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Peu d’audace pour le Campagnolo Super Record 2024

Lancé la semaine dernière, le nouveau et attendu groupe Campagnolo Super Record 2024 fait du rattrapage par rapport à la concurrence.

Rien de magistralement nouveau selon moi, on s’aligne en gros sur ce qui existe déjà ailleurs: groupe sans fil, batterie des dérailleurs avant et arrière amovible, 12 vitesses, freins à disque uniquement et manettes de frein plus ressemblantes à la concurrence (exit le bouton interne).

Pour beaucoup de clients potentiels, l’intérêt réside ailleurs.

D’abord et avant tout, le prestige de la marque Campagnolo, qu’on peut comparer à Ferrari dans un autre registre. Campagnolo a fait, et continue de faire, l’histoire du cyclisme depuis presque 100 ans.

Ensuite, par la qualité esthétique de ses groupes, toujours soignés et tout simplement beaux.

Enfin pour la capacité d’innovation et la maitrise technique. Inventeur des déblocages rapides et du dérailleur, Campagnolo a souvent innové, encore récemment notamment sur les roues. Et le contrôle de qualité ainsi que la durabilité de ses produits sont légendaires. Quand Campagnolo commercialise un nouveau produit, c’est qu’il est au point, fiable et durable.

L’innovation, sur ce nouveau groupe Super Record, on la retrouve au niveau de l’offre des plateaux du pédalier selon moi, bien plus que sur la rapidité du changement de vitesse, apparemment améliorée.

Exit en effet les traditionnels 53-39 et 52-36, il ne reste que le 50-34 comme plus gros développement. À noter cependant que pour les coureurs pro, des combinaisons plus « classiques » (je suppose le 53-39 justement) pourraient être rendues disponibles dans l’avenir, je suppose le temps que Campagnolo teste leur fiabilité lors des changements de vitesse, notamment avec ce nouveau pignon de 10 dents.

Au 50-34, on ajoute deux combinaisons surprenantes, soit le 48-32 ainsi que le… 45-29. Vous avez bien lu, 45-29!

Raison évoquée, le poids. Il faut bien tenter de compenser quelque part pour les grammes ajoutés que sont les batteries et les freins à disque!

Et avec trois offres de cassettes au départ 10 dents (10-25, 10-27 et 10-29), plus besoin d’aller au delà d’un plateau de 50, apparemment. C’est vrai que le 50-10 est plus « gros » que le 53-11.

Avec le 45-29 et la cassette 10-29, Campagnolo offre donc un rapport de 1:1 sur son groupe haut de gamme, soit le développement 29-29. On rivalise d’ingéniosité pour dégoter des montées toujours plus difficiles dans le vélo, cette année sur le Giro c’était le Monte Lussari. Les amateurs veulent eux-aussi s’y attaquer… et trouveront dans ce rapport 1:1 de quoi les monter plus agréablement.

J’ai également calculé l’étagement des nouvelles combinaisons disponibles sur la base de mon article de 2020 sur les braquets et je dois dire objectivement que Campagnolo fait mieux cette fois: les dédoublements de développements sont moins fréquents avec les nouveaux choix.

Toutes les combinaisons de pédalier avec les cassettes 10-27 et 10-29 n’offrent au maximum qu’un seul dédoublement de braquet, bien joué.

Avec la cassette 10-25, c’est le 48-32 qui est le plus « rentable » dans ce registre.

Notons que la cassette 10-27 offre un pignon de 24 dents et la cassette 10-29 des pignons 18, 20 et 26, moins fréquents. On a visiblement songé aux meilleures combinaisons chez Campagnolo cette fois-ci et c’est tant mieux.

En conclusion, ce nouveau groupe Super Record me semble joli, léger, bien fait, et on peut être sûr parce que c’est Campagnolo, fiable. Les amateurs de la marque y trouveront leur compte, et ceux qui sont moins friands de la compagnie italienne trouveront certainement matière à critique, notamment du côté de l’absence d’innovation significative qui aurait pu distinguer davantage le nouveau groupe de la concurrence, et du côté du prix bien sûr.

Si vous demandez le prix d’ailleurs, c’est que vous ne pouvez pas vous le permettre! Quant on aime, on ne compte pas…

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68 Commentaires

  1. Mathieu

    Bonjour Laurent,

    Merci pour cette bonne analyse et ces commentaires sur ce nouveau groupe Campagnolo.
    Il est pour moi toujours difficile de comprendre la logique actuelle dans l’usage des braquets et les vitesses de pédalages.
    1) Vitesse de rotation actuelle du pédalage : 90 à 100 tours minutes. Contre 60 tours minutes à l’époque Merckx.
    2) Utilisation de braquets beaucoup plus petits en montagne ( voir Roglic dans le Giro avec un pignon arrière de 41).
    3) Mais dans les chronos, le 58x 11 ou le 60×11 est courant.
    Donc le même coureur a remplacé la force par la vélocité en montagne ( il y a d’ailleurs pratiquement plus de coureurs en danseuse dans les cols), Par contre, dans les chronos, c’est l’inverse. On utilise la force et la puissance pour enrouler d’énormes braquets.
    Impressionnant.
    Quelqu’un peut me donner des explications.

    Bonne semaine cycliste à tous.

    Mathieu

    • le cycliste en basquet

      Pas d’ explications, sinon que tout le monde se plante: rotation des jambes trop importante dans les cols et rotation des jambes pas suffisament importante sur les clm plats et surtout dans les sprints .
      Je tenterais, dans un prochain post , de vous décrire comment Jf Bernard « domptait  » le Ventoux il y a prés de 40 ans avec le 39:19……..,souvent en danseuse certes, mais sans tout l’ attirail soit disant moderne qui n’ est que de la Me.de…….et du commerce…….désolé Laurent…….

