Vus du Québec, les endroits comme Gérone, Malaga, Calpe, Majorque, les Alpes, les Dolomites, ou encore les Pyrénées reviennent souvent comme destinations cyclistes par excellence.
Il y en a pourtant beaucoup d’autres.
Et l’une des plus belles mais moins connue, l’Alsace et les Vosges.
Un endroit exceptionnel pour la pratique du cyclisme.
D’abord, il y a de tout: de la plaine, de la montagne, que ce soit des parcours vallonnés à des cols redoutables classés hors catégorie, comme cette tuerie appelée le col du Haag depuis Saint-Amarin, soit 11 km à pratiquement 15% de moyenne. Je le sais, je l’ai fait, et je peux vous dire que ca se compare au… Mortirolo!
La deuxième partie de l’ascension est d’ailleurs une… piste cyclable (voie verte), façon Loze, mais dans la forêt et à l’ombre. Vraiment bien!
Braquet minimum, 34-29, et plus petit ben c’est encore mieux.
Surveillez bien d’ailleurs, ce col du Haag pourrait bien faire l’objet, d’ici peu, d’un chrono en côte sur un prochain Tour de France!

Surtout, ce qui plait en Alsace et dans les Vosges, c’est l’abondance des circuits possibles: les cols foisonnent dans un rayon de 100km, le long de la célèbre Route des Crêtes qui sillonne l’Alsace du Nord au Sud.
Planche des Belles Filles, Ballon de Servance, Ballon d’Alsace, Grand Ballon, Petit Ballon et son désormais célèbre « virage Thibault Pinot », col Amic, col des Chevrères, col d’Oderen, col de Bussang, col du Page, col du Platzerwasel, col du Calvaire, col du Bonhomme, col du Wettstein, Collet du Linge, col de Bramont, col du Firstplan, col du Hundsruck et j’en passe, la liste est longue!
C’est pas compliqué, vous pouvez facilement y séjourner deux semaines, rouler tous les jours et ne jamais monter deux fois le même col.
Surtout, on apprécie de tous ces cols leur charme indéniable, surtout par temps caniculaire: souvent nichés au coeur de belles forêts, on monte souvent à l’ombre et tranquille, sans circulation automobile, ce qui permet un vrai moment de communion avec le vélo.
Sauf rares exceptions bien sûr, notamment les week-ends sur les grands cols comme celui du Grand Ballon: les motos y sont omniprésentes, et détestables. C’est un problème qui se généralise en Europe, et qui est déjà bien pire ailleurs, par exemple sur le Sella Ronda dans les Dolomites, au Stelvio, ou encore dans certains cols des Alpes françaises.
La solution n’est pas simple, mais déjà des collectivités réfléchissent à cet enjeu devenu problématique devant la hausse des accidents. Le plus probable est qu’on verra, un jour, les cols fermés aux motos avant 11h le matin par exemple, permettant la pratique du cyclisme et de la randonnée pédestre en matinée dans un cadre plus agréable que celui des vapeurs de gasoil.
Pour le reste, les régions de l’Alsace et des Vosges offrent de quoi passer un agréable séjour, entre sorties au coeur des vignobles d’Alsace, des plus beaux villages de France comme Kaysersberg ou Riquewihr, de nombreux vestiges médiévaux, ainsi que de nombreux sites historiques notamment liés à la Première et la Seconde guerre mondiale, les Vosges ayant été le premier champ de bataille de la lutte franco-allemande.
Le bon plan, c’est de privilégier un séjour dans le sud des Vosges, quelque part entre Colmar et Cernay, les options cyclistes y étant nombreuses et l’aéroport de Bâle-Mulhouse étant tout près. Cet aéroport est desservi par des vols directs depuis Montréal, simple et facile, sans risque pour le transport du vélo.
Et quoi de mieux que de joindre à un éventuel séjour en Alsace un petit objectif comme celui de L’Alsacienne cyclo, tout simplement la meilleure cyclosportive en France?
Classée parmi les 5 cyclosportives les plus difficiles de France, L’Alsacienne n’est cependant pas à prendre à la lègère, surtout qu’en Alsace et dans les Vosges, il peut faire très, très chaud. Dans ce contexte, les organisateurs ont eu l’excellente idée de proposer une variété de parcours, permettant à chacun(e) de trouver un objectif à sa mesure.
Affichant complet depuis plusieurs semaines cette année, il faudra cependant réserver tôt (mars-avril) sa participation en 2026!
