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Cyclosportives La Québécoise / La Montréalaise: les raisons d’un (demi) échec

On a appris hier que les épreuves La Québécoise et La Montréalaise ne seront pas de retour au calendrier des cyclosportives du Québec en 2015.

C’est dommage! J’avais participé à La Québécoise et à La Montréalaise en 2013, avec beaucoup de plaisir, surtout sur La Québécoise où le parcours m’avait particulièrement intéressé.

Rappelons que ces deux cyclosportives se disputaient en marge des GP WorldTour de Québec et Montréal et émanaient de la même organisation.

Le communiqué de presse émis par l’organisation mentionne que le nombre de participants n’était tout simplement pas suffisant pour couvrir les frais des cyclosportives. En d’autres termes, un événement non rentable sur le plan du budget, donc on limite la casse et on termine l’aventure. On comprendra les organisateurs de prendre une telle décision.

Le même communiqué de presse mentionne que 1 700 participants ont roulé sur les deux cyclosportives en 2014: j’estime que c’est loin d’être un échec! 1 700 cyclistes, ça fait beaucoup de monde… et les organisateurs peuvent se satisfaire d’avoir réussi à réunir autant de personnes.

L’organisation évoque cependant le chiffre magique de 4 500 participants nécessaires pour atteindre le seuil de la rentabilité. On évoque également la date tardive (en septembre) des événements ainsi que l’offre croissante de cyclosportives au Québec – donc une certaine compétition – pour expliquer ce « manque » de participants.

Je sais pas vous, mais 4 500 participants à un prix moyen de 150$ l’inscription, ça fait tout de même des revenus d’environ 675 000$! On pourra se surprendre de lire que le seuil de rentabilité de ces deux cyclos se situe au delà du demi-million de dollars: ça fait beaucoup, me semble-t-il.

Quoi qu’il en soit, on peut se questionner sur cette situation, et ces réflexions constructives pourront possiblement être utiles pour d’autres cyclosportives en devenir, ou existants déjà.

D’abord, le tarif d’inscription: à 150$ ou 200$ (peloton « L’Échappée »), vous êtes nombreux à trouver ça trop cher (c’est du moins ce qui se dégage de vos commentaires ces deux ou trois dernières années à propos de certaines cyclosportives). Ces tarifs ont donc pu nuire, dans une certaine mesure, à la popularité de l’événement. Je pense qu’il y avait moyen de faire différemment, probablement moins cher: pourquoi, par exemple, inclure dans ces tarifs un maillot cycliste? Cela engendre des coûts pour l’organisation (sa conception, la logistique de sa distribution, etc.) pour un effet limité: beaucoup de cyclosportifs préfèreront très probablement (j’en suis) porter leur propre maillot de toute façon, surtout s’ils participent en groupe ou club cycliste. Plusieurs autres cyclosportives pratiquant des tarifs similaires offrent également un maillot cycliste, et je demeure peu convaincu de l’effet de cette initiative sur la popularité des épreuves.

Il faut ensuite se demander pourquoi certaines cyclos sont populaires (le Défi Vélo Mag est un bon exemple, ou la Marmotte en France) et d’autres moins? Je demeure convaincu que le parcours joue pour beaucoup. Si La Marmotte est populaire, c’est que le parcours – dantesque – permet de se mesurer à la légende du cyclisme, ainsi qu’à soit même. Idem, mais dans une moindre mesure, pour le Défi Vélo Mag: le parcours du Parc de la Mauricie est bien connu au Québec, tant pour sa beauté que pour ses difficultés incessantes.

C’est peut-être aussi ce qui manquait à La Québécoise et La Montréalaise: un parcours mieux dessiné, surtout pour La Montréalaise. Je pense par exemple qu’il fallait terminer chacune de ces deux épreuves par un tour complet du circuit emprunté par les pros (avec la même configuration, reprenant ainsi un peu le concept de L’Étape du Tour…), ce qui aurait attiré davantage de cyclosportifs selon moi. Imaginez: une arrivée au sommet de Camilien Houde après un tour complet du circuit de la course, lui-même précédé d’un tour complet de l’île de Montréal via le Lakeshore et l’Est de la ville, puis une fête sur la montagne après, eut été selon moi un puissant facteur de promotion de La Montréalaise (qui aurait du coup mieux porté son nom!). Bien évidemment, cela représentait assurément des défis logistiques importants, mais le succès de l’événement était probablement à ce prix.

Sur La Québécoise, il aurait pu être intéressant de marier l’événement avec la sortie du mercredi que font habituellement les coureurs pros: on aurait ainsi pu proposer aux participants de rouler la première heure de la cyclosportive avec quelques coureurs pros qui auraient encadré les divers pelotons, pour les laisser ensuite. La possibilité de côtoyer – même brièvement – certains coureurs pros puis de terminer la cyclo par un tour complet du circuit aurait eu de la gueule!

Enfin, la date des événements a-t-elle vraiment nui? Je demeure convaincu que plus que la date, c’est le facteur météo qui est déterminant bien souvent sur les cyclosportives. Évidemment, avec des événements en septembre, la probabilité de température fraiche et de pluie est très certainement plus élevée qu’au mois de juin ou juillet. D’autres évoqueront la popularité du Défi Vélo Mag, plus tard encore dans la saison. Difficile de trancher donc à ce chapitre!

Quoi qu’il en soit, il convient de souligner l’effort des organisateurs ces deux dernières années de proposer ces cyclosportives: ils peuvent être fiers, selon moi, d’avoir réussi à attirer l’an dernier 1700 cyclistes, ce n’est pas rien. Fort de quelques idées nouvelles, il sera peut-être possible, qui sait, de relancer ces événements sous une nouvelle formule au cours des prochaines années?

Cyclosportives 2015: les grands rendez-vous européens et québécois

Voici un calendrier des principaux et plus prestigieux événements cyclosportifs de la saison 2015, à commencer d’abord par le calendrier européen, puis québécois-canadien-américain. L’offre au Québec ne cesse d’augmenter, y’a de quoi être occupé presque tous les week-end de mai à septembre!

Je serai pour ma part sur le Défi Gatineau-Mont Tremblant fin mai, possiblement sur le Gran Fondo Gatineau, puis sur La Campionnissimo avec comme grand objectif une solide performance au Marathon des Dolomites. De retour au Québec, j’enchainerai possiblement avec quelques autres cyclosportives d’ici comme l’épreuve du Mont Sainte-Anne, le Défi des Cantons de l’Est, possiblement la Québécoise et, pourquoi pas s’il me reste de l’énergie, le difficile Défi Vélo Mag.

Et comme ambassadeur du Défi Gatineau-Mont Tremblant, je ne peux que vous encourager à participer à cette belle cyclo d’une durée de deux jours qui se déroule dans un cadre très convivial!

