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Il reste des places au Défi Gatineau Mont Tremblant!

Capture d’écran 2016-05-06 à 07.53.07Le Défi Gatineau Mont Tremblant, c’est dans trois semaines désormais et il reste encore des places de disponibles.

Faites vite, inscrivez-vous pour ce bel événement qui se vit dans une ambiance différente de celle des courses ou des cyclosportives. C’est un événement parfait pour préparer d’autres cyclosportives dans votre été puisque l’occasion de donner un sérieux coup d’accélérateur à votre condition physique en parcourant deux fois 160 kilomètres dans de bonnes conditions.

Bref, en revenant du Défi, vous verrez, vous aurez gagné de la force, de la condition sur votre vélo.

Le Défi, c’est aussi pour une belle cause, celle de permettre à une équipe du Casino du Lac Leamy de participer au Grand Défi Pierre Lavoie dont la mission est de faire bouger les jeunes du Québec. En roulant au Défi, vous roulez donc par procuration au sein du peloton du Grand Défi.

Les fonds additionnels pouvant être recueillis lors de cet événement sont remis à des écoles de la région de Gatineau, ceci afin de leur permettre d’acquérir du matériel sportif permettant aussi de faire bouger les enfants.

Cette année, l’encadrement du Défi sera encore meilleure, avec une présence accrue de policiers à moto. Et toujours, l’organisation est hors pair avec la restauration en cours de route, et l’encadrement des pelotons afin de s’assurer qu’on ne laisse personne derrière. Après tout, ce n’est pas une course…

Bref, faites vite, inscrivez-vous et venez nous rejoindre sur ce bel événement!

Cranks and Coffee – Saison 2

Il y a du talent dans ceux qui réalisent ces petits vidéos très sympathiques, soit des coureurs de ma région de Gatineau que je ne connais pas et qui se regroupent sous la bannière « Cranks and Coffee ».

La moitié des nombreux lecteurs de ce site étant en Europe (France, Belgique, Suisse), ils pourront de nouveau apprécier le mélodieux accent québécois… ainsi que notre climat pour le moins peu commode pour les amateurs de vélo que nous sommes.

Ce qui fait les grandes équipes

Pour diverses raisons, je me suis intéressé récemment à ce qui fait les grandes équipes sportives. Le cyclisme étant un sport d’équipe, particulièrement aux échelons supérieurs, petit tour d’horizon des caractéristiques d’une grande équipe.

Vision commune

Une grande équipe possède une vision commune. Il s’agit habituellement d’un objectif clair,  simple à exprimer et à relativement court terme, qui peut donc être facilement compris de tous les joueurs. Ce qui signifie que la question constitutive d’une équipe est la suivante: quel est le but de l’équipe cette saison?

Sentiment d’appartenance

Les membres d’une grande équipe sentent qu’ils appartiennent à un tout plus grand que leur propre individualité. Autrement dit, que sans leur équipe, sans leurs partenaires dans le sport qu’ils pratiquent, ils ne pourraient atteindre un niveau de performance aussi haut. Des dimensions comme l’esprit d’équipe, l’émulation entre les membres et l’adhésion à la vision commune, donc l’engagement, sont ici des dimensions fondamentales de ce sentiment d’appartenance.

Communication

Trait commun de toutes les grandes équipes, une communication efficace. Les grandes équipes savent très bien communiquer, et chaque membre de l’équipe prend activement part dans cette communication. Cette communication peut s’exprimer, d’un individu à l’autre, de diverses façons bien sûr, mais il est capital que l’information circule. Sans une communication efficace, l’équipe ne pourra pas, par exemple, s’améliorer notamment via l’apprentissage suite aux erreurs.