Pour les autres, le site L’Alsace à vélo offrira de quoi bien planifier son séjour cycliste en Alsace.
le corniaud
C’ » est pas du jeu, » Laurent favorise trop noirvélo….
je vais me plaindre à la maitresse…….et nous alors? .. »on pue de la gueule ?
Pour le dénivelé du fameux col, je trouve 806m
et 806 m pour 11,2 Km ça fait du 7,19% ET NON 15%? de moyenne ce qui est déja énorme avec certainement quelques passages à 15% mais du simple au double et je ne conteste pas certains passages à 15%….je ne m’ m.
Comme punition, tu nous fera des articles sur: les Pyrénnées, le Massif Central, leJura, les Alpes……….. Ce qui est certain c’ est que je ne m’ aventurerai pas dans une telle galére…..
Pour le TDF? oui, pouquoi pas, mais ces chronos en montée ne sont pas de vrais clm…….un clm véritable c’ est l’ épreuve aéro test . A savoir 50 Km tout plats sur routes larges et sans piéges…..
Mais on peut toujours réver…….il fut un temps ou Prudhomme pensait à Pinot et Bardet…….maintenent il réve de Gaudu…..
Je ne suis pas certain que Prudhomme aime et connaisse vraiment le cyclisme.
Steph_surgé
Au lieu de te plaindre à la maîtresse, tu devrais lui demander de t’expliquer comment lire un profil altimétrique 🤔.
le corniaud
Alors là Steph ,je suis scotché qu’ ais je fait encore Il faudrait que tu m’ explique mais , tu vas peut être me sortir qu’ il faut calculer avec pour distance la projection horizontale……..çà ne ferai qu’ une différence négligable.
En pratique on calcule le pourcentage moyen en divisant le dénivelé par la distance…….c’ est comme ça que tout le monde fait, tourne le comme tu veux je ne crois pas qu’ aucun lecteur de LFR fasse le calcul en prenant comme distance celle calculée avec le sin de l’ angle. Bon, peut être quelque géométre.
Quoi qu’ il en soit on est à la moitié du poucentage annoncé.
Bon ce doit être de l’ humour.
Steph_au_tableau
Tu as juste négligé le fait qu’il y avait 1 gros km de redescente au milieu, voire également 1 km de faux plats (+/- 2%)
Le D+ total est donc 848 comme indiqué, à rapporter à 10,2 kms de montée voire 9,2 kms si t’enlèves aussi les faux plats, soit 8,3% de moyenne sur la partie montante ou 9,2% selon.
Très loin certes des 15% « ressentis » annoncé par Laurent, mais déjà bien plus que les 7,2% que tu as calculé.
Tu copieras 100 fois et à rendre à Maîtresse : « le D+ intègre l’ensemble des segments montants. »
🤓
le corniaud
Quand on calcule un pourcentage moyen, on prend le dénivelé global et on le divise par la longueur totale ce que j’ ai fait.
Ce qui est certain c’ est que l’on ne peut pas prendre en compte tous les éventuels replats, voire les redescentes.
Ceci est vrai pour tous les cols.
e t je dis bien que ce col semble particuliérement ardu….je ne m’ y aventurerais pas.
plasthmatic
Laurent s’est un peu enflammé avec la moyenne au Haag.
Selon les sites, le Haag est inclus dans la montée au Grand Ballon, ou non.
On débouche le Haag (je l’ai fait avec le taulier), et c’est ensuite un replat puis une légère ascension pour finir au plus haut col alsacien, le Grand Ballon.
En conséquence, pour avoir une idée exacte de cette montée qui tire effectivement les cuisses, il faut considérer la distance du pied au Haag proprement dit. Et là, cela doit donner une moyenne de 8 % ou un peu plus. Sachant que ce qui l’adoucit, ce sont quelques brefs « replats », mais surtout la pause dans le très beau site en balcon de Geishouse (Laurent y aurait pris un bain frais, mais le distrait avait oublié le gel douche), cette moyenne élevée mais pas extrême peut tromper : les pentes sont effectivement très raides, de nombreux km à 10 % de moyenne et même plus. Avec plusieurs cols empilés dans les jambes, ça tire les cuisses. Le plus ? Son ambiance.
plasthmatic
Geishouse et sa jolie fontaine
le corniaud
plasthmatic: bon retour vers LFR je suis certain que tu vas réhausser le niveau.
