Tous les jours, la passion du cyclisme

Le Tour du Tour, y compris ce qui fâche

Petit tour de ce qui a retenu mon attention ces derniers jours, alors que le peloton du Tour aborde enfin les étapes accidentées voire la montagne.

1 – Van Der Poel. Quelle performance athlétique hier par le coureur franco-néerlandais! Résister ainsi au paquet jusqu’au 700m, après 175km d’échappée à deux, il fallait le faire. Van Der Poel a prouvé que sa valeur athlétique demeure hors norme même au plus haut niveau, et qu’il a également le sens du panache, car il fallait oser hier alors que l’étape était promise aux sprinters.

Certain que sur un malentendu, ca peut marcher, mais pas cette fois!

2 – Van Aert. Le grand rival de Mathieu Van Der Poel retrouve lui-aussi la bonne jambe je trouve, pour preuve le voilà qui se mêle aux sprints. Attention à lui dans les deux prochaines semaines, et il pourrait être la pierre angulaire du succès des Visma-Lease a Bike sur ce Tour, étant un coureur dans lequel Vinge a une confiance absolue.

3 – Le Mont Dore. L’étape aujourd’hui comporte 4400m de dénivelé sur un parcours casse-pattes, presque pire que dans les grands cols des Alpes ou des Pyrénées où tu peux prendre un rythme en montée, et trouver une fréquence cardiaque et une puissance stable. Au lieu de ca aujourd’hui, ca sera des montées, des descentes, des relances, du usant quoi. Par chance, la chaleur devrait être supportable demain pour les coureurs, donnant un petit coup de pouce la difficulté de l’étape.

4 – Mauro Gianetti. On le sait, le milieu du cyclisme pro en Europe est incestueux, en gros quelques centaines de personnes qui font tourner la boutique et qui n’admettent parmi eux que ceux qui ont déjà été initiés, le plus souvent en étant coureur. Pour être un observateur éclairé du cyclisme, il faut lire cet excellent reportage récent sur Mauro Gianetti, manager général de l’équipe UAE-Team Emirates d’un certain Tadej Pogacar. Produit par Radio-France avec notamment l’aide de l’excellent journaliste Pierre Carrey, c’est un must, question de vous assurer qu’on ne vous prend pas pour une valise et que vous réagissez aux perfs de Pogi en toute connaissance de cause.

5 – Pas Normal Studio. Vidéo comique mais vrai sur cette tendance incarnée par excellence par Pas Normal Studio, ce couturier du vélo: aujourd’hui, le look est ce qui prime, rien d’autre. Hey! Il ne suffit pas de s’acheter un vélo à 15,000$ et des fringues tendances pour faire de vous un ou une cycliste… Et pour ceux qui ont pédalé un peu comme moi, je peux vous dire qu’on reconnaît ce genre de clown vite au sein d’un groupe!

6 – Alimentation. Je m’intéresse à cette nouvelle lubie dans le monde du cyclisme, celle d’accroitre très significativement son ingestion de glucides à l’effort, cette technique, apparemment en vogue dans le peloton pro, permettant de devenir vraiment plus performant. Certains annoncent jusqu’à 120 grammes de glucides à l’heure, une quantité que n’importe quel estomac a vraiment du mal à assimiler. Qu’en est-il vraiment? Après plusieurs lectures (et je les continue), je donne une fois de plus dans la fumisterie d’un milieu qui utilise tout ce qui est possible pour cacher la vérité sur comment on fait pour tourner les jambes à 100 RPM dans une pente à 12% au km 185 d’une étape de haute montagne sur le Tour… Et j’ai trouvé ce vidéo sur les puissances « extra-physiologique » et l’alimentation vraiment intéressant.

7 – Mike Woods. Le coureur canadien, actuellement englué dans le paquet du Tour mais qu’on attend bientôt sur une ou deux étapes qu’il aura ciblé, s’est récemment lâché sur les risques encourus au sein du peloton, écorchant au passage ASO l’organisateur du Tour: « No matter what ASO says, they love crashes« . C’est vrai que dans le registre, Mike a plutôt fait fort durant sa carrière, tout comme Primoz Roglic. Mike mets quelques propositions de l’avant, et c’est intéressant.

