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Merci Paleni!!!

Final intéressant, et leçon de cyclisme professionnel 101 hier, sur la 5e étape du Giro.

L’échappée partie avec un peu moins de 80 kilomètres à faire dans la journée est allée au bout, fait assez inusité dans le cyclisme moderne et sur une étape à priori promise aux sprinters.

Bref, ils étaient quatre à se disputer la victoire, le plus expérimenté – et logiquement le favori – étant le Danois Michael Valgren.

Le coureur Polti-Kometa Andrea Pietrobon, le seul d’une équipe ne faisant pas partie du WorldTour dans cette échappée, a bien joué ses cartes en leur servant le coup du kilomètre – un classique – pour surprendre tout le monde.

Ca a failli fonctionner, si ce n’avait été du jeune (21 ans) coureur de la FDJ Enzo Paleni, qui s’est fait servir une belle leçon de cyclisme selon moi ou… qui a littéralement perdu les nerfs dans ce dernier kilomètre.

C’est en effet Paleni qui a chassé à bloc Pietrobon devant, pourtant parti très solidement. Paleni a chassé sans se retourner, et Valgren comme Thomas ont dû être éberlués de profiter de pareille aubaine à l’approche d’une ligne d’arrivée d’une étape du Giro.

Ca n’a pas loupé: Paleni a sauté, Pietrobon a été rattrapé et le sprint s’est joué sur la fraicheur probablement, Valgren se faisant dépasser par le sympathique Benjamin Thomas qui signe là son plus beau succès chez les professionnels.

Thomas ne doit pas encore en revenir!

Et Paleni est évidemment 4e et dernier de l’échappée sur la ligne.

Cela montre que chez les pros, tu ne peux pas courir de la sorte, car tu es certain de perdre à chaque fois. Bien sûr, on dira que sans l’effort de Paleni, c’est l’Italien Pietrobon qui aurait gagné, et c’est très certainement ce qui se serait produit.

Mais Paleni n’a pas gagné, et du point de vue de son directeur sportif ou de son équipe, il a perdu la course et le podium en agissant de la sorte. On peut lui en vouloir, sachant que de précieux points n’ont pas été marqués.

Ce qu’il fallait faire? Certes passer avec un relais appuyé pour signifier aux deux autres qu’il fallait chasser vigoureusement Pietrobon devant, mais se relever après 150 mètres pour que les autres prennent aussi un relais, et témoignent donc de leur volonté eux-aussi à ne pas laisser ainsi la victoire leur échapper…

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70 Commentaires

  1. Seb

    Bonjour on peut aussi imaginer une  »combine » entre équipe Française…..
    COFIDIS leur rendra la pareil d’ici peu

    • le cycliste en basquets

      C’ est vrai Seb, de toute façon on ne sait jamais ce qui se trame entre directeurs sportifs reliés entre eux par tous les moyens de com. à la mode… (et le public n’ a pas à savoir ça
      Pour ce qui est de l’ échappée « qui va au bout » il faut l’ aval du peloton et pour ma part, ça ne m’ a jamais trop fait rêver.

      • Wolber

        Moi , Mica, j adore quand les échappées vont au bout. Je me désole même de cyclisme moderne où on les contrôle ces échappées. Je hais ces échappées bidons du km 0 qu on voit que chez les pros.
        D ailleurs les échappées ont longtemps été au bout avant que les oreillettes , les tv ds les voitures’ , les stratégies debiles et le pragmatisme actuel issu de l arrivée des anglo saxons ds le vélo…les réduisent à peau de chagrin
        Je suis un nostalgique des années 70 et 80 et même 90 où les echappees a 30 ou 40 km des arrivées étaient des vraies tactiques de course .
        L échappée qui va au bout c est l essence meme du sport cycliste et si depuis ces débuts le vélo avait dû se contenter de sprint , il n aurait jamais eu sa popularité.

      • le cycliste en basquets

        Wolber :Eh bien, on n’ a pas le même point de vue et visiblement l’ immense majorité pense comme toi , mais c’ est bien de pouvoir s’ exprimer.
        Pendant 3 semaines, il serait triste d’ avoir tjrs le même scenario alors échappées bidon ou pas vive le vélo quand même , mais il y a souvent quelques aménagements…..
        J’ ai entre aperçu quelques images de l’ échappée de Thomas , Paleni,…..etc
        Ca « avançait bien  » vraiment et les longs travellings télévisés pouvaient faire penser à une poursuite par équipe (ils étaient 4 et rien que ça m’ a réconforté et je me suis dit que ça restait du très beau sport!
        Merci pour les points de vue différents.

  2. noirvélo

    Sur Eurosport , l’équipe en place à l’unanimité a salué le comportement de Pietrobon …. Perso j’ai très moyennement apprécié …. Ca faisait un moment qu’il « suçait à l’Italienne » alors que les autres s’employaient sans calculs … Thomas a bien conclu , je suis content … mais …. là , on voit effectivement à quoi peuvent aussi servir les oreillettes , « se mettre d’accord » entre DS en sachant que Paleni n’était probablement pas le plus rapide ni le plus frais du groupe !