CALENDRIER EUROPÉEN (cyclos sélectionnées)

22 mars: La Corima – Drome provencale

4 avril: Tour des Flandres cyclo

11 avril: Paris-Roubaix Challenge

25 avril: Liège-Bastogne-Liège Cyclo

3 mai: Gran Fondo Giro d’Italia

31 mai: le Challenge du Vercors

6 juin: GranFondo Mont Ventoux – Beaume de Venise

7 juin: Time-Mégève-Mont Blanc

13 juin: Les trois ballons

14 juin: Tour cycliste des Dolomites

17 au 20 juin: L’ardéchoise

21 juin: Morzine Haut Chablais

27 -28 juin: Serre-Che Luc Alphand

28 juin: La Vaujany

28 juin: La Grand Bo

28 juin: La Campionnissimo

28 juin au 4 juillet: Tour TransAlp

4 juillet: La Marmotte

5 juillet: Le Marathon des Dolomites

11 et 12 juillet: Brevet de Randonneur des Alpes

12 juillet: La Fausto Coppi

12 juillet: l’Arvan Villards

19 juillet: L’Étape du Tour

3 août: La Bourgui

11 au 15 août: Tour de l’Ain cyclo

16 août: La Haute Route Pyrénées (jusqu’au 22)

23 août: La Haute Route Alpes (jusqu’au 29)

23 août: GranFondo Les Deux Alpes

30 août: La Haute Route Dolomites (jusqu’au 5 sept.)

30 août: Otztaler Radmarathon

12 septembre: La Ronde Picarde

27 septembre: Les bosses du 13

CALENDRIER DU QUÉBEC, CANADA, ÉTATS-UNIS 

17 mai: Gran Fondo Campagnolo New York

24 mai: Le Défi Métropolitain

24 mai (à confirmer): Grey County Cyclo (Ontario)

30 mai: GranFondo Mont Tremblant

30-31 mai: Le Défi Gatineau-Mont Tremblant

31 mai: Le Tour de l’Ile de Montréal

31 mai (à confirmer): Défi cyclosportif de Charlevoix

7 juin: GranFondo Gatineau

7 juin: GranFondo Cantons de l’Est

11-14 juin: Grand Défi Pierre Lavoie

14 juin: Cyclosportive San Donato-Le Nordet

20 juin: Le Défi de Lanaudière-Mauricie

12 juillet: Cyclosportive Ski Vélo Orford

12 juillet: GranFondo Axel Merckx

19 juillet: GranFondo Mont Sainte-Anne

25 juillet: Gran Fondo Ottawa Reggio Capitale

9 août: GranFondo Garneau

15 août: L’Échappée belle

21-22 et 23 août: l’Ultra-Défi

23 août: GranFondo Centre-du-Québec

6 septembre (à confirmer): La Québécoise

12 septembre: Le Défi des Cantons-de-l’Est

13 septembre (à confirmer): La Montréalaise

26 et 27 septembre: Défi Vélo Mag

10 octobre (à confirmer): Les 100 à B7

5e Défi Gatineau Mont-Tremblant: je mouille le maillot!

994679_614828108552708_1055609109_n21Fort de mon agréable expérience en 2014, j’ai décidé de m’impliquer davantage en 2015 pour le Défi Gatineau Mont-Tremblant, prévu les 30 et 31 mai prochain.

Pour plusieurs raisons.

La première, c’est le but même du Défi Gatineau Mont Tremblant, qui est d’amasser une partie des fonds nécessaires à la participation d’une équipe du Casino du Lac Leamy de Gatineau au Grand Défi Pierre Lavoie. J’ai beaucoup d’admiration pour Pierre Lavoie, un homme ordinaire qui réalise depuis fort longtemps déjà des choses extraordinaires faisant de réelles différences dans la vie des gens. Sa lutte contre l’acidose lactique a permis des progrès importants depuis 20 ans, notamment l’identification, en 2003, du gêne responsable de cette terrible maladie ayant emporté deux de ses enfants, ouvrant la voie à l’élaboration d’un test de dépistage chez les couples désirant avoir des enfants.

La deuxième, c’est qu’une partie des fonds amassés dans le cadre du Défi Gatineau Mont-Tremblant est redistribuée dans des écoles primaires de la région de l’Outaouais, ceci dans le but de permettre à ces dernières de faire bouger les enfants.

Bref, participer au Défi Gatineau Mont-Tremblant, c’est un moyen pour moi (pour vous aussi!) de faire bouger les choses dans notre communauté.

Ces deux premières raisons seraient déjà largement suffisantes. Il y en a pourtant d’autres.

La troisième, c’est mon grand ami Martin Desbiens. À l’origine de cette équipe du Casino pour le Grand Défi Pierre Lavoie, Martin fait lui aussi bouger les choses, ayant également créé ces dernières années les « Coureurs du lac », un regroupement d’employés(ées) du Casino qui courent et participent à des événements, ceci pour promouvoir les saines habitudes de vie, et donc la bonne santé.

Martin sait de quoi il parle, ayant subi une chirurgie cardiaque majeure il y a deux ans. En 2015, Martin sera de retour non seulement sur le Défi Gatineau Mont Tremblant, mais également au sein de l’équipe du Casino qui prendra part au Grand Défi Pierre Lavoie, ayant reçu toutes les garanties des spécialistes quant à la solidité de son coeur. Ses amis, eux, n’en avaient jamais douté…

La quatrième, c’est l’organisation du Défi Gatineau Mont Tremblant, irréprochable à tous les niveaux. La qualité de l’hébergement et du souper le samedi soir valent, juste à eux deux, le détour. Et que dire de la qualité des paysages traversés, au coeur de la petite-Nation?

Enfin la cinquième, c’est le prix. Je n’apprécie guère la démesure des tarifs pratiqués sur certaines cyclosportives, que j’estime nettement exagérés (comme pour le prix des cadres de vélo en carbone…). Mais à 225$ pour le week-end, hébergement et souper du samedi soir compris, le tarif du Défi Gatineau Mont Tremblant est sans aucun doute un juste prix que j’apprécie dans ce monde qui, parfois, perd le sens des réalités.

Bref, je vous parlerai un peu plus souvent de cet événement en 2015, qui entrera par ailleurs parfaitement dans ma préparation spécifique au Marathon des Dolomites, point d’orgue de ma prochaine saison. Car le Défi offre plusieurs formules (et deux différents parcours, l’un de 165 kms, l’autre de 100 kms) permettant à tous – cyclistes du dimanche ou coureurs confirmés – d’y trouver matière à satisfaction: l’an dernier, notre groupe rapide (j’y étais encadreur) a roulé fort, notamment dans le final du samedi, dans les dernières bosses avant la station du Mont Tremblant ou nous avons terminé à 4 devant, ou encore dans les 40 derniers kms du dimanche où on n’était plus très nombreux à relayer devant, beaucoup de coureurs étant cuits!

Pour l’heure, il convient d’indiquer que le « forfait tout inclus » de 225$ est une offre qui prend fin le 31 décembre prochain. Je vous invite donc à en profiter dès maintenant, il s’agit d’un maudit bon deal.

Rejoignez-moi en 2015 sur ce Défi Gatineau Mont Tremblant!

Mon palmarès Strava 2014

Alexandre Dion, coureur cycliste au Québec, a publié son « palmarès Strava 2014 », une idée originale! Le texte a été publié via le site bien connu Veloptimum.

J’emboite le pas et vous présente mon palmarès Strava 2014 pour les coureurs de l’Outaouais, auquel j’ajoute quelques autres tronçons d’intérêt, notamment dans les Alpes.

L’exploit dément

Non, ce n’est pas ma Marmotte le 5 juillet dernier, terminée en 7h26.