8 – Hincapie et Armstrong. Les deux affreux que je ne peux pas supporter mettent sur pied une nouvelle équipe américaine, Modern Adventure Pro Cycling, avec l’ambition d’être une équipe présente voire dominante « dream team selon Hincapie, sur la base de US Postal ca promet! » sur le Tour de France d’ici cinq ans. Que voulez-vous, s’il fallait éliminer tous ceux qui trainent de grosses casseroles dans le milieu de l’organisation des équipes World Tour, ca aurait de quoi déstabiliser pendant un moment… En attendant, à voir comment ce projet s’articulera au cours des prochains mois. Je leur souhaite le moins de succès possible.

9 – Canyon. Je vous le dis depuis quelques mois déjà, le commerce dans le monde du vélo va mal, va très mal même. Beaucoup de grandes compagnies demeurent discrètes pour le moment, mais le marché est très difficile et même l’usagé est touché. Que voulez-vous, les prix ont atteint de tels niveaux que ca a du mal à suivre. Pour preuve, Canyon, géant allemand bien présent au coeur du peloton pro, éprouve actuellement d’importantes difficultés financières. D’autres sont dans une situation similaire, et espère passer à travers la période actuelle.

10 – Campagnolo. L’équipementier italien légendaire a rendu public début juin le premier groupe 13 vitesses pour vélos de route, le Super Record, avec en prime le retour du levier actionné par le pouce, la signature de Campagnolo. Je vous en parlerai plus en détails bientôt, et c’est vraiment un tour de force qu’a fait là Campi, réussissant à abaisser le tarif du groupe entier de 900 euros par rapport à la version 12 vitesses précédente.

Partager

Précédent

Manche #7 – Bataille de la 55

Suivant

Pogacar intelligent

23 Commentaires

  1. XXL

    Il me semble surtout qu’il y a un puissant lobbying du secteur des sucres en berlingot vendu au prix de la (bonne) viande derrière les « articles » en leur faveur. Un vélociste disait à un ami que les magasins de vélos font maintenant plus de bénéfices sur le sucre que sur le matériel, tant est grand le suivisme chez les coureurs amateurs, cyclos et pédaleurs du dimanche. (Je suis d’ailleurs étonné que tu n’évoques pas l’épidémie de diabète dans ton article)
    Un peu comme si les cinémas étaient devenus des confiseries présentant (secondairement) des films. ..

  2. Steph_Taken4

    Pour intéressantes et constructives qu’elles soient, les propositions de Michael Woods se fracassent d’emblée sur son propre constat en préambule : « No matter what ASO says, they love crashes ». ASO adore les accidents, UCI aussi sans doute. Pourquoi ? Parce que les TV adorent les accidents, car au final c’est l’audience qui adore les accidents !

    Il faut dire qu’en ajoutant de la tension dramaturgique, en introduisant une menace palpable, et même en induisant une réelle peur souvent, cela améliore considérablement le scénario d’une retransmission tellement insipide quatre heures durant. Quoi de mieux que de ponctuer ce récit si soporifique par du sang et des larmes . Une clavicule, deux côtes et un petit pneumothorax ça a une autre gueule que 3 minutes de Ferrand sur l’abbaye cistercienne de Notre-Dame de la Trappe !

    Donc, désolé Mike, tes propositions – dont certaines sont ressassées par d’autres depuis plus de 20 ans – n’ont aucune chance d’aboutir. Arrête de te faire du mal à réfléchir, retourne au tir au pigeon sur ton vélo et « Bon chance ».

    • plasthmatic

      Hello Steph,
      Pour ma part, je ne pense pas qu’ASO attende des chutes qu’elles contribuent au spectacle.
      Il m’arrive, ici et là, de constater quelques incohérences sécuritaires dans le tracé, oui. Cependant, si je prends l’exemple des arrivées, c’est par exemple sur le Giro (mon tour favori) que je les juge délirantes : courbes, faux plats descendants, étroitesse voire rétrécissements.
      Parfois, sur la course, je me dis : ‘mais là ça va tomber’. Et ça tombe. Alors, je déteste avoir raison … Mais quand cette réflexion me vient, c’est le plus souvent le fruit du comportement des coursiers, cette espèce de fièvre du placement qui semble agiter les gars. Le danger viendrait plutôt des voitures suiveuses que de la voiture ouvreuse, non ? La volonté, donc l’illusion, de vouloir maitriser à ce point les paramètres de la course, c’est très dangereux. Inopérant, je sais pas, mais dangereux, je suis certain. Le nouveau prix de la performance ?
      Ceci dit de quelqu’un qui goûte assez peu (toujours à travers mon écran, donc ça vaut ce que ça vaut, pas grand chose), l’assurance de Christian Prudhomme.