Des rôles clairs

Au sein des grandes équipes, les rôles sont clairs: chaque membre connait sa valeur ajoutée, connait la dimension qu’il peut et doit apporter à l’équipe. En cyclisme, cela veut dire que chaque membre doit savoir, compte tenu de ses qualités, ce qu’il peut apporter sur le terrain de par ses qualités de grimpeur, rouleur, puncheur, baroudeur, voire de simple équipier, mais aussi en dehors du terrain, par sa personnalité (un personne plus extravertie pourra détendre l’atmosphère dans les moments opportuns par des blagues, une personne plus introvertie pourra refocusser l’équipe dans les moments importants par exemple).

Leadership

Les grandes équipes ont généralement de grands leaders, ce ou ces leaders n’étant pas forcément le ou les membres les plus talentueux mais plutôt le ou les personne(s) capable(s) de renforcer régulièrement la vision commune, et d’exalter l’engagement de chacun des membres de l’équipe. Les grands leaders ont principalement trois grandes qualités qui reviennent: du courage, de la constance dans l’effort et de l’attention envers les autres.

Diversité des aptitudes

Les grandes équipes présentent une combinaison d’aptitudes complémentaires, rendant le tout plus fort que chacune des individualités prises indépendamment. Il faut l’union de talents divers pour faire une grande équipe, et c’est aussi vrai en cyclisme. En ce sens, chacun peut apporter sa contribution, quelles que soient à la base ses qualités.

Appréciation

Les membres d’une grande équipe sont capables de s’apprécier mutuellement, créant une attitude positive d’émulation et d’encouragement au sein de la formation. Cette appréciation est notamment un ingrédient fondamental pour bâtir la confiance de ses membres, une confiance par ailleurs indispensable pour qu’une équipe réussisse à atteindre ses objectifs.

Sur ces bases, on peut par exemple se demander pourquoi l’équipe belge Etixx est passée à côté, sur les Flandriennes, d’une grande victoire? Possible réponse, la définition de rôles clairs pour chacun de ses membres n’a peut-être pas été optimale chaque fois. Les rôles de chacun ont-ils toujours été très clairs, entre Boonen, Stybar, Terpstra voire Vandenbergh dans le final des courses?  De même, l’engagement était-il adéquat?

Ces bases pourront également alimenter vos réflexions si vous faites partie, comme moi, d’une équipe cycliste à la veille de la reprise des courses sur route au Québec.

Je termine par ces quelques citations liées à ce thème, qui reviennent souvent sur Internet comme dans les livres et qui pourront également vous apparaitre inspirantes:

« Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites. » Félix Leclerc

« Ce n’est pas le fait de porter le même maillot qui fait une équipe, c’est de transpirer ensemble. » Aimé Jacquet

« Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez » – Albert Schweitzer

« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite » – Henry Ford

La Classique des Appalaches de retour en 2016!

Capture d’écran 2016-04-06 à 17.35.43C’est une bonne nouvelle à la fois pour les coureurs et les cyclosportifs du Québec, et c’est une primeur sur La Flamme Rouge, la 2e en deux jours (!): la Classique des Appalaches sera de retour en 2016!  L’organisation en fera l’annonce officielle lundi le 11 avril prochain.

Le saviez-vous? La Classique des Appalaches se compare avantageusement avec la… Strade Bianche gagnée récemment par nul autre que Fabian Cancellara.

La Classique des Appalaches, c’est un ratio gravier/bitume de 33%, contre 30% pour la Strade Bianche.

La Classique des Appalaches, c’est un dénivelé positif de quelques 2700m, contre  3000m pour la Strade Bianche. Mais comme la Classique est plus courte que la Strade Bianche (135 kms versus 176 kms), le ratio dénivelé/distance est plus élevé sur la Classique des Appalaches! En d’autres termes, les difficultés y sont plus concentrées.

Bref, c’est tout un défi, et c’est ici au Québec. Rien de tel d’ailleurs pour découvrir, si vous êtes d’ailleurs, la Belle Province, ses habitants et ses produits du terroir.

Bloquez déjà votre calendrier: ça sera le 17 septembre prochain, toujours du côté de Victoriaville et sa région.

