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Le Tour de l’actualité

Fidèle à la formule, petit Tour de l’actualité, question de commenter ce qui a retenu mon attention ces derniers jours:

1 – Dominique Rollin. On s’y en attendait, le coureur québécois a annoncé sa retraite sportive au cours des derniers jours.

C’est tout un coureur qui quitte le monde du cyclisme pro et j’ai été un « fan » de Dominique Rollin dès le début.

On peut distinguer trois phases à sa carrière selon moi.

La première est celle de l’ascension vers les rangs professionnels, et s’étire de ses années juniors au Québec jusqu’aux équipes françaises (2003-2004) pour se terminer par deux très belles années où il gagne, en 2005, la Classique Montréal-Québec et pas moins de 4 étapes des Mardis de Lachine, et en 2006 son titre de champion canadien sur route. Fort de ces victoires, les rangs pro se sont ouverts à lui par la suite, d’abord aux États-Unis.

La deuxième phase se déroule de 2007 à 2011 et constitue assurément ses meilleures années. Il s’impose plusieurs fois aux États-Unis en 2007, et ne compte plus les places d’honneur cette année-là. En 2008, il signe sa plus belle victoire selon moi chez les pros, une étape du Tour de Californie dans une météo difficile, et devant George Hincapie. Cette victoire lui ouvre les portes de l’équipe Cervélo l’année suivante où il termine notamment 3e de la Scheldeprijs Vlaanderen. Il termine 5e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne l’année suivante, montrant bien que les classiques d’un jour lui conviennent bien. Enfin, sa première saison chez la FDJ est bonne, avec une 16e place sur Milan SanRemo et une 15e place sur le Tour des Flandres, solide. On a pas vu mieux depuis pour un coureur canadien…

La troisième et dernière phase débute en 2012, jusqu’à sa retraite d’abord forcée en 2014, puis son retour en 2015 chez Cofidis. On peut qualifier cette phase de déclin selon moi, comme si son doublé Giro-Vuelta 2012 l’avait brulé. Souvent utilisé sur des courses par étapes par la FDJ, Rollin n’accumule alors plus que des accessits, très loin du top-25 des courses. Outre une 6e place en 2013 sur Cholet-Pays de Loire, il ne parvient plus à se distinguer et ce, même lors d’événements au Canada comme les Championnats nationaux qu’il aurait dû pouvoir pourtant mater. Durant cette période, on le voit peu à l’attaque.

À l’heure de la retraite, Dominique Rollin laisse en ce sens un goût d’inachevé, son début de carrière ayant pu faire croire à un passage chez les pros plus réussi que ça. Je demeurerai convaincu que ce coureur avait un podium sur Paris-Roubaix dans les jambes. Surnommé « The Horse » un temps pour une puissance impressionnante (près d’un cheval-vapeur, vers les 700 watts de PAM) on lui souhaite la meilleure retraite qui soit, tout en l’assurant que nous garderons de lui l’image d’un coureur puissant, bien posé sur sa machine, et à la personnalité plutôt discrète.

2 – Mathieu Van Der Poel. Je m’intéresse à ce coureur tant il me semble hors norme lorsque je le vois en cyclo-cross. Cette classe n’a pas trompé non plus Cyrille Guimard, qui s’y connait en la matière, puisqu’il dit de ce garçon qu’il pourrait devenir une sacré pointure sur la route. Entièrement d’accord!

3 – Jeux olympiques. Le Canada pourra aligner trois coureurs lors de la course sur route lors des prochains JO de Rio, en août cette année, soit… un de plus que les États-Unis! Voilà une excellente nouvelle pour nos coureurs. Gageons maintenant que les places seront chères, et se disputeront essentiellement parmi les coureurs canadiens évoluant en WorldTour, et selon l’état de forme des coureurs à ce moment. Ceux qui auront disputé le Tour, et qui en seront sortis en bonne condition, pourraient avoir un avantage (Hesjedal par exemple).

4 – Plus beau maillot du peloton 2016. CyclingNews propose de voter pour le plus beau maillot du peloton en 2016. Mon choix est fait, sans l’ombre d’un doute: IAM!

5 – Tour Down Under. Victoire de la jeune sensation Caleb Ewan chez Orica lors de la première étape. L’idéal, c’est de visionner le vidéo BackStage Pass de cette équipe. Toujours tellement rafraichissant!

