Si, comme moi, vous vous lancez chaque année sur des cyclosportives difficiles en montagne ou autres GranFondo, comment se préparer est capital. Les techniques d’entrainement évoluent, et ces techniques doivent être ajustées en fonction de l’âge et d’autres paramètres comme le stress au travail, dont les effets sur la performance sportive sont souvent négligés.
J’ai trouvé ce récent vidéo sympathique et bien fait, mettant en « vedette » un ex-coureur que j’ai toujours apprécié, Julien Bérard. Ils reviennent notamment sur la prochaine Étape du Tour qui comportera un magnifique parcours en 2025, par delà Saisies et Cormet de Roseland, avant l’ascension finale vers La Plagne, un lieu que chérissait un certain Laurent Fignon. Et où l’Irlandais Stephen a signé son plus grand exploit.
Baptiste antoniot
Pour animer les soirées d’hiver:
« Selon les informations du média belge HLN, le grimpeur puncheur belge Maxim Van Gils pourrait quitter Lotto Dstny et changer d’équipe pendant l’intersaison »
https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Sous-contrat-jusqu-en-2026-maxim-van-gils-en-partance-de-chez-lotto-dstny/1521489
la « footbalisation » prend de plus en plus d’ampleur, je soupçonne les patrons d’équipe WT d’actionner le levier business avec des indemnités de transferts pour gagner de l’argent sur le dos des petites équipes qui auront un talent qui leur permettrait de chercher des budgets complémentaires mais qui ne peuvent offrir des contrats sur 5 à 6 ans (genre UAE et Visma) la perte de chance est clairement avérée pour le milieu de classement en WT.
la dérive du sport business (pas de droits TV « bah pas grave » on a trouvé un levier pour chercher les sous sans ASO) peut être que les coureurs y gagnent à l’arrivée mais surement pas tous (la course aux juniors talentueux fera des dégâts à moyen terme)
Éric
Très interressante interview de Julien Bérard.
1000 heures d’entraînement par an, 25000 km / an, 57 kg… Des entraînements avant le travail, à la pause méridienne puis après le travail… C’est impressionnant !
Ses victoires sur les cyclosportives sont le fruit d’une grande passion et d’un véritable professionnalisme alors qu’il travaille déjà à temps plein, si j’ai bien compris, sans aménagement particulier.
Il est probablement en lutte pour la gagne contre certains concurrents qui ne font que du vélo.
marius
Que dire alors du très discret Damien Jeanjean, qui, bien que travaillant à temps plein, performe sur les cyclo-sportives. Sa recette pour consilier les deux. Le vélo taf (150 km, 5h aller-retour) ET, beaucoup de talent 😉.
Vous pouvez consulter son Strava 🙂.
Steph_miroir_du_cyclisme
En parlant de Julien Bérard, j’me suis toujours demandé si c’était le fils (ou autre lien de parenté) de Charly Bérard (Charles de son vrai prénom, que j’ai croisé en 79 au Sprinter Club de Nice quand il en sortait pour passer pro et que j’y mettais un pied en cadet).
Charly est né en 55 et Julien en 87. Ca pourrait coller, mais je ne trouve rien sur le Net qui l’accrédite. Seul truc, mais peut-être une coïncidence, Julien a appelé sa fille … Charlie.
Pour les moins de 60 ans Charly Bérard a été équipier de B.Hinault puis entraîneur de l’équipe de France période JaJa.
Steph_à_coté_de_la_plaque
Oups, un Julien Bérard peut en cacher un autre. Je viens de regarder la vidéo et ce n’est pas du tout le Julien Bérard ancien pro AG2R (2010/2017).
Yvan
A côté de la plaque, on doit mieux tourner les jambes ! Voilà qui fera plaisir à Mica
Sim
Cela ne me fait pas rêver….en plus victoire et cyclosportive sont deux mots qui ne vont pas ensemble. Les victoires s’est avec un dossard et les épingles qui vont avec, un circuit ou une course en ligne protégés . Défi personnel d’accord et bravo à tous les participants. Je n’aime pas cette tournure du vélo et cela depuis des années.