Élue événement de l’année au mérite cycliste FQSC l’an dernier à la première édition, cette 2e édition n’était pourtant pas gagnée d’avance, et c’est la raison de son annonce tardive: en parlant avec les organisateurs, regroupés au sein d’un organisme à but non-lucratif, j’ai pu mieux comprendre tous les défis qu’impliquent l’organisation d’un tel événement. Dates, sanctions, budget et commanditaires, logistique, sécurité, sans oublier les précieux bénévoles, je vous assure que ce n’est pas toujours simple et qu’il faut une bonne dose de passion, de persévérance et de patience pour mener à bien un événement d’une telle envergure. Au cours des derniers mois, alors que la 2e édition était dans la balance, l’équipe a cependant pu bénéficier du soutien indéfectible de la MRC d’Arthabaska (au total, ce sont plus d’une douzaine de municipalités qui se retrouvent sur les parcours), de Victoriaville, de même que des autorités locales et de toute la population.

Aujourd’hui, je peux vous assurer d’une chose : l’équipe d’organisation est 100% motivée à faire de ce double événement – course sanctionnée et cyclosportive – une réussite en 2016, aussi nous devons faire notre part: y participer! Je serai de la prochaine édition, et je reviendrai d’ici quelques semaines vous entretenir de cet événement ici même sur La Flamme Rouge, avec de belles surprises en lien avec mon texte d’hier d’ailleurs.

Ce sera une grande fête, comme le souhaitent les organisateurs: fête sportive bien sûr, avec la course sanctionnée et la cyclosportive, mais aussi fête populaire, où produits du terroir seront à l’honneur.

Les grands événements ont aussi de grands vainqueurs: c’était deux coureurs de la région d’Ottawa-Gatineau (la la lère…) l’an dernier, soit Mike Woods chez les hommes et Véronique Fortin chez les femmes. Le premier court désormais chez Cannondale en World Tour et a connu un début de saison en fanfare sur le Tour Down Under, la seconde avait remporté, quelques semaines avant la Classique, la Haute Route en France.

Qui, cette année, leur succéderont et décrocheront ce graal? Très bientôt, les inscriptions seront ouvertes, je vous tiendrai au courant.

Demain, tout ce que vous devez savoir sur la 114e édition de Paris Roubaix!

GranFondo Mont Tremblant: un événement qui monte!

Capture d’écran 2016-03-30 à 21.49.18Je vous ai parlé à quelques reprises déjà sur La Flamme Rouge du GranFondo Mont Tremblant que j’ai eu le plaisir de découvrir en 2013 (c’était alors la 1ère édition).

Je vous en parle parce que j’aime bien ce GranFondo.

L’accueil de l’organisation – Pat et Luc en particulier, ils se reconnaitront – avait été top à mon égard il y a deux ans, et le parcours magnifique et comportant quelques belles « patates ». Que voulez-vous, on trouve difficilement mieux que le secteur du Mont Tremblant pour la qualité de l’accueil, de l’hébergement, du village au pied de la montagne, ces gens y travaillant ayant l’expérience du tourisme.

Depuis la première édition, que de chemin parcouru! C’est avec plaisir que je constate, encore cette année, que ce GranFondo est en pleine expansion (tous ne le sont pas), fort de ses… 1 500 participants l’an dernier. Reconnu en 2015 comme l’une des 50 plus belles cyclos au monde par le magazine Le Cycle, élu meilleur événement interprovincial, cyclisme pour tous lors du gala du Mérite cycliste québécois de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) aussi en 2015, c’est donc un événement de grande classe dont il est question ici.

Fort de ces succès, le GranFondo Mont Tremblant ne compte pas s’arrêter là pour autant en 2016!

Cette année, l’objectif est d’étendre au vendredi et au dimanche encadrant le GranFondo les activités offertes, ceci afin de maximiser le plaisir des participants qui se déplacent au Mont Tremblant ce week-end là.

