cher pour une compétition qui ne correspondrait pas à mon niveau de pratique. Mais je comprends que certains puissent en rêver.

    Si je devais prendre le départ d’une coupe du monde de ski alpin, je refuserais également, même si j’en rêve. 😉

    • J’ai beaucoup écorché la citation de Gandhi, voici l’originale :

      « Vivre simplement pour que simplement d’autres puissent vivre. »

      • marius

        Pourtant, il y a beaucoup de jeunes dans les clubs de triathlon. Preuve que c’est loin d’être un sport de riche. Je dirais plutôt un sport de masse, avec toutes les catégories sociales représentées et toutes les catégories de niveau. Cela s’applique aussi au Trail au Marathon, aux cyclosportives etc.
        Bref, il y en a pour tous les goûts.
        Pour toutes les bourses, c’est moins sûr.
        L’IronMan d’Hawai fait tellement rêver que ses propriétaires en ont fait une poule aux œufs d’or, avec une franchise d’épreuve IronMan à 600€ l’engagement, permettant seule de pouvoir se qualifier (si résultat) pour Hawaï moyennant environ 1000€ d’engagement, sans compter le voyage, le logement etc.
        Pourquoi s’en priver, ils font le plein.
        La sélection par l’argent. Après, ça peut être le rêve d’une vie pour un one shot, j’en connais.
        Un triathlon, demande beaucoup de moyens humains pour être organisé dans de bonnes conditions. Normal, il y a 3 disciplines qui s’enchaînent. Il est donc automatique, d’avoir un prix d’engagement supérieur à une seule discipline. Il y a la sécurité, les arbitres, les médecins et beaucoup de bénévoles. Évidemment, les triathlons jeunes d’un format plus court, restent abordables, du reste, souvent, c’est le club qui paye.
        En 2017, j’ai suivi un ami sur l’Embrunman.
        A quelques minutes du départ, dans la nuit noire,
        j’ai ressenti que ces guerriers et guerrières, s’apprêtaient à faire un truc de dingue, de Zamora futur vainqueur, à mon ami qui finira très tard, à la nuit, exténué mais heureux. Certains diront, dont des triathetes imbus de leur personne, que mettre 17h40 (dernier en 2017) pour boucler l’Embrunman, ce n’est plus une course.
        Je ne suis pas d’accord, car ce serait faire fi des classes d’âges et de niveaux. Tout le monde n’a pas les gènes d’un Zamora, mais tous l’ont préparé selon leurs possibilités. Les cyclosportives, les marathons, les Trails, n’échappent pas à ces règles, le niveau y est fort disparatre, tout comme sur la Haute Route. Il n’y a pas d’âge pour vouloir se dépasser et cela permet de rester en forme et de garder son âme d’enfant.
        La vie est suffisamment réglementé pour mettre des règles à soi-même et tant pis pour les juges.

      • Parfaitement d’accord avec toi Marius. Embrun, juste finir est déjà un exploit en soit. Pour les premiers c’est très dur. Pour les derniers, c’est encore plus dur car c’est très dur encore plus longtemps.

        Je n’en dirait pas autant de la Haute Route.

        PS : J’ai participé au triathlon de Nice en 1993.
        Je regrette de ne pas avoir fait celui d’Embrun. Je ne sais pas pourquoi je ne me suis pas inscrit… La peur peut être 😉

      • Je suis également d’accord avec toi pour dire que chacun peut courir à son niveau. C’est d’ailleurs ce que je fais. Quand je passe l’arrivée d’une course, les gars du niveau d’EAP sont arrivés depuis longtemps. Je suis malheureusement plus souvent dans la deuxième moitié des classés que dans la première.

        C’est surtout la place médiatique de la Haute Route qui me dérange.