    • Bigmouse

      Autre hypothèse ! Le coureur de la fdj a roulé non pas pour gagner mais pour faire perdre celui qui a longtemps suçait les roues..

      • noirvélo

        Oui , très bonne hypothèse ! et je la préfère …

      • Garcia

        Thomas à fait le job durant les moments importants face au peloton. Le flair du pistard avec son 3 m de retard derrière Valgren pour ceux qui se retourne. Puis on balance tout bravo l’artiste

  3. noirvélo

    Oui , très bonne hypothèse ! et je la préfère …

  4. marius

    Andrea Pietrobon, 25 ans, même s’il a fait le rat sur la fin de l’étape en refusant de relayer (consignes, ah ses oreillettes de M.) ne peut pas être un mauvais bougre, lorsque l’on est pianiste à ses heures. Que voulez-vous, j’ai un faible pour les musicos. J’ai vraiment cru qu’il allait vers la gagne et ouvrir son compteur chez les Pros. C’était sans compter sur le travail du jeune Paleni qui sert sur un plateau la victoire à Benjamin Thomas. Le peloton échoue pour 11 secondes. L’équipe Alpecin a fait n’importe quoi en roulant un train d’enfer dans le long GPM pour faire peter les sprinters non grimpeurs. Leur action a éliminé Fabio Jakobsen qui n’a pas pu rentrer dans le peloton. Mais au final, le premier sprinteur d’Alpecin termine 10 ieme du sprint du peloton.
    Beau résultat, a du lancer un des coureurs de Soudal Quick Step au DS d’Alpecin. Et Kaden Groves, mauvais perdant qui suggère que l’échappée a bénéficié du sillage des motos….comme eux dans le long GPM.
    Au final, un Giro plaisant à suivre.
    Normal, dans le plus beau pays du monde.

  5. Marco16v

    Quelqu’un connait la signification du geste de Thomas sur la ligne d’arrivée? Il a mimé un geste de fermeture éclaire sur les lèvres, comme le font les mafieux.
    Merci

    • Edgard Allan Poe

      Il doit vouloir aller chez Bahreïn, comme Martinez. Il leur montre ainsi qu’il connait les fondamentaux de l’équipe 😂

    • marius

      Il a expliqué son geste pour répondre aux critiques qui plombes son équipe depuis le début de l’année (première victoire et classement équipe dans les chaussettes).

  6. le cycliste en basquets

    marius: quelques sujets plus haut, tu nous explicais la pathologie dont souffrait Sagan , ne sachant ou répondre, je le fais dans cette rubrique…
    Ton explication est la bonne, hormis une faute de frappe que tu as rectifiée toi même.
    Souhaitons encore quelques succès au Slovaque , un peu comme le « bon vieux » Cavendisch , « ressucité » au tour de Hongrie…..
    Mais, le T. de Hongrie n’ est pas le TDF.
    Au fait, les J O vtt sont ils toujours au programme de Sagan?

    • marius

      Pas de JO VTT pour Peter Sagan. La Slovaquie est trop loin dans le classement pour bénéficier d’une place. Au contraire, les Pays-Bas décrochent une place, grâce à la 5ieme place dans la course Espoir des derniers championnats du monde XC.
      Pas de problème pour Tom Pidcock qui sera un des favoris pour une médaille.

  7. Lbi

    Alaphilippe a bien rallumé la chaudière.
    Il faut dire qu’il a fait frisquet ces derniers temps.

  8. le cycliste en basquets

    Un contre la montre de 38 Km au Giro, très bien quoi que non excessif au point de vue kilométrage.
    Ces rendez vous au long des grandes courses par ètape sont selon moi des grands rendez vous de sport……..3 favoris : Ganna , Milan , Pog.
    Moyenne du vainqueur : 51 Km/ h
    Je prends quelques risques quand même………et il y a aussi le vent que je ne peux apprécier d’ ou je suis…..ça fera une éventuelle excuse.

    • le cycliste en basquets

      Eh bien, j’ étais loin du compte…..je me croyais au temp de Indurain , Cancellara ou Armstrong……
      Pour le tiercé 2 sur 3 mais c’ était pas trop difficile.

      • Lbi

        Je mettais pogacar 1er. Il n’y a plus vraiment de suspense depuis 2020. Encore moins que sous l’ere armstrong. Et les français des équipes françaises en sont presque rendues à faire des echappées publicitaires. Avec 50w étalon de moins que les autres, on peut rien faire. Gaudu tient presque vingegard en fevrier, mais en juillet c’est 5 minutes dans les dents. Exactement comme Moncoutié avec armstrong.

