Je vous en avais parlé en septembre dernier: à l’occasion de la cyclosportive La Québécoise, j’avais rencontré Serge Piroux, un lyonnais, qui m’avait impressionné par son coup de pédale. Ca ne prenait pas « la tête à Papineau » pour comprendre que ce type avait la classe! Il me le confirmera en roulant hier avec lui: à un peu plus de 50 ans, encore plus de 500 watts de PAM lors du dernier test réalisé à Lyon. Serge est redouté en France, bien connu aussi, même des pros! Et un titre de champion de France…
J’ai retrouvé hier Serge et deux de ses amis, Patrick et Cyrille, hier pour une partie de manivelles du côté de Chambéry.
Et partie de manivelles il y a eu!
Départ d’Aix, il est 8h15. Serge est venu de Lyon, on est tous les deux ravis de se retrouver de ce côté ci de l’Atlantique cette fois!
Départ rapide, 35-40 à l’heure, au sortir d’Aix. Direction le court mais difficile col de Marocaz, via quelques belles bosses près de Chambéry comme le col de St-Saturnin.
On rejoint rapidement Patrick et Cyrille, eux aussi très saignants. L’allure ne faiblit pas et je m’inquiète pour la suite, compte tenu du menu du jour annoncé: à ce rythme là, ça va être une sortie de guerrier! Vainqueur de nombreux chronos chaque année, Serge n’a aucun mal à nous tirer à plus de 40 à l’heure dans la plaine. Une machine.
Serge ralentit l’allure quelques instants pour la photo, avec au fond le magnifique Granier et son col, une des montagnes célèbres du coin. C’est nuageux aujourd’hui, et on aura même un peu de flotte dans Marocaz.
Cyrille et Patrick, avec le sourire. Malgré l’allure et les difficultés du parcours, il ne nous quittera pas de la journée et l’ambiance est franchement très agréable. Patrick est un redoutable grimpeur, une pointure du coin avec quelques beaux classements KOM sur Strava dans les belles ascensions du secteur. Impossible de le suivre dans les bosses, je n’étais même pas proche de lui!
Sommet du 2e col du jour, le col des Prés. Les visages commencent à se marquer sous l’effet des efforts, mais l’ambiance demeure résolument conviviale. Serge, lui, semble encore avoir beaucoup de jus et nous fera une descente d’enfer jusque Aillon-le-jeune, à plus de 50 à l’heure.
Haut du Revard, dernière difficulté du jour. Ne vous fiez pas aux apparences, nous sommes tous rincés sauf Serge qui a réussi à ajuster Patrick dans la dernière rampe, grand plateau s’il vous plait! Le soleil est revenu avec nous, ce qui nous permettra de faire une bonne descente du Revard, côté Aix les Bains. Cyrille, à la peine dans les derniers kilomètres, est déjà descendu.
Après l’effort, la récup! Serge et Martin attablés au « Skiff Pub » sur la rade d’Aix les Bains. Le métier continue cependant: après 130 bornes et plus de 3000m de dénivelé, une salade césar, deux boules de glace pour faire glisser et basta! On fait le métier ou on ne le fait pas…
Plus tard à l’hôtel, La Flamme Rouge au travail.
Au total donc de cette journée, trois beaux cols franchis, soit le col de Marocaz, le col des Prés, le col de Plampalais avant de remonter vers la Féclaz puis l’observatoire du Revard. 130 bornes bien senties, mais en agréable compagnie. Merci Serge, Patrick et Cyrille, mes nouveaux amis Strava, pour cette journée exceptionnelle!
Régis78
Superbe !!! Merci pour ce compte-rendu, dis comme ça on pense que c’est « facile » mais plutot Hard à mon avis.
Michel
Magnifique coin, j’ai skié au Revard et rêve d’y retourner pour y grimper et aussi, non loin de là, vers le Semnoz.
Ne manque pas de te régaler de tomme de Savoie!
Roger Filion
Laurent tu m’épate tout simplement. Aucune peur de rouler avec de grosses pointures sur des parcours difficiles.
maxime G
site interessant, et belle sortie,
je suis en train de faire le tour et j’apprécie
mais par contre, j’ai vraiment du mal à croire qu’un gars (qui visiblement court en pass cyclisme et n’a rapporté aucun point ffc ces dernières années), puissent avoir à + de 50 ans, une pma de 500w.
meme si le « cador » fait son poid, il devrait au moins courir et scorer en 2ème caté …
bref, vous direz à votre collègue que sa pma, c’est du pipeau…
Le Pitre
Crois moi, pour avoir pratiqué le bestiau sur le circuit du Castellet, ce n’est pas du pipeau!