1 – Points UCI
Si vous aviez un doute quant à mon article hier, il fallait voir l’approche de la 2e ascension du Mont Ventoux hier sur la Ventoux Dénivelé Challenge: Movistar amenait, avec les EF suivi des Israel-Premier Tech juste derrière.
Peut pas être plus clair!
Plusieurs équipes sont au coude-à-coude aucun doute là-dessus, et les managers ont passé des consignes: on doit marquer des points.
2 – Ventoux Dénivelé Challenge
Doublé pour EF Education First avec Ruben Gueirrero et Esteban Chaves, le carton plein de points UCI.
Les grands perdants du jour sont Israel-Premier Tech, loin derrière. Guy Niv termine 14e, les Canadiens James Piccoli et Mike Woods sont « seulement » 36e et 37e.
Pour Mike Woods, je ne suis pas sûr de comprendre: il a essayé un petit moment au pied de la dernière ascension du Ventoux, a été rapidement lâché et rideau. Pas très rassurant pour la suite, mais peut-être juste une mauvaise journée.
Guillaume Martin (Cofidis, 5e), Cristian Rodriguez (Total Énergies, 6e), Carlos Verona (Movistar, 7e) sont dans les points pour leur équipe respective.
3 – Tour de Suisse
Une bonne journée pour Total Énergies qui remporte la 3e étape avec… le revenant Peter Sagan, sur sa classe.
Il s’impose devant Brian Coquard (Cofidis) et Alexandr Kristoff (Intermarché).
Hugo Houle est 11e de l’étape, pas mal!
Sagan a pas mal galéré depuis le début de saison, selon moi la faute à une hygiène de vie défaillante.
Quoi qu’il en soit, le slovaque montre des signes de forme au bon moment, c’est à dire à trois semaines du départ du Tour. Encourageant pour toute l’équipe.
4 – Tour de Belgique
Ca commence aujourd’hui pour cinq étapes, et ca sera l’occasion de marquer encore de précieux points UCI.
Lotto-Soudal débarque en force avec notamment Tim Wellens et Victor Campanaerts. On voudra marquer un maximum de points.
La Quick-Step arrive avec Fabio Jakobsen, Yves Lampaerts et Florian Sénéchal. Ils sont les favoris sur le papier, et ils courent aussi à domicile.
Sam Bennett est là avec son équipe Bora-Hansgrohe.
Du coup, Israel-Premier Tech a décidé d’y aligner une équipe, notamment amenée par le Québécois Guillaume Boivin dont la condition est ascendante en ce moment. Je suis sûr qu’il a la pression pour faire des places sur ces cinq étapes, et ainsi donner la réplique à Lotto-Soudal, le plus proche adversaire de l’équipe israélienne pour la licence UCI WorldTour en fin de saison.
Sep VanMarcke aura également la pression de bien faire pour Israel-Premier Tech.
5 – Tour de Slovénie
Loin de tout cela, Tadej Pogacar débute aujourd’hui le Tour de Slovénie, son tour national, question de se préparer tranquille à la défense de son double-titre sur le Tour de France.
Pas simple, le Tour de Slovénie: vous pourrez voir ici qu’il y a moyen de bien se préparer pour le Tour avec les cinq étapes casse-pattes au programme.
Pas un mauvais calcul pour le champion slovène: loin de l’attention médiatique, il peut se concentrer sur sa condition physique, tout en restant « tranquille ». Il sort d’un gros bloc d’entrainement du côté de Livigno en Italie, où séjourne actuellement Mathieu Van Der Poel.
Populaire, Livigno! Non seulement chez les cyclistes sur route et en VTT, mais aussi chez les fondeurs (ski de fond).
6 – Primoz Roglic, enfin le Tour?
C’est a voir, mais le coureur semble serein et bien au sein de son equipe Jumbo-Visma.
7 – Bernard Hinault
Belle entrevue avec le grand champion, dernier vainqueur français du Tour.
Une entrevue très « franche », Hinault n’ayant jamais sa langue dans sa poche. Il revient notamment sur la plaie que constituent les oreillettes, et sur ce faux-argument de la sécurité en course, de la pure foutaise depuis plus d’une décennie maintenant.
Peut pas être plus d’accord et je l’ai déjà écrit il y a des années.
8 – Matos
Je vous disais récemment que la période qui s’ouvre avec le Dauphiné Libéré est toujours intéressante puisque c’est là qu’on commence à voir sortir les prototypes qui sont testés par les coureurs pros en vue d’une commercialisation l’année suivante.