C’est plutôt les… 414 kms que mon coéquipier et ami Richard Jodoin, une bête, a parcouru dans une sortie d’entrainement le 4 juillet dernier. Parti de Gatineau, il a rallié d’une traite… Shawinigan au nord de Trois-Rivières!! Moyenne respectable de 29,3 km/h. Je me demande encore comment il a fait. Bravo Sir Richard, SufferFlandrian s’il en est.

Respect également à un de mes équipiers qui devient petit à petit une légende dans l’Outaouais, Marc Brazeau, et ses…. 331 kms parcourus le 15 juin dernier à la moyenne de… 31,2 km/h!!! Un autre de mes coéquipiers l’accompagnait, Luc Martin. Chapeau les gars!

La perf

Montée Pink du Parc de la Gatineau, célèbre tronçon s’il en est. 19 août dernier, « A-loop » dont j’étais. Matteo Dal-Cin nous a mis ça dans le fond, KOM en haut: 2 minutes 38 secondes pour avaler Pink, moyenne de… 33,9 km/h! Je mets 2min49 en essayant de l’accompagner, un temps qu’il me sera à jamais difficile à battre. Ce soir là, à peu près tous les coureurs du A-loop ont établi leur « personal best » dans cette montée. Quelques semaines plus tard, Matteo participait aux GP World Tour de Québec et Montréal…

Le Parc

C’est le terrain de jeu de tous les coureurs de la région d’Ottawa-Gatineau, LA référence pour prouver de quoi vous êtes capable. Chapeau encore à mon équipier Marc Brazeau qui, le 12 août, établit le meilleur temps de la saison sur le « Champlain Challenge », soit la montée au belvédère Champlain depuis Gamelin: 31:43! (moyenne 34 km/h). Le KOM appartient toujours depuis 2013 à un autre coureur bien connu de la région, en 31:14.

Une autre célèbre montée du Parc, la montée Fortune, n’a pas fait l’objet d’un KOM en 2014, ce dernier appartenant toujours à Mike Woods établi le 24 août 2013 (3min32, moyenne de 29,4 km/h).

Enfin, la montée Black, juge de paix du Parc, n’a pas fait l’objet d’un KOM en 2014 non plus, le meilleur temps étant toujours de 4min03 établi le 5 aout 2012.

GP OBC

En anglais, on dit de l’épreuve chronométrée « the race of truth ». Pas moyen de se cacher sur le chrono de 15 bornes organisé toutes les semaines par le Ottawa Bicycle Club depuis des années. Le record de l’épreuve appartient toujours à Aaron Fillion établi en 17:49 le 7 juin 2012, à la moyenne de… 50,5 km/h, excusez-un-peu. Marc Brazeau, encore lui, signe le 24 juillet dernier une des meilleures performances de 2014 en 19:31 (moyenne 46,1 km/h).

NRC Crit

Pas de best lap cette année au crit NRC du mardi soir! Le meilleur temps demeure 1:07 établi en 2012.

D’autres perfs sur des tronçons bien connus de la région 

Côte Jumonville: pas de KOM cette année, le record m’appartenant toujours en 45 secondes, établi le 17 septembre 2012 à mon retour de la Haute Route.

Passo di Notch: pas de KOM en 2014, le record étant toujours de 2:14 établi le 19 avril 2013.

Montée Edelweiss: le KOM appartient toujours à mon ami Mathieu Lafontaine, 2min21, établi le 15 septembre 2012.

Old Carp Road: tronçon souvent emprunté en 2014 en raison des courses informelles qui s’y déroulent les samedi matins. Ca a roulé vite le 9 août dernier puisque le KOM a été établi ce jour-là en 3:29 (moyenne 50,1 km/h).

Thomas Dolan Climb: autre tronçon emprunté par les courses du samedi matin, le KOM a été établi le 21 juin dernier en 8:07 (moyenne 41,8 km/h). Mon équipier Luc Martin est parmi les tous premiers en 8:09 ce jour-là.

Les grands cols alpins

Alpe d’Huez: pas de KOM en 2014, ce dernier appartient toujours à Peter Pouly en 38:34 établi lors de la 4e étape de la Haute Route (j’y étais!) le 22 août 2012. Pour la petite histoire, ni Laurens Ten Dam, ni Thibaut Pinot, n’ont pu le déloger lors de l’étape du Tour 2013 qui se terminait à cet endroit!

Galibier, face Valloire. La pointure Loic Ruffaut monte en 53:48 le 25 juin dernier. Ouf! Temps établi par Loic entre Plan Lachat et le sommet: 26:37. Holly shit!

Glandon via Allemont: pas de KOM en 2014, ce dernier date de 2013.

Madeleine côté La Chambre: pas de KOM en 2014, ce dernier appartient à Laurens Ten Dam établi en 1:02:46 sur l’étape du Tour qui y passait le 19 juillet 2013.

Madeleine de l’autre côté: pas de KOM en 2014, record est la propriété de Levi Leipheimer établi lors du Tour en 2012.

Izoard côté Guillestre: pas de KOM en 2014, le record date de 2013.

Izoard côté Briançon: Steven Kruijswick y monte en 49:09 le 19 juillet dernier lors du passage du Tour.

Grande lessive sur la Haute Route Alpes

Une charge de travail importante m’empêche actuellement de mettre à jour La Flamme Rouge régulièrement. Ce n’est que partie remise, j’espère reprendre le rythme normal très bientôt, notamment à l’occasion des GP de Québec et Montréal qui arrivent très bientôt.

Ceci étant, je pense particulièrement aux cyclistes qui affrontent actuellement la Haute Route Alpes sur laquelle j’étais il y a exactement deux ans.

La journée d’hier était un parfait remake de l’étape-reine en 2012: Courchevel – l’Alpe d’Huez via les cols de la Madeleine et du Glandon avant l’ascension finale vers la célèbre station de ski.

Sauf qu’il y a deux ans, il faisait un temps radieux.

Pas cette année: pluie, froid, vent étaient au rendez-vous.

Ce petit vidéo parle de lui-même. Impressionnant.

Je tire un grand coup de chapeau à ceux qui ont terminé l’étape dans ces conditions hier. Pour avoir déjà affronté la pluie (donc la neige en altitude…), le froid, le vent sur la Marmotte, je sais ce que c’est et je peux vous dire que cela durcit considérablement l’épreuve. Je n’ai jamais tant souffert sur un vélo que sur les Marmotte 2001 et 2002!

Et à tous ceux qui rêvent d’une Haute Route, c’est un penser-y-bien: il faut être prêt mentalement à affronter ce genre de condition. Heureusement, des vêtements très techniques aident aujourd’hui à survivre convenablement dans ce genre de condition.

Pour certains coureurs sur la Haute Route cette semaine, le plus dur sera peut-être de repartir ce matin…

Entrevue avec Peter Pouly, récent vainqueur de la Marmotte

PP_1Récent vainqueur de la Marmotte mais aussi 2e de L’Étape du Tour, Peter Pouly, que j’ai connu sur la Haute Route 2012 et qui m’avait déjà accordé une petite entrevue à la suite de l’épreuve, m’a fait le plaisir de cette nouvelle petite entrevue suite à notre récente Marmotte.