6 – Tour de San Luis. LA nouvelle, c’est que Peter Sagan a disputé la première étape, un chrono par équipe, avec les jambes poilues!!! Celle-là, on l’avait jamais encore faite au niveau professionnel à ma connaissance, en 35 ans d’observation du cyclisme. Pas sur que ce soit très « tendance »…

7 – Le peloton 2016 décortiqué. C’est équipe par équipe, et c’est très bien fait par le journal français L’Équipe. J’y ai appris que:

  • Chez BMC, le jeune espoir de 23 ans, Campbell Flakemore, a déjà pris… sa retraite, apparemment écoeuré de la difficulté du métier et des sacrifices à consentir pour espérer performer sur les grands tours. Je sais pas vous, mais ça m’a fait penser à David Veilleux.
  • Que l’équipe Giant-Alpecin, discrète, est une sacré équipe et qu’elle pourrait causer bien des surprises en 2016 avec les Dekengolb, Dumoulin et Barguil, trois coureurs qui montent et qui ont faim.
  • Que le prometteur Louis Meintjes à la Lampre sera un coureur à surveiller de près en 2016.
  • Que le jeune Julien Bernard a intégré l’équipe Trek cette saison. Il est le fils de Jean-François Bernard, pour ceux qui connaissent leur cyclisme.

8 – Trek Madone 9, le test. C’est sur Matos Vélo, test grandeur nature de ce nouveau vélo au profil et à l’intégration si particuliers. Le bilan est positif, pourvu que vous n’habitiez pas au coeur des Alpes!

9 – Mal de dos. Merci à tous les lecteurs pour vos conseils concernant le mal de dos. Je remercie en particulier mon ami et co-équipier Ludo et sa conjointe Stephanie, physiothérapeute, pour les soins prodigués en urgence lundi matin et qui m’ont fait un bien fou. Si vous habitez dans la région de Gatineau et avez un problème de cette nature, je vous les recommande, ils savent de quoi ils parlent! Sans eux, je ne m’en sortais pas aussi bien. Si tout n’est pas encore rentré dans l’ordre bien sûr, il me restera aussi à faire davantage de prévention en 2016 afin de repartir comme en 2015, c’est à dire sans pépin de ce côté-là!

Vêtements La Flamme Rouge: last call!

Je vous informais, le 11 décembre dernier, que les vêtements La Flamme Rouge étaient désormais ouverts à la vente.

Ceci est un rappel: la date limite est ce vendredi 8 janvier pour commander. Je compte lancer la production des vêtements la semaine prochaine, ceci afin d’assurer leur disponibilité dès le début de la saison au Québec, habituellement quelque part au mois de mars.

Je rassure celles et ceux qui m’ont déjà contacté via les commentaires sur ce site, ou par courriel: votre commande a bel et bien été prise en compte. Je communiquerai très bientôt avec vous par courriel pour le paiement final.

Merci à tous de porter une attention toute particulière aux tailles: une fois la production lancée, il ne sera plus possible de les changer.

Merci de vous référer au courriel du 11 décembre dernier pour la façon de commander ces vêtements, qui dépend de votre localisation.

À vendre: vêtements La Flamme Rouge!

Après un an de mise à l’essai des vêtements, et plusieurs semaines d’ajustement de la formule de vente, c’est bon: à la demande générale, vous pouvez enfin vous procurer les vêtements La Flamme Rouge (fabriquant Louis Garneau).

Ce que vous devez savoir:

1 – Je ne fais pas de profit sur ces ventes!

2 – Les logos arborés sur les vêtements reflètent les valeurs de La Flamme Rouge. Ainsi, la présence des logos « Race Clean – Earn your victory » et « Roulez gagnants au naturel » sur les épaules des maillots court et long ainsi que sur l’arrière du cuissard rappellent que La Flamme Rouge milite depuis le départ pour un sport sain, éthique, sans dopage. La feuille d’érable présente sur le logo « Race Clean » rappelle aussi que La Flamme Rouge est réalisée depuis le Canada.

Sur les poches arrières du maillot, l’ensemble des valeurs de La Flamme Rouge sont affichées sous la forme d’une grille imbriquée. Là encore, j’ai voulu un maillot reflétant l’identité de La Flamme Rouge, son engagement, son éthique, sa rigueur.