      C’est bien joli, aujourd’hui, les hauteurs autour de Murol, pour les quarante derniers km.

      • Steph_sans_illusion

        Salut plasthmatic,

        Michael Woods te réponds : « Lorsqu’on trace une limite dans le sport, les athlètes vont inévitablement s’y confronter et parfois la franchir, dans leur quête de victoire, surtout lorsque l’argent et les enjeux sont importants. ». Donc oui, par essence même, les comportements des types iront toujours titiller les limites de ce que les contraintes techniques, environnementales et règlementaires leur autorise.

        Il serait donc sage de rabaisser ces limites afin qu’elles reviennent dans une enveloppe sécuritaire cohérente. Woods propose des pistes, certaines originales, mais d’autres rabâchées depuis deux décennies. Or rien n’a été ne serait-ce que concerté, testé, évalué.

        Avec son «ASO love crashes » Woods pointe en fait du doigt tout un système qui vit et s’enrichit sur le dos des nouveaux gladiateurs. Lesquels ont cela dit, leur part dans ce système, en acceptant le deal de salaires confortables voire très conséquents en échange de miser leur intégrité physique, au lieu d’avoir le courage ensemble de dire stop.

        Faudra-t-il sans doute un crash avec trois morts – parce que deux c’est ma foi sûrement encore acceptable – pour aller autour d’une table ?

        J’ai découvert, il y a déjà quelques années, qu’il existait sur Youtube des chaines dédiées à la diffusion de compilations de crashs de bagnoles en circulation capturés par CCTV ou dashcam. Cela va du simple accrochage au crash létal sans équivoque. Devine celles qui font le plus de millions de vues (et donc de thunes)…

      • plasthmatic

        Belle réponse, Steph, merci.
        Notre apparente contradiction ne tient probablement qu’au fait que le plan sur lequel tu regardes la chose n’est pas le même que celui d’où était partie ma réponse.
        Tiens, je vais me placer sur un autre le plan, peut-être le plus proche du sol, ‘terre-à-terre’, comme on dit parfois : des vélos avec des tubes ronds de petit diamètre, des chaussettes normales, des cuissards séparés des maillots, des casques aux formes très classiques et très semblables à un unique prototype, des possibilités de ravitaillements limitées (en dehors des motos fraicheur), ou plutôt, des sanctions importantes à la moindre rétropoussette à la bagnole, des cintres de largeur minimale (42 cm ?), à tubes ronds et montés sur une potence séparée, des grands plateaux limités à 54 dents, des petites couronnes à 12 dents, des freins à patins, une interdiction des oreillettes, une interdiction des capteurs de puissances en course, etc, etc, … et bien tout ça, je suis pour.
        Le problème, c’est que je suis suffisamment ancré de le monde qui m’est donné, hum … l’artifice humain … je sais, ça sent l’oxymore … pour être certain de ne jamais même apposer ma signature au bas d’une demande générale allant dans ce sens. Par faiblesse ? Non, c’est juste que je connais bien mon Prométhée … Quant à Archimède, sage de l’époque de la limite, de la mesure, de l’assentiment au donné et au fini, de l’assimilation de l’hubris au péché : ‘donnez moi un levier et un appui, je soulèverai le monde’, aujourd’hui il faut lui ajouter : ‘donnez à son descendant moderne un levier et un appui, et il le fera , le con’.
        On a largement dépassé les simples levier et appui.
        Le pire, c’est qu’avant de m’effrayer, déjà, souvent, le progrès m’ennuie. Si tu voyais ma tronche et ma vie, je crois pourtant ne pas ressembler à un dinosaure. pour ça, le mieux serait d’interroger Laurent, qui connait jusqu’à ma tanière.