La Flamme Rouge : Salut Peter, merci de m’accorder quelques minutes!

Peter Pouly : Merci Laurent! Toujours un plaisir de te répondre, et je tiens d’entrée à dire un grand bravo déjà à tous les participants qui ont terminé la Marmotte.

LFR : Tu viens d’accrocher ta première victoire sur la Marmotte : c’était important pour toi de t’imposer sur cette cyclosportive mythique?

PP : Oui, je souhaitais vraiment remporter La Marmotte cette année, je m’étais donné ce challenge et pour plusieurs raisons. D’abord, quand j’étais pro en VTT je me préparais souvent dans les Alpes et je ne pouvais alors pas participer à cette cyclo qui me faisait envie car trop dure et trop proche des Championnats de France de VTT. Ensuite, depuis novembre 2013 je travaille pour INFINITE et ils me soutiennent à 200%, ils me laissent du temps libre et supportent tous mes frais avec l’aide de Singha (ndlr: une compagnie de bière thaïlandaise) afin que je cours dans de bonnes conditions. C’est ma façon de leur dire, à quelque part, merci!

LFR : J’étais loin derrière toi, je suis passé à Plan Lachat environ 45 minutes après toi. Peux-tu nous résumer la course devant et où tu as fait la différence?

PP : Je m »étais préparé à une grande bagarre pour la victoire, mais rapidement dans le col du Glandon j’ai senti que j’avais de super jambes. Je ne connaissais pas trop mes adversaires, et j’ai vite repéré un Italien (finalement 3eme – ndlr: Giuseppe Di Salvo) qui tournait bien les jambes et qui était assez facile.

Dans la vallée de la Maurienne, la transition s’est bien gérée et une échappée est partie en ne nous prenant cependant qu’une petite minute alors qu’on arrivait au pied du Télégraphe. Dans le Télégraphe, c’est monté un peu plus vite mais mes jambes tournaient toujours super, alors on a repris 4 coureurs sur les 5 échappés devant.

Le coureur en tête a été plus coriace, passant au sommet du Télégraphe avec plus d’une minute d’avance sur nous. Après Valloire, j’ai dû faire une petite pause pipi, et j’ai réintégré le groupe qui ne roulait pas vraiment fort. À Plan Lachat, le coureur échappé comptait alors plus de deux minutes d’avance et cela devenait inquiétant. Le premier à faire l’effort a été Loic Ruffaut, j’ai pris sa roue puis j’ai passé un relais jusqu’au premier virage, puis ai demandé le relais aux deux autres coureurs nous accompagnant à ce moment. Ils ont refusé la collaboration, du coup j’ai placé une attaque et me suis retrouvé seul très vite.

Un peu plus haut, je suis rapidement revenu sur le coureur échappé, je me suis alors retourné et j’ai aperçu Loic Ruffaut et un coureur belge mais sans le coureur italien. J’ai alors décidé de les attendre afin de ne pas être seul dans la longue descente du Lautaret. Nous avons donc repris le coureur échappé et fini l’ascension du Galibier tous les trois, puis nous avons ensuite fait une descente somme toute prudente.

Le coureur italien est revenu au pied de l’Alpe d’Huez, mais dès les premiers mètres de l’Alpe d’Huez je me suis retrouvé seul. J’avais en tête d’essayer de monter le plus vite possible, et après 5 kms d’ascension j’avais déjà trois minutes d’avance. La motivation m’a ensuite cependant un peu quitté car je me suis dit à quoi bon monter vite, je ne battrai de toute façon pas mon chrono de la Haute Route 2012 et je suis donc assuré de gagner la Marmotte, terminant en savourant vraiment les derniers kilomètres de cette belle épreuve.

LFR : Tu avais un plan de match bien précis avant la course où tu as simplement réagi à la course à mesure qu’elle se décantait?

PP : La Marmotte était nouveau pour moi, je n’avais jamais vraiment participé à une épreuve de 5000m de dénivelé donc je me suis surtout concentré à faire le moins d’efforts possible jusqu’au pied de l’Alpe d’Huez.

LFR : Des moments difficiles pour toi durant la course, style passages à vide?

PP : J’ai eu froid dans la descente du Lautaret, n’ayant pas pris le temps de remettre ma veste.

LFR : Comme toi, j’ai beaucoup souffert du froid dans la descente du Galibier, avec ce vent de face. Pas évident de relancer la musculature refroidie au pied de l’Alpe d’Huez!

PP : Oui, tu as raison, mais pour moi ça s’est somme toute bien passé.

LFR : Vainqueur la semaine précédente de la Vaujany, David Polveroni n’a pas complété la Marmotte, apparemment victime d’une grave chute. Peux-tu nous en dire plus sur l’incident?

PP : Non, malheureusement, je n’ai pas été témoin de ce qui s’est passé. David, je l’ai vu lâcher mon groupe dans le Glandon.

LFR : Parlons préparation, puisque tu tiens un centre d’entrainement en Thailande. Fais-tu une préparation spécifique pour des épreuves comme la Marmotte?

PP : Oui, bien sûr je m’entraine spécifiquement pour ce genre d’épreuve, même si cette année je n’avais eu qu’un mois de réel entrainement spécifique car mon travail à Bankok m’a tenu cette année très occupé.

LFR : Comment gères-tu les 10 jours précédents l’épreuve?

PP : Les 10 derniers jours, j’essaie surtout de retrouver de la fraicheur physique et je conserve seulement un ou deux entrainements au seuil.

LFR : Du matos spécial ou rien de particulier?

PP : Rien de vraiment particulier sauf peut-être un SRM. Pour moi, c’est l’idéal pour gérer une épreuve comme la Marmotte et je travaille beaucoup avec cet outil intéressant. (ndlr: certaines statistiques de Peter lors de la Marmotte, notamment ses wattages moyens, sont disponibles ici).

LFR : De façon générale, as-tu des trucs particuliers que tu vas faire juste avant ou pendant des épreuves aussi difficiles, par rapport par exemple à des situations de compétitions plus courtes?

PP : Oui, j’ai pour habitude afin de récupérer du décalage horaire de faire toujours la même chose les trois jours précédant l’épreuve. Jour 1 je fais une sortie avec une belle bosse que je monte à un bon rythme, Jour 2 je fais une sortie longue mais très doucement, et Jour 3 je fais 1h-1h30 avec deux petites séries à I2, donc un peu d’intensité pour lancer le moteur.

LFR : Et durant la course, comment gères-tu l’alimentation?

PP : Sur la Marmotte, c’est essentiel de bien s’alimenter, très important. Pour ma part, j’ai mangé solide jusqu’à 30 kms de l’arrivée, ensuite j’ai utilisé des gels uniquement.

LFR : Tu organises des camps d’entrainement en Thailande. Peux-tu nous en parler davantage, ca pourrait intéresser beaucoup de lecteurs de LFR? Surtout, peux-tu nous dire à qui s’addresse ces camps, ces derniers étant nombreux à viser un public large, donc à présenter un niveau insuffisant pour des coureurs « qui en veulent » comme moi et qui cherchent à se dépasser sur certains grands objectifs?

