Les nouvelles ayant retenu aujourd’hui notre attention :
1 – la victoire d’Hincapie hier est loin de faire l’unanimité parmi les observateurs du cyclisme, loin s’en vaut, et on se réjouit de constater que d’autres personnes s’insurgent comme nous de ce duel navrant. De Foglia à John Lelangue, même longueur d’onde : « Hincapie a volé sa victoire »:http://www.velo-club.net/article.php?sid=25856 en ne respectant pas les règles fondamentales du cyclisme sur route. Et les principaux intéressés l’ont admis, ils se sont bel et bien entendus dans le final de l’étape.
2 – vos commentaires sont nombreux et passionnants. En gros, on dirait que le niveau de cynisme envers le sport cycliste qui nous passionne n’a jamais été aussi élevé. Un commentaire laissé aujourd’hui soulevait des questions quant à la victoire de Valverde sur les pentes de Courchevel, insinuant que nous étions de mauvaise foi et « jaloux » de la perf d’Hincapie. Rien n’est plus faux, car autant nous sommes convaincus d’un arrangement entre Hincapie et Pereiro hier, autant nous sommes convaincus que la victoire à Courchevel s’est joué à la régulière, à la pédale. Aucun indice nous laisse croire du contraire : Armstrong a roulé autant que les autres sinon plus sur les pentes de Courchevel et a porté une attaque franche à 400m de la ligne. Il était évident qu’il essayait de gagner l’étape, son démarrage étant net, franc et total. Valverde s’est accroché – on ne sait comment – à la grande surprise d’Armstrong probablement, et c’est l’Espagnol qui a gagné. Net, propre, sans bavure, honnête, rien à dire. Lance a bien joué son coup, ca n’a pas fonctionné, c’était un beau moment de sport, point. Rien à voir avec la mascarade d’hier.
3 – une nouvelle molécule pourrait être en usage dans le peloton, la fameuse « Cera »:http://www.roche.com/inv-update-2003-11-17 (pour « Continuous Erythropoiesis Receptor Activator ») dont on parle depuis un moment. La Cera stimulerait la production de globules rouges, améliorant le transport de l’oxygène aux muscles. Sa différence avec l’EPO est qu’elle « passerait » dans l’organisme en moins de 24h, la rendant beaucoup plus difficile à détecter.
Si les médecins spécialistes ne sont pas convaincus de son usage dans le vélo pour l’instant, « il est intéressant de noter que le Dr. Mario Zorzoli, médecin en chef à l’UCI, a déclaré dans les pages de la Gazzetta Dello Sport »:http://www.cyclingnews.com/road/2005/tour05/news/?id=/news/2005/jul05/jul19news3 qu’il « ne peut pas dire que rien n’est suspect sur le Tour cette année ». Les médecins réalisent donc bel et bien que quelque chose leur échappe, mais quoi ? Réponse dans 10 ans…
4 – « le vélo de Rasmussen »:http://www.cyclingnews.com/road/2005/tour05/tech/?id=/tech/2005/features/tour05/rasmussen_colnago. Ca va vous surprendre, mais on n’a jamais trop aimé les Colnago, en dépit du fait que c’est une marque italienne. Les cadres sont de géométrie carrée, ce qui n’est pas terrible, et le prix est largement surfait.
5 – demain, « Mourenx-Pau »:http://www.cyclingnews.com/road/2005/tour05/?id=stages/tour0516. Le col d’Aubisque est situé beaucoup trop loin de l’arrivée, ce qui fait que les favoris ne devraient pas passer à l’attaque. Une étape pour les baroudeurs, pour ceux qui oseront partir de loin.
Mercredi, « Pau-Revel »:http://www.cyclingnews.com/road/2005/tour05/?id=stages/tour0517. Une étape pour les sprinters ou pour les puncheurs qui sauront exploiter les petites bosses pour sortir dans le final. Une chose est sûre, ce sera une étape pour ceux qui disposeront de fraicheur physique.
Jeudi, « Albi-Mende »:http://www.cyclingnews.com/road/2005//tour05/?id=stages/tour0518. Une étape pour baroudeurs encore une fois, pour ceux qui partiront de loin. S’il fait chaud, ce sera difficile pour ceux qui sont déjà fatigués. Pour les premiers du général, ca ne devrait pas poser de problèmes.
Vendredi, « Issoire-Le Puy en Velay »:http://www.cyclingnews.com/road/2005//tour05/?id=stages/tour0519. Une étape courte mais casse-pattes. Encore une fois, une belle étape pour les baroudeurs, pour ceux qui oseront tenter des échappées. Les 20 derniers kms seront roulants, aussi il faudra partir de loin.
Samedi, « clm à St-Étienne »:http://www.cyclingnews.com/road/2005//tour05/?id=stages/tour0520. L’enjeu sera tourné vers la perf d’Ullrich « qui essaiera de monter sur le podium »:http://www.velo-club.net/article.php?sid=25864 en allant chercher Rasmussen. Le parcours, plutôt roulant, devrait le favoriser même si Armstrong demeure l’archi-favori. Rasmussen aura du mal à préserver son avance sur Ullrich.
