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Colnago V4Rs de Pogacar

Du beau matos pour Pogi sur les derniers Mondiaux, le Colnago V4Rs édition « Tadej ». Peinture unique: on aime ou on n’aime pas.

Shimano Dura Ace, montage notamment au moyen des pièces Carbon-Ti et Ceramic Speed. Roues Enve.

Un vélo exclusif. Le prix aussi: 26 192$CAN. Probablement un sommet pour un vélo offert au public.

L’édition « régulière » du V4Rs est offerte à partir de 12 000$ environ, pour un montage entrée de gamme (Shimano Ultegra).

Après deux décennies de gloire (celles des années 1980 et 1990), Colnago était un peu disparu du plus haut niveau dans les années 2000 et 2010. Voilà que le fabriquant italien est revenu au premier plan, comme à ses années « Ariostea » ou « Mapei ».

Un sérieux rival à Pinarello dans la gamme « top-prestige » italien!

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Pogacar, doit-on y croire?

25 Commentaires

  1. plasthmatic

    « On aime ou on n’aime pas. »

    Tu ne vas pas être surpris de mon sentiment immédiat, Laurent : on me l’offre, et je ne roule pas un mètre dessus, même pour aller à la gare.

    Deux raisons évidentes, chacune suffisante : l’aspect, le prix.

    En bref : c’est très laid (à mes yeux, hein), surtout, « tellement narcisse », et un prix d’une stupidité totale, relativement à l’usage, gains (et mon cul c’est du poulet) compris.

    Ceci dit, les goûts et les couleurs, etc …, alors grand bien leur fasse.

    Et je n’ai rien contre le propriétaire, malgré la perplexité partagée avec (presque) tout le monde.

    • noirvélo

      Moi non plus je ne pourrais pas rouler avec une telle « déco » , on dirait du vélo d’hypermarché à 100 balles le bout ( avis perso également) … Je l’essayerais tout de même pour voir « comment vit un bout de bois  » de Champion du Monde » … Je n’ai jamais possédé de « carbone » , ce serait une première … L’ « adultère » , l’ « infidélité » , ne durerait pas longtemps à mon avis … j’aime trop le « métal sur mesure » …
      On a aussi compris que Poggy avait le coup de pédale « aérien » … il roule donc sans pédales … incroyable ce garçon ! Ou alors tous ses secrets résident dans l’opacité de ces périphériques … Wait and see … 😂

      • Totalement accroché à ton coude sur tes commentaires !!
        Quelle laideur ce morçeau de plastique.
        Les Italiens pensent-ils faire compette avec les chinois avec ce modèle là…?!
        Donnez moi du métal, du vrai…
        Ce que je dirais à Colnago; « gardez la votre laideur extraordinaire « .
        je ne me ferai pas prendre assis sur ce truc. Seuls les clowns en seront contents…😜😝

  2. Edgard Allan Poe

    Quand on sait que ce vélo n’est pas considéré comme un des plus rapides (à quelques watts près !) et que son pilote n’est pas le plus aéro des coureurs…
    Enfin, je pense qu’il doit faire un arbitrage entre puissance et aérodynamisme.

    • noirvélo

      Tom a disparu suite à ses commentaires outranciers et diffamant … On l’a retrouvé nu , dans la campagne flamande , s’autoflagellant avec une chambre à air … 😂

      • Totalement accroché à ton coude sur tes commentaires !!
        Quelle laideur ce morçeau de plastique.
        Les Italiens pensent-ils faire compette avec les chinois avec ce modèle là…?!
        Donnez moi du métal, du vrai…
        Ce que je dirais à Colnago; « gardez la votre laideur extraordinaire « .
        je ne me ferai pas prendre assis sur ce truc. Seuls les clowns en seront contents…😜😝

    • Oui je pense que sa position est le fruit d’un compromis mûrement réfléchi entre puissance et aérodynamisme.