PP : Oui nous proposons des camps d’entrainement, du coaching, et bien sûr cela s’adresse à des coureurs assidus qui veulent améliorer leurs performances ou bien seulement profiter de la Thailande quand il fait froid dans leur pays. Notre but est de faire prendre conscience de certains points fondamentaux pour être plus performant sur un vélo comme par exemple la gestion des efforts, l’alimentation, mais aussi la confiance en soi. Dans mes camps, tout le monde repart avec une analyse de ses capacités et par la suite ils peuvent en tirer le meilleur, conservant quelque chose de leur passage. Nous proposons également des tours pour un public plus large.

LFR : Je crois que tu lances cette saison ta cyclosportive par étape en Thailande, c’est original et probablement unique. Peux-tu nous la présenter?

PP : Je suis amoureux de la Thailande et de Chiang Rai c’est le paradis pour rouler! En Thailande, il y a des courses mais cela relève encore souvent d’une organisation locale. Nous avons voulu lancer un événement avec une organisation digne des plus belles épreuves européennes, dans la ligne de la Haute Route, et nous avons la chance d’avoir un site magnifique et un sponsor titre Singha qui va nous permettre d’organiser la plus belle épreuve cycliste par étapes chez les amateurs en Thailande.

LFR : Merci Peter, et à très bientôt le plaisir de te retrouver sur la Marmotte ou sur la Haute Route 2015!

PP : Merci Laurent, en espérant se retrouver bientôt également, je perfectionne mon québecois avec mon équipier Nicolas Magnan qui fera la Haute Route avec moi cette année!

Marmotte: pas un grand jour, mais personal best quand même!

Capture d’écran 2014-07-06 à 07.22.55Se déroulait donc hier samedi la 32e édition de La Marmotte, réputée comme une des plus anciennes et plus difficiles cyclosportives d’un jour.

Au menu, c’est toujours pareil: Bourg d’Oisans – l’Alpe d’Huez via les cols hors catégorie du Glandon et du Galibier, pour finir en haut de l’Alpe d’Huez. 175 bornes bien senties, et 5000m de dénivelé dans la journée. De quoi vous écoeurer du vélo! Mais c’est une cyclo mythique, que tout cycliste devrait tenter une fois dans sa vie. La beauté des paysages de haute montagne, notamment ce col du Galibier, ainsi que la possibilité de se mesurer sur les mêmes terrains de jeux que ceux qui ont forgé la légende des coureurs du Tour de France, vaut le détour.

Bref, une Marmotte, c’est un peu la possibilité de savoir de quoi vous êtes fait: par rapport aux grands champions cyclistes, et aussi par rapport à vous même car l’épreuve vous pousse dans vos derniers retranchements.

Il est désormais bien connu que j’affectionne particulièrement cette cyclo, et j’en étais hier à ma… 10e participation. L’objectif était simple: à 43 balais, y aller pour mon record personnel, établi jusqu’ici en 7h42 en 2010.

Malgré des sensations très moyennes sur le vélo toute la journée, mes pulsations cardiaques ne parvenant pas à dépasser les 158-160 alors que j’évoluais autour de 165 la semaine dernière dans les cols, l’objectif a été atteint: 7h25!

Mais ce fut très très difficile une fois de plus. Faiblissant dans le final, la montée de l’Alpe d’Huez, en 1h12 hier, fut une lente agonie. À l’arrivée, j’ai vraiment eu du mal à tenir la station debout à la descente du vélo!

La Marmotte ne s’offre jamais à vous sans une bonne dose de courage, en particulier dans la dernière ascension, l’Alpe d’Huez, qu’on entame toujours assez rincé après des heures d’effort dans le Glandon et surtout le col du Galibier, toujours très difficile puisque son sommet culmine à 2650m d’altitude. Des névés de neige nous accompagnaient dans les derniers kms!

Après de bons orages vendredi soir nous ayant fait craindre le pire pour samedi matin, le ciel était moins menaçant au départ. La fraicheur nous a cependant accompagné sur le haut des massifs, non sans me causer certains problèmes, moi qui affectionne particulièrement les grosses chaleurs pour l’épreuve. Et un fort vent de face dans la descente du Galibier-Lautaret n’aura pas permis, cette année, une descente aussi rapide que d’habitude.

Un grand merci à Jean-Claude et Marie-France pour m’avoir ravitaillé du côté des Verneys, juste après Valloire, à un moment où j’en avais bien besoin!

Un grand merci à mon ami Serge Piroux, venu me retrouver sur cette Marmotte au pied de la descente du Glandon, et qui nous a servi un immense relais de près de 15 bornes pour nous amener, mon groupe et moi, au pied du Télégraphe à vive allure, bon pour le… 4e temps Strava du secteur. Serge, t’es vraiment une machine incroyable, une bête à rouler comme j’en ai peu vu sur le plat! Merci de ta présence, et merci pour ces sorties en ta compagnie durant la semaine précédente.

Les Québécois engagés ont tous terminé l’épreuve, et très bien fait. Au temps officiel:

Laurent Martel – 7h05 – 445e place au général sur plus de 6300 participants classés – 131e sur 2334 dans sa catégorie. Pour la petite histoire, j’étais aussi 131e de la Haute Route en 2012!

Claude Durocher – 7h10 – 491e place au général – 41e sur 1286 dans sa catégorie. On se demandait hier soir, vu sa fraicheur physique, si Claude avait forcé sur cette Marmotte!!!

Martin Reiher – 7h41 – 1168e place au général – 419e sur 2334 dans sa catégorie. Personal best lui-aussi, et de loin.

Paul-Aimé Lacroix – 10h06 – 5006e place au général – 136e sur 203 dans sa catégorie. A très bien fini une première Marmotte.

On a terminé la journée dans un restaurant du côté d’Allemont hier soir, et la bonne humeur était au rendez-vous!

Après 16 ans de disette, un coureur Français a de nouveau remporté l’épreuve hier, nul autre que Peter Pouly, dans un temps de 5h34. Il me mets donc une heure 30 dans la vue! Impressionnant. Peter a grimpé l’Alpe d’Huez dans le final en 48min, un authentique exploit qui ne laisse aucun doute sur la « caisse » de ce coureur d’exception, triple vainqueur de la Haute Route Alpes en 2011, 2012 et 2013. Mes respects Peter!

Une Marmotte dédiée à…

En terminant, je tiens à dédier cette Marmotte à Pierre-Étienne Grégoire, mon ami, champion canadien et québécois il y a quelques années, ex-président de l’ACVQ et donc bien connu dans le milieu cycliste québécois, excellent coureur et qui devait être de la partie hier sur cette Marmotte. Nous avons été régulièrement en contact ces derniers mois dans la préparation de ce grand objectif.

Pierre-Étienne, cette Marmotte est pour toi, j’ai pensé à toi dans le final, alors que je montais l’Alpe d’Huez au courage. Du courage, tu en as beaucoup montré ces derniers jours alors que je t’ai vu cloué sur un lit d’hôpital à Grenoble, victime d’une grave chute il y a 10 jours dans la descente du col de la Bérarde, près de Bourg d’Oisans, et qui nous a fait craindre le pire puisque touché à la colonne vertébrale.

Du courage, il t’en faudra encore un peu pour mener à bien cette convalescence dans les prochaines semaines.

