On apprend aujourd’hui que la Fédération Française de Cyclisme (FFC) sera encore plus dure envers le dopage que précédemment. Cette nouvelle position est importante puisque la FFC était déjà la fédération la plus sévère pour ses coureurs, notamment en raison du suivi longitudinal.

Le Président de la FFC, Jean Pitallier, a annoncé qu’à partir de maintenant, trois nouvelles mesures sont mises en place :

1 – toute anormalité importante dans les analyses sanguines d’un coureur résultera d’une suspension de ce dernier.
2 – le taux de réticulocytes (jeunes globules rouges) sera désormais surveillé de la même façon que le taux d’hématocrite, et un seuil ne devra pas être dépassé, sous peine qu’un avis sera envoyé au coureur ainsi qu’aux dirigeants de son équipe, signifiant les anormalités observées dans le sang de l’athlète. Le coureur ne sera toutefois pas suspendu si seul le taux de réticulocytes est anormal comme c’est le cas lorsque le taux d’hématocrite dépasse le seuil permis de 50% chez les hommes et de 47% chez les femmes.
3 – tout coureur pris par un test positif ou qui avouera avoir utilisé des substances dopantes sera immédiatement suspendu. Aucun délai administratif ou judiciaire ne sera accepté, ceci pour que les sanctions soient immédiates et le coureur retiré du peloton.

Ces mesures vont dans le bon sens, et on se surprend encore que ce soit une fédération nationale, et non l’UCI, qui mette en place de telles principes. L’UCI n’a d’ailleurs jamais cru bon de demander la mise en place d’un suivi longitudinal pour tous les cyclistes pros… Chose certaine, avec ces mesures adoptées par la FFC, les coureurs français auront encore du mal à gagner au plus haut niveau dans les prochaines années, mais on sait pourquoi et ils ont tout notre respect.

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