  2. Edgar Allan Poe

    Mathieu, comme tu le constates, le vélo a évolué, les pratiques ne sont plus les mêmes. J’ai connu les 2 périodes à 20 ans d’écart : 53/42 exceptionnellement 39, cassettes 8 vitesses, 12/21, 12/23 exceptionnellement 12/25. Et des difficultés certaines à descendre les escaliers le lendemain des courses.
    Et actuellement, 50/36, ou 50/34, des cassettes de 11 ou 12 vitesses, 11/28, 11/30 et même 11/32 pour moi, hier, dans le mont du Chat au dessus d’Aix les Bains ; aujourd’hui, nickel, je pourrais monter les escaliers à cloche pied !🤣
    Froome était passé devant moi en chrono sur le Dauphiné à 50 tours de pédale/min, l’année où il poussait les motos dans le Ventoux, avec ses accélérations à 600W, et même une pointe à 1000. Il produisait ses accélérations au dessus de 110 tours/min, avec une pointe à 123…
    J’aimerais qu’on m’explique…
    Les braquets ont évolué grâce au VTT. Sans cette discipline, la route serait restée hermétique et on passerait toujours les cols à l’arrachée, à 60 tours par minute. Un ami qui a couru le tour de France dans les années 70, me disait sa souffrance lors d’une étape de 250 kms, avec 6 cols dans les Alpes du sud : il avait 42*25 maxi!
    Sur le fait que les gars ne montent plus en danseuse : à mon avis, c’est qu’ils sont à fond. C’est tout ! Si ça ralentit, ou si le coureur saute ou décide de lui même de lever le pied pour « gérer sa montée' », on le voit alors souvent se mettre en danseuse, quitte à rajouter quelques dents, de manière à détendre les muscles des jambes.
    Pour le campa, le technicien d’AG2R s’est déjà ouvertement prononcé contre l’usage du 10 dents. Ils auront certainement des roues libres qui commencent en 11. Je ne peux lui trouver tort.
    Laurent…on dit blocage ou serrage rapide !😉Le déblocage rapide, c’est autre chose !!!

    • selsien

      Exactement, l’arrivée du VTT as changé (significativement) la manière d’aborder la vitesse de pédalage.

      • Le VTT m’a appris ma vrai technique de pédalage personnelle , comment utiliser mes vitesses plus éfficacement ainsi que
        la longueur de pédalier qui me convenait le mieux.

  3. marius

    Merci Laurent pour ce nouvel os à ronger 😉. Tout d’abord, j’aime Campa. Lorsque l’on choisit cette marque plutôt qu’une autre, c’est essentiellement un choix de cœur pour ne pas dire irrationnel, motivé par l’esthétique et l’histoire. Campa a occupé pendant longtemps la première place…avant l’arrivée de Shimano qui copiait sans vergogne. Aujourd’hui pour les groupes, rationnellement, il y a mieux et moins cher ailleurs.
    Si j’avais à choisir une combinaison de plateaux sur ce groupe, je prendrais 50×34, comme aujourd’hui.
    Sauf que mon problème, c’est les cassettes. 29 dents maximum. Cela me suffit toute l’année, sauf dans les grands cols ou chantier bien raide.
    J’ai désormais besoin d’un développement égal à 1 (34×34) pour enchaîner le relais du Chat et le Grand Colombier.
    Avec ce groupe, je devrais choisir une combinaison de plateau 45×29 que je trouve indigeste. Au delà du prix, il est plus facile de changer de cassette que de plateaux (démontage obligatoire).
    Plus le plateau est petit, plus il y a de frottement et lorsque vous vous mettez en danseuse, le coup de pédale est moins régulier. La réponse du cadre est différente aussi sur le petit plateau.
    Mon avis est que Campa a fait différent, histoire de ne pas faire comme les autres.
    Vous croyez sérieusement que les Pros ou Élites se contentent de plateaux minuscules (pour eux) 50 et 34 ?
    Même moi avec ma puissance de nouveau né, je ressens la différence entre un plateau de 50 et 52.
    Quand à la question du poids moindre, je vous laisse juge. Une cassette Dura Ace 12V 11-30, pesée par mes soins avec l’écrou, sort à 222 gr et la 11×34, 255 gr. D’après Campa, la cassette 10×25 sort à 210 gr. Combien la 10×29 ?
    Campa a sorti un très beau groupe (sauf le dérailleur avant que je trouve mastoc, qui trouvera sûrement preneur auprès de la cible visée. Mais ce produit ne répond pas à mes attentes.
    Par contre, si vous avez le budget et que vous n’en pouvez plus de vos roues disques enclumes, précipitez vous vite vers les nouvelles Hypéron disponibles à pneus ou boyaux. Pour le financement, voyez avec votre ministre des finances. C’est cher, mais c’est beau, fiable, efficace et made in Europe (j’ai les anciennes, basses à boyaux).

    Un mot sur les cadences peu élevés dans les cols des coureurs « vintage ».
    Tout simplement une contrainte matérielle.
    A cette époque les cassettes avaient 5 pignons.
    La cassette de montagne devait ressembler à 14-15-17-19-21 avec des plateaux de 42-52.
    Aujourd’hui les Pros (Shimano) roulent toute l’année avec 11-12-13-14-15-16-17-19-21-24-27-30 et 54-40 en plateaux . Voir même 11-34.

  4. marius

    En réponse à Mathieu.
    A l’époque de Merckx, les pros roulaient sur le plat avec un 52×14 donc souple pour eux et 42×19 dans les cols, faute de choix matériel, comme expliqué plus haut.
    Aujourd’hui sur les CLM, les meilleurs spécialistes utilisent un grand plateau de 60 pour 2 raisons.
    1- cela permet d’avoir une meilleure ligne de chaîne, car à l’usage le pignon principal utilisé est le 13 ou 14 dents, donc le 3ieme ou 4ieme pignon.
    Exemple 60×13=10.15m à 100 Tr/min=61 km/h. C’est 56 km/h avec le 60×14.
    Si je compare avec une combinaison routière 54×12=9.90m à 100 Tr/min=59,4 km/h.
    2- plus le plateau et le pignon entraînés sont grands, moins il y a de frottements, donc moins de pertes de watts.
    On est dans les gains marginaux, mais un Chrono se perd souvent pour quelques secondes.
    Roglic avait certes une grosse couronne à l’arrière, mais il avait aussi un grand plateau de 40 dents, sans doute le même qu’il utilise en temps normal dans les cols.
    À développement égaux, Roglic était sans doute plus à l’aise et efficace avec un plateau de 40 plutôt que 36 ou 34. C’est aussi une affaire de ressenti et préférences personnelles.