  9. marius

    Pogacar est le seul à avoir battu les spécialistes du CLM. Dommage pour Ganna, mais il s’est fait happé par le puits de gravité de la bosse finale. Pour Ganna, il n’avait pas trop à calculer. Prendre le maximum de temps sur le plat. 47 secondes, ce n’était pas suffisant contre le diablotin Slovène. Il aura un terrain à sa mesure lors du second chrono. Geraint Thomas, a sombré. Il le dit lui même avec de mauvaises jambes. Je le vois hors du podium à Rome. À noter, les rouleurs d’Ineos avaient tous un monoplateau de 60 dents (66 pour Thomas paraît-il) associé à une cassette 11-34. Soit avec 60×30, un rapport de 2. Pogacar était en double et il a utilisé le petit plateau de 46 dents (c’est presque un grand plateau chez les cyclos). 46×23 équivaut aussi à un rapport de 2. Par contre, en danseuse, un plateau de 46 à développement égal, est plus agile à enrouler, surtout aux points morts hauts et bas. On ne saura jamais si Ganna en montant la bosse sur un plateau de 46 au lieu de 60, aurait fait mieux.
    Demain, la monté finale est trop régulière pour pouvoir faire un gros gap…encore que. En tout cas, belle pub pour le Giro que fait un coureur comme Pogacar. C’est paradoxal. L’an dernier, il y a eu un suspense terrible pour l’attribution du maillot rose à l’avant dernière étape. Mais avant, qu’est-ce qu’ont s’était fait chier côté spectacle, avec la plus belle brochette de suiveurs. Cette année, c’est l’inverse. Sauf accident, on connaît déjà le vainqueur, mais Pogi fait le spectacle.

    • Lbi

      Je suis toujours étonné que personne ne leur dise rien. Mais bon, comme pour bassons, même son équipe, ses propres équipiers, s’était retournée contre lui, ça refroidit les ardeurs…

    • le cycliste en basquets

      Si Pogacar a utilisé le 46: 23 , ça peut faire penser aux braquets utilisés jadis en côtes, je trouve ça plutôt bien, ça fait donc un dév. de 4,2m par tour de pédale et à 30Km/ h, cela reprèsente une cadence de 119 t/mn (c’ est une cadence élevée pour de la montée ,il est vrai que c’ était semble t’ il souvent un faux plat montant.
      Je suis en accord avec les « dentures  » que tu annonce, par contre je ne comprends pas cette notion « d’ agilité » des plateaux…….tu n’ est pas le premier à en parler; je pense plutôt que c’ est une forme de croyance.
      Une cadence de 120 t/ mn n’ est pas pour me déplaire……..elle serait même très bonne sur du plat et avec un braquet de 8.07m par exemple, ( 50:13m) elle permetrait de rouler à 57,8 Km /h tiens tiens , le record de l’ heure est de 56, 8 Km : h…….je ne l’ ai pas fait exprès!

    • le cycliste en basquets

      Marius: Ganna  » c’ est fait happer par le puits de gravité »…….belle expression, imagée issue peut être de la science fiction. en tout cas, c’ est tout à fait ça .
      Sur le plat, on pourrait dire: tel ou tel coureur a du batailler contre le potentiel aérodynamique……..

  10. noirvélo

    « Il n’y a plus de dopage dans le cyclisme » ….. Même si je le trouve éminemment sympathique le « Poggy » , je ne le crois pas du tout VRP en eau de source … J’attends patiemment le scandale … et qu’on ne me dise pas plus tard , donc ,  » c’est une surprise , on ne s’y attendait pas , un si charmant garçon !!! »

    • le cycliste en basquets

      Mais, bien sur qu’il n’ y a plus de dopage dans le cyclisme et il n’ y en a jamais eu.
      La preuve…….on a vu , ces jours, le dopé à l’ insu de son plein grés, tout vétu d’ un blanc immaculé porter la flamme olympique…….
      Et le frangin Ma….. doux arborer les plus larges machoires du sport Français………

  11. marius

    J’apprends par la presse transalpine que Ganna utilisait un plateau de 64 dents associé à un moyeu powershift qui intègre un train d’engrenages permettant de simuler un petit plateau. En 150 millisecondes, jusqu’à 1000 W en charge, le rapport de démultiplication entre le plateau et la roue libre passe de 1:1 à 1: 0,686.
    On peut extrapoler que tous les coureurs en monoplateau, utilisait ce système disponible dans le commerce, comme le prévoit le règlement. Vous pouvez ainsi vous offrir le vélo du record de l’heure où les fameux vélo Lotus de piste, moyennant un chèque XXL.

    • noirvélo

      J’ai le même « truc » sur mon vélo !!! en 2 secondes 3/10 , je passe de 25km/h à 65km/h … 😂
      J’ai peur pour le cyclisme pro , pas pour le mien , hier 3 cols vosgiens , demain peut-être un col de la Forêt Noire …

      • le cycliste en basquets

        Moi aussi, j’ ai peur pour le cyclisme pro……ça devient loufoque……

    • le cycliste en basquets

      Eh bien dis donc, quelle usine à gaz et c’ est une aberration de plus! Surmultiplier d’ abord pour aprés démultiplier dans le moyeux…..si j’ ai bien compris…..tout ça pour aboutir à peu prés à la même chose…….et une belle perf pour le coureur Italien mais quand même rien de super transcendant et d’ ailleurs ce fut un échec.
      Moi, je voudrais qu’ on m’ explique…….le vélo devient d’ un compliqué …….!