En quelques années j’ ai appris à orthographier ton pseudo.
nikko
Mais tu ne sais toujours pas écrire correctement Pyrénées 😉
Laurent
Avec l’expérience des cols, je me permet quelques libertés pour bien rendre compte des difficultés au « ressenti ». Le col du Haag, c’est bien plus difficile que les pourcentages moyens annoncés sur la plupart des sites qui laissent ce genre de statistiques apparaitre. Sur certains sites connus, ils annoncent 8,3% de moyenne avec pente maxi de 12,2%. Tous ceux qui ont fait cette tuerie savent que c’est totalement ridicule, et que l’affaire est bien plus compliquée que ca: plusieurs kms au delà de 12%, des grosses rampes fréquentes au dessus de 15%, grimper à 10km/h là-dedans c’est déjà bien.
De toute façon , allez y! On s’en reparle en haut!
bh22
j’avais fait un post sur la situation compliquée pour les équipes françaises il y a quelques semaines, avec Arkéa en fin de sponsoring dec 2025 (c’est officiel) sursis pour Total énergie pour 2026 confirmé dans l’equipe (Ineos va les absorber en 2027) et Cofidis qui est à ce jour sorti du WT pour 2026-28 (quid de la stratégie du sponsor historique après 2028 avec la fin de contrat prévu).
En fait, c’est pire que prévu avec Décathlon AG2R La Mondiale qui va dégager un tiers de l’effectif en 2026 avec une volonté claire de s’internationaliser et figurer parmi les toutes meilleures équipes du monde. (stratégie Seixas futur grand ?)
La quasi-totalité des coureurs en fin de contrat avec la WorldTeam française ne seront pas renouvelés. Sam Bennett, Clément Berthet, Benoît Cosnefroy, Dries De Bondt, Dorian Godon, Victor Lafay, Nans Peters, Bastien Tronchon et Andrea Vendrame ne porteront plus les couleurs de Decathlon AG2R La Mondiale.
Geoffrey Bouchard n’aurait pour l’instant pas reçu de proposition. La plupart n’ont pas eu d’offre de leur équipe actuelle pour la saison prochaine, plusieurs en ont reçu une qui ne les a guère emballés. (contrat à la baisse pour payer des poids lourds !!)
Ils ne devraient être que trois ou quatre à prolonger l’aventure en 2026 Oliver Naesen et Jordan Labrosse , Sander De Pestel a reçu un accord verbal.
Concernant Bruno Armirail, il est actuellement en discussion avec Decathlon AG2R, mais un potentiel départ est très envisageable.
c’est la fin de la récré° pour les coureurs français, la chasse au contrat va être rude pour 2026.
Bref, ce n’est pas le ménage de printemps mais un ouragan
noirvélo
Je limiterai mon écrit sur les Vosges puisque je vous en « remplis la soupière » à chaque intervention … Maintenant , je dois le confesser , les Vosges et l’Alsace sont victimes de leur succès , trop de motos , de voitures , de VAE , clairement de touristes … Je suis assez remonté contre cette « faune » et je râle très fréquemment contre les incivilités routières en tous genres qui peuvent gâcher la sortie … Heureusement , j’ai les bons endroits , les bons jours , les bons horaires … Oui , il faudra bien un jour couper dans le vif , malheureusement … Et de temps en temps je rêve de Massif Central , d’Ardèche , de Lubéron , de la Creuse où personne ne s’attarde vraiment … ( ah ouais , on y mange peut-être aussi un peu moins bien …) Mais tout de même merci à toi Laurent pour cet exposé Vosgien très juste !
On3X
C’est bien d’avoir mentionné cette omniprésence des motorisés dans certains endroits précis des Vosges nonobstant. C’est le premier truc qui m’est venu à l’esprit en voyant le titre sur Google News.
Après, attention à ne pas idéaliser les autres coins non plus. L’Ardèche sud est également blindée de touristes sur la période estivale (quand le nord est vide par contre).
Pour le Massif central, beaucoup de monde également autour du Mont-Dore, la Besse, Murol, etc. Et finalement régulièrement obligé d’emprunter des itinéraires chargés si tu veux simplement faire une boucle sympa.
Pour en revenir au col du Haag, fait pendant l’été 2023. Dans mon souvenir moins dur qu’indiqué sur ce graphique car pas mal irrégulier, donc de nombreux passages pour se relancer. Bien profiter du dernier replat par contre, car effectivement les 2 derniers km sont rudes. La barrière à la sortie de Geishouse était descendue/fermée ce qui m’a très sûrement empêché d’aller chercher le KOM 🙂
Éric
Oui, très bel article sur les Vosges qui donne l’envie d’y revenir.