Mais rappelle-toi Pierre-Étienne, le pire a été évité, te voilà rapatrié au Québec pour une convalescence qui ira très bien j’en suis sûr, fort de ton excellente condition physique. J’espère que tu remonteras sur un vélo très prochainement et pourra te lancer de nouveaux défis, afin de ne pas rester sur cette malheureuse chute.

Salut Champion!

Petites chroniques marmottiennes…

1 – Fraicheur physique. Une bonne Marmotte, ça passe d’abord par de la fraicheur physique. Les derniers jours ont donc été consacrés à de la récupération, comme ici sur les bords du lac du Bourget. Je suis toujours estomaqué de voir de nombreux participants monter l’Alpe d’Huez le jeudi, au taquet, à deux petits jours de la course, pour aller chercher leur dossard tout là haut…

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2 – AG2R – La Mondiale. Chambéry, c’est aussi le fief de l’équipe professionnelle World Tour AG2R – La Mondiale où évolue le Québécois Hugo Houle, récent 2e du chrono des Championnats canadiens derrière un Svein Tuft intouchable qui a d’ailleurs remporté également le titre sur route (et c’est très bien puisque Tuft est engagé par Orica-GreenEdge sur le Tour de France qui débute demain, donc il pourra montrer le maillot de champion canadien!).

En 2010, j’avais visité le service course de l’équipe. Je m’y suis représenté en quittant Chambéry jeudi, malheureusement sur l’heure de midi: fermé!  C’était tranquille, la plupart des véhicules étant bien évidemment déjà en Angleterre…

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3 – La gagne. Le dernier vainqueur français de la Marmotte est Didier Miranda en… 1998. Après 14 victoires « étrangères », cette année sera peut-être la bonne pour les Français puisque des grosses pointures sont annoncées sur la course, en premier lieu le géant Peter Pouly, triple vainqueur de la Haute Route Alpes, recordman Strava de l’ascension de l’Alpe d’Huez en un peu plus de 38 min (et devant Thibault Pinot!), établi lors du chrono sur la Haute Route 2012 où j’étais. On annonce aussi David Polveroni, récent vainqueur de la Vaujany, Nicolas Raybaud, voire les Nicolas Ougier et Nicolas Roux. L’opposition sera cependant significative, avec Bart Bury vainqueur l’an dernier, mais aussi Michel Snel et plusieurs autres.

David Polveroni est sans aucun doute très motivé pour demain pour sa 7e Marmotte, il a même couper sa plaque de vélo pour l’aérodynamisme je suppose!

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4 – Village départ. L’ambiance est toujours assez bonne, mais résolument sportive. Ici, l’entrée du Palais des sports pour le retrait des dossard. Je pars avec un dossard prioritaire, le 9726, parmi les avions de chasse!

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On trouve de tout au village départ et les sponsors manifestent évidemment leur présence, devant la manne de cyclistes friants de découvrir les dernières nouveautés ou d’acheter des items « collector ».

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5 – Nouvelle boutique Rapha de l’Alpe d’Huez. Du beau matos, mais hors de prix bien sûr. Et puis porter le maillot Sky, vous savez, moi, je n’y tiens pas plus que ça!

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6 – Tour operators. Vous voulez faire la Marmotte? Prenez-vous y tôt, dès le mois de novembre précédent. Si l’épreuve est courue, c’est devenu depuis quelques années plus compliqué encore d’y participer, l’épreuve étant désormais populaire auprès des… Anglais, et plus seulement des Hollandais. Et les Anglais, ils aiment la formule « tour operator » qui leur garantit l’inscription à l’épreuve, l’hôtel pour la semaine, l’assistance en course, etc., sous formule d’un tarif « tout inclus ». Du coup, les hôtels de l’Alpe d’Huez se bookent le… lendemain de la Marmotte, pour l’année suivante!

Si la formule a du bon, notamment pour l’organisateur Sport Communication, elle engendre des difficultés pour les participants « autonomes » comme moi pour la réservation d’hôtels ou l’inscription. Et puis l’assistance en course qu’offrent ces Tour Operators signifie également un flot de véhicules trop important durant l’épreuve. C’est pas compliqué, l’ascension de l’Alpe d’Huez en après-midi, alors qu’on est rincé, se fait au milieu des bagnoles et des mini-bus! Pas top.

Quoi qu’il en soit, ces « tour operators » sont faciles à reconnaître à l’Alpe d’Huez avec leur mini-bus et leur remorque.

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7 – Canada. Un drapeau canadien à l’entrée d’une boutique cycliste de l’Alpe d’Huez. Je n’ai pas compris pourquoi!

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8 – Shopping. Pour les boutiques de l’Alpe d’Huez, c’est la manne avec la Marmotte, c’est à dire l’occasion rêvée de faire un gros chiffre d’affaire. C’est pas compliqué, les boutiques sont carrément dévalisées. Et on peut constater que les détaillants avaient prévu le coup en accumulant des stocks impressionnants de matériel.

Faites votre choix…

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… et y’en a pour tout le monde!

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9 – Matos. Y’a pas à dire, beaucoup de beaux vélos pour les concurrents de la Marmotte. Ici, ce DeRosa King3. J’aime DeRosa, une famille italienne qui construit des cadres depuis des générations.

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10 – Relève. Vu à Bourg d’Oisans, en redescendant, ce petit garçon et son papa. Chez les Belges, la relève se prépare tôt et dans ce contexte, il n’est pas surprenant que ce petit pays soit un grand pays de vélo! Et le petit garçon (des Flandres) avait du rythme, bravo!

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11 – Québécois. J’ai pu retrouver mon ami Claude Durocher à Bourg d’Oisans ce matin. Pour la petite histoire, Claude me dit en arrivant que sa batterie Polar de son capteur de puissance venait de le lâcher, la veille de la Marmotte c’est pas de chance. Débrouillard, Claude a changé la batterie lui-même, après avoir ouvert le capteur à la pointe d’un couteau Opinel. La dite batterie a été achetée dans Bourg d’Oisans, dans un petit magasin qui fait office de serrurerie et tenu par un sympathique Français qui apprécie le Québec.

10min plus tard, au moment de partir rouler à mon tour, même constat! Mon compteur de vitesse Polar ne fonctionne plus, alors qu’il m’a toujours été fidèle depuis au moins 3 ans! Ca ne s’invente pas… Claude et moi sommes donc retourné chercher une batterie, au grand étonnement de notre commerçant qui a bien rigolé avec nous. Claude a ensuite changé ma batterie, je lui dois donc beaucoup pour demain. Merci Claude, et bonne course, tout comme à toi Paul-Aimé!

Voici notre sympathique commerçant qui se souviendra longtemps de sa journée: deux batteries identiques vendues en une heure à peine à deux Québécois cyclistes et amis débarqués pour faire la Marmotte! Remarquez la plaque d’immatriculation du Québec sur le mur, au fond, entre Claude et notre ami, preuve de son affection pour La Belle Province.

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Claude et moi avec, sur la planche en bois, l’Opinel et le capteur Polar, en train de « gosser » pour réparer. Ca fonctionne au final!