      • marius

        Que cela plaise ou non, le cyclisme Pro est devenu un sport mécanique où rien n’est laissé au hasard. L’avènement des grands plateaux dans les chronos, c’est pour avoir la chaîne bien alignée, sur les pignons en milieu de cassette. Le monoplateau améliore ceci, mais il est moins bon sur les grands pignons ou la chaîne sera moins alignée par rapport à un petit plateau. L’adoption d’une démultiplication dans le moyeu arrière enlève cet inconvénient.
        Le bénéfice, c’est une diminution des frottements et une amélioration du rendement. Des pouillemes de Watts pour nous, mais essentiel pour un Pro qui joue la gagne.
        Je n’ai pas testé. Je n’en ai pas l’usage et c’est beaucoup trop chère. Je sépare le bon grain de l’ivraie

      • Steph

        marius « Que cela plaise ou non, le cyclisme Pro est devenu un sport mécanique où rien n’est laissé au hasard.  »

        Tu anticipes un poil ou t’as un scoop ?

      • Bigmouse

        Steph-=> 😂😂😂😂😂😂 alors la un grand bravo!!!

    • le cycliste en basquets

      Ah, si c’ est les Italiens qui le disent, ça ne va pas simplifier les choses.

  12. noirvélo

    Le Giro 2024 ? ….. Une course pour les deuxièmes … 🤔😮

  13. le cycliste en basquets

    marius: tous ces trucs, machin , chose que l’ on dispose dans la transmission, c’ est quand même du frottement supplémentaire……..
    Ma question est rituelle : « mais, comment faisaient ils avant ?  » avec le matériel le plus basique , 3 jeunes français roulaient à 49 de moyenne sur une étape clm de Paris Nice…….il y a pas loin de 3/4 de siécle.

    • noirvélo

      Au « gros rouge qui tache » , c’est plein d’anti oxydants !!!

      • le cycliste en basquets

        Très bien noirvélo pour ta réponse constructive, je n’en attendais pas moins de ta part.

  14. le cycliste en basquets

    noirvélo……merci pour ta réponse constructive……..avec ça on va faire avancer le shmilblic……
    je n’ en attendais pas plus de toi…….

  15. marius

    Effectivement, la définition d’un sport mécanique, c’est un sport motorisé et il n’y en a pas dans le vélo (c’est mon avis aujourd’hui). C’est aussi, souvent, d’abord le meilleur matériel qui fait la différence. En Formule 1, vous permutez Verstapen et Gasly et on verra si le Néerlandais continue enquiller les victoires avec une modeste Alpine. Dans le vélo, une simple crevaison et vous êtes retardé. En F1, pareil. En course à pied, je n’ai encore jamais vu d’éclatement de basquets, sauf dans la septième compagnie 😅.
    Pour en revenir au vélo, même avec un règlement UCI qui encadre les formes d’un cadre de vélo (c’est pour cela qu’ils se ressemblent tous), les équipes essaient toujours d’optimiser, le matériel, les fringues, les casques, avec les dérives que l’on voit, ou les casques ne sont ni plus ni moins que des dispositifs aérodynamiques. Mais voilà, ce n’est pas écrit que c’était interdit dans le règlement. Cela le sera très prochainement.
    Et pour les Anglo-saxons, tout ce qui n’est pas écrit est autorisé. C’est la même chose dans leurs contrats.
    Ganna a déclaré qu’il avait du mal à trouver la bonne cadence de pédalage, en début de CLM. Erreur de matériel ? Thomas, son plateau de 66 dents (qui devient 46 dents avec la conversion) n’a pas du l’aider à avoir de bonne sensations et il ne dira jamais qu’il a fait un mauvais choix de matériel. Interdiction de critiquer le matos.

    • Wolber

      On a vu Senechal critiquer son vélo lors de Paris Roubaix … finalement , son équipe prétend que les problèmes rencontrés étaient dû à de mauvais montages de la part des mécanos. J’me disais aussi…

  16. Lbi

    Les améliorations mécaniques, c’est du pipeau comme toujours pour masquer la vraie triche.

  17. marius

    Dans ce cas, on ne s’embêterait pas à rouler sur des prototypes à l’aéro léchée, pour battre un record de l’heure ou plus simplement une poursuite.
    Je serais curieux de voir Ganna tenter le record de l’heure avec le vélo d’Eddy Merckx de Mexico.
    Dans l’absolu, le grand Juan Manuel Fangio pilotait à tombeau ouvert, mais les F1 d’aujourd’hui, lui tourneraient autour en avoir le tournis.

    • le cycliste en basquets

      Marius: tu aimerais voir Ganna tenter le record de l’ heure avec le vélo « type Merckx » et donc comparer……..eh bien, cette comparaison on l’ a totalement ; il fut un temps ou l’ UCI avait tenté de remettre les compteurs à zéro en ne prenant en compte que les perfs. réalisées sur ces machines, pendant une dizaine d’ années, les candidats au record plafonnaient de maniére assymptotique aux environs de 50 Km/h ; le « meilleur, à l’ époque s’ appelait Sojenska, un colosse Russe qui avait approché les 50 Km dans l’ heure alors que le record absolu était déja de l’ ordre de 55Km/h. ( tous ces chiffres de mémoire à vérifier quand même.)
      Conclusion ; ce sont les aménagements aérodynamiques qui expliquent cette différence, et parmi ces aménagements l’ importance décisive des 2 roues « lenticulaires »……ça, je le dis depuis longtemps.