Enfin, le design général est assez épuré, à l’image du look La Flamme Rouge (le maillot est à dominance blanc, le cuissard noir). Si vous aimez le maillot 2016 de l’équipe IAM Cycling, vous devriez aimer les vêtements La Flamme Rouge!

3 – Le haut de gamme chez Louis Garneau a été choisi: chamois « 5-motion » pour le cuissard à bretelles, maillot court « aéro » (tissu technique respirant, fermeture pleine longueur), veste sans manche respirante mais offrant une bonne protection contre le vent et le froid, etc.

4 – La coupe choisie est « racing fit », près du corps. Les manches du maillot court sont « laser cut », donc serrées sur les bras, un peu à la façon d’une combinaison contre-la-montre. Le confort est parfait. Le cuissard à bretelles offre une compression.

5 – J’ai personnellement pu tester ces vêtements durant toute la saison 2015 (de nombreux lavages!). Je confirme: pas de souci avec la gamme. Sur six coureurs ayant porté ces vêtements en 2015, un seul a eu un souci mineur, soit une petite maille près des coutures des poches arrières du maillot suite à avoir placé un bidon cycliste plein à cet endroit durant plusieurs heures de selle. Un tel poids était peut-être un peu trop important pour la fibre alvéolée du maillot, bien que cela ne se soit produit sur aucun autre des maillots en circulation.

Pour commander:

Toutes les informations pertinentes au choix des tailles, de la coupe, les prix, sont ici sur le site PPR de Louis Garneau, disponible en français et en anglais. C’est très bien fait!

Mes amis proches et vivant dans la région de Gatineau pourront me contacter directement par courriel pour passer une commande, évitant ainsi les frais de poste puisque je vous vois régulièrement ou que vous êtes à proximité. Vous pourrez consulter le site PPR pour les tailles, les coupes, les items disponibles.

Pour les résidents du Québec et du Canada (à l’exception de ceux de Gatineau), tout est en ligne. À noter qu’aux prix affichés s’ajoutent comme d’habitude taxes fédérales et provinciales, ainsi que des frais de poste de 25$ par commande (il vaut donc la peine de commander plusieurs items, tant qu’à faire, car c’est 25$ peu importe si vous commandez 1, 2, 3 ou 4 items – pas pu faire autrement).

Pour les résidents vivant à l’extérieur du Canada, il ne vous est pas possible d’utiliser le site PPR pour passer une commande, malgré les efforts de Louis Garneau et les miens en ce sens: une histoire de taxes et de frais de douanes (c’était vraiment compliqué!). Je vous recommande d’aller sur le site PPR pour voir les vêtements disponibles, les coupes, et choisir la taille. Une fois cela fait, communiquez moi votre commande par courriel. Une invitation de paiement PayPal suivra dans la foulée. Une fois le paiement reçu de votre part, vos articles vous seront expédiés dès que produits par Louis Garneau.

Les prix

Taxes fédérale et provinciale incluses, les prix pour les résidents canadiens sont les suivants.

Maillot court aéro fermeture centrale, couleur dominante blanc: 126$

Maillot long (noir, pour pouvoir s’agencer sur d’autres vêtements cyclistes également): 115$

Veste sans manche (noire, pour pouvoir s’agencer sur d’autres vêtements cyclistes également): 103$

Cuissard à bretelles (noir, facile à agencer, peu salissant), chamois 5-motion: 144$

Pour les résidents à l’extérieur du Canada, les prix sont les mêmes, mais majorés de 10$CAN pour chaque item commandé pour couvrir les frais de poste que je devrai assumer. En gros, cela donne, en euros tous frais inclus (taxes, postes) et selon le taux de change en date d’hier, 91 euros (maillot court), 84 euros (maillot long), 76 euros (veste sans manche) et 103 euros (cuissard à bretelles).

Après vérification auprès de sites populaires, la gamme de prix se situe dans la grosse moyenne actuellement. Rares sont aujourd’hui les cuissards à moins de 90$, certains, notamment Assos, atteignant plus de 350$ pièce!

Veuillez noter qu’un délai d’environ 6 semaines de production s’appliqueront une fois cette commande de groupe terminée. Je fermerai la commande le 8 janvier prochain, afin de lancer la production du nombre d’items commandés par tous.