Non cela ne me fait pas rêver…
Éric
Cela ne me fait pas rêver non plus pour les raisons évoquées par Marius et Stéph mais, dossards et épingles, ainsi que vainqueurs… il y a bien tout cela sur les cyclosportives !
Quant aux fameux circuits protégés par des signaleurs bénévoles… si c’est un vire vire merdique en zone industrielle où à tout moment une bagnole peut faire irruption, c’est pas le rêve non plus.
marius
Ah l’étape du Tour.
C’est un poème pour tenter de s’y inscrire.
Voici la tentative d’un ami.
Au jour et à l’heure dite, le voici connecté sur le site.
Il clique sur la formule standard à 159 € , si si mon tapis. Oh, un message s’affiche.
« En raison d’une forte affluence, nous ne pouvons donner suite à votre demande. Vous pouvez cependant vous inscrire sur notre formule premium à 212 € » . Re si si mon tapis.
Mon ami, jette l’éponge et refuse de surpayer sa place.
Comment on arrive t-on là ?
Il y a bien 150000 places en vente, mais elles ne sont pas toutes disponibles à la vente. Beaucoup (je n’ai pas les chiffres) , s’achètent en prenant les kits premium, d’autres sont vendues à des tours opérateurs, grands magasins de cycles et autres entreprises.
Je suis bien conscient qu’il n’y a sans doute pas de places pour tout le monde. Je préférerais un simple tirage au sort.
Après, j’avais d’autres griefs, mais je n’ai pas envie d’avoir un procès sur le dos 😅.
Steph_Tally-Hi
Sûr que pour des tapis « pure laine », 150 000 têtes, ça fait un chouette troupeau à tondre !
« Je préférerais un simple tirage au sort ».
Malheureux ! tu veux tuer le petit commerce ?! Un système de points à capitaliser en cotisant à d’autres épreuves (labellisées moyennant dividendes) tout au long de l’année est bien plus intéressant pour créer de la val..pardon, de l’envie, de la passion, de l’émotion, etc. Les maquereaux du trail l’ont compris depuis mes premières Hoka.
KO
Je préfère l’ambiance des brevets cyclo (BRM)
Pour 8€ (5 pour les licenciés) vous vous baladez à vélo certes en autonomie mais en général en groupe et dans une bonne ambiance et les organisateurs offrent à l’arrivée une collation copieuse et sur ceux que j’ai fait très bonne.
marius
Une coquille c’est glissé.
Il faut lire 15 000 places à l’étape du Tour et non 150 000 😅.
Ah oui, l’UTMB a très bien compris comment appâter le chaland.
Au fait, j’avais une question.
Les bénévoles qui bossent le jour de l’étape du Tour, ils sont payés ou ils bossent gratos 😅 ?
Merci qui ?
RégisM
Par définition, un bénévole n’est pas payé.
Maubourguet
Par définition, les bénévoles »bossent »gratos.
Yvon
Les derniers Paris Roubaix que j’ai fait avec la fédération des cyclos je payais 15 € avec plusieurs ravitaillements gratuits la route n’était pas privatisée mais les voitures nous respectaient , alors que les ASO payaient 50 €. Les départs échelonnés faisaient le ménage dès le départs.
Le poivrot de service
c’ est un peu une « exposition » des cyclo sportives, mais, alors, que « valent » les perfs des cyclos par rapport aux pros? Les temps d’ escalade de ces « amateurs » sont ils un peu comparables aux temps des meilleurs………quelle serait la place de Bérard dans une vraie montée scratch……..ou dans une épreuve genre Dauphiné ou TDF
Les « moyennes » réalisées par les pros dans une « vraie étape de montagne » ( 180 bornes et 4500 m de déniv. positif pour fixer les idées) sont souvent désormais de l’ ordre de 37 ou 38 Km/ pour les pros……..il me semble que l’ on en est très loin pour les cyclo sportives….mais il y a bien des explications à cela…… Bref, 2 mondes différents à commencer par la « préparation » qui explique beaucoup de choses……..encore que , si l’ on en croit certains ces préparations » ne sont peut être pas « l’ apanage » des seuls pros.