  18. Steph

    Hé hé, marius, j’avais bien compris le sens de ton propos, mais tu sais bien que mon job ici c’est de faire des vannes à 2 balles et de charier à bon compte.

    Cela dit, je pense que, comparaison n’étant pas raison, ton argumentaire est discutable : en sport mécanique en général et en F1 en particulier, la technologie, la recherche et l’innovation sont des déterminants essentiels et prédominants de la performance versus les qualités du pilote. C’est ce que tu dis, et je suis d’accord.
    Mais la donne n’est pas du tout la même en cyclisme, pace que la mise en œuvre de technologies, d’une part, ne procure que des gains marginaux versus les qualités des athlètes. Et surtout que ces technologies (à faibles valeurs ajoutées) étant très vite disponibles à l’ensemble des équipes, puisqu’elles doivent être commercialisées, n’offrent pas réellement d’avantages concurrentiels, ou si peu, contrairement à la F1 ou les secrets R&D sont bien gardés.
    Ici, l’innovation en matière de matériel n’est le fruit d’aucune découverte ou avancée scientifique. C’est juste l’application de principes et technologies archiconnues et maitrisées par ailleurs, à un domaine, le cyclisme, et qui améliore substantiellement l’efficacité. Et cela pour toutes les équipes, ou du moins celles qui ont le budget pour se payer ces matos. Là où les écuries de F1 adossées aux motoristes cherchent et inventent, les équipes pro ne font que prendre ce que les fabricants de cycle leur refourguent.
    Au final, on se trouve typiquement dans un cas de surenchère technologique fondamentalement superflue à l’expression et réalisation de l’acte sportif, mais dont l’objectif réel est juste, par effet mimétique chez le spectateur-consommateur, de créer un besoin et les conditions d’un facteur de croissance commerciale pour le marché du cycle.

    • le cycliste en basquets

      Je l’ ai dit et je le répète la seule innovation importante ces derniéres années , c’ est l’ adoption de roues appelées « lenticulaires » à l’ époque.
      les temps lors des clm , des poursuites ind. , des poursuites par équipe , des temps sur 200m lancés pour les sprinters, les Km départ arrété en attestent largement! Petite parenthèse: certains essais ont été faits en altitude , ce qui a
      aussi joué son rôle , dans les gains, sur certaines épreuves.
      Pour faire plaisir à Marius je dirais qu’ ils sont emprunté un « trou de ver  » pour changer d’ univers et ça s’ est ressenti.
      Notez que les « sulkis » atellés aux chevaux de course avait déja, depuis longtemps ces roues que nous qualifirons d’ aérodynamiques.
      voila, à mon avis ce qui permet un record de l’ heure aux environs de 56 ou 57 Km/h, et par exemple des clm plats et pas trop longs (inf. à 20 Km) de l’ ordre de 52 ou 54 Km/ h (je dis bien, plats, pas tortueux……bon, on peut tjrs discuter sur les conditions…)

    • Bigmouse

      Moi elle m’a bien fait rire!! Elle était très bien placé et m’a bien emporté (ce qui est très rare) Mon bravo était bien sur premier degré. Et sans. Jugement sur le sujet car je ne suis pas compétent sur ce sujet

  19. le cycliste en basquets

    Toujours à propos des « innovations qui ne servent à rien, il y a une quarantaine d’ années avait été  » inventé » un drôle de mécanisme dit « triténe » ou tritaine et qui, soit disant permettait d’ enrouler de « grosses couronnes », peut être 53 ou 55 dents à l’ époque…..et en effet on ne changeait pas de couronne, sauf que, à l’ intérieur du pédalier, il y avait un systéme de démultiplication…..le cycliste était satisfait, il avait l’ illusion de « tirer gros », sauf que, en fait cela revenait à employer peut être une couronne de 48 ou 50…….cette innovation était totalement illusoire puisque cela revenait à interposer dans la « transmission  » un gadjet qui ne servait strictement à rien…….sauf ……à introduire des pertes par frottement supplémentaires.
    La supercherie démasquée, le systhéme fit « long feu » et fut vite abandonné (il faisait l’ objet de petites campagnes publicitaires dans la presse spécialisée,  » Miroir du cyclisme » en particulier.)
    J’ ai tenté de retrouver quelques traces de cette « innovation » dans internet en particulier……rien de rien, si l’ un d’ entre vous « débusquait » cette relique ça me ferait bien plaisir………objet de broquante peut être, bref la chose qui ne sert à rien …….

  20. le cycliste en basquets

    Les organisateurs du Giro commencent à annoncer une suppression possible du Stelvio pour cause d’ enneigement………selon moi, ils feraient mieux de supprimer l’ ensemble des 2 dernières semaines!