    • noirvélo

      EAP , tu trouves qu’il est « aéro » ce vélo ? Où ? Tout est plat et large de profil , le cadre , la tige de selle , la potence , le pédalier , même lui prend du zef (!!!) les jantes c’est du « 50 » et les pneus , apparemment du 28 … Je préfère qu’on ne me parle pas du tout d’aérodynamisme (en toutes lettres !) plutôt que parler d’évolution des performance grâce à cette « doctrine » , ce serait plus honnête , enfin , lorsque je cite cet adjectif , je me gausse …

  3. Edgard Allan Poe

    Si tu me relis, je n’ai pas dit que le vélo était aéro.
    Je ne me fie que peu à ce que je vois , et peu à mon ressenti aussi. Par contre, les allemands de « Das Radd » notamment, effectuent des tests en soufflerie avec un mannequin qui pédale. Même si on ne reproduira jamais précisément les contraintes du vélo en extérieur, il me semble que ces tests sont plus sérieux que les évaluations au doigt mouillé dont nous affuble le magazine Le Cycle depuis des années avec l’élection de ses vélos de l’année!
    L’aérodynamisme est un domaine passionnant qui dépasse souvent les préjugés, les interprétations. Enfin je le vois comme cela. Avec beaucoup de surprise.
    Mais il n’y a pas eu de révolution depuis le début des années 2010 concernant les vélos. Et même, celui de Pantani en 98, à l’analyse, n’était déjà pas si mal.
    Cette année, je me suis vraiment marré à faire parler plein de pinpins qui m’ont expliqué que leur nouveau vélo (le RCR pro de Decathlon, ou le SL8) avance tout seul.. mais leurs résultats, eux, n’ont pas évolué par rapport aux années précédentes. Faut m’expliquer !
    Mon carbone est fissuré. Sans choc. La matière est sympa mais nullement durable.
    Au suivant …

    • Mica va te faire une réponse 😉

      • Le poivrot de service

        Allez, une réponse à la Retailleau…….
        Dans l’ aéro dynamisme du vélo il n’ y a que 3 choses qui compte:
        1er: l’ aéro des roues
        2 emme; l’ aéro des roues
        3 eme l’ aéro des roues.
        Pourquoi ? …….parce que les roues « tournent et avancent »…..et donc la partie haute des roues va à une vitesse double de celle du cycliste et c’ est vrai aussi, et surtout pour les rayons qui passent et « défilent » chacun a son tour …..et çà fait du monde qui passe à grande vitesse aux points hauts.
        Cela crée un effet ventilateur qui cisaille l’ air et qui absorbe une énergie que l’ on ne peut pas négliger.
        Moser, en son temps l’ avait bien compris, et plus recemment, Van Aert au clm des Jo de Paris qui avait employé 2 roues lenticulaires ( j’ emploie encore cette dénomination devenue désuète ) ce qui n’ est pas désuet est l’ efficacité de ce genre de roues.
        On peut noter que VVA s’ en était bien trouvé à Paris, témoin son podium, alors qu’ il était encore en période de doute…….doute qu’ il retrouvera encore avec une chute un peu plus tard!
        Voila ma réponse Eric puisque tu m’ a sollicité……et il en faut peu pour me lancer sur mes grands chevaux.
        Autre chose, les essaies en soufflerie doivent s’ effectuer en faisant tourner les roues à leur vitesse nominale, et, bien sur avec le cycliste qui pédale, a moins que l’ on ne prenne en compte que la puissance absorbée par le vélo seul (mais m^^eme dans ces cas la, les roues doivent tourner à leur vitesse.
        Autre remarque, lors des essaies en souflerie, il serait bon de faire des essais simulant les sprints en danseuse et là on comprendrait les quantités de watts perdus…….mais, je m’ égare….
        Pourtant l’ intersaison serait le bon moment pour faire des essaies divers et variés….

      • Mica,

        Je comptais sur toi pour répondre plus précisément à la question d’EAP.

        Tu cites souvent un chercheur Néerlandais dont J’ai oublié le nom… Ses recherches abordent notamment les turbulences lorsqu’on est en queue de peloton, en tête…dans la roue d’un cycliste…etc…

        Mais je n’arrive plus à retrouver les liens sur le web.

    • noirvélo

      J’ai bien compris EAP , je t’ai posé la question , pas mis en doute ta réflexion …

    • noirvélo

      Ah ben , il y en a des mémères sur les pistes cyclables qui avancent toutes seules… Droites comme des « I » , « la banane » , le coup de pédale « aérien » … 😮😥

  4. Edgard Allan Poe

    Un domaine reste à explorer : quid des turbulences lorsqu’on est en queue de peloton, en tête…dans la roue d’un cycliste…etc…
    On ne connaît en gros que quelques données pour un cycliste qui pédale seul.