Dimanche, « les Champs et la procession »:http://www.cyclingnews.com/road/2005//tour05/?id=stages/tour0521. À prévoir, une victoire de McEwen.
6 – « intéressant petit reportage sur Greg LeMond »:http://www.cyclismag.com/article.php?sid=1278, un Américain pour lequel nous avons beaucoup de respect. Un véritable phénomène du vélo aussi.
toutouille26
arretez de croire que c’est pour les baroudeurs!!! la preuve ca attaque deja!
ca va attaquer toute la semaine et armstrong n’est pas encore a paris…rien n’est gagne car les adversaires ont de supers produit et souvenons nous qu’ullrich est de mieux en mieux au fil des jours
toutouille26
rappel pour cet abruti de mottet qui fait des chroniques dans le dauphiné libéré:
“Ce qui a changé, ce ne sont pas les mentalités mais le discours. Ce serait depuis six ans l’état des routes et des technologies qui auraient fort évolué : nouvelle explication inepte. Un gain d’un kilo sur un vélo ne fait gagner qu’une misérable quinzaine de seconde sur une pente de 10 km à 7 %. Les vélos en 1998 faisaient quasiment le même poids. La route bitumée à neuf sur le Ventoux et un cadre révolutionnaire n’ont pas empêché Armstrong de perdre deux minutes sur Mayo en juin. C’est l’état du muscle qui est souverain, le globule.
toutouille26
j’adore quand on demande la place de LA dans l’histoire, voici la reponse: rien, a part des jp ollivier pour s’en souvenir : qu’ai je entendu sur miguel indurain en 10 ans ? rien sauf un article dans libe disant qu’il avait des problemes renaux…
il ne restera rien de LA et il aura que son argent pour profiter du peu de jours qu’il lui reste
finalement il y a 2 solution: soit on eradique le dopage et il passera pour le dope qui a volé 7 tours dans des annees sales
soit le dopage continue de plus belle et il passera pour un coureur sain qui prenait de la tisane tellement ses performances etaient ridicules… il faut savoir ce qu’on veut
ps: voir des gens ecrire millar et tyler cette annee sur la route me fait peine pour eux: ils doivent penser que ce sont des victimes et non des tricheurs… faudra pas compter sur le francais de base pour lutter contre le dopage! lui il aime ca!!!
Le Vélo Sans Selle
HINCAPIE, FILS DE UTE
La ruse du sioux n’a d’égal que l’odeur de chacal du visage pâle. Ruse à deux sous pour l’indien déplumé, hormis la plume qu’il porte fièrement enfoncée dans son anonymat, George de la jungle, en adoptant les règles, piètre alibi de ses agissements, scalpant le pauvre Peirero, conquistador égaré sur les routes de la gloire, dans les derniers mètres d’un Saint-Lary aux anges.
Hincapie, s’enivrant d’eau de feu au Soulan, fêtant indignement sa victoire, dansant autour d’un totem sans scrupule. Et qu’on ne vienne nous parler de tactique et de défense d’intérêt. Aucune bonne raison n’impliquait de ne point rouler si ce n’est d’asphyxier un peu plus le Tour 2005 par les dégazages incessant du navire Discovery. Car derrière, un simulacre d’étape se déroulait; Basso faisant le jeu de Lance Armstrong, capitaine au long cours, collaborant jusqu’à l’écoeurement, dans le but avoué d’écharper un Jan Ullrich d’une impuissance maladive contre laquelle, même une pilule de Viagra ne pourrait redresser les ambitions. Ullrich perdu dans les gaz d’échappement, le pot américain crachant, de son flamboyant v8, des lames de feu faisant fondre le goudron sur son passage.
Pilule dure à avaler par tous ceux qui attendaient du spectacle. Déjà que cette année Armstrong n’a pas l’art, si de plus ses équipiers n’y mettent pas la manière…
Pyrénées, Ô Pyrénées, qu’il était soûlant ton Saint-Lary.
Le Vélo Sans Selle
OU SONT LES FEMMES ?
… en destination de la lune d’un Armstrong insolent de facilité. Jeunes vierges effarouchées protégeant leur hymen d’un repos du guerrier ; femelles de sérail embaumant de gestes maladroits le membre vigoureux et veineux d’un Armstrong aux jambes de feu.
Où sont les femmes, mauviettes à roulettes, tétraplégiques de la petite reine, préférant le crêpage de chignon au combat viril et saignant ? La bourse ou la vie, Armstrong a déjà choisi. Sa bourse, il l’a garde bien au chaud au fond de son cuissard. Maudites midinettes aux menstruations estivales, se contentant d’accessits, miettes de gloires dont la postérité ne veut pas.