Le vendredi, des courtes (30 ou 50 kms) sorties « pour le plaisir » sont organisées avec les deux ambassadeurs, nul autre que David Veilleux, qu’on ne présente plus, ainsi que Sébastien Delorme.

Le samedi matin, c’est évidemment le départ du GranFondo, avec cette année quatre parcours différents offerts: SuperFondo (160 kms), GranFondo (125 kms), MedioFondo (80 kms) et MoloFondo (45 kms) pour les cyclistes moins aguerris voulant s’initier à ce genre d’événement de masse.

Compte tenu de la région, il est à prévoir que le SuperFondo mettra les cyclistes à rude épreuve, le parcours étant usant comme on en retrouve dans le Parc de la Mauricie, voire en Estrie.

Le samedi soir, un souper officiel du GranFondo est proposé.

Enfin, un « coffee ride » pour effectuer une récupération active est à l’horaire du dimanche matin pour ceux qui voudraient encore profiter du village et de la région avant de repartir.

Pour s’inscrire, c’est ici et évidemment, les tarifs sont modulés en fonction des parcours offerts, le niveau de soutien et d’encadrement n’étant pas le même.

J’ai participé à de nombreuses cyclosportives ici comme en Europe depuis ma première Marmotte en 1993, dont la Haute Route en 2012 et le Marathon des Dolomites l’an dernier. Le GranFondo Mont Tremblant se distingue par l’ambiance unique de cet événement, niché au coeur du village du Mont Tremblant, hautement touristique et offrant au reste de la famille des activités pendant que nous sommes sur le vélo. Le reste du charme s’opère grâce à la qualité de l’accueil, à l’attention portée aux détails, ainsi qu’aux… tarifs d’inscription, très raisonnables pour un événement de ce niveau.

Y serais-je en 2016? Malheureusement non, étant l’un des ambassadeurs d’un autre événement à caractère cyclosportif se déroulant le même week-end, soit le… Défi Gatineau-Mont Tremblant. Je me console en me disant que j’aurai le plaisir de retrouver d’autres amis(es) et les participants du GranFondo dès mon arrivée à la station, vers les 14h le samedi 28 mai prochain!

Votre calendrier des cyclosportives au Québec en 2016

L’offre d’événements de type cyclosportif demeure très intéressante cette année encore au Québec, après plusieurs années d’expansion. Il y a en gros de quoi s’amuser à tous les week-ends de la mi-mai jusqu’au début octobre! Voyez un peu:

18 mai : Tour du silence
28-29 mai : Défi Gatineau – Mont Tremblant
28 mai : GranFondo Mont Tremblant
29 mai : Défi métropolitain

5 juin : Tour de l’île de Montréal
5 juin : GranFondo Charlevoix
5 juin : GranFondo Gatineau
11 juin : Défi Lanaudière
12 juin : Cyclo Saint-Donat Le Nordet
16-19 juin : Grand défi Pierre Lavoie

2-3 juillet : GranFondo Forillon
5-8 juillet : Tour CIBC Charles Bruneau
10 juillet : Cyclo Ski-Vélo Orford (à confirmer)
17 juillet : GranFondo Mont Ste-Anne
23 juillet : GranFondo Ottawa

14 août : GranFondo Garneau
18-21 août : L’Ultra-défi
20 août : L’Échappée belle
21 août : GranFondo Centre-du-Québec

4 septembre : Challenge des bleuets
10 septembre : Défi Cantons-de-l’Est
18 septembre : GranFondo Lac Mégantic
18 septembre : Classique des Appalaches (à confirmer)
23-25 septembre : GranFondo Vélo Mag

2 octobre : Les 100 à B7

Tous ces événements font en sorte que les parcours proposés varient beaucoup, tout comme les endroits et les prix d’inscription. Il est temps de planifier votre saison et de faire vos choix!

En complément, vous pouvez consulter le site adnduvelo.com qui propose un calendrier d’activités à caractère cycliste assez complet.