Sur le Dauphiné, on a vu un nouveau Trek, et maintenant un nouveau Canyon (600gr le cadre?). Les détails sont ci-bas:
On attend la suite avec impatience, notamment (possiblement) du côté de Campagnolo.
9 – Colnago de Pogo
Le nouveau Colnago de Tadej Pogacar pour le Tour de France pourrait bien être celui-là.
Intéressant, car on travaille toujours sur la quadrature du cercle dans le cyclisme: créer un vélo à la fois aéro, léger, rigide et confortable. Trop souvent, aéro = lourd, léger = pas aéro, rigide = lourd et tape-cul, et finalement confortable = nul en sprint et en relance.
10 – Route d’Occitanie
Ca démarre jeudi avec du beau monde au départ, dont plusieurs qu’on pourrait revoir devant sur le Tour de France: Nairo Quintana, Arnaud Demare, Alejandro Valverde, Juan Lopez, Cristian Rodriguez, Simon Carr et surtout, Pavel Sivakov. On suivra cette course avec attention.
11 – Bardet, Pinot, Alaphilippe
Les trois meilleurs coureurs français seront au départ du Tour apparemment, et ca fait plaisir.
Bardet vient de confirmer sa participation suite à son abandon crève-coeur sur le Giro, Pinot est prévu depuis un moment et Alaphilippe semble suffisamment remis de sa gamelle sur Liège-Bastogne-Liège. Le champion du monde est même sur la feuille de départ des Championnats de France à Cholet. La course sur route fait 240 bornes, quand même…
12 – Calibrer vos EPIC
C’est le principal défi: bien calibrer les séances d’entrainement par intervalles courts (EPIC).
Très utile! Je suis perso un grand adepte de ce type d’entraînement, avec des résultats très concrets.
marius
A la Classic du Ventoux,
comme le dit si bien Nans Peters, 2 montées du Ventoux c’était trop, surtout en finissant par Bedoin. Je n’ai jamais autant souffert sur un vélo que dans cette montée.
Du coup, je comprends mieux pourquoi beaucoup de coureurs ont bâchés, des équipes entières aussi.
A quoi bon s’user l’organisme en finissant dans les etcétéra.
Aucune prime d’arrivée ou points, ni image.
Ce sont avant tout des pros, ils ont d’autres échéances.
L’organisation devrait peut-être en tenir compte en modifiant le parcours.
marius
Le cadre du Canyon à 600 gr est typiquement une opération marketing, afin de proposer à l’instar de Specialized avec l’Aethos, un vélo de série à disques sous les 6,8 kg, monté avec des composants de grande diffusion (donc disponible et économiquement bon marché pour Canyon).
C’est le côté face des vélos à disques. Les groupes et les roues sont plus lourds qu’à patins + l’avènement des grandes cassettes et grand dérailleur.
Il est possible avec n’importe quel cadre du Pro Tour d’avoir un vélo à disques sous les 6,8 kg, mais cela passe par le montage de composants ultra-légers, ultra-chers et à la diffusion confidentielle. Incompatible avec la série, voir même avec un usage intensif professionnel. Aucune de ces micro-marques de matos light n’a les reins solides pour fournir gratuitement les équipes.
Pour un coureur Pro, vu les vitesses d’ascension dans les cols, c’est l’aérodynamique qu’il faut privilégier, surtout sur les roues. Tous les tests le prouvent.
Thibaut Pinot utilise des roues Dura Ace hauteur 50. Pas vraiment des roues de grimpeur, mais quand on roule à 25 km/h dans un col à 6-7%, leur inertie est bien utile.
Mais le client lambda (j’en fais parti) sera ravi de pouvoir rouler à nouveau sur un vélo léger. Beaucoup ne changent pas à cause de cela.
Mais pour les Pros, aucun intérêt.
Faites un calcul de simulation de montée de col, vélo +cycliste avec 200 ou 300gr d’écart. La différence de vitesse se trouve dans les chiffres après la virgule .
Éric
Le monde des pros est une chose, mais je n’ai encore jamais vu des vélos pesés au départ d une cyclosportive.
Or, avec un vélo freins à patins, groupe mécanique haut de gamme, dérailleur chape courte et cassette allégée type 12/25 ou 12/27, l’on arrive assez facilement à des vélos performants d’un poids inférieur à 6,5 kg pour un tarif nettement inférieur au vélos de 6,8 kg d’aujourd’hui…
marius
Entièrement d’accord sauf que.