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12 – Tour de France. Parce qu’il n’y a pas que la Marmotte dans la vie. Ca commence demain en Angleterre sur fond de scandale, celui de la non-sélection de Sir Bradley Wiggins dans l’équipe Sky. Et comme Chris Froome est Anglais comme Jacques Villeneuve est Québécois (si vous me suivez…), cela ne fait pas l’affaire de nombreux amateurs de cyclisme anglais…

13 – Pédale! par So Foot. Ne manquez pas le no4 de l’été 2014, qui parle notamment de Lance Armstrong. Hilarant comme toujours! Et instructif aussi, puisque décalé par rapport aux magazines « main stream ».

Découvrez le secteur d’Aix-les-Bains, sur les rives du lac du Bourget

Après une grosse sortie hier, jour de repos aujourd’hui: ça tombe bien, il pleut! L’occasion pour moi de vous faire voyager un peu en vous faisant découvrir le secteur d’Aix-les-Bains, sur les rives du lac du Bourget, à deux pas de Chambéry. Une région magnifique pour la pratique du vélo, entre Chartreuse (voir sortie d’hier) et Bauges, entre Chambéry et Annecy. Les cols dans la région ne manquent pas, les possibilités d’allier vélo et tourisme non plus, tout comme les activités familiales, avec à proximité le lac du Bourget (baignade, voile, etc.) et les villes touristiques de Chambéry, Aix les Bains, Annecy voire Grenoble. Y’en a pour tout le monde!

Je vous recommande l’hôtel Davat, idéalement situé à deux pas du port d’Aix les Bains, lors de vos séjours cyclistes à Aix. Les chambres sont très bien, les petits-déjeuners copieux pour charger la mule avant de grosses journées sur le vélo, l’hôtel dispose d’un sauna et d’un hammam pour la récup, et l’accueil y est très sympathique. Ne vous en privez pas!

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Juste à côté de l’hôtel, le port d’Aix les Bains, et ses nombreuses terrasses…

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… et avec, en toile de fond, la fameuse dent du Chat, petit pic pointu qui surplombe le lac du Bourget. Juste à gauche, la tour de radio du signal du Mont du Chat. On y monte à vélo mais attention, il s’agit d’une des plus redoutables grimpées de France! On monte plus de 1200m de dénivelé en environ 13 kms. Pente moyenne 9%. Le KOM sur Strava est d’actuellement 56 min.

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Dans Aix les Bains, petit tour du côté du Casino. Aix les Bains est l’une des stations thermales les plus importantes de France.

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Au-dessus d’Aix, le Mont Revard, au terme d’une magnifique grimpée à vélo. Dès les premiers lacets, on surplombe le lac du Bourget.

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Dans les cols, c’est parfois ainsi qu’on se sent… Chose certaine, on apprend vite la modestie lorsqu’on grimpe des cols à vélo.

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Direction le Revard.

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Au détour d’un virage, une petite stèle nous rappelle l’histoire de France, et les événements parfois tragiques qui s’y sont passés. Ici, une stèle à l’honneur d’un disparu de 1947.

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Plus haut sur les alpages, les belles vaches des montagnes nous accueillent au son de leur cloche. Ca change un peu du son de notre respiration saccadée!

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Observatoire du Revard.

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On y domine tout le lac du Bourget. De ce côté-ci, la ville d’Aix et du Bourget du lac, avec son aéroport.

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De l’autre, on découvre l’autre bout du lac avec, au fond, la montagne du Grand Colombier, aussi une des ascensions cyclistes les plus redoutées de France.

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Le Revard, ou le « petit Canada »…

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Ces figurines m’ont fait penser à de la famille au Québec qui se reconnaitront!

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Sur le retour, détour vers le restaurant de la Chambotte, un peu plus loin sur le lac. Là encore, la vue est imprenable sur le bassin du Bourget.

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Bref, que ce soit Chambéry, Annecy ou Aix-les-Bains, ces secteurs sont particulièrement intéressants pour des vacances estivales ou on pourra trouver des activités pour toute la famille: les cyclistes rouleront, les accompagnants pourront aussi en avoir à coeur joie du côté du lac ou à faire du tourisme… À côté de ça, des secteurs comme Bourg d’Oisans offrent certes de beaux cols « hors catégorie », mais un nombre relativement limité de possibilités de sorties cyclistes, car ces secteurs sont très encaissés. Et pour la famille, les possibilités sont franchement plus limitées dans ces secteurs de haute montagne.

Demain, Les Deux Alpes!

Prépa finale en Chartreuse

Dernière grosse sortie de préparation avant la Marmotte aujourd’hui: plus de 6h de selle, 130 bornes et… 4600m de dénivelé parcouru dans le magnifique massif de la Chartreuse, entre Chambéry et Grenoble.

Fin prêt ce matin à 9h pour attaquer une grosse journée sur le vélo. On franchira sept cols dans la journée, soit les cols de Couz, Égaux, Cluse, Cucheron, le difficile Coq avec ses 2 km à plus de 16%, Marcieu pour finir avec le Granier par son côté le plus difficile (Chapareillan). Mon partenaire est mon coéquipier chez les Rouleurs, Martin, qui avait affronté avec moi la Haute Route en 2012.

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Premier col du jour, le facile col de Couz à la sortie de Chambéry. Malgré la faible pente, je monte déjà à bloc, pour faire des efforts, grand plateau jusqu’en haut. Petite pensée également à mon frère et mon cousin avec qui j’avais fait cette sortie, à peu de chose près, en 1994, il y a exactement 20 ans presque jour pour jour, alors que je préparais ma… 1ere Marmotte!

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On enchaine immédiatement avec le sauvage col des Égaux, qui monte dans la forêt, très joli petit col sans aucune circulation.

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Sommet du col des Égaux, grimpé en 17min55, bon pour le… 23e temps Strava. Le KOM appartient au « chamois de Voreppe », David Polveroni, une grosse pointure du coin et qui vient de gagner la Vaujany sous une météo exécrable dimanche dernier. Chapeau David, en attendant de te saluer ce samedi sur la Marmotte!Chart_04

Très beau massif de la Chartreuse!

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Passage au petit village de Corbel, entre le col des Égaux et de la Cluse.

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Déjà, le sommet du col de la Cluse.

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Que la montagne est belle! Pour moi, c’est un vrai ressourcement que de venir dans le coin de Chambéry de temps en temps. Nécessaire à mon équilibre psychologique!

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Le mont Granier, qui domine Chambéry. On passera au col dans… environ 5h si tout va bien!

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Sommet du col de la Cluse, mon oncle Jean-Claude, l’homme par qui tout a commencé, et ma tante Marie-France nous rejoignent en voiture. Ils assumeront la voiture d’équipe toute la journée, prenant soin de nous en nous ravitaillant régulièrement. Il ne manquait que la déco sur la bagnole et on nous aurait pris pour des pros!

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Passage au beau village de St-Pierre de Chartreuse, pied du col du Cucheron, célèbre dans le Tour puisque faisant partie de la « trilogie de la Chartreuse » avec Porte, Cucheron et Granier.

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Gros effort dans le Cucheron que je termine vraiment à bloc, atteignant de hautes pulsations. Je monte en 11min27, bon pour le 33e temps Strava. Le record est 8min45, ouf!

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Sommet du Cucheron. Le gros morceau de la journée se pointe le nez, le redoutable col de Coq par St-Hughes de Chartreuse.