Éric
Les temps des meilleurs cyclosportifs qui sont assez souvent également de bons coureurs amateurs sont très éloignés des meilleurs cyclistes professionnels sur une grimpé scratch.
D’un autre côté, les temps de certains équipiers professionnels non grimpeurs sur une montée scratch sont également très éloignés des champions. Par conséquent, les meilleurs cyclos qui performent sur les grimpées ne dépareilleraient pas dans les classements d’une grimpée scratch (type Alpe d’Huez) avec les pros et devanceraient même de nombreux professionnels tout en restant très éloignés des temps des champions.
Par contre, je pense que les meilleurs cycosportifs ne seraient pas capables de terminer un Dauphiné et encore moins un grand tour… pas plus qu’il ne seraient capables de terminer une classique dans les délais. Et c’est justement là toute l’exigence du niveau des courses professionnelles World Tour (des courses par étapes ou des classiques qui dépassent souvent les 250 km)
Si l’on ne regarde que les temps des ascenssions, le niveau des meilleurs cyclosportifs sur une étape de montagne pas trop longue sont parfaitement respectable.
La grande différence, c’est que les professionnels non grimpeurs roulent à plus de 50 km/h dans les vallées. L’autre grandes différence c’est que les pros (même les équipiers anonymes) sont capables de rouler à des puissances élevées pendant 3 semaines !!!
La dernière différence et la capacité anaérobie des professionnels. Les pros sont capables de rouler vraiment très vite dans les ultimes km ou quand la bagare fait rage pour prendre l’échappée.
Le poivrot de service
tes remarques sont bonnes, j’ en ajouterais une: les pros bénéficient de « l’ effet peloton » dans les vallées, donc abris légal, mais aussi des abris de tout ce qui entoure les courses pro……..et là ce serait plutôt illégal.
On voit certains retours un peu miraculeux , ou plutôt, on ne les voit pas, mais on les constate après plusieurs minutes de drafting dans les faux plats descendants ou dans les vallées…….ainsi, dans le TDF 2024.. mais chut, je ne citerais pas de nom……..prescription et….çà n’ a servi à rien , pour être laché dès l’ amorce du col suivant.
D’ une manière générale un drafting important à lieu dans les transitions des étapes montagneuses cela explique en parti certaines difèrences de moyennes.
Mais, à contrario, ôtez moi d’ un doute…….les cyclos se « disputent » sur routes « ouvertes » à toute circulation d’ ou, peut être certains accrochages à quelques voitures de la famille…..il y a quelques mois, EAP, nous expliquait fort bien ceci et s’ en offusquait avec raison.
marius
Le dopage existe bien dans toutes les catégories. Certains vainqueurs de cyclosportives ont été pris par la patrouille…lorsqu’il y a un contrôle antidopage, ce qui n’est pas toujours le cas.
Pour un jeune cycliste français qui voudrait passer Pro, se faire remarquer sur une cyclo sportive n’est pas la bonne solution, car il est déjà trop tard. Il faut -être majeur pour participer aux grands parcours comme l’étape du Tour ou la Marmotte.
La voie royale c’est :
performer chez les cadets, juniors pour intégrer l’équipe de France et faire les courses internationales. Si les résultats suivent, le jeune cycliste intègrera une équipe Pro Espoir où il sera pris en charge.
C’est le chemin de réussite des frères Paret-Peintre et de beaucoup d’autres.
Des exceptions existent avec des coureurs passés professionnels très tard, mais ce n’est plus la tendance. C’est même à se demander l’utilité de la catégorie U23. Nombreux sont les coureurs, même en VTT qui quittent rapidement cette catégorie, voir la shunte, comme Paul Seixas. Il serait intéressant de voir si la génération « baby winner » , les Pogacar, Evenepoel, MVDP, feront de vieux os dans le métier, comme Valverde ou Pozzovivo. Sans parler du feu Davide Rebellin, qui avait un contrat Pro jusqu’à l’âge de 51 ans. Fauché par un camion, 2 jours après sa dernière course.
Question.