        Après quand je lis : « Si je n’en reviens pas, je serai mort heureux. » je pense qu’il faut remettre l’église au milieu du village. Quand tu écris un truc pareil, c’est que tu es inscrit à Paris Brest Paris, ou Embrun… Et encore… Je verrai ces paroles plutôt dans la bouche d’un engagé volontaire pour la guerre en Ukraine.

        Car la Haute Route, cela reste une certaine forme d’usurpation sportive à vocation mercantile. Finisher d’Embrun, c’est un autre monde.

        Je te rassure, je suis loin d’être un puriste, j’ai quelques Marmottes et quelques Étapes du Tour dans la musette. Mais j’y mettais un peu plus de modestie que Laurent, même quand je terminais dans les 150 premiers. Mais c’était une époque ou les clubs se portaient bien mieux qu’aujourd’hui et ou les deux cyclismes cohabitaient sans trop de difficultés. Les officines privés n’avaient pas encore fagocité les clubs associatifs.

      • Pour ce qui est des origines populaires du vélo. Il faut se rappeler qu’après guerre, c’était surtout un sport d’ouvrier.

        Dans les années 90, les deux sports étaient pratiquaient par des sportifs aux origines sociales très différentes.

        C’est bien simple, j’étais l’un des plus petits salaires du club d’Echiroles de Triathlon et l’un des plus gros de l’ESSM (club de vélo de Saint Martin d’Heres). Quand l’on comparait l’origine sociale des parents, c’était encore plus parlant.

        Aujourd’hui, ce n’est plus vrai. Le vélo c’est embourgeoisé.

      • Aujourd’hui, les clubs n’ont plus les moyens de prêter des vélos aux jeunes, de les habiller, de prendre en charge les déplacements vers des courses organisées toujours plus loins.

        Je conseillerais à un jeune dont les parents sont au SMIC de choisir le football ou le basket ou les sports de combat ou l’athlétisme.

        Je lui dirais que le vélo risque de lui apporter trop de frustrations.

      • marius

        Il faudrait déjà que les jeunes (enfants) veuillent faire du sport. Ça n’en prend pas le chemin. Le niveau physique scolaire est en baisse. La faute au monde numérique, jeux vidéos, internet, réseaux sociaux. L’autre jour, j’ai croisé dans les chemins à vtt, un père et son jeune fils, pas plus de 12 ans…en vtt électrique. Honnêtement, je ne vois pas comment un gosse qui a goûté au vélo électrique, voudra faire du vélo tout court. Alors que le vélo c’est l’école de la vie, le vélo électrique, c’est la négation du vélo et du goût de l’effort. Sur le chemin de l’école, je vois des gosses en trottinette électrique. Même pas capable de faire 1 km à pied.
        Tout n’est pas noir. Par exemple, il y a de plus en plus de filles qui se sont mis au vélo et pas forcément avec des machines de Pros. Mais j’en conviens que le vélo de course, quelque soit l’époque, a toujours nécessité un budget. Un constat de notre époque que je fais. c’est la gentrification forcée des classes moyennes et ouvrières, mais sans les moyens financiers.
        Explication: dans les 30 glorieuses, le monde ouvrier allait à l’usine à vélo, était logé par l’employeur, profitait des transports de l’employeur.
        Aujourd’hui cette classe ouvrière, devenu classe moyenne est obligée, faute de transport en commun, de se rendre à son travail en voiture, même à 2€ le litre d’essence, de consacrer une part trop importante de son salaire pour se loger tout en essayant d’élever une famille dans n monde connecté.
        Résultat, la génération actuelle ne peut pas avoir le même train de vie que ses parents. Dans certaines régions, l’immobilier est devenu inaccessible.
        Quand j’écris ces quelques lignes, je comprends mieux pourquoi je suis si bien sur un vélo.
        Comme disait Steve MacQueen dans le film Le Mans, à propos de la course automobile, « la course c’est la vie, le reste n’est que de l’attente «  something like that.

      • D’un autre acabit que la Haute Route et pour bien moins cher….