  5. JeanH

    Comme on dit, les goûts ne sont pas à discuter. Pour me part, je le trouve sublime ce vélo. Enfin un peu d’originalité ce qui fait changement des finis monochrome. Bon beaucoup trop cher comme la plupart des vélos de pro. Les fabricants surfent sur l’idée qu’on va rouler plus vite avec ces vélos et qu’ils font l’envie de beaucoup de pratiquants car dans les sorties de club ces machines impressionnent et suscitent l’envie.
    Pour ma part j’ai toujours mon fidèle BMC à patins DA mécanique. Je me vois mal dépenser autant de $$$ pour un vélo surtout qu’en vieillissant mes performances ne font que décliner. Mais habituellement je change aux 10 ans donc l’année prochaine en théorie je devrai faire un choix. À suivre…
    Aussi comme le disait EAP, très fragile le carbone, j’ai dû le faire réparer 2 fois pour bris de tube supérieur.
    Pour ce qui est du rendement des vélo modernes, un copain ancien coureur vient de se procurer un Trek Madone. Il roulait sur un Spec Venge qui était déjà aéro à l’époque et son constat c’est qu’il y a une nette amélioration de la facilité à emmener le vélo à haute vitesse. Mais bon je n’ai pas essayé donc je ne parle que de son ressenti.
    Déjà à l’époque les test de Das Radd démontraient une bonne différence de gains en watts entre le vélo aéro de BMC et mon SLR01 donc 10 ans plus tard je n’ai pas de difficulté à croire que les vélos modernes soient plus efficaces quoique plus lourds.

    • Plus efficaces pour qui et sur quel terrain ou à parrtir de quelle vitesse moyenne ?

      En montagne, pour 95 % des cyclistes, les nouveaux vélos sont moins efficaces (bien que deux fois plus chers à niveau de gamme équivalent) qu’il y à 5 ans.

      Et je ne parlerai pas de la fiabilité…

      • Les vélos sont plus aérodynamiques mais les performances de Jonas Vingegaard sur la Bastille (265 m de D+ à… 14,5% de moyenne !!!) me donnent à penser que la raison se cache ailleurs que dans l’aérodynamisme.

  6. Plus efficaces pour qui et sur quel terrain ou à parrtir de quelle vitesse moyenne ?

    En montagne, pour 95 % des cyclistes, les nouveaux vélos sont moins efficaces (bien que deux fois plus chers à niveau de gamme équivalent) qu’il y à 5 ans.

    Et je ne parlerai pas de la fiabilité…

    • Le poivrot de service

      Eric: il s’ agit du professeur Bert Bloeken…..je ne suis pas certain de l’ orthographe, merci, en touts cas d’ avoir retenu et de t’ interesser à ses travaux.

  7. Oui, c’est le nom que je cherchais. Je n’ai pas retrouvé l’article mais le moteur de recherche m’a dirigé vers un pdf de 2 profs de physique de la Sorbone.