Voici par ailleurs une sélection personnelle des plus importantes cyclosportives en Europe, certaines que j’ai pu faire moi-même et que je vous recommande:

2 avril: Ronde Van Vlaanderen Cyclo
9 avril: Paris-Roubaix Challenge
15 mai: La Look (Grand Trophée)
22 mai: Les Boucles du Verdon
21 mai: Challenge du versons (Grand Trophée)
4 juin: Mont Ventoux – Beaumes de Venise (Grand Trophée)
5 juin: La Time Mégève Mont Blanc
11 juin: Les trois ballons (Grand Trophée)
18 juin: L’Ardéchoise
19 juin: La Morzine Haut Chablais (Grand Trophée)
25 juin: L’Ariégeoise
26 juin: La Vaujany (Grand Trophée)
26 juin: La Campionissimo
26 juin: La Grand Bo
26 juin: L’Alsacienne
26 juin – 2 juillet: Le Tour TransAlp
2 juillet: La Marmotte (Grand Trophée)
3 juillet: Le Marathon des Dolomites
10 juillet: La Serre Che Luc Alphand
10 juillet: L’Étape du Tour
16 juillet: L’Arvan Villards
16 juillet: Le Tour du Mont Blanc
24 juillet: GranFondo Sestrières La Marmotte
24 juillet: La Risoul Queyras
31 juillet: La Bourgui
14 août: La Madeleine
20 août: GranFondo Les Deux Alpes (Grand Trophée)
20 – 22 août: La Haute Route Compacte
20 – 26 août: La Haute Route Pyrénées
28 août: La Otztal Cycle Marathon
28 août: GranFondo Pyrénées La Marmotte
28 août – 3 septembre: La Haute Route Alpes
5 – 11 septembre: La Haute Route Dolomites
10 septembre: La Ronde Picarde (Grand Trophée)
25 septembre: Les Bosses du 13
2 octobre: La Scott – Cimes du Lac d’Annecy

Le Mont Washington l’hiver en fat bike!

On reste dans le domaine des vidéos aujourd’hui, ainsi que des grandes ascensions du cyclisme, avant de parler Classiques.

Tim Johnson, l’ancien coureur pro américain (et conjoint de Lyne Bessette), a récemment réussi l’exploit de gravir le Mont Washington sur un fat bike, par des vents de 90 km/h et une température de -19.

Saisissant!

Pikes Peak: wow!

Entrevue avec Olivier Brunel-Raynal, testeur de produits cyclistes

OBJ’ai récemment eu le plaisir d’entrer en contact avec Olivier Brunel-Raynal, testeur de produits cyclistes pour des sociétés comme Time ou encore Veloflex. Petite entrevue avec Olivier pour vous faire découvrir un métier peu connu, mais important, du cyclisme.

La Flamme Rouge : bienvenue Olivier sur La Flamme Rouge et surtout, merci de prendre le temps de participer à cette petite entrevue.

Olivier Brunel-Raynal : Merci Laurent, je suis heureux de pouvoir contribuer à La Flamme Rouge dont je suis un fidèle lecteur.

LFR : Olivier, comment devient-on testeur? Sur le palmarès?

OBR : En fait, les essais terrain participent aux validations fonctionnelles et durabilité des produits et les testeurs doivent donc répondre à certains critères spécifiques. Dans le processus de sélection, il y a aussi une part de chance, avec TIME ca s’est passé par le biais d’une connaissance qui était en relation avec le responsable technique qui cherchait de nouveaux testeurs pour le développement des roues. J’ai commencé ce travail avec TIME il y a 10 ans, avec les premiers tests. Avec VELOFLEX, j’avais pris l’initiative de tester la résistance à la crevaison sur un lot de plus de 30 boyaux que je leur ai transmis pour information et quelques mois plus tard ils m’ont recontacté pour tester les premiers prototypes de boyaux développés spécifiquement pour la classique Paris Roubaix chez les pro. Disons en terminant que mon profil cycliste, c’est « cyclosportif ULTRA » puisque je parcours environ 40 000 kilomètres par an.