Est-ce qu’un gros moteur comme Primoz Roglic, avec très peu de courses amateurs au compteur, aurait pu passer Pro dans une équipe française ?
On pourrait parler de Jean-Christophe Perraud, avec son passage du VTT à la route, médaillé d’argent aux JO de Pékin 2008 et deuxième du Tour de France 2014. Cependant, il a pratiqué le vélo de route (avec succès) en parallèle du VTT. C’est sa victoire au championnat de france CLM devant les Pros, qui lui a ouvert les portes du professionnalisme routier. Grace à Vincent Lavenu, que je salue au passage.
Le poivrot de service
Tu pourrais ajouter à ta liste de super vétérans les incomparables Sévilla et Mancebo à quelques mois de la cinquantaine, ils sévicent toujours après avoir quitté l’ Espagne , pays du dopage, depuis 1/4 de siècle….et courent toujours dans le cyclisme open bar de l’ Amérique du sud…..
Il est possible que Mancebo ait stoppé ses activités mais là, rien de sur…..
Le poivrot de service
Pincez moi, je rêve, ou plutôt je cauchemarde……l’ UCI, par la voie de M Prudhomme introduirait une (ou plusieurs ?) « voitures de sécurité » afin de réduire les vitesses excessives des courses cyclistes……devenues trop « dangereuses »…..
Fausse bonne idée encore une fois…..d’ autant plus qu’ une seule bagnole ne suffirait pas….il y a souvent 1 ou plusieurs échappés, un ou de nombreux groupes d’ isolés……il faudrait donc réduire les vitesses de ces différents protagonistes……on entend déja les lamentations : « notre groupe à été réduit de 10 Km/ h, et ceux qui nous suivaient de 5 Km/ h…… » allons, ce n’ est pas sérieux le cyclisme accouche du mouton à 5 pattes…
Déja que l’ on stoppe les courses dés la 1 er goutte de pluie…….le cyclisme édulcoré va perdre toute sa saveur…….Ce serait plutôt aux constructeur de trouver des solutions, voir du coté des freins à disque et les interdire….voir du coté des pneumatiques qui pourraient mieux adhérer sur le mouillé …….voir des cadres moins rigides …….etc….etc….
Je sais bien qu’ il y a eu des drames ces derniers mois……et je pense à l’ infortunée Muriel Furer , sans doute un manque d’ expérience (paradoxalement dans un championnat du monde) ; mais ce jour là il n’ y en a beaucoup qui ont manqué d’ expérience! peut étre une grande courbe à grande vitesse sur route mouillée.
Dans un cas semblable les DS devraient bien insister (route détrempée) même avec les oreillettes pouvant insister sur les cotés dangereux…..
Bref, Mr Prudhomme, revoyez votre copie……ou munissez tous les vélos de petites roues à l’ arriére…….
Le poivrot de service
Ce qui est certain, c’ est que les courbes plus ou moins sérées à grande vitesse sont de véritables pièges à force centrifuge…….je ne vais pas rentrer dans les détails, mais, regardez les vélodromes : pour rouler à 75 ou 70 Km / h les ingénieurs » calculent des virages relevés à 45° pour des rayons (de virage) d’ environ 30 m…..c’ est à dire des virages très serrés ……mais les pistards sont en sécurité du point de vue force centrifuge; ceci du aux virages relevés. Sur route plate, il y aurait déja longtemps qu’ ils auraient « décrochés » donc partis en dérapage……..tout ceci se calcule facilement…..
Je voudrais tordre le cou à une légende qui veut que ce soit le cycliste, (ou le motard) qui penche son véhicule….non, cet angle de « pencher » est du à la vitesse au carré divisée par le rayon du virage……..aucune intervention humaine n’ est possible, sauf, à ralentir ou , allonger le rayon du virage ‘impossible quand c’ est la route elle même qui impose le rayon, à moins de sortir de la route, mais là, c’ est autre chose et hélas les exemples seraient nombreux avec, heureusement pas toujors des drames.
Je pense à Hinault dans son premier Dauphiné (descente du col de Porte, ou Philippe Gilbert dans les Pyrénnées Les exemples ne manqueraient pas et vous pourriez en citer des dizaines…..