    Le coureur cycliste qui s’échappe
    du peloton, en tête, seul et
    durant la majeure partie de
    l’étape est hélas presque systé-
    matiquement rattrapé, dans les
    derniers kilomètres, par ses
    poursuivants et laissé sur place, à l’ago-
    nie… N’est pas Albert Bourlon qui veut,
    détenteur depuis  1947 du record de la
    plus longue échappée solitaire victorieuse
    sur une étape du Tour de France, soit
    253 kilomètres. Les cyclistes d’aujourd’hui
    manqueraient-ils de mollet ? La physique,
    entre études en soufflerie et simulations
    numériques, incite à plus d’indulgence.
    Car elle montre que rouler au cœur du
    peloton ou en file indienne réduit consi-
    dérablement les efforts à fournir, par rap-
    port à la situation où l’on roule seul.
    Tout cycliste amateur en a l’intuition :
    même sur le plat et sans vent, aller vite
    en vélo nécessite beaucoup d’efforts, sur-
    tout si l’on ambitionne de rouler à envi-
    ron 54  kilomètres par heure, soit
    15 mètres par seconde, allure communé-
    ment atteinte par les professionnels du
    Tour de France.
    LA TRAÎNÉE, ENNEMIE
    DU CYCLISTE SOLITAIRE
    Quelles forces s’opposant à notre
    mouvement rendent cet effort si diffi-
    cile ? Éliminons d’emblée les frotte-
    ments des chaîne, pignons, pédalier et
    moyeux ainsi que les frottements de
    roulement des pneus sur le sol. Ces
    forces sont typiquement inférieures à
    2 newtons. La résistance à l’avancement
    est due essentiellement à la force de
    traînée aérodynamique : à 15 mètres par
    seconde, même lorsqu’on est couché sur
    le guidon, cette force représente
    environ 40 newtons, soit le poids d’un
    objet de 4 kilogrammes.
    Pourquoi vaincre une force aussi
    modeste nous demande-t-il autant d’ef-
    forts ? Parce qu’on a un effet de levier
    inverse. Lorsqu’on roule à grande vitesse,
    chaque tour de pédale nous fait avancer
    de plus de 10 mètres, soit environ 10 fois
    plus que la longueur circulaire parcourue
    par un pied en un tour de pédale (pour les
    connaisseurs, nous avons considéré un
    développement de 52 × 11, des pneus de
    700 millimètres et un bras de levier de
    pédale de 170 millimètres).
    Le prix à payer est qu’il faut exercer
    sur la pédale une force 10 fois supérieure
    à la traînée aérodynamique, soit 400 new-
    tons en moyenne, c’est-à-dire le poids de
    40 kilogrammes. C’est une force énorme,
    sachant qu’à la vitesse considérée, le
    cycliste pédale à une cadence de 81 tours
    par minute. La puissance qu’il doit four-
    nir est alors de 600 watts en continu…
    Presque surhumain !
    D’où vient la traînée aérodynamique ?
    Son expression quantitative en donne
    une idée : elle est proportionnelle au pro-
    duit de la masse volumique de l’air
    ambiant par le carré de la vitesse du
    cycliste et par la surface frontale qu’il pré-
    sente, vélo compris, à l’écoulement d’air.
    Tout se passe donc comme si le cycliste
    devait pousser et mettre en mouvement
    tout le volume d’air qu’il traverse.
    C’est pour cette raison que de nom-
    breux records ont été battus au vélo-
    drome de Mexico, à une altitude de
    2 250 mètres. L’air y est 20 % moins dense
    qu’au niveau de la mer, ce qui réduit d’au-
    tant la traînée. Cela explique aussi que la
    première chose à faire pour un cycliste
    qui veut réduire sa traînée est de
    diminuer son aire frontale, en se cou-
    chant davantage sur son vélo par exemple.
    En témoigne la position adoptée par les
    coureurs professionnels lors des
    contre-la-montre.
    Le coefficient de proportionnalité
    qui intervient dans l’expression de la
    traînée dépend de la forme plus ou
    moins aérodynamique du cycliste et de
    son vélo, mais aussi des détails de
    l’écoulement de l’air autour d’eux. Des
    études en soufflerie et des simulations
    numériques, en particulier celles de
    l’équipe de Bert Blocken, à l’université
    de technologie d’Eindhoven, aux Pays-
    Bas, ont peu à peu révélé ces écoule-
    ments très complexes.
    Il ressort de ces travaux que le mou-
    vement du cycliste crée une surpression
    de l’air devant lui et une dépression der-
    rière lui, les deux contribuant à le freiner.
    De plus, le cycliste entraîne de l’air en
    mouvement sur plusieurs mètres dans
    son sillage.
    UN EFFET D’ASPIRATION
    La dépression à l’arrière du cycliste
    est un phénomène commun à tous les
    bolides en mouvement et aux voitures
    de course en particulier. Elle est à l’ori-
    gine dans ce cas de ce que l’on appelle
    l’« aspiration » : en se calant dans le sil-
    lage de la voiture de devant, le pilote
    bénéficie de cette dépression pour
    gagner plus de vitesse avec une même