LFR : Ayant moi même déjà testé des vélos, il faut développer une certaine sensibilité pour remarquer les petites différences. Cette sensibilité s’acquiert essentiellement avec l’expérience je suppose?

OBR : Je pense que la sensibilité est avant tout une disposition naturelle qui peut aussi se développer avec l’expérience et l’optimisation de sa position sur le vélo de manière à être détendu et mieux ressentir les choses. Mais un « bon » testeur se doit de combiner trois qualités : il doit d’abord « solliciter » les composants dans la plus large gamme d’usage possible, il doit être ensuite capable de bien ressentir le comportement du vélo et enfin, il doit bien retransmettre et communiquer ses analyses.

LFR : Dois-tu respecter des protocoles bien déterminés pour tester les produits qu’on te confie?

OBR : TIME et VELOFLEX ont une démarche très professionnelle, selon le type de test. Parfois, je dois remplir un questionnaire et respecter un protocole très précis. D’autres fois, je suis libre de faire remonter ce qui me semble le plus déterminant. J’ai même souvenir d’un test en aveugle ou TIME m’avait fait rouler sur un vélo, soit disant de série, mais qui avait en fait une nouvelle fibre carbone. Ils voulaient avoir mes impressions sans m’influencer. TIME m’incite aussi à rouler sur des vélos d’autres marques pour mieux comparer et je participe a tous les essais marques qui se déroulent dans la région.

LFR : Engages-tu ta responsabilité lorsque tu testes des produits? Qu’advient-il par exemple si ton évaluation n’a pas capté certains points?

OBR : Sur la plupart des essais, TIME combine les retours de plusieurs testeurs pour avoir une analyse statistique et c’est surtout valable pour les tests de ressentis ou il y a de grandes différences de perception. Dans certains cas, il y a un « testeur pilote » qui a sans doute une plus grande responsabilité. J’ai souvenir, par exemple, d’un test en 2014 assez stressant ou on avait eu une semaine intense sans le droit à l’erreur. C’est dans ce type de situation qu’on prend conscience de la qualité et de la motivation des équipes techniques comme de l’intérêt d’avoir une fabrication locale qui permet de réagir beaucoup plus efficacement.

LFR : Un testeur donne sa rétroaction verbalement ou par écrit?

OBR : Je fais un rapport mensuel sur tous les composants en test et je rédige un rapport spécifique pour chaque campagne de tests de produits. Mais il y a aussi beaucoup d’échanges directs avec les ingénieurs de TIME chez qui je me rends régulièrement pour échanger sur le déroulement des tests et pour qu’ils puissent analyser les composants (observations et mesures en laboratoire). Avec VELOFLEX, on procède essentiellement par échange de courriels et je leur renvoie les produits pour analyse après les tests. Je me suis rendu à l’usine de VELOFLEX située à coté de Bergame à 2 reprises déjà pour mieux comprendre leur processus de fabrication et échanger avec les ingénieurs.

LFR : Que peux-tu nous dire sur les récents tests que tu as réalisés? Verrons-nous de nouveaux produits révolutionnaires apparaître prochainement?

OBR : Je suis tenu à une certaine discrétion sur les essais mais ceux qui roulent avec moi observent régulièrement des composants exotiques sur mon vélo et/ou des vélos en test de courte durée. Si les vrais avancées technologiques du type de la fourche AKTIV sont rares, il y a par contre tous les ans un nouveau modèle à tester et souvent des évolutions sur les composants ou les matériaux. En plus de la « partie visible » des nouveaux modèles qui sont présentés au public, il faut savoir qu’il y a de nombreuses petites modifications destinées à améliorer la performance, l’ergonomie, la durabilité dont on entend rarement parler. Je roule pour l’instant sur un SKYLON avec une selle, des pédales et cales, une tige de selle, un jeu de direction, un câblage interne, une peinture et des boyaux qui sont tous des prototypes qui équiperont peut être… ou pas… la gamme 2017.