    • Edgard Allan Poe

      Marius, je me permets de corriger un point de détail : mon ami qui a couru un tour avec Merckx me disait qu’ils avaient 23 à l’arrière, voire 25. Je crois que certains se faisaient usiner des 26, mais ça devait être en acier, et peser le double de poids de la roue libre cassette comprise !!!
      42X25 = 34X20, à quelques cms près.
      J’ai connu cela. Quel bonheur aujourd’hui d’avoir ses démultiplications au choix, avec plein de combinaisons possibles selon la forme, le profil, la puissance…et le goût aussi !
      J’ai fait la Motz-Chautagne hier. Tu y étais ?
      Je me suis un peu fait chambrer avec mon 34X32 au départ. Ceci étant, j’ai passé plusieurs gars dans le col du Chat qui m’ont indiqué que j’avais fait le bon choix, à leur avis…Comme quoi!

      • marius

        EAP, non je n’étais pas à la Motz-Chautagne, je découvre. J’habite pourtant près du lac du Bourget, mais dans la grotte de Lamartine ou celle des Fées 😅. Le relais du chat côté Yenne est très raide, soutenu avec des passages à 15%. L’autre côté aussi, 10km à 10%. C’est grâce (ou à cause, c’est selon) de la télévision, que cette route a été construite. A l’âge de 15 ans, petit, chétif 😅, j’avais gravi le côté Bourget du lac avec le braquet de montagne de l’époque, 42×24, pour aller voir le Criterium du Dauphiné. Je ne compte plus les arrêts. A l’époque, la route était en très mauvais état et on ne demandait pas à la DDE, comme aujourd’hui de refaire les routes. J’en avais tellement bavé que ma seconde ascension eu lieu l’an passé, 41 ans plus tard, en enchaînant Relais du Chat, Grand Colombier par la selle de Fromentel et autres joyeusetés. Même avec le 34×34, j’étais en équilibre en danseuse dans le passage à 22% de la selle de Fromentel. 400m comme cela, c’est long comme un jour sans pain.
        Pour souligner la difficulté, les pros grimpent ces 4,4 Km à 11,8% à un petit 15 de moyenne.
        Tout ça pour dire que si le 34×34 n’existait, il faudrait l’inventer 😅, voir même, Mr Shimano, vous pouvez pas rajouter un pignon de 40 dents 😉?
        Pour ceux qui veulent se frotter au Grand Colombier, le samedi 15 juillet se courre la cyclo sportive L’Aindinoise, 108 km , 3330m D+

    • Mahet

      Belle démonstration je dois avouer assez pertinente mais les amateurs meme très bon ne sont pas des pros qui ont des moyens physiques et des exigences d’efficience autres que le pèlerin moyen . Mais bon je note la leçon la sciences du braquets étant souvent assez hermétique

  5. Mahet

    Ce groupe ressemble tellement à du SRAM que l’on peut se demander si il y a pas eu joint venture pour l’occasion et si campa n’est pas vendre ?? La chape du dérailleur arrière ressemble beaucoup trop au groupe Us le pire le crime de lèse majesté faite de goût ou résultat d’une impuissance en R& D ce sont les poignées qui abandonne tout ce qui faisait l’attaque hèlent des afficionados de la marque et les neo utilisateur l’essayer c’est l’adopter / si on ajoute à cela le n’importe quoi des développements proposés on voit à qui s’adresse ce nouveau groupe …. Les majors de l’industrie cycliste italienne dont elles si ma ls ? Pinarello a été heureusement sauvé par LVMH ( qui petenosexa et intelligence l’esprit de la marque Comnago n’est pas Giant ? Bianchi on ne sais pas l’évolution de ce groupe est sans doute le fait de jeunes hommes frais moulu d’école de commerce mais sans aucune culture cycliste c’est dommage ne parlons même pas de l’option qui ne propose pas de freinage sur jante / une page se tourne tristement ….

  6. marius

    Pour appuyer mes propos sur les braquets d’antan, voici un extrait du précédent billet de Laurent.
    « Yves: On roulait avec des boyaux bien sûr, et on avait 52-44 à l’avant bien souvent, parfois 53-44, et cinq pignons à l’arrière, du 13-17 et en montagne du 13-23, c’est tout. On montait tout, notamment les côtes de Charlevoix, sur 44-23. Les cadres étaient des tubes Reynolds, en acier. Mon premier cadre est venu d’Italie, 215$ transport inclus pour un cadre de course! »

  7. Vincent C

    Déjà vendu à Campagnolo, c’est sur que ce groupe est sur ma liste d’achat mais dans 2 ans, quand les prix stagneront et que ce nouveau groupe soit fiable et stable.

    Tout comme toi, j’étonnes qu’on jete les 53-39, et surtout le 52-36. J’avoue qu’avec l’âge, je commence à aimer les compacts, j’ai adoré l’effet d’avoir toujours de la souplesse possible dans les cols. Mais bon, 50×11 en course, dans les descentes?

    52×34 serait optimal mais est-ce possible?

    Pour le prix, bah ce n’est pas Campagnolo qui a inventé le capitalisme. Je pense que c’est loin d’être la compagnie qui exagéré. Surtout qu’avec Campagnolo, on peut réparer, ce qui n’est pas le cas des 2 autres fabricants. D’ailleurs, c’est un sacré problème, mes groupes sont intuable.

    • marius

      1- Les plateaux sont conçus pour fonctionner par paire, car sur la face arrière du grand plateau, il y a des usinages et des plots affleurent, qui aident à la montée et descente de la chaîne.
      Monter un plateau de 52 avec un plateau de 34, bin faut essayer et voir, mais normalement ce n’est pas optimal. L’écart entre les 2 plateaux ne doit pas excéder 14 dents. Un ami avait monter un plateau de 50, générique, sensé être compatible avec SRAM. Déraillement en série, il a remonté un plateau d’origine. Et avec les dérailleurs électriques vaillants, cela ne pardonne pas.
      2- la pérennité chez Campa c’était avant. Effectivement le SR est durable surtout en usage amateur (Shimano aussi) mais Campa a pris la mauvaise habitude de ne plus fabriquer, ne serait-ce que les consommables de ces anciens groupes mêmes en Super Record. Essayé de trouver une cassette SR 11V , alors que c’est possible en Durace 11V. Il faut se rabattre sur du Chorus qui fonctionne aussi bien.
      Sans parler du prix > Durace.
      C’est normal, y’a plus de matière chez Campa 😉.

  8. Vincent C

    PS: je trouve ça bien drôle ces nouveaux changements de vélo au pied des cols alors que les ratios sont supposément plus versatiles.