Très important, la production étant faite « sur mesure » des commandes reçues, il ne sera pas possible d’échanger la taille d’un item après le 8 janvier prochain. Il est donc impératif de bien choisir la taille et le site PPR est très bien fait en ce sens. Je mesure 1m73 pour 61-62 kilos et mon matos est de taille SMALL. La gamme de vêtements offre un grand choix de taille (de 3XS à 3XL!). Pour les Européens, les tailles chez Louis Garneau sont assez proches, je trouve, de celles qu’on retrouve chez Sportful par exemple.

De même, une fois la production lancée, je ne pourrai plus rembourser les commandes effectuées, sous peine de plomber mes finances personnelles et de me retrouver avec une quantité de vêtements La Flamme Rouge de la mauvaise taille pour moi!

Les vêtements seront donc disponibles à tous autour du 20 février 2016, à temps pour la reprise sur route au Québec.

Parce que La Flamme Rouge est bien dans sa tête, fidèle à ses valeurs, sans tache ni casserole, sans dépendance envers quiconque, éthique, crédible, rigoureuse et respectueuse d’autrui, j’ai voulu des vêtements qui nous permettent d’être bien dans notre peau lorsque sur le vélo, et surtout de véhiculer une image positive du sport – et du site – qui me (nous) passionne.

La commande suivante aura possiblement lieu en décembre 2016, ou selon la demande.

Quelques photos des vêtements

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Collectif Parlee: la course

Très bien!

Collectif Parlee – La Course from Thomas Rinfret on Vimeo.

Le Tour de l’actualité

Une charge de travail exceptionnelle m’a empêché de régulièrement mettre à jour La Flamme Rouge la semaine dernière. Cette semaine s’annonçant chargée, pas impossible non plus que les mises à jour soient un peu moins fréquentes au cours des prochains jours.

Je vous propose aujourd’hui un petit tour de l’actualité qui a retenu mon attention récemment.

1 – Chris Froome. Le vainqueur du Tour annonce qu’il rendra publiques certaines de ses données personnelles le 3 décembre prochain, nous permettant de mettre en perspective ses performances sur la dernière Grande Boucle. Wait and see, mais que vaut cette information si elle ne vient pas d’une source indépendante?

Froome a par ailleurs récemment reconnu le parcours de la course sur route des prochains Jeux Olympiques à Rio. Pas sûr que ça lui convient très bien!

2 – J’ai trouvé intéressant ce reportage portant sur les cols les plus difficiles d’Amérique du Nord, tels que perçus par six coureurs nord-américains excellents grimpeurs: Phil Gaimon, Joe Dombrowski, Chad Haga, Carter Jones, Mike Woods et Toms Skujins. Le Mont Mégantic est cité par deux de ces coureurs!

3 – Guillaume Boivin. Le coureur québécois chez Optum cette année retrouvera l’Europe l’an prochain sous les couleurs de l’équipe de 3e division israélienne Cycling Academy Team, une équipe émergente qui espère pouvoir rejoindre les rangs World Tour d’ici 2 ou 3 ans. La signature d’un bon sprinter est souvent très importante pour de telles équipes, les sprinters étant les plus susceptibles de ramener des victoires, donc de la visibilité. Pour Boivin, l’occasion était probablement à saisir et le but sera très certainement de se faire voir sur certaines courses plus importantes pour lesquelles l’équipe sera invitée.

4 – Strava. Le palmarès annuel d’Alexandre Dion est ici. Toujours intéressant, et ce palmarès couvre évidemment les performances offertes au Québec. J’ignore si de tels palmarès annuels existent en France, ça serait intéressant du côté des Alpes ou des Pyrénées!

5 – Matos. Cinq paires de gants bien cotées pour l’hiver. Le matos Assos dans ce registre est certes plus cher, mais c’est vraiment de l’excellente qualité. À noter que les gants waterproof chez Garneau font partie de ce palmarès.

6 – Home-trainer. En ces temps de reprise sur ces engins mortels, un nouveau venu dans la gamme des home-trainers disponibles: le Tacx Neo Smart. Pour tout savoir sur ce home-trainer nouvelle génération, c’est ici sur le très sérieux site DCRainmaker. Test de son en prime!

Poursuite par équipe: les Canadiennes en or!