Que retiendra-t-on des années Lance Armstrong, hormis la mauvaise foi de ses souteneurs, nous pointant un index bien tendu en guise de réponse, l’atout du cru n’est plus maître en son pays, les maquereaux se moquant du sort de nos harengs ? Qui pour rêver, star war numéro 7, devant un androïde aux symptômes conquérants inhumains, à part la bande de ringards de notre service publique, ou pubis, devrait-on dire, tant leurs commentaires et réflexions sentent la pissotière ? L’arrogance de Armstrong, dirigé par un Johan dont le patronyme devrait être Van de Pute et non Bruyneel, infligeant au Tour de France des blessures assassines, inondant, comme ses compatriotes G.I., l’histoire et le respect de la tradition de son inculture nauséabonde, pissant à chaque coin de rue comme un chien marquant son territoire.
Le Tour entrain de mourir de tant de convoitise, forcé et déchiré par la violence des coups assénés.
Et comme disait Michel Cunier : « N’entends-tu ronfler sur le Tour, les appels lointain du tambour, celui qui annonce la nouvelle, le sang coulera de ma belle. »
eb jones
ALLEGRO FORTISSIMO
ou lettre à Jan Ullrich
Sire,
Juste ces quelques lignes pour m’enquérir de votre santé. Effectivement, l’âge de vos premiers émois me semble bien lointain. Vous souvenez-vous du temps jadis où l’on vous prédisait longue et bonne vie, alignant les succès sur les terres françaises aussi sûrement qu’un munichois les chopines de blonde un soir de fête de la bière? Vous qui, d’un élan altruiste, offrîtes à l’Empereur Riis, tellement chargé en globules rouges qu’il aurait pu escalader l’Everest sans oxygène, sa première et unique victoire dans la grande boucle, vous permettant au passage de lui faire mordre la poussière lors d’une dernière joute. Qui pouvait bien vous arrêter hormis Dieu? Pas Richard Virenque, même si le chauvinisme prônant en France cet été 97 pouvait prétendre aux pires folies et exploits, même si quelques hérétiques pouvaient rendre un Richard cœur de (gros) con diabolique. Cependant, plus d’enthousiasme et d’espoirs que de véritable danger. La croisade de Festina aura néanmoins un goût de victoire devant leur supériorité indécente.
Que vous est-il donc arrivé? Nous vous retrouvons là las, avachi sur un sofa défoncé par votre surcharge pondérale à vous goinfrer de Bretzels, vous extasiant lors d’orgies nocturnes. L’abordage du pirate qui vous fera rendre les armes, alors que la victoire, telle l’odalisque tentatrice, vous tendait les bras, vous laissera meurtri, visage tuméfié par tant de coups. Vous traînerez votre peine et votre panse gélatineuse devant des sujets indolents des années durant.
Pauvre Sire, répétant les mêmes erreurs à l’infini, conforté dans votre bêtise par votre suppôt rondouillard Pévenage, étrangement épargné durant toutes ses années de gâchis. Rudy Pévenage, conseiller de vos plus belles défaites, et que vous vous évertuez à protéger au mépris de notre courroux, vous l’immense pompe à fric, dont la véritable maigreur est celle de vos résultats.
On peut penser ce que l’on veut de Sieur Armstrong, il a au moins le mérite de préparer sérieusement ses campagnes, n’ayant pas la prétention risible de reconnaître un contre-la-montre par vidéo interposée même s’il pleut. Comme cette année 2003 où vous auriez dû gagner le Tour si vous n’aviez suivi les prédications de l’endoctrineur Pévenage.
Sire Ullrich, enfant gâté du sport cycliste vivant de ponts d’or déposés à ses pieds, perdant le goût (un comble pour un obèse) de l’effort.
Sire Ullrich, véritable roi fainéant auquel seule la couronne manque. S’il en est une qu’il devra porter, elle sera d’épines, le prix du supplice à payer pour mériter la reconnaissance éternelle.
Amen!
toutouille26
maigreur du palmares? je n’irai pas jusque la…
nick
L’abordage du pirate, seulement ? Ces temps-là n’étaient pas faciles pour un cycliste.
Le sieur Riis n’était, en ces temps bien anciens, pas encore vassal de “Ulle”, jeune minot. A Saint-Emilion, Bjarne avait eu chaud c’est vrai. Mais c’était pas la faute de “Ulle”.
Et puis Lance arriva pour sauver ce qui restait du Tour de France. Et Lance condamna “Ulle” à son rôle de dauphin. Pauvre “Ulle”.
Mais “Ulle” n’est pas Lance et n’a jamais cherché à gagner 7000 Tours de France. C’est pour ça qu’on l’aime, “Ulle”. Ah ! S’il ne tombait pas…
michel cunier
Au vu de ses possibilités, Ullrich n’a pas le palmarès qu’il devrait avoir.
toutouille26
oui mais quand meme: champion du monde vuelta courses d’un jour tour de france des etapes et 5 fois 2eme du tour feraient rever plus d’un!ca suffit bien.
je dirai qu’il y a un rapport avec sa facon assez minable de voir la course!je le revois encore essayer de gagner au sprint l’an dernier , lui qui sait pas lever le cul de sa selle a force de muscu!!!