  21. marius

    Aujourd’hui, si Pogacar ne prend pas un relais mutanesque pour son coéquipier sprinteur Molano, Narváez, va à la gagne. Dommage, il avait un gros numéro. Au final, Molano 3ieme du sprint.
    Vous avez déjà vu Vingegaard sur le Tour boucher 100m pour Van Aert ?
    Lundi repos.
    Mardi, l’étape est courte et pourrait de nouveau sourire…à Pogi. La montée final étant plus pentue que Prati di Tivo. Ensuite, c’est 3 étapes pour les sprinteurs avant le CLM plat de samedi. Pogi le fera en gérant. Le dimanche, c’est 222 km de montagnes, usantes à souhait.

    • Edgar Allan Poe

      Je te remercie Marius de tes bons filons qui me permettent de gagner du temps. Boulot, vélo, dodo…c’est pas une vie !😁
      Entre parenthèses, je trouve qu’aujourd’hui les (jeunes) cyclistes sont plus ouverts et plus cultivés qu’ils ne l’étaient auparavant, du moins dans les 90. Avant, dans les courses par étapes, ils arrivaient que je me fasse c…. avec mes équipiers, toutes discussions tournant autour du dopage, des courses, des femmes et du dopage (et des femmes)! Aujourd’hui, les gars que je côtoie m’apparaissent plus cultivés, moins autocentrés sur le vélo. Je fais abstraction des réseaux…
      Donc boulot, vélo, dodo, culture…!

      • le cycliste en basquets

        Il est fort possible de parler en même temps des femmes et du dopage…….comme une entité; le dopage n’ est pas réservé a la gent masculine et elles y mordent aussi ; et même à l’ électrique…….d’ ailleurs…..

  22. Lemond

    Je regarde un peu le giro et je vois depuis quelques années que les routes se dégradent à vitesse grand V. Mais cette année est assez ahurissante. Il y a des trous partout.

    C’est pas compliqué : on a l’impression que c’est des routes du Québec.
    Mais au moins ici on a l’excuse du climat. Parce qu’à Naples pas vraiment.

    Le point commun? C’est que ce sont des « entrepreneurs » italiens.

    Et le pire est qu’en principe ils passent sur les meilleurs tronçons, on imagine l’état des autres routes.

    Je ne sais pas comment ils font pour ne pas tomber plus, c’est de la folie.

    • Steph

      À Naples, les marchés du goudron et de la neige ont les mêmes commanditaires. À Quebec, ma foi …

      • Edgar Allan Poe

        La neige tombe du ciel…à Naples, dixit Don Diego !

    • le cycliste en basquets

      Si en Italie les routes se dégradent à la vitesse grand V le Giro deviendra une course gravel par étapes…….à quelque chose malheur est bon…..

  23. le cycliste en basquets

    Marius: tu aimerais voir Ganna tenter  » l’ heure » avec le vélo de Merckx à mexico…….sois rassuré tu ne le verra jamais, j’ expliquais quelques interventions plus haut que c’ était l’ aérodynamisme des roues , cadres, « casques » (surtout des roues) qui avait permis les améliorations successives depuis un certain Moser. Sans tout ça, le record de l’ heure n’ atteindrait pas les 51 Km…. même pas Ganna.
    De là a comparer le cyclisme avec de la formule 1 il u a un pas que je ne franchirais pas.
    Il existe des prototypes qui peuvent rouler à plus de 92 Km pendant 1 heure , c’ est du vélo caréné – couché et le cycliste est allongé dans son « cockpit » , qui épouse la forme la plus aérodynamique possible et la surface frontale la plus petite…..compatible avec le « pilotage »
    Dans ce genre d’ engin la vitesse sur 200m lancé atteint les 144Km/h !

  24. le cycliste en basquets

    Tant qu’ a faire de comparer, même si comparaison n’ est pas raison, il me reviens en mémoire l’ étape clm autour du lac d’ Annecy, quasiment égale en kilométrage et en difficulté avec l’ étape clm courue au Giro vendredi dernier:
    40,6 Km , la cote de Talloire et le petit col de Bluffy… (tdf)
    40 ,5 Km et cote terminale surtout un peu difficile dans sa toute première partie. (Giro).
    Bref 2 parcours comparables……..me semble t’ il.
    Le plus étonnant est le résultat : Au tdf , c’ est Contador qui l’ emporta à la moyenne de 50,1 Km/h !
    Au Giro , victoire de Pogacar à la moyenne de 47,08 Km/h….
    Un peu plus de 3 Km/h et 3 mn 20 en faveur de grimpeur Espagnol face au grimpeur Slovène ,sur des parcours pouvant être comparés…….je sais bien que comparaison n’ est pas raison, mais tout de même, avant de comparer POG à un mutant essayons de voir ce qu’ il s’ est passé lors de la fameuse (fumeuse ?) étape du Tour du Lac ?
    On ne saura jamais mais, en grande première, peut être des vélo électrifiés ?
    Et, enfin, que je sache Contador n’ a jamais été un trés grand rouleur, pourtant ce jour là, il alignait Armstrong , Cancellara…..et tous les autres.
    Certes comparaison n’ est pas raison……mais quelquefois…..