Pour un cadre neuf à patins, il faut s’adresser à un cadreur.
Pour une paire de roues neuves à patins, c’est un montage artisanal.
Et pour finir, les groupes à patins neufs existent seulement dans le haut de gamme.
Éric
Oui… Et c’est bien là que réside le problème.
À côté de chez moi, il y a la marque Alpha bike propose des vélos tout montés en freins à patins (j’ai déjà publié les références de leur site sur LFR)… Mais les groupes restent électriques.
Pour les roues, même si les vélos Alpha sont livrés montés, pas très loin de chez moi non plus , Il y a les roues artisanales AlpinsWheel. C’est un ancien coureur qui a monté l’entreprise.
https://www.alpinswheel.fr/
Du très bon travail…
Mais il est vrai qu’il est décevant de voir toutes les grandes marques nous imposer leurs standards pour des raisons de stratégies marketing.
Note bien que je ne suis pas contre les roues à disques et les groupes électriques… Certains y trouvent leur compte et je respecte cela.
Nin, c’est l’absence de choix qui m’énerve
Gillou
Hineault à Guimard ; « occupes-toi de ton guidon, moi je m’occupe du mien » 😂😂😂
Il n’a pas perdu son caractère de courseur, le blaireau maudit…
Équipe Hineault ; Alaphillipe, WVA, MVDP, POGI, GAUDU. Amusez-vous, faites-vous plaisir les boys !!
Ouffff, ça serait tout un spectacle…
Éric
Oui… Et c’est bien là que réside le problème.
À côté de chez moi, il y a la marque Alpha bike propose des vélos tout montés en freins à patins (j’ai déjà publié les références de leur site sur LFR)… Mais les groupes restent électriques.
Pour les roues, même si les vélos Alpha sont livrés montés, pas très loin de chez moi non plus , Il y a les roues artisanales AlpinsWheel.
https://www.alpinswheel.fr/
Du très bon travail…
Mais il est vrai qu’il est décevant de voir toutes les grandes marques nous imposer leurs standards pour des raisons de stratégies marketing.
Note bien que je ne suis pas contre les roues à disques et les groupes électriques… Certains y trouvent leur compte et je respecte cela.
Nin, c’est l’absence de choix qui m’énerve.
marius
Autant en VTT le passage aux freins à disques et un progrès et une évidence, autant sur la route, ce n’est pas flagrant. Les seuls avantages :
-1 la puissance à basse vitesse, en ville par exemple où on s’arrête instantanément.
-2 la douceur des manettes, on peut freiner sans effort mains aux cocottes.
-3 réserve de puissance.
Inconvénient. Il faut savoir la doser cette puissance.
Mais oui, ne pas avoir le choix est un problème.
La montée en puissance des vélos Gravel dans les ventes, ne va pas inciter les marques à faire marche arrière.
noirvélo
Oui Eric , l’absence de choix , surtout en haut de gamme évidemment ! Va falloir courir les sites « occase » , les bourses , acheter un vieux vélo haut de gamme pour récupérer ses freins !!! Je pense qu’il y a encore à faire un certain temps avant la pénurie et l’inévitable spéculation … Ensuite , après 100 000 recherches infructueuses , si je dois monter des « pinces » Shimano 105 sur mon « Record » , faudra que je mette mon « égo » un peu de coté et un coup de peinture noire sur le « 105 » … 😂
Et puis les machoires durent vraiment longtemps , tu te fais ta petite réserve de patins , de cables et « basta » , perso , je n’ai pas peur , mes Levacon et Seven ont encore à manger jusqu’à ma fin de vie de cycliste …
Et puis c’est le moment aussi de pousser la porte d’un artisan qui te fera ton cadre sur mesure , en acier , inox ou en titane certes , (carbone aussi ! chez Levacon) mais moins cher qu’un Tarmac ou un C64 … mais avec des sensations tout à fait différentes …
Edgar Allan Poe
Etant opposé aux disques, pour de multiples raisons déjà exposées dans les pages de LFR (apport sécuritaire discutable, poids, maintenance (SRAM a racheté le fabricant d’huile DOT, et monte ses freins avec cette huile cancérigène, qui ne doit pas être en contact avec la peau et qui bousille un disque si une goutte tombe dessus…dixit des mécanos pro), largeur des jantes …etc….j’ai malheureusement cassé un étrier recemment. Difficile de retrouver le même étrier neuf, ou à des prix vraiment exorbitants ( 3 fois le prix de base, obligation d’acheter la paire d’étriers. Encore plus difficile d’occas. Problème de compatibilité avec d’autres marques…(par ex, avec mes roues carbone, je ne peux mettre qu’un type de patin…que le fabricant arretera à terme de fabriquer). Bref, mon idée éventuelle de persister avec des freins à patins pendant au moins 10 ans jusqu’à plus soif, en faisant des réserves pour se prémunir des avaries ressemble de plus en plus à un projet mort-né !
