Tous les jours, la passion du cyclisme

 

L’Italie, un havre de paix…

Allez, une nouvelle de plus parue sur vélo 101, question de vous faire perdre un peu plus encore vos illusions :

« Le sport italien est bel et bien gangrené par le dopage. Dans un rapport communiqué par l’association Libera, on apprend ainsi que 400 000 sportifs italiens devraient leurs performances à un produit dopant, les trafics d’EPO et d’hormones de croissances arrivant en tête de ce sombre classement. Libera déclare en effet que les ventes d’EPO ont doublé ces trois dernières années, atteignant un niveau six fois supérieur à la consommation thérapeutique. On estime ainsi que 75 % de l’EPO fabriquée trouve pour acquéreur un sportif. Selon le rapport de Libera, plus de deux millions d’européens utiliseraient des substances dopantes. »

Le rapport de Libera est ici, pour ceux qui lisent l’italien.

On vous parlait récemment de la performance italienne au classement UCI, 4 de ses coureurs étant parmi les 5 premières places… On comprend mieux pourquoi aujourd’hui.

S’il existe bel et bien des procès contre les sportifs pris en faute (Pantani, Simoni, Garzelli, Gotti, etc.) ou contre les médecins dopants (Conconi – verdict normalement le 19 novembre prochain, Ferrari, etc.), ceux-ci relèvent plus du cirque médiatique qu’autre chose puisque la plupart se terminent par des non-lieux ou des vices de procédure après un temps fou.

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3 Commentaires

  1. eric

    Je pense qù’on est tous + ou – d’accord sur la gangrène du sport qui est le dopage. Dans le sport, je dis bien, et pas que dans le cyclisme… Le cyclisme de haut niveau est un sport extrème avec des volumes d’entrainement infernaux, un calendrier dementiel, un niveau d expertise vertigineux, et beaucoup d’argent brassé ! Bref un terrain propice aux Frankenstein.

    On ne saura jamais le vrai pourcentage de dopés, mais un chiffre que j’aimerais connaitre est le nombre de pathologies induites lors de la prise de dopants. On connait les effets secondaires comme le cancer des testicules ou un dérèglement des reins. Par exemple, il serait facile de connaitre le nombre de controle medicaux lors des prises d’anabolisants puisqu’”on” prend des médicaments contre les effets secondaires…

    Tiens donc. Un cycliste prodigieux se remet bien de sa chimio, et un rugby talentueux va se faire remplacer les reins…

    Faut pas lacher la lutte contre le dopage. Le Canada par le voix de Dick Pound est bien armé, à nous de montrer l’exemple.

    Eric

  2. eric

    Je pense qù’on est tous + ou – d’accord sur la gangrène du sport qui est le dopage. Dans le sport, je dis bien, et pas que dans le cyclisme… Le cyclisme de haut niveau est un sport extrème avec des volumes d’entrainement infernaux, un calendrier dementiel, un niveau d expertise vertigineux, et beaucoup d’argent brassé ! Bref un terrain propice aux Frankenstein.

    On ne saura jamais le vrai pourcentage de dopés, mais un chiffre que j’aimerais connaitre est le nombre de pathologies induites lors de la prise de dopants. On connait les effets secondaires comme le cancer des testicules ou un dérèglement des reins. Par exemple, il serait facile de connaitre le nombre de controle medicaux lors des prises d’anabolisants puisqu’”on” prend des médicaments contre les effets secondaires…

    Tiens donc. Un cycliste prodigieux se remet bien de sa chimio, et un rugby talentueux va se faire remplacer les reins…

    Faut pas lacher la lutte contre le dopage. Le Canada par le voix de Dick Pound est bien armé, à nous de montrer l’exemple.

    Eric

  3. eric

    Je pense qù’on est tous + ou – d’accord sur la gangrène du sport qui est le dopage. Dans le sport, je dis bien, et pas que dans le cyclisme… Le cyclisme de haut niveau est un sport extrème avec des volumes d’entrainement infernaux, un calendrier dementiel, un niveau d expertise vertigineux, et beaucoup d’argent brassé ! Bref un terrain propice aux Frankenstein.

    On ne saura jamais le vrai pourcentage de dopés, mais un chiffre que j’aimerais connaitre est le nombre de pathologies induites lors de la prise de dopants. On connait les effets secondaires comme le cancer des testicules ou un dérèglement des reins. Par exemple, il serait facile de connaitre le nombre de controle medicaux lors des prises d’anabolisants puisqu’”on” prend des médicaments contre les effets secondaires…

    Tiens donc. Un cycliste prodigieux se remet bien de sa chimio, et un rugby talentueux va se faire remplacer les reins…

    Faut pas lacher la lutte contre le dopage. Le Canada par le voix de Dick Pound est bien armé, à nous de montrer l’exemple.

    Eric

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