LFR : On parle beaucoup, cette saison, des nouveaux pneus et boyaux Vittoria à base de graphène, réputés quasi-increvables. Tu en penses quoi?

OBR : Une analyse benchmarking est prévue avec des essais laboratoire et terrain bientôt, c’est dans mon programme de tests en 2016. Mais avant ce test, il y a plusieurs essais qui ont été jugés plus importants pour VELOFLEX et au vu du programme très chargé, je ne pense pas les tester avant cet été. Nous pourrons nous en reparler!

LFR : Chez Time, qu’as-tu pensé du Skylon, toi qui a dû tester de nombreux cadres dans ta vie?

OBR : TIME à une politique de renouvellement de sa gamme sans doute moins dynamique que certains concurrents mais en contrepartie chaque nouveau modèle est en rupture forte avec son prédécesseur. Dans la gamme TIME il y a 3 modèles qui s’adressent à des profils de cyclistes complémentaires, du cyclo avec le FLUIDITY et l’IZON au coursier avec le SKYLON. Ce dernier apporte un vrai gain en terme d’efficacité, de polyvalence, de pilotage tout en étant plus accessible (comprenez plus facile à vivre) que son prédécesseur le ZXRS. Équipé de la fourche AKTIV, c’est un vélo au comportement exceptionnel qui est beaucoup plus polyvalent que son look pourrait laisser penser et qui me correspond bien même si je suis plus un « diesel » qu’un coursier. Donc pour moi c’est le meilleur…jusqu’au prochain modèle !

LFR : Et chez Veloflex, quels sont les produits qui se démarquent côté pneus et boyaux?

OBR : Toute la gamme est construite autour de deux composants clés et partagés entre les différents modèles : la carcasse tissée de fils de polyamide et la bande de roulement en caoutchouc naturel. Les pneus et boyaux partagent en particulier les mêmes composants ce qui donne aux pneus un comportement très proche des boyaux en terme de rendement, confort et tenue de route. Les différents modèles de la gamme VELOFLEX se différencient ensuite essentiellement par les diamètres et les coloris à quelques nuances près qui peuvent toucher l’épaisseur et le motif de la bande de roulement et de la bande anticrevaison. La gamme s’est enrichie l’année dernière de boyaux 27mm, sans parler des évolutions continues sur la structure pour améliorer le confort et le rendement, qui ne sont pas « marketées » auprès du public. Les pneumatiques en 22&23mm sont mieux adaptés aux parcours montagneux, les 25mm les plus polyvalents et les 27mm pour les routes en très mauvais état, peut-être du type de celles que vous pouvez retrouver au Québec ! Personnellement, j’ai un faible pour les boyaux Roubaix l’été et les Vlandereen l’hiver !

LFR : Merci Olivier de ces détails, et à bientôt !

OBR : J’espère effectivement qu’on aura l’occasion de rouler ensemble en 2016 et je souhaite une bonne saison cycliste a tous les lecteurs de La Flamme Rouge.

Défi Gatineau-Mont Tremblant: pensez-y!

La saison cycliste 2016 se rapproche doucement, il est temps de songer à votre calendrier d’activité pour la belle saison.

Le Défi Gatineau-Mont Tremblant pourrait en faire partie. Une très belle cyclo, bien organisée, offrant deux jours de bonheur accessible sur des parcours magnifiques.

Et comme le dit mon ami Martin dans le vidéo ci-bas, c’est pour une bonne cause!

Magnifique Grossglockner!

C’est un rêve que je nourris depuis quelques années déjà: un séjour cycliste en Autriche, pour me taper quelques beaux cols des Alpes dans ce pays.