  25. Edgar Allan Poe

    Comparaison n’est pas raison, effectivement. J’étais sur le bord de la route à Annecy. J’ai même échangé quelques brefs mots in inglish avec le Yankee qui s’était arrêté devant moi à l’échauffement dans le col de Bluffy -pur hasard…je le précise- . Il trouvait « le spot » du lac génial. Un peu plus compliqué le reste du temps au regard de la circulation sur les 2 rives.
    Bref, ce jour là, le temps était idéal. Vent favorable sur la rive droite -faux plat descendant-, cote de Talloire courte et pas difficile pour des pros, abritée du vent, descente de Bluffy sans vent plein gaz.
    Difficile à comparer.
    Et puis…on était encore à la grande EPOque, les 2 belligérants cités ayant été condamnés depuis, me semble-t-il….

  26. Edgar Allan Poe

    Je vois qu’on cause encore matos.
    Témoignage d’une expérience récente : j’étais au départ de la cyclo l’Aindinoise samedi, avec le gros morceau du col de la Colombière par son côté le plus difficile. Un gars à fort accent alémanique ta mère me parle pendant 10 minutes sur la ligne de départ : les freins à disque, les cadres modernes, l’électrique…tout y passe, éloge totale des innovations marketing récentes, avec une bonne dose de défiance envers les vélos « traditionnels ». Puis le gars découvre mon vélo, avec en plus, des éclats de partout sur l’émaillage de la peinture médiocre des cadres Cannondale. Juste avant le coup de pistolet, je l’achève : « je ne me suis jamais fait sortir dans une descente avec mes freins à patin, tant sur route sèche que sous la flotte, même quand je suis dans les premiers ».
    A l’arrivée, vous prenez mon résultat pas terrible, vous multipliez par 10 et vous trouvez le classement de mon « ami » high-tech suisse…Comme quoi…!
    J’adore les débats sur le matos. L’article précédent m’a beaucoup surpris sur Laurent que j’imaginais très high tech, justement!
    Les échanges sur le sujet sont très intéressants, même si j’y ai lu de belles inepties, comme une chaine « classique » qui ferait 12.000 bornes sans usure. Sur home trainer à température constante, en roue fixe et waxée tous les 50 kms ?
    Perso, j’ai tout essayé : Shimano, SRAM, Yaban, KMC…au delà de 5000, ça devient un peu compliqué. Quand SRAM a sorti son groupe 12 V, un pro de chez Tudor m’expliquait que les chaines ne pouvaient décemment aller au delà de 3500 bornes.
    Mica…tu déconnes : il y a quand même eu de belles innovations, tout n’est pas à jeter, même si les roues lenticulaires ont permis une belle avancée aéro, en étant néanmoins utilisables qu’en conditions particulièrement limitées.
    J’occupe la bande passante, donc je ne développe pas plus.
    Je me permets juste une réflexion avec le recul, l’expérience et les échanges avec des amis « à disque » : les freins à disque améliorent la sécurité lors des freinages sous la pluie, si toutefois le cycliste maitrise la technologie en question et répartit son poids correctement sur sa machine! Kif-kif entre patins et disques par route sèche.
    Donc…si vous ne faites pas de courses, pas besoin de freins à disque, puisque vous évitez de vous entrainer sous la flotte puisque que vous n’êtes pas obsédé par vos résultats en compétition (et même d’ailleurs…!). Pas de freinage brusque non plus lors des entrainements, même en ville, par rapport à ce que la compétition exige.
    Et pour ma part, en course, prendre le risque constant de fracasser un joujou à 8, 10 ou 12.000 balles m’incite à reconsidérer la question de l’achat d’un vélo high tech. Qui plus est, en compet, le vélo est maltraité quand on le pose pour récupérer son dossard, pour le mettre dans une voiture…etc…

    • noirvélo

      En fait , je me demande pourquoi il y a encore « débat » entre disques et patins ??? Pour la course de haut niveau , tu n’as plus le choix , sinon , pour les cyclos et pour l’entrainement , que tu arrives sous la pluie avec des disques ou des patins dans une descente « technique » , dans une épingle , ok tu freines , comme tu le peux , tu le sais , tu le sens … à toi de connaitre tes freins , tes limites personnelles , ton expérience , ton niveau de fatigue , la température … Mais finalement la différence se fait aussi au « poids » , je crois !!! Toi EAP et moi , avec quelques autres « poids plume » en plus sur le site , nous ne nous faisons pas « larguer » facilement par les « poids lourds » pour la simple raison qu’à l’entrée d’un virage , nous pouvons freiner tard , nous ne sommes pas « emportés » par l’inertie et la gravité de notre légèreté et , en plus du fait que nous sommes plutôt dans le genre « sec , nerveux et aéros » , la relance est forcément plus dynamique … Et puis même dans une descente dite « roulante » si tu as les mêmes braquets que les autres avec un aérodynamisme qui joue en ta faveur , les « gros » peuvent toujours « espérer » …
      Hier , finalement trois cols vosgiens dont deux « méchants » , j’ai pu appliquer , une fois de plus mes théories personnelles tout en étant seul , je l’avoue , sans adversité !! Eh bien , le malin plaisir dans le geste du freineur à « patins » , c’est toujours cette progressivité du frein à patins que tu peux même doser dans le virage même , sans rien bloquer , en jouant simplement avec la pression exercée !!! et avec les patins adaptés aux jantes à « piste céramique » , je n’y trouve que du bonheur !!! même avec les mains sur les cocottes … Je dirais même plus , tant c’est bon et facile , en position ……. « one finger » !!! 😉