        Mais là, cela réclame un peu plus de rusticité 😉

        https://lecycle.fr/actualites/paris-brest-paris-2023-se-prepare-des-a-present/26422/

      • « PARIS-BREST-PARIS RANDONNEUR 2023
        L’édition 2023 du Paris-Brest-Paris Randonneur sera la 20e édition à allure libre. Il s’agit de LA référence absolue des épreuves de longue distance. Longue d’un peu plus de 1 200 km, elle devra être effectuée en moins de 90 h. »

        Il ne faut pas s’y tromper, les meilleurs sont en course et se tirent la bourre.
        Les autres sont de vrais durs à cuire.

        Perso, je trouve que c’est assez déraisonnable sur le plan des risques pour la santé. Mais le sport c’est la liberté et ceux là n’enlèvent celles des autres, d’aucune manière.

      • marius

        PBP Était la référence absolu des courses longue distance. Ce n’est plus le cas de puis l’avènement des courses ultra distance. La plus dur car sans assistance, c’est la TCR.
        4500 km pour 400 balles, c’est donné.
        A l’autre extrémité du spectre, la RAAM, traversée des États Unis, 4840 km, 3000€ d’engagement où il faut obligatoirement avoir une équipe d’assistance de 5,6 personnes et 3 véhicules suiveurs.
        Mais grand respect pour tous ceux qui s’aligneront sur Paris-Brest-Paris. A savoir, il y a des brevets FFCC à obtenir avant le jour de la course, 200, 300,400 et 600 km.

      • Un ouvrage de 1955 car pour comprendre où lon doit aller il faut déjà savoir de là d’où l’on vient :

        https://www.babelio.com/livres/Vailland-325000-Francs/25381

      • Pour comprendre pourquoi le vélo était un sport éminemment ouvrier :

        https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/17046

      • Et pour conclure, ce sont les origines de ces deux sports qui font que le public sur le bord des routes est très différent entre un TdF et un triathlon.

      • « A savoir, il y a des brevets FFCC à obtenir avant le jour de la course, 200, 300,400 et 600 km. »

        Oui Marius, j’aime bien l’idée que participer à un tel évènement se mérite autrement que par un gros chèque.

        Je partage ton incrédulité sur la sédentarisation d’une partie de la jeunesse. La crise sanitaire n’a rien arrangé.

      • nikko

        Et un merci à Eric qui fait bien avancer les échanges dans les commentaires, de façon intéressante et argumentée. Il y a un bon noyau avec les EAP, Marius, Noir vélo, Plasthmatic ou Steph

  19. Edgar Allan Poe

    Ouh là…EAP, c’est pas Pogacar. On se calme!
    Depuis 3/4 ans et mon retour en compétition après 22/23 ans à glander, je prends un plaisir inouï à mettre un dossard. C’est un jeu dont les objectifs sont :
    1/ ne pas tomber
    2/ me faire plaisir.
    Du coup, j’alterne courses FFC, FSGT et Cyclosportives (et grimpées)
    J’ai des frissons à chaque fois que je suis dans un peloton.
    Les organisations FFC, à mon niveau, ne sont plus à la hauteur : circuits pourris souvent très courts, distance totale des courses assez faible, et dénivelé limité. Comme si cette instance cherchait à attirer un type de pratiquants particuliers… mais qui ne viennent pas ou plus !
    Les clubs FFC sont en outre « racketés » par leur fédération.
    La FSGT, c’est pas cher, 30 balles la licence. Des circuits de plus de 10 bornes, 15 bornes parfois. Une ambiance de passionnés. Le vélo encore un peu traditionnel, sans gentrification qui tient encore compte des envies des compétiteurs (différentes catégories de niveaux réels pour tout le monde par ex.)
    Les cyclos : de beaux parcours, en auto suffisance pour moi, ce qui n’est pas toujours simple en terme de ravitaillement si l’on ne veut pas trop perdre de temps. Il faut trouver des combines pour les trajets, les hébergements… donc être bien accroché à sa passion!
    Des amis triathlètes m’avaient par exemple expliqué que l’Ironman de Nice, c’était déjà 600 balles d’inscription en 2014, avec un superbe cadeau : une paire de manchettes déchirée à la 2ème utilisation !
    Apparemment, en 2020, à Embrun, les inscrits ont eu toutes les peines du monde à se faire rembourser leur inscription, malgré l’annulation de l’épreuve liée au Covid. Je crois même que l’affaire a été portée en justice.