    puissance de moteur disponible, ce qui
    lui permet de dépasser son concurrent.
    En vélo, lorsqu’un cycliste se cale dans
    le sillage d’un autre pour lui « sucer la
    roue », la dépression située derrière ce pré-
    décesseur réduit la surpression qu’il crée
    lui-même. La traînée aérodynamique en
    est réduite de plus de 20 % pour un cycliste
    en position semi-couchée, y compris
    lorsque les vélos sont séparés de 1 mètre.
    Et comme la dépression à l’arrière du
    cycliste de tête est réduite par la surpres-
    sion créée par son successeur, la traînée
    qu’il subit l’est aussi. Ce gain est faible, de
    l’ordre de 1,5 % pour 10 centimètres d’écart
    roue à roue, le même que procure à un
    cycliste une voiture qui le suit à 5 mètres.
    Un gain faible, mais pas sans conséquence :
    1,5 % de réduction de traînée à 15 mètres
    par seconde permet de parcourir 20 kilo-
    mètres en 10 secondes de moins !
    Cet effet signifie que dans un contre-
    la-montre, une voiture peut avantager
    un coureur si elle le suit de trop près. Le
    choix de l’Union cycliste internationale
    de 10 mètres comme distance réglemen-
    taire, plutôt motivé par des raisons de
    sécurité, assure ainsi a posteriori l’équité
    du contre-la-montre, l’effet de la voiture
    sur la traînée étant négligeable à cette
    distance.
    UNE RÉDUCTION DE LA TRAÎNÉE
    QUI PEUT DÉPASSER 90 %
    Revenons à nos cyclistes et conti-
    nuons à en ajouter jusqu’à ce qu’ils soient
    huit, effectif typique d’un contre-la-
    montre par équipe. On peut remarquer
    qu’ils roulent en file indienne, et il y a de
    bonnes raisons à cela. En effet, à
    0,5 mètre d’écart roue à roue entre les
    coureurs, on obtient des réductions de
    traînée encore plus élevées qu’en
    binôme : 37 % pour le deuxième dans la
    file et plus de 55 % à partir du quatrième.
    Sur l’ensemble du groupe, la traînée est
    ainsi réduite en moyenne de 45 % par rap-
    port à la situation où chacun court
    individuellement.
    Seul le cycliste de tête ne bénéficie
    que d’une réduction marginale, ce qui
    explique que les coureurs se relaient
    dans la file pour partager plus équitable-
    ment l’effort sur la durée de la course.
    En tout cas, si tout le monde joue le jeu,
    partir en petit groupe améliore sensible-
    ment la possibilité de mener au bout
    une échappée.
    Nous pouvons maintenant changer
    d’échelle et considérer un peloton entier.
    C’est ce qu’ont fait en 2018 Bert Blocken
    et ses collègues en étudiant, par
    simulation numérique et en soufflerie
    avec un modèle réduit à l’échelle un quart,
    un groupe de 121 cyclistes plus ou moins
    dense. Les tendances précédentes sont
    amplifiées (voir l’encadré ci-dessus) : la traî-
    née est réduite de 14 % pour le coureur en
    tête, de près de 40 % pour les coureurs sur
    les côtés, et de 94 % au cœur du peloton !
    Il s’ensuit qu’au cœur du peloton, un
    cycliste a l’impression de rouler à
    3,7  mètres par seconde, soit 13  kilo-
    mètres par heure, une allure de prome-
    nade familiale… Évidemment, choisir sa
    place dans le peloton n’est pas unique-
    ment une question d’efforts énergé-
    tiques. Plus on est en queue, plus on est
    sensible aux effets d’accordéon provo-
    qués par des accélérations en tête ou aux
    éventuelles chutes. C’est pourquoi les
    leaders du Tour préfèrent rester dans les
    premiers rangs, entourés de leurs équi-
    piers : la réduction de traînée demeure
    très importante (80 %), mais il leur est
    plus facile de réagir à une accélération
    soudaine des adversaires. 

  8. Yvon

    Si le dada de Mica l’utilisation de braquets importants, le mien c’est le prix de revient du cyclisme c’est un sport plutôt chez les gens modestes les gens d’origine aisée sont plutôt rares, à part Gianni Motta adopté par cette famille je n’en connais pas beaucoup. Je serais d’avis de supprimer les vélos de contre la montre qui servent rarement et sur des distances ridicules en plus d’être dangereux avec nos ronds points. La on pourrait se comparer à Anquetil et Merckx.

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