Le % moyen d’un col ne veut vraiment rien dire sur sa difficulté quand la pente n’est pas régulière voir qu’il comprend des portions de descente.
J’en veux pour exemple le col de la Croix de Fer depuis le barrage du Verney et ses 27,60 km avec un pourcentage moyen à 4,68%. C’est pourtant un col très difficile.
Le cyclisme actuel avec ses grosses écuries, ses docteurs, ses cuisiniers, ses ingénieurs, ses matelas, ses stages en altitude, ses coureurs multinationaux avec les oreillettes et la pression des résultats pour les points UCI me semble moins séduisant que celui de nôtre enfance.
Je ne serais pas rassuré de savoir l’un de mes petits enfants vouloir devenir cycliste professionnel.
le corniaud
L’ exemple que tu choisis , La Croix de fer coté Isére est trés juste d’ un col dont les pentes sont très iréguliéres.
Dans ce cas, cela est du aux immenses terrassements liés aux travaux de Grand Maison et du Verney (barrages hydro électriques)
Au pied du col, la route est même tracée en 5 ou 6 lacets qui s’ appuient sur le parement aval de la retenue du Barrage poids……..on est donc « extrai du fond de vallée très vite.
Plus haut aussi des routes de « déviation » ont èté construites la route ancienne pouvant être sous les eaux…..
( les travaux datent bien d’ une quarentaine d’ années) Il est vrai que le pourcentage moyen , dans ce cas là ne veut pas dire grand chose.
Néammoins il est admis, depuis toujours de calculer avec des pourcentages moyens……..et au final ça rend bien compte de la difficulté…..
On ne peut pas « saussissonner » une route en des dizaines de tronçons….c’ est l’ usage courant, a contrario, on pourrait dire que les « replats » ou » redescentes peuvent servir à « récupérer » (en fait, je n’ y crois pas trop…..
Éric
A l’endroit le plus raide, à mi col, l’ancienne route barrée en raison des éboulements, surplombe la nouvelle et non pas l’inverse. La nouvelle route emprunte même le versant opposé après une descente très pentue.
Sur le haut, c’est le contraire car effectivement l’ancienne route est sous le lac.
Éric
L’ancienne route était en fait un chemin muletier… Sauf pour la partie où il y eu les éboulements.
Steph_34X30
Si, Mica, la méthode la plus précise pour rendre compte de la difficulté d’un col ou d’une grimpée en général, consiste justement à le « saucissonner » comme tu dis, afin de tenir compte des irrégularités de la pente, Plus les segments sont courts plus cela reflète la réalité. Raison pour laquelle le profil que donne Laurent, montre des segments de 500m. La norme est souvent 1 km. Dès lors que le profil intègre des descentes (et dans une moindre mesure des replats) si l’on veut que le pourcentage moyen soit un peu significatif de la difficulté, il faut calculer le % moyen uniquement des segments montants. (D+ et distance).
Une méthode bien plus « réaliste » d’évaluer la difficulté d’une pente est d’y appliquer la cotation au carré par segments, mais du coup ce n’est plus un % mais un coefficient. C’est ce que détaille le « club des 100 cols » ICI.
C’est comme ça que la grimpée évaluée comme la plus difficile de France se trouve être le Piton Maïdo à la Réunion (le pied étant à 1km de ma case). « Du battant des lames au sommet des montagnes. »
noirvélo
Ne surtout pas oublier l’état de la route , un revêtement « gros gravillon » peut s’avérer catastrophique lorsque tu n’as pas (plus!) les cannes par une « belle journée de canicule « enfernale » …
ottolilienthal
révélations sur le passé trouble de Mauro Gianetti, le manager de Tadej Pogacar :
https://www.franceinfo.fr/sports/cyclisme/cyclisme-revelations-sur-le-passe-trouble-de-mauro-gianetti-le-manager-de-tadej-pogacar_7339404.html
noirvélo
Lorsque tu lis l’article tu es à un point que tu ne souhaites que du mal à cette crapule et que tu es conforté que non seulement le Slovène est chargé mais toute l’équipe … à gerber … mais en fait l’histoire est connue ! Faudrait juste la donner en pature à l’Equipe , qui évidemment la mettrait à la poubelle !!!
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