Je vais devoir baisser les bras…
Dimanche, sur la Megève Mont Blanc, epreuve très montagnarde, 155 kms, 5000 mètres de D+, j’ai vu beaucoup de cadres aéro. J’ai interrogé certains concurrents à l’arrivée ; ils estiment tous que le léger surpoids (qui tend à disparaitre) de ces cadres est largement compensé par les watts épargnés, donc une vitesse accrue pour un effort identique. Tous étaient unanimes. Un Toulousain avait même des roues à disque à un kg. Montage artisanal. Rayons ligaturés…
Mais on était à Megève, le pays où aucune mauvaise herbe ne pousse sur les trottoirs et où les SUV , Tesla et Maserati ne font plus de bruit!
Enfin, je veux dire qu’aucun n’a évoqué le prix de sa machine de guerre…sachant que je n’ai pas vu de cadre BTwin…
Je vais devoir me mettre en chasse du compromis miracle entre aéro et poids. Certainement chez Alpha Bikes. Roues légéres…et si possible, matos un peu « passe-partout ». Car actuellement, si vous cassez un dérailleur SRAM e-tap, même hors période de pénurie, le SAV met entre 4 et 5 semaines à vous en retourner un. Et vous ne faites pas de vélo pendant ce temps. C’est à prendre en considération….
Les roues hautes…pas pour moi. Petit gabarit, bien inférieur aux 60 kgs, je crains les coups de vent latéraux avec les jantes supérieures à 5 cm de haut. C’est scientifique.
mica
Pu…n ! que ça devient difficile de faire du vélo disques ou pas , cadre aéro ou pas , mono plateau ou pas……..j’ en passe, la coupe est pleine.
M, comment faisaient ils avant…….et nous, comment faisions nous ?
marius
La difficulté ce n’est pas de savoir quel vélo acheter, mais d’en trouver de disponible. Prévoyez 6 mois de délais minimum, voir 12 mois pour un VTT.
Specialized, depuis peu, vend ses vélos en ligne. Il peut-être livré soit dans un magasin agréer, soit direct chez vous.
Sympa pour les boutiques franchisés Specialized. Le plus drôle, vous aurez votre vélo plus rapidement en le commandant en ligne, qu’en boutique.
Évidemment, je ne partage pas cette façon de faire.
noirvélo
Je suis totalement persuadé que les jantes « hautes » n’apportent rien , c’est un leurre … La raison inavouée , c’est l’esthétique . Ce n’est pas bon dans le vent et dans la montagne , déjà … Ok de la « 35 » , ça passe , mais pas plus ! de toutes façons l’aéro est le « concept marketing » évident . Mais perso , je souhaite à chacun de trouver son bonheur en achetant un vélo pour rouler … s’il y a encore des vélos à vendre … 🤔
Wolber
Qu est ce qui a cassé sur ton étrier?
Quelle est la marque de tes roues?
Tu as un revêtement spécial sur les flancs?
marius
Voici un lien qui récapitule le poids des groupes vélos.
https://www.3bikes.fr/2021/09/24/prix-et-poids-2021-2022-des-groupes-route-et-gravel/
On se rend compte que le poids des groupes augmente d’une génération à l’autre, toutes gammes confondues. Le prix aussi malheureusement.
Le passage des freins patins aux disques, c’est une augmentation de 200 gr MAiS seulement dans le haut de gamme. Exemple, le Dura-Ace DI2, vendu 4000€ , une paille. Patins ou disques, même prix.
Les groupes deviennent obsolètes plus vite qu’avant aussi, cad, impossibilité de changer des pièces au bout de 5-8 ans, même chez Campa.
C’est aussi plus de poids dès la gamme inférieure. Et voilà comment on se retrouve avec un vélo, monté en Ultegra, lourd et cher/poids.
Pour le liquide de frein, seul SRAM utilise le DOT. Campa et Shimano, utilisent de l’huile minérale.
Avantage, c’est hydrophobe à l’inverse du DOT.
Inconvénient, l’huile chauffe plus vite et perd en capacité de freinage. Dans la vraie vie, cela ne m’est jamais arrivé, route ou VTT.