    • Christophe A

      Bonjour EAP,
      N’est-ce pas plutôt le grand Colombier dont tu voulais parler et non pas le col de la Colombière pour l’Aindinoise samedi dernier? J’y étais aussi avec un vélo titane, freins patins, roues campa hypéron boyaux et aucun problèmes de freinage lors de la descente où l’on arrive à prendre 80 km/h (le bout droit à 14% avant le croisement avec la montée d’Anglefort. Bref je ne change pas mon matériel.
      Par contre je waxe ma chaîne (campa record) à la bougie blanche de base achetée à Auchan et je la change vers 9000 km par précaution. Donc, pour moi, la cire fonctionne à merveille, le vélo (et les mains) restent propres et le rendement semble bien meilleur car moins de frottements.

      • Une chaîne tous les 9000, c’est un petit budget chaîne mais probablement un gros pour les changements de cassettes voir de plateaux.

      • KO

        Je pensais aussi qu’en vélo de route l’intérêt des freins à disques étaient minimes j’en suis convaincu sur route sèche ou peu humide mais l’année passée dans la descente du grand Colombier supris par un orage j’aurais bien aimé tester des freins à disques parce que j’en menais pas large … bon je suis certainement pas suffisamment à l’aise dans les descentes.

    • le cycliste en basquets

      EAP je ne suis pas contre les évolutions du matériel bien au contraire seulement vu mes capacités je ne suis pas capable de les apprécier vraiment et je ne suis pas concerné…….un matériel basique me suffit largement.
      Pour le reste O K. Atre chose : ta camarade de club fait des étincelles aux ch. de France……ou s’ arétera t’ elle en tout cas cette jeune semble avoir la tête sur les épaules……pas comme un tout jeune et nouveau champion de France qui si jeune simulait ou à peu prés le geste signature de la maffia……à moins que son index se soit trouvé devant sa bouche par hazard.

      • Christophe A

        @Éric, je n’ai jamais changé cassettes et plateaux depuis que j’utilise la cire comme lubrifiant. Avant d’utiliser la cire, je changeais la chaîne tous les 4000 km environ. J’avais déjà « rincé» une cassette encore auparavant car je n’avais pas changé la chaîne (lubrifiée de manière classique avec de l’huile) assez tôt. Et en campa une cassette cela coûte un bras. J’ai testé la cire pendant la période covid et ne reviendrai jamais en arrière. En gros la chaîne ne s’use quasiment pas et donc par conséquence cassettes et plateaux aussi ne s’usent pas.

      • Merci christophe pour cet intéressant partage d’expérience.

  27. XYZ

    Bonjour à tous,

    Je vous lis régulièrement avec délectation et je me risque enfin à un commentaire. J’essaierai de ne pas en faire souvent, de peur d’être trop iconoclaste.

    Mes vieilles jambes et jantes sont aussi « à patins » et plus je vous lis, plus je résiste encore à l’appel des sirènes des cadres aéros qui me feraient gagner plusieurs kmh à défaut de watts auxquels je n’ai jamais rien compris.

    EAP, j’ai une théorie. Est-elle loufoque ou peut-elle être partagée ?

    J’ai toujours pensé que les freins à patins étaient la pièce la moins rentable sur un vélo pour les fabricants et les vélocistes. Placés où ils sont sur le cadre, il est rare que des freins puissent être endommagés en cas de chute (hormis les cocottes). Ainsi, ils pourraient durer 20 ans sans avoir besoin d’être renouvelés.

    Dans les temps anciens, là où un freinage puissant était primordial, en cyclo-cross, on utilisait des freins à tasseaux. Rien de plus simple, en principe, un câble et deux porte-patins.

    Si les fabricants l’avaient vraiment voulu, ils auraient pu mettre le paquet techniquement pour perfectionner ce système. Avantages: légèreté et aérodynamisme. en montagne, en contre-la-montre, etc. Seulement, il n’y aurait eu aucun intérêt financier à commercialiser un système ultrasimple se résumant à un fil de fer et deux morceaux de caoutchouc.

    Loufoque ou pas ?

    • Wolber

      Fignon , avait d ailleurs adopté des freins à tasseaux sur un de ces vélos de route prévu pour la montagne . Un Raleigh ..

    • le cycliste en basquet

      Nous sommes à LFR une bande d’ iconoclastes, la plupart d’ entre nous dénonçons ce que l’ on veut bien nous faire croire, c’ est salutaire……..mais il y a encore du boulot; alors bien venu au club et surtout vigilance , le milieu journalistique et ses consultants veulent poursuivre dans l’ illusion ; ce sport est pourtant merveilleux et pourrait supporter toutes les vérités…..pour partir sur des bases nouvelles et saines .s’ il en était ainsi , le vélo en sortirait grandi.

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