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Passage à St-Hughes, avec derrière le sommet de la Chamechaude, en pic.

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Pied du col du Coq, qui est fermé en hiver. Nous devrons y affronter un passage d’environ 2km à environ 16%, puis un final redoutable après une courte descente. Je confirme: le col du Coq est vraiment difficile, mais aussi magnifique.

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Grosse ascension du Coq en un peu plus de 27min, après pourtant déjà… 4 cols dans les jambes. Mon temps est bon pour le 4e temps Strava! Au sommet, plus de 1400m d’altitude.

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Du sommet, magnifique vue sur la Dent de Crolles.

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Après le col du Coq, nous évoluons en balcon sur le retour vers Chambéry. Traversée de magnifiques villages, dont St-Hilaire du Touvet, avec de beaux paysages et… de belles vaches tarines!

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Mon équipier Martin, qui est dans un bon jour, sur les balcons de la Chartreuse, avec derrière quelques neiges sur les sommets de la chaine de Belledonne.

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Passage au petit col de Marcieu. Pas si petit que ça quand on commence à avoir de nombreuses heures de selle dans le buffet!

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Ascension finale, le col du Granier par son côté le plus difficile. Là, c’est la grande lessive, tout à droite, 34-27 et au courage. Les jambes tournent encore bien malgré la fatigue générale qui s’installe. Je monte en pensant à la Marmotte, ce sera plus dur samedi dans l’Alpe d’Huez… La pente, difficile, me fait puiser dans mes réserves physiques et psychologiques.

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Sommet du col du Granier, avec le mont Granier derrière. La délivrance, il ne reste que 15 bornes de descente (qu’on fera à fond) pour rejoindre Chambéry.

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Bilan de la journée, une excellente préparation en vue de la Marmotte, à plus de 22 de moyenne sur les 130 bornes du parcours, et les 4600m de dénivelé. Les jambes ont mieux répondu que je ne l’imaginais au départ, alors que j’ai pourtant fait toutes les ascensions au taquet, bien en prise, à fond (c’est mon entraineur qui va être content!). Mode récupération demain avec d’autres reportages de nos récentes sorties!

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Aix les Bains 2014: déjà, du lourd!

Je vous en avais parlé en septembre dernier: à l’occasion de la cyclosportive La Québécoise, j’avais rencontré Serge Piroux, un lyonnais, qui m’avait impressionné par son coup de pédale. Ca ne prenait pas « la tête à Papineau » pour comprendre que ce type avait la classe! Il me le confirmera en roulant hier avec lui: à un peu plus de 50 ans, encore plus de 500 watts de PAM lors du dernier test réalisé à Lyon. Serge est redouté en France, bien connu aussi, même des pros! Et un titre de champion de France…

J’ai retrouvé hier Serge et deux de ses amis, Patrick et Cyrille, hier pour une partie de manivelles du côté de Chambéry.

Et partie de manivelles il y a eu!

Départ d’Aix, il est 8h15. Serge est venu de Lyon, on est tous les deux ravis de se retrouver de ce côté ci de l’Atlantique cette fois!

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Départ rapide, 35-40 à l’heure, au sortir d’Aix. Direction le court mais difficile col de Marocaz, via quelques belles bosses près de Chambéry comme le col de St-Saturnin.

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On rejoint rapidement Patrick et Cyrille, eux aussi très saignants. L’allure ne faiblit pas et je m’inquiète pour la suite, compte tenu du menu du jour annoncé: à ce rythme là, ça va être une sortie de guerrier! Vainqueur de nombreux chronos chaque année, Serge n’a aucun mal à nous tirer à plus de 40 à l’heure dans la plaine. Une machine.

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Serge ralentit l’allure quelques instants pour la photo, avec au fond le magnifique Granier et son col, une des montagnes célèbres du coin. C’est nuageux aujourd’hui, et on aura même un peu de flotte dans Marocaz.

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Cyrille et Patrick, avec le sourire. Malgré l’allure et les difficultés du parcours, il ne nous quittera pas de la journée et l’ambiance est franchement très agréable. Patrick est un redoutable grimpeur, une pointure du coin avec quelques beaux classements KOM sur Strava dans les belles ascensions du secteur. Impossible de le suivre dans les bosses, je n’étais même pas proche de lui!

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Sommet du 2e col du jour, le col des Prés. Les visages commencent à se marquer sous l’effet des efforts, mais l’ambiance demeure résolument conviviale. Serge, lui, semble encore avoir beaucoup de jus et nous fera une descente d’enfer jusque Aillon-le-jeune, à plus de 50 à l’heure.

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Haut du Revard, dernière difficulté du jour. Ne vous fiez pas aux apparences, nous sommes tous rincés sauf Serge qui a réussi à ajuster Patrick dans la dernière rampe, grand plateau s’il vous plait! Le soleil est revenu avec nous, ce qui nous permettra de faire une bonne descente du Revard, côté Aix les Bains. Cyrille, à la peine dans les derniers kilomètres, est déjà descendu.

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Après l’effort, la récup! Serge et Martin attablés au « Skiff Pub » sur la rade d’Aix les Bains. Le métier continue cependant: après 130 bornes et plus de 3000m de dénivelé, une salade césar, deux boules de glace pour faire glisser et basta! On fait le métier ou on ne le fait pas…

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Plus tard à l’hôtel, La Flamme Rouge au travail.

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Au total donc de cette journée, trois beaux cols franchis, soit le col de Marocaz, le col des Prés, le col de Plampalais avant de remonter vers la Féclaz puis l’observatoire du Revard. 130 bornes bien senties, mais en agréable compagnie. Merci Serge, Patrick et Cyrille, mes nouveaux amis Strava, pour cette journée exceptionnelle!

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Un Gessien sur Whiteface

Les exploits des VéloGessiens sont mondialement reconnus, pour preuve en voilà un qui évolue à des milliers de kilomètres du pays de Gex, plus précisément aux États-Unis à l’occasion de la Whiteface Mountain Uphill Bike Race tenue ce samedi 21 juin, une épreuve fort bien organisée et sympathique que je recommande à tous.

Ma participation à l’épreuve, suivie d’une 2e ascension en musculation, faisait partie de ma préparation finale pour les prochaines étapes de ma saison 2014, soit La Grand Bo dimanche prochain puis La Marmotte.

Tous les résultats sont ici. Je termine à environ 40 secondes de mon temps de l’an dernier, en ayant travaillé plus fort n’ayant pu trouver de groupe montant à mon rythme. La grande condition n’est plus très loin!

Félicitations au Montréalais Michael Le Rossignol pour sa victoire sur l’épreuve, dans un temps de 54:40 excusez-un-peu. Jean-François Blais, bien connu du milieu des courses cyclistes au Québec, termine à une belle 4e place. J’ai pu lui dire deux mots après l’arrivée, très sympathique coureur. Bravo aussi à tous les Rouleurs de l’Outaouais présents, qui ont tous donné leur 110% et qui termine tous très bien placés, preuve de la force de notre équipe. Des félicitations toutes particulières à Maryse Champagne qui revient en bonne condition après une année consacrée à la… maternité! Quoi qu’il en soit, l’ambiance au sein des Rouleurs, en haut de Whiteface, n’avait probablement rien à envier à celle des Gessiens!

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