    • marius

      Sur le Giro 2015, c’était Contador qui changeait de vélo au pied du dernier col. Mario Cipollini en direct sur la télé italienne s’en était offusqué. Contador avait prétexté qu’il utilisait des pneus ultra légers dont la durée de vie n’excédait pas 30 Km. Les commissaires démontèrent le pédalier pour regarder s’il n’y avait pas un moteur. Sur le Tour 2017, à la faveur d’une descente technique du Massif Central, Romain Bardet et ses équipiers distancent Froome. Au pied du col, Froome s’arrête, échange sa roue arrière avec un coéquipier, repart et comble 50 secondes en quelques kilomètres, il grimpait avec une cadence de pédalage infernale. Froome remporte le Tour sans remporter d’étapes. 54 secondes devant Uran et 2’20“ sur Romain Bardet qui craqua à bout de force dans le clm de Marseille. 2 secondes de plus et il était hors du podium.

      • Mahet

        Froom utilise depuis longtemps dés plateaux Osymétrique je crois ce qui doit changer la donne en terme de comparaison et permettre en facilitant le passage des fameux points morts ht et bas d’être plus efficient avec une vitesse rpm élevée chaque individu a des prédispositions génétiques de recrutement de fibres musculaires certains ont une facilité pour recruter les fibres lentes ( force) d’autre des fibres rapide vélocité le fait que froomey reste Fidel à ces plateaux il doit avoir une bonne raison sur Schim. Le réglage bien sûr pointu est possible j’ai essayé sur campa ohhhhh secours bonjour la méningite ( lol) ayant essayé ces pmzyeaix au début c’est très spécial mais qd on revient aux traditionnel c’est très compliqué

      • Steph

        Mahet : « certains ont une facilité pour recruter les fibres lentes ( force) d’autre des fibres rapide vélocité.

        C’est l’inverse 😉:

        Fibre Type 1/ Lente : Aérobie. Endurance-Résistance à la fatigue
        Fibre Type2/ Rapide : Anaérobie. Force/Explosivité

        La vélocité n’est pas à proprement parler une caractéristique intrinsèquement liée aux types de fibres mais à l’entrainement de celles-ci (sauf à considérer que sur la durée la vélocité entraine un plus grand nombre de répétitions – auquel cas les fibres T1 sont plus adaptées)

        Quant aux pmzyeaix ovales c’est tout un débat 🙃

  9. Simon Julien

    Pas convaincu de l’approche de Campi de réduire les plateaux au lieu de travailler sur le pignons pour réduire le développement. Perso, à développement égal, je préfère de loin enrouler plus gros à l’avant.

  10. Mahet

    Ce groupe ressemble tellement à du SRAM que l’on peut se demander si il y a pas eu joint venture pour l’occasion et si « campa » n’est pas à vendre ?? La chape du dérailleur arrière ressemble beaucoup trop au groupe Us… le pire, c’est le crime de lèse majesté la faute de goût ou celle fatale de marketing a moins que ce soit le résultat d’une impuissance en R&D ce sont les poignées qui abandonne tout ce qui faisait l’intérêt et la joie et l’argumentaire des afficionados de la marque et des neo utilisateurs l’essayer c’était l’adopter à coup sûr / si on ajoute à cela le n’importe quoi des développements proposés car c’est bien la ou il fallait estourbire la concurrence en la copiant,on voit à qui s’adresse ce nouveau groupe aux vélociste s qui vont de énormes prescripteurs pzr sa facilité d’installation. Les majors de l’industrie cycliste italienne les mythes qui pendant des années ont été s « l’étrange objet du désir » sont elles en fin de vie ? Pinarello a été heureusement sauvé par LVMH ( qui pérennise avec intelligence ey respect l’esprit de la marque, Colnago n’est ce pas Giant ? Bianchi on ne sais pas et heureusement il reste quelque outsider de génie Basso Sarto officine matio pour te roller chez nous cette petite excitation virus de la fièvre acheteuse .
    l’évolution de ce groupe est sans doute le fait de jeunes hommes frais moulu d’école de commerce manquant de culture cycliste mais pas Celle du benschmark …drôle d’époque, dommage ne parlons même pas de l’option de pas proposer le freinage sur jante qui devrait être perçu comme le respect ultime de l’historique client attachés à ce qu’i. Vélo de course reste u. Vélo de course et ne prenne pas l’allure d’une moto / une page se tourne tristement ….

  11. Disponible au prix de 5 200 euros !

    Cela fait drôlement cher pour se dispenser des cables de dérailleurs.

    Avec de tels développements, le cœur de cible est le retraité bourgeois. Sinon, dans une la mesure de mon âge, sur le principe, je préfère avoir des plus petits plateaux et des couronnes avec moins de pignons et un dérailleur à chape courte.

    5 200 euros, c’était il y a encore cinq ans, le prix d’un tres bon vélo complet équipé en Super Record, groupe mécanique.

    Et le groupe était déjà très performant.

    Par contre, rien ne garanti de trouver aisément toutes les pièces de rechange du groupe Super Record 2024 dans 5 ans car, contrairement à ce qui est écrit dans un commentaire précédent, il est très difficile de trouver des pièces pour le groupe Super Record mécanique d’il y a 5 ans.

    Cela reste cher pour du consommable 🤣😂🤣😂

    • Un dérailleur arrière à chape courte est léger, moins exposé aux chocs (car la chape est moins longue) et donne la possibilité de réduire la longueur de chaine.

    • Mahet

      Campa ont ils recrutés des spécialistes financiers de l’obsolescence programmé e venant de Cupertino ( lol) « « ma qué cé ce souk » pour pouvoir appréhender à sa juste valeur la mise sur le marché de ce nouvelle opus il faudrait avoir les estimations de parts de marches de la firme. pendant l’épisode Covid campa et ses aficionados comme moi ont bu du petit lait tant on voyait les amateurs de « japonaiseries » le bec ds l’eau grâce à une supply chain «  enrhumée » ca aurait dû permettre à campa de se refaire la cerise et en fin de nous gratifier d’un vrai wireless Fidel a l’ergonomie et au design merveilleux des 12 eps qui sont extraordinaires à tout points de vue . Espérons que ce nouvel opus ne fasse pas école sur les production à venir / sinon quel intérêt à être Fidel à cette firme historique du vélo . Donc élève doué mais peut et dois mieux faire et doit revoir sa copie sous entendu revoyez au moins les schiffter…

      • marius

        On est en phase. Ce nouveau groupe a des airs de Sram pour le wireless et les braquets et de Shimano pour les commandes. Le tout, avec une finition full carbone et un design italien qui explique le tarif.
        Au fait, le bon prix pour une entreprise , c’est lorsqu’un produit se vend.
        La chape du dérailleur ne permettra pas de monter une cassette adaptable avec un 32 ou 34 dents. Pour la cible visée, en montagne il faudra faire avec les petits plateaux proposés.
        32×29 = 34×31
        29×29 = 34×34.