Je parle peu de cyclisme sur piste sur La Flamme Rouge, non par manque d’intérêt, mais plutôt parce que je ne suis pas un fin connaisseur.

Une récente performance a toutefois capté mon attention: l’équipe canadienne féminine de poursuite par équipe a remporté l’or lors d’une manche de la Coupe du Monde en Colombie (Cali) la semaine dernière.

L’or!

D’ordinaire, la victoire ces dernières années s’est surtout jouée entre l’Australie et le Royaume-Uni: ce sont ces deux équipes qui ont à peu près tout raflé.

L’équipe canadienne était composée de Jasmin Glaesser, Allison Beveridge, Kirsti Lay et Stéphanie Roorda. L’équipe s’est imposée contre les Américaines sur la distance de 4000m, revenue à l’agenda depuis 2013 (c’était 3000m chez les femmes auparavant).

Toute une performance qui intervient à moins d’un an des prochains Jeux Olympiques de Rio… c’est de bonne augure.

Bravo!

Hugo Barrette

Prompt rétablissement au pistard canadien qui a fait une violente sortie de piste à l’entrainement la semaine dernière, étant éjecté par dessus la balustrade. S’il n’a pas de fracture, Barrette a brièvement perdu conscience sous la force de l’impact et devra j’imagine respecter une période de repos pour pleinement se remettre d’une telle chute. Assurément un pépin dans une année pré-olympique, mais je suis convaincu qu’il saura surmonter cette épreuve.

Ma contribution: éveiller les consciences?

Vous avez été nombreux à réagir à mon texte d’hier sur le dopage lors du GranFondo New York, comme vous avez été nombreux à réagir au récent cas de dopage dans le cyclisme au Québec.

Ces réactions ont pris la forme de commentaires sur ce site, mais aussi de discussions et d’échanges sur les réseaux sociaux, notamment Facebook.

Ce fut passionnant que de vous lire et je vous remercie.

Certains d’entre vous me suggèrent de prendre ça cool, et vous avez certainement raison!

Certains trouvent aussi que La Flamme Rouge parle parfois trop de dopage, et vous avez possiblement aussi raison.

Sachez que j’en suis conscient.

Vous savez, j’ai toujours essayé de garder La Flamme Rouge à sa place.

Je ne suis pas un ancien champion cycliste. Je reste à ma place, et ne désire pas tenir ce site pour être le héros de mes propres aventures. Je préfère rester modeste, sachant que vous êtes plusieurs à avoir de bien meilleurs palmarès que le mien.

J’essaie aussi de demeurer « profil bas » dans le monde du cyclisme. D’une part pour préserver mon indépendance totale, ce qui me permet une certaine liberté d’expression, voire une certaine crédibilité. D’autre part parce que je ne suis pas un journaliste officiel, comme peut l’être Simon Drouin de La Presse par exemple (mais je suis très certainement un journaliste raté, et aussi un démographe qui a réussi).

Enfin, je ne réalise pas La Flamme Rouge pour rechercher le succès ou l’audimat. Je réalise ce site avant tout pour partager ma passion du cyclisme, et tant mieux si mes textes vous rejoignent.

Dans ce partage de ma passion, s’inscrit une opportunité que j’embrasse: celle de développer le cyclisme, d’oeuvrer pour que ce sport soit mieux connu, mieux compris, plus populaire et… plus sain.

Oui je parle donc de dopage, car j’ose croire que ce faisant, je contribue à éveiller les consciences parmi la communauté cycliste et la population en général.

Je ne suis pas Christine Ayotte, ni Damien Ressiot. Mais si, grâce à La Flamme Rouge, je peux éveiller les consciences quant au fait que le dopage est inacceptable, alors ça vaut la peine.

Si, grâce à La Flamme Rouge, vous êtes quelques uns qui, ces derniers jours, avez pu prendre ne serait-ce que 10 minutes pour réfléchir au dopage dans le sport, alors je me dis que ça vaut la peine de parler dopage. Et certains d’entre vous m’ont dit l’avoir fait, c’est une satisfaction.

Qui sait, peut-être qu’en éveillant ainsi les consciences, en sensibilisant, en montrant que le dopage ne vaut pas la peine, nos courses seront plus saines?

C’est un pari que je fais.

Je suis tellement convaincu que les valeurs fondamentales du sport et du cyclisme dépassent le simple fait d’être le meilleur, surtout dans un monde qui a perdu ses repères autrefois donnés par notamment la religion.