    • Edgar Allan Poe

      Citation tout bonnement géniale, Eric.
      Je rajouterais un besoin… une obsession : celle de ne pas laisser (ou le moins possible) de traces sur la planète !
      Marius, en juillet, en vacances sur Embrun, j’ai été surpris de voir des « totems » dans le centre piétonnier du Bourg en appellant aux vocations des bénévoles pour l’organisation de l’Embrunman. Visiblement, là aussi, il y a une crise.
      Ce qui peut attirer les jeunes, dans cette discipline, à mon sens, c’est justement ce côté « one shot ». Les gars vont participer à une épreuve, exceptionnellement deux dans l’année. Personnellement, s’entraîner pendant 6 mois d’arrache-pied pour un unique jour J dans l’année, c’est pas mon truc !

  20. Non, tu n’es pas Pogacar mais chez les plus de 50 ans tu gagnes souvent et c’est assez bluffant après un si long arrêt de la compétition. Je surveille tes perfs à distance. C’est un sacré niveau !

    Je suis allé encourager deux collègues de travail sur Embrun avant COVID. Le one shot, c’est bien pour les jeunes et leur vie de famille.

    • Edgar Allan Poe

      C’est ça. Dans mon club, j’ai sympathisé avec un jeune de l’âge de mon fiston. Il est assez doué pour le vélo, mais ne roule que deux fois par semaine. Il aime les courses, rouler en vélo même sur de longues sorties hivernales par temps pourri, mais veut continuer à pratiquer le karaté et passe son brevet de pilote de planeur.
      D’ailleurs, il ne travaille qu’en intérim pour pouvoir s’arrêter quand il en a envie.
      Il est libre, Max🤣

      • Yvon

        La haute tenue des propos d’EAP , Eric , Marius, Noir vélo me consolent après le débat sur les masseurs. J’ai préparé il y a de nombreuses années PBP mais mon épouse a dit stop après que 3 participants aient été tués par un ivrogne pendant le 400 km dans la nuit. A mon époque les gamins de condition modeste en ville étaient attirés par la boxe, le vélo était souvent pratiqué par les fils d’agriculteurs Anquetil et Poulidor pour modèle. Bonne Vuelta a tous.

      • noirvélo

        Yvon , merci , il faut reconnaitre qu’à part peut-être Eric , plus jeune , nous faisons partie des « gloires déjà anciennes » , avec un peu plus de philosophie , de lucidité , d’expériences , d’à propos , de « bouteille » , d’humour rustique et d’honnêteté … nous avons plus a gagner qu’à perdre à ces petits jeux … Mais il m’arrive encore de remuer et de m’enflammer , l’actualité nous permet de ne pas nous endormir sur nos lauriers « sans gloire » … 😉

      • J’ai 3 ans de plus qu’EAP mais cela me fait plaisir de passer pour plus jeune que lui, au moins sur la toile.😊

  21. Steph

    La vache (limousine) ! Quelle étape d’anthologie sur le tour du Limousin ! D’habitude j’arrive à bosser avec juste le son en fond mais là je n’ai rien foutu de l’aprèm, collé devant le direct sur l’Equipe. Si vous n’avez pas pu faire comme moi, offrez vous le replay intégral, ca redonne foi dans le vélo! (Bon ben au boulot maintenant…)

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