      • Steph_pas_un aigle

        Nom de Zeus ! En appeler à Prométhée sur la Flamme Rouge, c’est, ma foie, assez Caucase.

  3. Jean-michel

    Quelque chose rafraîchissant dans le…ronron traditionnel du TDF c était les 2 premières places d une étape de Ben Healy et Quinsimmons…ces mecs ont de la gueule, un look qui bouscule l image trop vieillotte du coureur cycliste propet, gendre idéal !
    Sagan a initié la révolution mais le temps passe…

  4. Pat77410

    23 équipes au lieu de 22 au départ du tour….
    Pas question de laisser une equipe française ou Alaph à quai.
    184 coureurs au départ, voilà qui n’est pas bien raisonnable.
    Qu’attendent les organisateurs pour limiter alors les équipes à 7 coureurs.
    Ce qui limiterait avantageusement les trains de certains au sprint ou les essoreuses dans les attaques de cols.
    Moralité, les leaders devront user plus d’une intelligence de course et proscrire le mode bourrin .
    Sans sombrer dans le maximalisme évoqué par plasthmatic et les mettre sur des bécanes des années Thévenet, des normes plus strictes égaliseraient les chances entre équipes plus ou moins fortunées.
    Peut être faudrait il proposer quelques épreuves dans l’année en formule monotype, vélos fournis par l’organisation et sans surenchère technologique.
    Ou bien, moteur électrique pour tout le monde comme ceux pourfendus par le Druide ces derniers jours 😉.

    • Steph_épicier

      Salut Patoch de Claye-Souilly, 🙃

      Te souviens tu que le TdF a compté jusqu’à 210 coureurs au départ (1986) ?

      Petit flash-back :

      1962-1983 on tournait autour de 13 à 15 équipes de 10 soit 150 max.

      Puis l’heure est venue de faire du cash, donc de mettre en scène un spectacle grandiose et en mondiovision et donc d’ouvrir à des équipes hors Europe et ça commence à augmenter sérieusement :
      1984 : 17×10=170,
      1985 : 18×10=180,
      1986 : 21×10=210 !!

      En 87, internationalisation oblige, on passe à 9 coureurs par équipe …mais 23 équipes = 207 gugus !

      Puis on stabilise dans la période 1989-2017 à 20/22 équipes de 9 = 198 max

      C’est à partir de 2018 que l’on passe à 22 x 8 = 176.

      Mike Woods suggère 20 équipes WT de 6 coureurs et virer carrément les Conti. = 120 coureurs. « Ma parole, Mike, tu veux tuer le petit commerce ?!?».

  5. le corniaud

    J’ ai essayé de « suivre » et comprendre le dialogue entre Steph et Plasthmatic, je dois dire que j’ ai été vite largué.
    Je ne sais pas si en référer au mythe de Prométée, faire intervenir Archimède,, ou parler de l’ assimilation de  » l’ hubris au péché  » peut apporter grand chose au débat , j’ en suis réduit à utiliser mon dictionnaire , mais la aussi , je ne peux me mêler à l’ échappée.
    Est ce de la philo ? Niveau Bac……ou p)lus, il faudrait demander peut être, à Guillaume Martin ?

    • Steph_Léo_Saroyan

      Mica, ne te fais pas plus corniaud que tu n’es, il y une vie après le 34×28 😉

  6. Yvon

    ASO ne fera rien s’il n’est pas sûr de ne pas diminuer son bénéfice. Cet envol des coûts de revient privé le vélo de nombreux volontaires dans des milieux durs au mal. Agricole pour le vélo et ouvrier pour la boxe sport que je déteste. O K pour les équipes de 7 les vainqueurs qui ont la meilleure équipe seront moins nombreux et moins de trains au sprint comme en montagne. Merci Laurent pour ton superbe article et ton amour du vélo.

  7. Jean- michel

    Je dois reconnaître que Vinge…à des qualités et encore un grand potentiel . Dommage que Bordeaux-Paris n existe plus car il sait bien tenir les roues .
    mieux : le demi- fond sur vélodrome, et son épouse pourra le voir et surveiller..
    Je suis un peu méchant , mais c est ce qu il m inspire !!!