    • Steph

      « 5 200 euros, c’était il y a encore cinq ans, le prix d’un tres bon vélo complet équipé en Super Record, groupe mécanique. »

      Oui mais sans pédales ni porte-bidon, n’exagérons rien…

      Ce que je trouve formidable avec ces matos c’est que la quantité potentielle d’emmerdements induits est directement proportionnelle au prix. C’est le progrès mon bon m’sieur.

  12. le cycliste en basquet

    Si j’ ai bien compris, un « groupe » à 5200 Euros, et l’ arrivée « officielle » du 10 dents ?………quel cauchemar ……. »dites moi pas que c’ est pas vrai »….

    • J’imagine la gueule du mec, si tu le doubles en basquet😂

      • marius

        Éric, tu ne crois pas si bien dire. Un jour, on se tirait la bourre à trois. Je porte mon effort sur de longs faux plat puis la bosse de Chanaz, pour ceux qui connaissent. J’entends du bruit derrière moi. Ah, on s’accroche. Je me retourne, surprise. C’était un type, torse nu, en sandales, sur un vélo de facteur. Au sommet de la bosse, il me dit en souriant « belle partie de manivelles ». Mes collègues sont arrivés un peu plus tard et m’ont raconté. « Ils nous a doublés et impossible de prendre sa roue ». 😅

      • Sans parler de vélo de facteur, si tu dotes EAP d’un vélo Décathlon à 1500 euros, et si le vélo est à ses cotes, nous n’aurions pas le temps de lire la marque du vélo quand ce dernier ne manquerait pas de nous doubler dans n’importe quelle col ou bosse.

        Alors Mica en basquettes quand il était un peu plus jeune, pourquoi pas ?

        J’ai en mémoire un top 10 d’un coureur à la barbe hirsute sur la Marmotte qui roulait en sandalettes et qui pédalait avec les talons.

      • le cycliste en basquet

        Il est vrai, Eric que jusqu’ à il y a quelques années, il m’ arrivait de doubler pas mal de cyclistes……des « cyclos », mes pairs , donc loin d’ un exploit!
        Maintenant ce sont ceux là même qui me doublent…….mais c’ est pas grave…..et puis 3/ 4 de siécle…….et puis ces fameuses basquets…..genre alibi permanent : « je suis plus mauvais que vous, mais c’ est à cause de mes basquets……..
        Ceci dit, j’ ai vu dans les années 70 un jeune coureur cycliste, fleurtant avec les 1 eres cat. puis les hors caté. débuter sa carriére en basquets…….certainement peu argenté à l’ époque et issu de nos campagnes ou le cyclisme était enraciné au plus profond des êtres .
        Temps révolu à jamais!

      • De mémoire, dans les années 90, Christophe Rajat avait terminé sur le podium de sa première montée de Prapoutel en basquettes.

        Il a été depuis pris pour dopage mais Mickael Gallego avait terminé deuxième de la montée de Prapoutel en basquettes et et pédales modernes sans cales-pieds, dans un temps rivalisant avec ceux de certains pros, alors qu’il avait oublié ses chaussures de vélo.

      • noirvélo

        Ah ouais Eric , lorsqu’un « cowboy » bien grassouillet à la moustache et le mollet velus , te dépasse sur un décathlon acier grinçant de partout et chaussé de baskets , ou tu fais ta dépression sur le bike ou tu le jettes dans le ravin (le bike pas le « moustachu » ) …

      • Bigmouse

        @marius tiens c’est chez ma sœur ça lol

      • Guéneau Philippe

        Ce sont les watts qui font le vélo, pas l e groupe ni les roues.
        Si maintenant tu as le budget autant se faire plaisir 🥳

  13. Être grassouillet est nettement plus rédhibitoire que le vélo Décathlon qui lorsqu’il est entretenu ne grince pas.

    Début des années 2000, Serge Garnier avait fait une saison complète sur un vélo Décathlon avec la guidoline à demi arrachée en remportant toute les courses de côtes un peu raides comme le Fort Saint Eynard ou la montée de la Bastille à laquelle vont se frotter les coureurs Pro du Dauphiné… Et l’on peut parier que plus des deux tiers des coureurs pro réaliseront un chrono moins rapide que le grimpeur de poche Gapencais qui roulait avec des jantes aluminium.

      • marius

        Si dimanche le record de la grimpée de la Bastille, réalisé en pleine période Epoesque, ça va jaser 😅

      • Pour l’instant, les records des grands classiques comme l’Alpe d’Huez restent facilement la propriété des coureurs de l’époque EPO même si cela monte beaucoup plus vite que début des années 80.

        Si ces records étaient battus, ce seraient un très mauvais signe car les vélos actuels sont beaucoup moins supérieurs que ce que les messages marketing prétendent (comparativement avec les vélos des années 90 et début des années 2000). Mais il faut bien justifier la multiplication des tarifs des vélos × 5.