Le poivrot de service
par hasard, je viens de visionner dans X un exemple de ce que je disais ci dessus: on voit Anemik Van der Vleuten ne pouvant pas boucler son virage en descente lors de l’ épreuve sur route des JO de Rio.
l il aurait fallu qu’ elle réduise sa vitesse ou bien qu’ elle augmente le rayon de son virage, pour le rayon c’ était impossible il y avait un caniveau bien profond…….caniveau dans lequel elle échoua……..tout ceux qui ont vu ces images en direct n’ ont pas pu oublier……..quelle chute pour l’ immense championne qui courrait vers un sacre olympique.
on peut voir aussi la « cabriole » de P. Gilbert dans les Pyrénnées ou il franchit un mur enprenant appui sur ses mains…….des acrobates vous dis -je !
Éric
« aucune intervention humaine n’ est possible, sauf, à ralentir ou , allonger le rayon du virage »
Presque, car il y a quand même une subtilité 😉
Le motard se penche plus que sa moto afin de redresser son engin.
En ski alpin, c’est l’inverse, le skieur marque une angulation au niveau de son bassin pour, au contraire du motard, orienter son buste vers l’extérieur afin d’augmenter l’inclinaison de son ski extérieur et ainsi augmenter l’angle de sa prise de carre.
Le poivrot de service
Eric: je suis loin d’ étre un spécialiste de la moto ou du ski Alpin.
En moto GP les virages me semblent rigoureusement plats, pour étre penché à l’ extréme, il faut sans doute des flancs de pneumatique le plus adhérents possible aves des gommes spéciales et des reliefs ad hoc…..
On imagine pas des vélos montés avec des pneus de plusieurs Kg……..(Marius pourrait nous documenter la dessus j’ en suis sur)
Pour le ski alpin , les skis « travaillent » sur de la neige plus ou moins dure qui va de la poudreuse à la glace vive Sur ces diverses surfaces il s’ agit souvent d’ ancrer les skis et de les faire mordre afin de ne pas déraper, ou le moins possible, le type de virage est alors le virage coupé (même sur la glace pour les virtuoses), et alors là, bien sur le corps du skieur est dissocié pour augmenter la prise de carre……sinon il y aurait éjection hors de la trajectoire……
Ce type de virage « ancré » ce voit aussi en patinage de vitesse surtout en short tracck, mais, la aussi la limite du dérapage est souvent dépassée malgré l’ affutage des patins…..
Tous ces sports en apellent à la virtuosité des pilotes.
Finalement, les pistes du cyclisme sur piste, penchées d’ « origine » ne posent pas ce genre de de probléme de décrochage….
Pour le cyclisme sur route, ils peuvent vite se retrouver « à la limite »
Et voila que Mr Prudhomme voudrait supprimer tout ça…..
Sur Paris Roubaix il va interdire de dépasser le 30Km /h sur les pavés, j’ exagère un peu , volontairement.
marius
Décrochage du pneu en vélo de route = chute assurée, au contraire du VTT où grâce aux crampons latéraux, le pneu raccroche. Enfin, jusqu’à un certain point.
Les deux cas de figure testés himself 😅.
Je ne connais pas l’univers du ski alpin, mais les skieurs sont de véritables funambules. Surtout lorsque les pistes sont préparées « bien gelées » pour éviter d’avoir une piste détruite au bout de quelques passages.
Les pneus de motos ont un profil très plat, qui permet de conserver de la gomme en contact de la route, piste, même avec une moto très inclinée.
La gomme des pneus de compétition (motos, F1) n’a rien à voir avec les pneus de série. Cela ressemble plus à de la colle, mais qui ne fonctionne que dans une plage étroite de température. Évidemment, chaque accélération, freinage, virage, entraîne un travail du pneu. Qui dit travail, dit chaleur.
Toute la difficulté est de gérer cette chaleur du pneu, même sur des karting de location.
On pourrait très bien avoir un pneu de vélo très adhérent en cas de pluie, mais ce serait au détriment du rendement de la bande de roulement.