Conclusion. Avoir un vélo à disques, ne serait-ce qu’à 6,8 kg, coûte à la grosse louche.
Groupe : 4000€
Cadre : 4000€
Roues : 2500€
Périphériques light : 1500€
Total 12000€.
Non, laissez, c’est pour moi.
Chez Colnago, il y a plus lourd, mais c’est plus cher 😅. Je n’ai rien contre eux, j’ai un C59 à 6,8 kg 😉
Éric
Fin des années 2000, Lance Armstrong et Contador roulaient sur un Trek Madone qui pesait 6,8 kg avec un groupe 11 vitesses mécanique fiable et une rigidité difficile à mettre en défaut pour un tarif de moitié des vélos du haut gamme actuel.
Plus proche de nous, le CANYON SLX de 2019 était vendu en Super Record 11 vitesses mécanique freins patins, avec des roues Campagnolo Bora Carbon, en promo, 5500 euros. Poids du vélo 6,5 kg avec là encore une rigidité difficile à prendre en défaut et déjà de gros efforts pour l’aérodynamisme….
f6210
«il fallait voir l’approche de la 2e ascension du Mont Ventoux hier sur la Ventoux Dénivelé Challenge: Movistar amenait, avec les EF suivi des Israel-Premier Tech juste derrière.
Peut pas être plus clair!
Plusieurs équipes sont au coude-à-coude aucun doute là-dessus, et les managers ont passé des consignes: on doit marquer des points. »
Du point d’un vue d’un téléspectateur, une échappée avec des coureurs Lotto/Israël/EF est autrement plus intéressante (car indécise) qu’une échappée avec des coureurs d’équipes invitées qui se sentent « obligées » de se montrer devant les caméras !
Le système de descentes/montées peut être intéressant (mais il gagnera à être simplifié pour ressembler un peu plus aux systèmes existants dans les sports collectifs).
Éric
Fin des années 2000, Lance Armstrong et Contador roulaient sur un Trek Madone qui pesait 6,8 kg avec un groupe 11 vitesses mécanique fiable et une rigidité difficile à mettre en défaut pour un tarif de moitié des vélos du haut gamme actuel.
Plus proche de nous, le CANYON SLX de 2019 était vendu en Super Record 11 vitesses mécanique freins patins, avec des roues Campagnolo Bora Carbon, en promo, 5500 euros. Poids du vélo 6,5 kg avec là encore une rigidité difficile à prendre en défaut et déjà de gros efforts pour l’aérodynamisme.
marius
Je ne pense pas que l’on retrouvera des vélos Canyon à des rapports qualité /prix aussi attractifs qu’au début. Ils financent des équipes Pro Tour, ça coûte cher et surtout, leur notoriété est établie. Ils font des bons vélos. Plus de raison pour eux de rogner leur marge.
Maintenant, des accros du light sont capables de sortir un Aethos, donc à disque à 4,96 kg.
Et ce n’est pas un vélo de concours.
Roues boyaux artisanales, périphériques ultra light.
Ça coûte des sous, beaucoup.
Éric
Avant le Canyon, j’ai eu un MÉRIDA ultra-léger dans la même philosophie que l’Atheos.
Sur le tube horizontal, il était inscrit do not seat !
Il faut dire que le dessus du tube horizontal était si peu épais en carbone qu’il s’enfoncait légèrement sous la pression du pouce.
J’ai commencé par casser la tige de selle après seulement quelques semaines.
Ensuite, le cadre était si fragile que les valeurs du serrage dynamométrique du tube de selle était très faible, si bien que la selle est descendue d’un coup en course sous la pluie…
J’ajouterai que le vélo ne m’inspirait aucune confiance dans les descentes où il tapait beaucoup. J’avais parfois peur qu’il se brise comme du verre au passage d’un trou. Le comportement était également assez déroutant.
Finalement, au bout d’un an, alors que je l avais sorti pour le laver, je me le suis fait voler dans mon jardin après m’être absenté 5 minutes pour regarder l’arrivée du Giro sur l’Equipe 21.
Je ‘ai pas été remboursé par l’assurance car il s’agissait d’un vol par escalade non pris en compte par l’assurance.
Par contre, je suis vraiment très satisfait du Canyon.
Éric
J’ai écouté un reportage sur France inter ce matin….
La Russie, principal producteur de Titane.
déja ×2 à ×3 sur le cours du Titane.
L’inflation n’est pas prête de s’arrêter.