  14. le cycliste en basquet

    A propos de grimpées et de temps record, il en est une qui ne cesse de me poser questions…….allez, on se jette à l’ eau et ce n’ est pas une mince affaire.
    Je veux parler du Ventoux et de ceux qui ont tutoyé des records…..coté Bédoin puisque c’ est lui qui sert de référence le plus souvent.
    Quasi oficiellement , c’ est le parcours qui sert de référence…….eh bien, le meilleur temps absolu, d’ aprés Strava est détenu par R. Carapaz en 58′ 35″…….
    que je vais tradure en secondes pour ne pas « trainer » des temps en Heures et minutes ,plus difficiles à manier pour quelques calculs ultérieurs.
    58 min et 35 sec. font: 3515  » ; joli temps (moins d’ 1 heure pour ces 20 Km (exactement 19, 940 Km exactement.
    Pourtant, il est une perf. réalisée en 1987 qui , selon moi reste la réalisation absolue lors de l’ étape N° 18 du TDF, CLM absolument unique selon moi.
    Seulement voila, comme pour brouiller les pistes, l ‘ étape clm, au lieu de partir de Bédoin partait de plus bas dans la vallée, exactement de Carpentras, et, en place et lieu des fameux 20 Km de référence les coureurs devaient se « farcir » 18, 5 Km supplémentaires (pas une paille
    Car faux plat léger toujours « en prise ». entre Carpentras et Bédoin.)
    Le meilleurs temps fut l’ oeuvre de Jean François Bernard en :
    1 H 19 ‘ 44 ‘ que je traduis en secondes soit: 4784 s
    Nous voila bien parti pour « comparer » les temps modernes avec ceux d’ il y a 40 ans……
    Seulement voila il faut, bien sur, « défalquer » du temps du Nivernais le temps mis pour effectuer les 18,5 Km de « vallée » en montée assez relative……Sans exposer plus de détails et après avoir supputé longuement j’ ai tablé sur 22 minutes soit 1320 s (au passage cela fait quand même 45 Km / H ce qui semble honnête )
    Le temps de montée depuis Bédoin de Bernard était donc de:
    4784 – 1320 = 3464 s……
    Je vous rapelle que le temps de Carapaz est de 3515 s
    Voila, Carapaz est « devancé de 3515 – 3464 = 51 s soit pratiquement 1 minute….. tout cela à bientôt 40 ans d’ intervalle.
    Fait encore plus notable, Bernard utilisait le plus souvent un 39: 19, braquet jugé énorme pour la montagne, et en effet, sa vitesse de rotation des jambes n’ excédait que rarement le 70 ou 75 t/mn.
    Cette lenteur de rotation est compensée par un couple plus grand. avec l’ utilisation presque systématique de la position danseuse…….je m’ (interroge même sur des manivelles rallongées le DS P koeclhli étant une sorte de « sorcier » du matériel…..peut être même à l’ insu du coureur……
    En conclusion, un exploit qui date et qui ferait pâlir d’ envie nos grimpeurs modernes et l’ histoire des braquets en montagne n’ est pas close.
    D’ une maniére générale les modernes tournent trop les jambes dans les grands cols et ils ne les tournent pas assez dans les clm et aussi les sprints ou c’ est flagrant.

    • Mica!, je te conseille l’excellent livre de Patrick Bernard sur le Tour de France 1987, où l’ascension de Jeff est entièrement disséquée, de mémoire, mais je pourrais vérifier ce soir, environ 58 minutes ! Un exploit !

      L’ascension la plus rapide a été faite le 10 juin 2004, lors du contre-la-montre de la quatrième étape du Critérium du Dauphiné libéré entre Bédoin et le mont Ventoux : Iban Mayo en 55 min 51 s.

      • le cycliste en basquet

        ERIC: merci pour tes réponses, le temps calculé par P. Bernard est trés proche de celui que j’ ai calculé, sauf que l’ ai fais mes calculs en secondes donc de l’ ordre de 58 mn…….on est parfaitement « raccord »
        J’ ai zappé volontairement le nom de Mayo ……..très très suspect au long de sa carriére.
        Le calcul que j’ ai fait est élémentaire, la seule « problématique » était d’ estimer le temps perdu dans la « vallée » entre Carpentras et Bédouin……….A moins que P Bernard ait eu les vrais temps de passage.
        S’ il n’ avait pas ces temps, il a du « estimer » à peu prés comme moi.
        Je ne vais pas le faire, mais on pourrait assez facilement calculer les puissance en W….. qui n’ étaient pas loin, voire sup. aux puissances actuelles.
        On peut remarquer que dans le Giro, lors de la derniére étape en cote, les puissances n’ excédaient pas celles de J F.
        Les braquets en cote, ça reste un mystère en tout cas il serait bon de réhabiliter l’ escalade en danseuse……à la maniére de Contador par exemple et d’ autres bien sur…..
        Selon moi, certains qui « ne lévent pas le cul de selle  » en montée se privent d’ un outil efficace; attention, je ne dis pas que c’ est à utiliser continuellement, mais une certaine fraction du temps….
        Voir aussi les manivelles chez des sujets grands; je notais sur certaines photos ou vidéos une longueur de fémur impressionante chez J F Bernard.

      • Mica, il a les les temps de passage. Ils ont également été publié dans le journal de l’Equipe de 1987.

    • Steph

      18,5 kms en 22′ c’est plus de 50 km/h – et non 45 – ce qui en CLM n’est peut être pas plus déconnant.
      Mais le pb des comparaisons de perfs dans le coin, quand elles ne sont pas réalisées le même jour, c’est l’influence du Mistral qui a lui seul peut justifier de sacrés écarts.

      • Roue lenticulaire sans prolongateur mais 50 km/h me semble également pas déconnant.

      • le cycliste en basquet

        Tu as raison steph, une simple erreur de transcription de ma part, c’ est bien 16, 5 Km de vallée et non 18,5 Km…….erreur de frappe……les autres chiffres sont les bons, ( 16,5 / 22 ) x 60 = 45 Km / h
        et donc bien 22 mn soit 1320 s à défalquer du temps de JF Bernard.
        Pour ta comparaison soit disant impossible , des coureurs de grand renon participaient à ce tdf et outre Bernard, Herera , Roche,
        Delgado , Mottet , Fignon …….partaient tous dans les mêmes conditions, tous ont pris des « valises », dont Mottet, plus de 4 mn et fignon une petite dizaine…….seuls les purs grimpeurs ont un peu limité la casse , Herrera peut être. Ce qui est certain, c’ est que ce jour là la comparaison était possible , car exactement les mêmes conditions!
        Merci de suivre en tout cas.

      • Herera termine deuxième mais à 1’39s de Jeff.

  15. le cycliste en basquet

    ERIC: non, selon moi pas 50 Km : h ………il y a pas loin de 40 ans?
    Matériel moins adapté…….route plutôt montante , effort initial un peu bridé peut être compte tenu du menu plus que copieux de la suite grimpante……..il me semble que le cinquante Km /h n’ a été atteint que quelques années plus tard (indurain?)
    Eric, si ton copain a les temps de passage, ce serait bien qu’ il nous le fasse savoir………quand à  » l’ équipe » a l’ époque c’ était donc un vrai journal d’ information sportive….ce qu’ il n’ est plus et je n’ ai pas le moindre accés à ses archives…….de toute façon ce n’ est pas leur problème!

    • Je n’arrive pas à remettre la main sur le livre de Patrick. J’aime bien faire circuler les livres… Je l’aurais sûrement prêté à un ami. Mais, oui, Jeff avait réalisé un exploit formidable ce jour-là.