J’ai tellement eu de plaisir à regarder un Tom Boonen radieux en se dirigeant vers Peter Sagan, tout juste champion du monde quelques instants après avoir franchi la ligne d’arrivée, prouvant l’immense respect qui existe entre authentiques champions cyclistes.

Je me rappelle moi-aussi de petits gestes: Bill Hurley, un excellent coureur de la région d’Ottawa, champion du monde chez les 30-34 en vélo de montagne au début des années 2000, m’encourageant dans la dernière rampe d’un championnat québécois dans les Laurentides vers 2002 ou 2003, alors que je terminais légèrement attardé des meilleurs, manifestement un grand esprit sportif. Je ne l’ai jamais oublié.

Ou un John Malois prenant soin de moi après une violente chute au Grand Prix OBC dans le Parc de la Gatineau il y a quelques années, moi le coureur anonyme, lui le coureur bien connu qui ne me connaissait pas: touché à la tête, il m’a accompagné jusqu’à la ligne d’arrivée où j’ai pu être pris en charge, renonçant du coup à terminer sa propre course. Je ne l’ai jamais oublié.

Le sport cycliste, c’est ca. Compagnons et solidaires dans la souffrance, dans un respect mutuel qu’imposent la violence de l’effort et l’abnégation requise pour aller au bout de l’objectif.

C’est ce sentiment fugace mais bien présent d’accomplissement et de respect que j’ai ressenti une fois encore au sein des coureurs, cette fois à l’arrivée de la difficile et exigeante Campionissimo en juin dernier, après 7h d’effort par delà Gavia, Mortirolo et San Christina.

Le sport cycliste, ce n’est pas le dopage, ce vulgaire raccourci qui gâche tout.

Et ma conception du cyclisme, c’est celle que je partage avec Greg Lemond, un passionné s’il en est. Tout est résumé dans le vidéo suivant, de 6min05 à 6min50.

À quand au Québec?

J’ai toujours soutenu que la sécurité des usagers de la route – surtout des cyclistes – passait d’abord et avant tout par la prévention au moyen de l’éducation – surtout des automobilistes -, une éducation qui évidemment fait cruellement défaut au sein d’une population dont le niveau de littératie est inquiétant.

Dans ce contexte, j’aime beaucoup cette publicité visible en Tasmanie à propos du corridor de sécurité que les automobilistes devraient réserver aux cyclistes qu’ils croisent.

Espérons que cela pourra inspirer le ministère des Transports du Québec, mais je n’ai pas grand espoir…

 

Collectif Parlee, 3e opus

Beau petit vidéo qui a notamment le mérite de nous faire découvrir une des belles régions du Québec où il fait bon pédaler, la région de Charlevoix. Pour nos amis européens, prévoir des braquets de montagne si jamais vous mettez ça à votre programme!

Collectif Parlee – Au pays du huitième jour from Thomas Rinfret on Vimeo.

The Program: ca sort cette semaine

Le film « The Program » retraçant l’histoire de Lance Armstrong – le plus grand mensonge de l’histoire du sport – sort cette semaine en cinéma. Un film à ne pas manquer pour mieux comprendre le personnage et son histoire incroyable, peut-être pour s’assurer qu’on ne revivra plus jamais ça…

Plus tard aujourd’hui, suivez notre couverture du Grand Prix Cycliste de Québec. Un reportage matos sera bientôt en ligne!

Collectif Parlee – La cassure

Collectif Parlee – La cassure from Thomas Rinfret on Vimeo.

Mystérieux point de côté!

Depuis mon retour d’Italie, j’ai la bonne patte comme qui dirait.

En bref, j’atomise.

Fort de ces excellentes sensations, je me présente hier soir au « A-Loop », le rendez-vous souffrance des coureurs de la région d’Ottawa-Gatineau, chaque mardi aux deux semaines.

C’est pas compliqué, un aller-retour jusqu’au Belvédère Champlain par la route – qui monte et qui descend sans arrêt – du Parc de la Gatineau.

Un parcours exigeant, où les moments de récupération sont rares et les efforts, très intenses.

Hier soir, du beau monde était présent: deux Silber, Dal-Cin et St-John, mais aussi JS Perron, Aaron Fillion, et j’en passe. Nous étions promis à une belle partie de manivelles.