    • Attrape-moi si tu peux !

      À part s’accrocher comme on peut, que faire derrière une moto ?
      Tous derrière et lui devant…
      C’ était un petit coureur blanc comme neige 😉

  8. le corniaud

    Plus prosaique: au Giro féminin, une jeune Australienne approche les 1600m de vitesse ascentionelle moyenne ( sur 2o minutes elle s’ appelle Sarah Gigante un nom facile à retenir……..pourtant loin d’ une géante avec une cinquantaine de Kg; Elle larguerait un paquet de pros.
    J’ espère qu’ elle sera au Tour féminin et qu’ elle  » étrillera  » tout le monde.

    • le corniaud

      1600 m/ h de vitesse ascentionnelle moyenne pendant 20 mn……
      Chacun avait complèté .

  9. XXL

    Echange intéressant (comme souvent avec Plasthmatic). Malheureusement, il a dû déjà être tenu ici (et là) il y a 5 ans, 10 ans, 15 ans, etc… La vérité est que les forces qui imposent les oreillettes, les capteurs de ci, les émetteurs de ça, les pesticides ici, les poisons là, sont supérieures à toute volonté même empreinte de bon sens. Qu’on peut toujours se faire plaisir à discuter, cela n’y change rien.
    Reste le présent, et il faut faire vite. Il y a ce type, Ben Healy, 24 ans. Je ne sais à quoi il avance, au talent certainement, seulement je ne sais pas. Mais pétard, ce mec est une moto ! Aujourd’hui repos, demain plaine. Déjà à Mûr (et pas au mur), il avait montré qu’il jouait le général aussi. Alors, on peut se demander : et s’il misait sur le général ? Si les deux phénomènes étaient d’un niveau si proche qu’ils s’enterraient. Et si l’Irlandais tenait le choc dans Hautacam après-demain, et puis Superbagnères, le Ventoux, la Madeleine et la Loze, la Plagne ? Ce n’est qu’une hypothèse, depuis longtemps balayée a priori par tous ceux qui savent, nombreux ici.

    • Cela réellement plaisir de te lire à nouveau.

    • plasthmatic

      Oui, ils ne s’arrêteront jamais.
      Ou plutôt, ‘ça’ ne s’arrêtera jamais.
      Le pronom impersonnel est plus adapté pour désigner ce que tu nommes ‘les forces’, quand bien même ce sont toujours les hommes qui agissent.
      Quant au plaisir à discuter de ces sujets, même pas.

      J’aimerais que ton hypothèse concernant le jeune Irlandais soit plus solide que je ne la vois.
      On va savoir ; le mieux est d’attendre et regarder.

      Sinon, tout comme Eric.

      Signé : XXS

  10. Simon Julien

    PNS
    J’ai adoré le podcast. Factuellement, impeccable. Un verbatim tellement chirurgical qu’il pourrait être le fruit de la comm d’un concurrent…. Qui sait vraiment. Mais franchement, stigmatiser des cyclistes sur la base de leur fringue, je pense que c’est contraire au code, point barre.

  11. marius

    Comment se fait-il que dans le sport automobile, on arrive à changer les règlements pour des raisons sécuritaires ? Changements qui touchent le matériel et les circuits.
    Le parallèle peut-être fait dans le vélo. Marc Madiot le répète à chaque Tour de France et rien ne bouge. Les décideurs sont sourds.
    Donc, je m’abstiendrai de rabâcher encore et encore.
    Vous avez des idées et vous voulez du changement ?
    Présentez vous à la présidence de l’UCI.
    Et en plus, c’est très bien payé 😅.

L’auteur de ce blog encourage tous les lecteurs à laisser un commentaire en réaction à l’article du jour, cela contribue à enrichir le propos. Vous pouvez contribuer à la qualité de ce site en utilisant un langage décent, poli et respectueux d’autrui, et en étant pertinent et concis envers le sujet traité. L’auteur peut modérer les commentaires, et se réserve le droit de censurer sans avertissement les commentaires considérés hors sujet, diffamatoires, irrespectueux d’autrui, portant atteinte à l’intégrité d’une personne ou encore haineux.

Répondre à Éric Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.