      Probablement qu’EAP ou Plasthmatic possèdent ce livre. En tous cas, je suis certain que Jeff était sous l’heure.

      • le cycliste en basquet

        il est certain qu’ il était sous l’ heure, et combien en seraient capable de nos jours?……..ALLEZ NOS GRIMPEURS Français, Gaudu, Pinot, Bardet Alap, Martin, Cosnefroid……..
        Et pourtant trente six ans sont passés.
        Oui, un véritable exploit, mais, comment ce champion a t’ il pu passer à coté de sa carrière……P. Koeclhli était un sorcier innovateur…….et plus tard, jeff s’ est mis au service des autres! Il y a gagné, certes, un peu d’ argent……

    • Pas de prolongateur Mica mais vélo de contre-la-montre (cadre plongeant en acier, roue lenticulaire à l’arrière) et remplacé, cinq-cents mètres avant la montée, par un plus léger (en kevlar et carbone).

    • marius

      Voici un lien qui parle du Tour 1987, étapes par étapes. On y retrouve les temps intermédiaires du Clm du Ventoux.
      https://forum.velo-club.net/viewtopic.php?t=78233&start=100
      Temps intermédiaires :
      km 15.2 (sortie Bédoin) : Skibby en 21’21 », Gayant à 5″, Bernard à 15″, Breukink à 27″, Vallet à 33″, Roche à 36″, Timmis à 37″, Stevenhaagen à 41″, Gölz à 43″, Lavainne à 44″,
      … Mottet à 46″, … Delgado à 58″,… Millar à 1’03 »

      km 29.9 (chalet Reynard) : Bernard en 1h01’34 », Herrera à 1’24 », Roche à 1’33 », Delgado à 1’50 », Parra à 1’52 », Gayant à 2’06 », Acevedo à 2’34 », Roux à 2’40 », Mottet à 2’45 »,
      Cornillet à 3’03 », … Breukink à 3’18 ».

      Classement de l’étape :
      1. Jean-François Bernard (Fra) en 1h19’44 » (moy : 27.466 km/h)
      2. Luis Herrera (Col) à 1’39 »
      3. Pedro Delgado (Esp) à 1’51 »
      4. Fabio Parra (Col) à 2’04 »
      5. Stephen Roche (Irl) à 2’19 »

      • Merci Marius, 2 coureurs en moins d’une heure et 58min08s pour Jeff.

      • le cycliste en basquet

        Oui, donc Bernard en 58 ‘ 08 » sur la partie de référence entre Bédouin et le Mt Ventoux, remarquable!
        pour la petite histoire, j’ avais évalué les premier km entre Carpentras et Bédouin à 22mn, selon les temps de passage , ce temps chronométrè est de 21′ 36″ », je n’ étais pas loin de la vérité.

  16. marius

    Un film documentaire « le roi du mont Ventoux » comparaît les ascensions à différentes époques, vu sur Arte à l’époque.
    Eddy Merckx 1970
    Jean-François Bernard 1987
    Marco Pantani 2000
    Richard Virenque 2002
    Juan Manuel Gárate 2009
    C’était très bien fait, finalement les temps étaient assez proche dans des styles différents.
    Il est disponible mais payant.
    En voici la bande annonce.
    https://m.youtube.com/watch?v=kj4R4GhUMUk&pp=ygUWTGUgcm9pIGR1IG1vbnQgdmVudG91eA%3D%3D

  17. marius

    Voici un BMC prototype vu sur le Criterium du Dauphiné. Il est équipé avec le nouveau groupe Campagnolo Wireless, mais avec un autre pédalier. On distingue les plateaux traditionnels type 53-39 ou approchant.
    Seul Shimano avec le groupe DuraAce, propose un produit pour les Pros 54-40, les cyclosportifs 52-36, les poireaux dont votre illustre serviteur 50-34. Chez Sram et maintenant Campa, les Pros doivent bricoler. Pas très sérieux.
    Heureusement que les fabricants de cadres ou de roues ne font pas la même chose 😅.
    https://www.matosvelo.fr/index.php?post/4391/un-nouveau-bmc-create-speed-vu-sur-le-dauphine-2023-futur-timemachine-road

  18. noirvélo

    Pour en revenir au « new Campa » , je ne vais pas défendre une fois de plus mon matos Campa Record 11v , je dirais simplement que je ne crois pas que le « new » apporte grand chose à notre niveau , excepté les « cadors de LFR » , et encore … Euh ,si , ça fait des trous dans les poches , ça c’est sûr … En tous les cas avec toutes leurs contraintes techniques , Campa devient un peu moche … Et ils n’ont pas (encore!) « osé » le 13 vitesses …

    • marius

      Le tarif très élevé du groupe Wireless ne le prédispose pas à de grands volumes, sinon des solutions moins chères et plus faciles à produire en grande série, comme Shimano, auraient été choisies . Au final, est-ce que l’on s’indigne du prix astronomique d’une Ferrari 😉 ? C’est juste que Campa a délaissé le marché des groupes bon marché car ils ne sont plus rentables pour eux. Et c’est sans doute cela qui déçoit le plus les Pro Campa de naguère. Perso, je m’adapte à n’importe quel groupe ou ergonomie. A l’inverse, toutes les roues ne me conviennent pas, voir m’handicapent.
      Une autre remarque.
      Cette orientation sur des petits plateaux inférieurs à 34 dents cad 32 et 29 dents, contredit leur orientation Gravel avec le groupe 13V Ekar, avec mono plateau de 38,40,42,44 dents.
      Mica va tomber de sa chaise, voici les combinaisons des cassettes 13 pignons.
      9-36 , 9-42 , 10-44
      Je ne ferai pas de Campa bashing car le groupe Ekar apporte un vrai plus pour le Gravel mono plateau, qui a besoin d’une plage de développement plus importante que le VTT.

    • Mais nous en parlons Noir Vélo !

      En 1987, un jeune homme est parvenu à monter au Ventoux par Bédouin en 58min08s avec une cassette 7 pignons et les manettes au cadre !

      C’est dire toute la fatuité d’investir 5200 euros dans un groupe qui comprend plusieurs batteries avec tout ce que cela représente en terme de contraintes de recharge, d’entretien ou de recyclage en fin de vie et également des innovations qui sont parfois sans intérêt.

      Cela permet de relativiser les apports du progrès technique. Et si Jeff avait eu les manettes aux cocottes, il serait probablement montait en moins de 58 minutes.