Pourtant, le départ fut modéré, bien en deçà de ce que j’ai déjà connu. L’ascension de la première « patate » du circuit, la montée du lac Pink, en 2min15, un bon 10sec plus lent que d’ordinaire. Je me sentais bien, ça promettait d’être une bonne soirée.

Arrive les deux bosses du côté du secteur « Pingouin ». La deuxième est montée sous pression, question de rattraper quelques fuyards, et déjà le peloton se fragmente, les premiers dégâts significatifs survenant du même coup. Je reste bien dans les roues, et même si l’effort est important, rien pour me faire décrocher. Molto bene.

Le juge de paix du circuit est la montée du Lac Black, 1,5 km à du 6-7%. Ca monte vite, mais rien de bien terrible au pied. Une gêne me saisit sur le côté gauche. Mi-pente, je suis certes à l’arrière du groupe, mais je tiens malgré cette gêne dans mon abdomen. À 100m du sommet, alors que je viens d’encourager un ami, aie! violent point de côté qui survient, comme si on m’enfonçait un poignard dans le bide. Je résiste quelques secondes, puis je manque d’air.

Je n’ai d’autre choix que de couper net mon effort et de laisser partir le groupe.

Je n’ai pas compris: jamais fait ça avant. Une première. J’ai certes eu de petits points de côté par moment en faisant divers sports, mais de cette intensité jamais.

Je récupère quelques secondes, mouline sur un petit braquet, puis bascule dans la descente, m’hydrate et deux minutes plus tard, bingo, plus aucune douleur! Nada, comme neuf.

Pour le moins frustrant.

Question de rentabiliser la sortie et faire passer la frustration, j’ai établi quelques « personal best » sur le retour, notamment dans une autre bosse du secteur, Notch, où je signe le 5e meilleur temps Strava. Non mais.

La question: qu’est ce que ces points de côté?

Une rapide recherche sur Internet me laisse croire qu’ils sont assez mystérieux car on ne connaît pas leurs causes.

Ces derniers surviennent parfois lors d’un effort violent dans des sports d’endurance. Ce fut mon cas hier: au moment de l’apparition de mon point, j’étais à 172 puls/min, les puls les plus élevées vues cette saison, et je produisais donc un effort maximum. Je me sentais bien, mais l’effort était maximum.

Ces points peuvent causer une gêne respiratoire: je n’en doute point, ce fut mon cas hier. La douleur était très aigue, mais d’une courte période.

Ces points sont habituellement sans gravité et disparaissent comme ils sont venus: encore mon expérience hier soir. Sitôt l’intensité coupée, et avec quelques gorgées bues, tout est rentré dans l’ordre rapidement.

Alors pourquoi?

Ce site avance quelques explications quant aux causes:

– mauvaise adaptation à l’effort (violent), notamment par un mauvais échauffement (ce dernier n’a pas été terrible dans mon cas hier soir… manque de sérieux!)

–  crampe du diaphragme (j’en doute dans mon cas)

– origine rhumatismale (peu probable dans mon cas)

– origine digestive (possible dans mon cas hier, j’avais ingurgité – à tort très certainement – quelques « chips » Tostitos avant de partir avec ma conjointe… mauvaise idée!!!)

– dysfonctionnement de la vésicule biliaire (trop de vin dans les jours précédents pour moi???)

Quoi qu’il en soit, le point de côté est extrêmement frustrant, au même titre que les crampes d’ailleurs, car ils nous privent de donner le meilleur de nous-même. Saleté.

N’hésitez pas à partager avec moi vos expériences avec ces satanés points de côté, notamment si vous avez des trucs pour les éloigner. Ou si vous avez pu identifier des situations dans lesquelles leur apparition sont plus fréquentes.

Morale de l’histoire: à un certain niveau de compétition, on ne s’improvise plus coureur et on paye cash les erreurs d’hygiène de vie!

Je retourne au régime sec: eau, alimentation maigre, vie de moine.

Chris, prouve-nous qu’on peut aussi croire en toi

C’est le titre de cet excellent article publié dans le journal Le Monde et signé Antoine Vayer. Je partage entièrement son opinion: les coureurs pro doivent ouvrir leur livre, afficher leur profil de puissance, afin qu’on puisse croire en leurs performances. C’est urgent.

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