      Car, comme le dit Mica, même avec le matériel ultra moderne de 2023, les capteurs de puissance, les oreillettes, les méthodes d’entraînement et la diététique, combien sont-ils à pouvoir grimper par Bédouin au Ventoux en moins de 58min08s ?

      À quoi sert toute cette électronique à part remplir les comptes bancaires de Campagnolo ?

  19. Pour Mica, Jeff a réalisé la première partie du parcours, qui devait déjà être en dénivelée positive, a un peu plus de 42 km/h.

  20. Edgar Allan Poe

    Quelques considérations …perso et plus globales :
    Serge Garnier, qui n’est pas connu internationalement, du moins je le présume, est un super super grimpeur rhonalpin. Enfin, à la base, sa famille résidait dans le mont Colombis, en PACA, près du lac de Serre-Ponçon : 10,4 kms à 9,6%…un col monstrueux ! Quand il allait chercher le pain au bled le plus proche, et remontait à vélo, son entrainement était fait, m’a-t-il dit. Ca forge une mentalité et le coup de pédale !
    Dans la première cyclo que j’ai courue, nous nous étions isolés du peloton dès le premier col avec Serge. Au sommet du col de la Machine, 2 minutes d’avance sur les troupes, il s’arrête au 1er ravito. « Mais qu’est ce que tu fous Serge ?  » En fait, il était parti pour les 185 bornes du parcours avec un bidon et un mini-mars en tout et pour tout . Incomparable!
    Tu évoquais les vélos Décath, Eric. Récemment, mon ami marchand de cycles m’a chambré en me disant que mon vélo était en bout de course. Comme d’habitude, je lui ai répondu que s’il me trouve un vélo avec freins à disques à 5000 balles (une belle somme déjà) qui pèse moins de 7kgs avec les pédales, je prends. Il commercialise une marque française et une espagnole qui ne fournissent plus de cadre « à patins ». Il est convaincu de l’utilité relative des disques et déplore l’excès de poids des vélos à disques, mais il n’a pas le choix avec ses distributeurs. Et il gagne bien sa vie car la marge des détaillants n’a pas changé au regard de l’inflation démentielle des vélos depuis 5 ans. Il me disait aussi qu’en Allemagne, par ex, il n’est pas rare d’avoir recours aux crédits pour acheter un vélo. L’inconvénient, selon lui, est que les fabricants de vélo en profitent pour rajouter 20% en moyenne sur le coût du vélo, lissé dans un crédit sur plusieurs années…

    • le cycliste en basquet

      Quelle folie qye toutes ces « innovations » qui ne servent à rien et qu’ elle importance d’ avoir un vélo qui pése 250 g de moins qu’ un autre ….. de toute façon les poids sont limités….innovations qui ne servent à rien, sinon sources de pannes potentielles, « d’ emerds. » mécaniques.
      Tu es prêt à mettre 5000 balles sur un vélo…….je trouve que c’ est déja une fort belle somme……..et je pense au jeune qui voudrait se lancer dans le vélo,…..pas sur que les parents suivent……..bon, le vélo n ‘ est pas vraiment le sport des jeunes (peut être un peu le VTT et encore.
      La seule vraie innovation en cyclisme ce sont les roues aérodynamiques, introduites un peu par effraction par le sieur Moser…..il y a une quarantaine d’ années.
      Remarquez que les courses hippiques attelées l’ avait déja bien compris avant le cyclisme (Sulkis attelés)
      Allez, petite piqure de rappel annuelle, et pour les « nouveaux »……ou ceux qui redoublent:
      Dans un vélo les têtes de rayons qui passent au point haut « avancent et roulent, d’ ou une vitesse double de la vitesse de croisiére (exemple: si vous allez à 50Km/h les rayons qui passent au point haut fendent l’ air à 100Km /h d’ ou la necessité absolue de soigner l’ aérodynamisme des roues……
      Etonnante quand même cette vitesse double…..non, simplement physique et logique.
      Si je suis encore la l’ an prochain, à cette date (a quelques jours du départ du TDF, je ferais un nouveau rappel………..allez acceptez une pointe d’ humour, même pas subversif…..lourd? Peut être !……il faut bien alimenter la chronique………et puis ce matériel hors de prix me saoule, en plus, souvent totalement inutile.
      A propos de matériel, Je repense souvent au jeune qui ne croyait plus au pére Noel mais qui avait eu un superbe VTT pour cette occasion qui reste magique…….à sa premiére sortie, une pièce (sans doute fragile) lui fit faut bond. je vous avais déja raconté cette « aventure »……..et le téléphone portable permit un rapatriement véhiculé par Papa et Maman

    • marius

      Cette fraîcheur d’esprit de Serge Garnier (que je ne connais pas) fait plaisir à lire.
      Le sport est un jeu que l’on oublie trop souvent. Ah le Mont Colombis. Un vrai col italien avec des pétards à 15%. En camionnette, c’est déjà une épreuve, souvenir de bidasse GA.
      Au sommet il y a juste un relais ORTF et la vue. EAP, je comprends ton désarroi sur le prix d’un vélo actuel au même poids que le tien. Si tes composants te donnent satisfaction, le plus simple c’est d’aller frapper chez un cadreur, SARTO par exemple. Je n’ai pas d’action chez eux, mais ils ont le mérite de proposer encore 3 modèles de cadres à patins.
      https://www.sartobikes.com/en/bikes/seta-rim
      Pour les roues, les artisans en proposent toujours à patins.

  21. mahet

    ah ah ah ce n’est pas/plus un groupe campa je fais le paris que l’on va apprendre bientôt que notre cher et aimé campa est vendu ou à céder des parts au propriétaire de Sram …. ce groupe par ses choix de devellopements proposés et l’ergonomie des manettes est une aberration. on voudrais flingué la marque on ne s’y prendrai pas autrement grosse déception

  22. Pierre Rako

    Personnellement pour avoir roulé depuis 1983 avec des manivelles de 180, que je tournais sans problème en descente a bien plus de 130 tr/mn avec mon 42/18 en pignon fixe en début de saison, je regrette de ne plus avoir le choix…
    Effectivement le vtt m’a amené à changer mon approche des cotes, mais surtout mon âge (plus de 60 maintenant) la perte de puissance inhérente à celui ci et aux nombre de kilomètres annuel moindre, je ne fais plus 10 000 bornes…
    Je réfléchi à mon prochain tout Campa de ce fait.

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