Le Grossglockner est certainement de celui-là, et un des plus beaux et plus difficiles cols de toute la chaine des Alpes. Col Collective nous propose ce joli vidéo de ce col mythique.

Et comment ne pas rêver à la Oetztaler Cycle Marathon, cette cyclosportive mythique du côté de Solden et qui aura lieu le 28 août 2016? 238 kms à franchir, 4 cols, dont le dernier qu’on aborde au km 183 (!!!) avec, devant soi, 1800 mètres de dénivelé à franchir en 26 kms d’ascension. Ceux qui l’ont fait m’ont toujours affirmé qu’il s’agit là de la plus difficile des cyclosportives dans le monde!

6e édition du Défi Gatineau-Mont Tremblant

Voilà trois semaines que La Flamme Rouge est en sourdine, le temps de recharger les batteries, de ré-alimenter l’inspiration, et aussi de penser à l’avenir. D’ici peu d’ailleurs, je partagerai avec vous ce que pourraient être les prochaines étapes de ce blog.

Pour la reprise, quoi de mieux qu’une bonne nouvelle?

Le Défi Gatineau-Mont Tremblant sera de retour en 2016!

La date retenue pour la 6e édition de ce défi de 320 kms en deux jours: les 28 et 29 mai 2016.

Et comme en 2015, je m’impliquerai un peu dans cette organisation (bénévolement bien sûr), toujours pour essentiellement deux raisons.

La première, c’est la raison d’être de ce Défi: permettre à une équipe du Casino du Lac Leamy, Les Rouleurs des Casinos, de participer au 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie. Pierre Lavoie fait partie de la très courte liste de gens que j’admire vraiment, cet homme ayant fait – et continue de faire – toute une différence pour le Québec. Après avoir contribué à limiter considérablement les dommages créés par l’acidose lactique qui a emporté deux de ses enfants, Pierre Lavoie fait aujourd’hui bouger toute la jeunesse du Québec, lui permettant d’acquérir de saines habitudes de vie.

Il est également à noter que le cas échéant, les montants excédentaires aux coûts d’inscription de l’équipe au Grand Défi Pierre Lavoie sont donnés à des écoles de la région de l’Outaouais, ceci afin de leur permettre d’acquérir des infrastructures permettant de faire là encore bouger les jeunes.

La deuxième, c’est mon ami Martin Desbiens, partie prenante de ce Défi. Martin a aussi eu ses épreuves santé ces dernières années, et il se mobilise lui-aussi depuis afin de faire bouger son milieu, notamment au travail via ses « coureurs du lac », ou sur Internet.

Quelques changements en 2016

Si la formule du Défi reste essentiellement la même, notamment du côté du parcours et du choix du lieu de départ (Gatineau secteur Hull ou Thurso), quelques changements sont apportés pour l’édition 2016.

Par exemple, du côté de la sécurité – cette dernière demeure LA priorité de l’organisation -, chaque peloton aura, en 2016, son encadrement policier, outre les encadreurs cyclistes qui s’assureront également du bien-être de tous. La traversée des villes et villages, voire la rencontre de véhicules en sens inverse, n’en seront que plus sécuritaires.

Six pelotons seront aussi proposés en 2016, dans le but d’accroitre l’homogénéité de ces derniers, tout en réduisant leur taille pour encore une fois davantage de sécurité. Le peloton le plus rapide pourra évoluer au-dessus de 40 km/h de moyenne, le moins rapide autour de 25 km/h.

Enfin, l’inscription 2016 se fera en deux étapes: la première, c’est l’inscription au Défi lui-même. La deuxième, ce sera de réserver via la centrale de réservation du Mont Tremblant votre hôtel là-bas, tout en bénéficiant d’une promotion liée à votre première inscription.

Une telle formule a été adoptée afin de permettre à chacun de bien répondre à ses besoins: la gestion de l’hébergement était devenu un casse-tête pour l’organisation, certains groupes voulant se retrouver ensemble le samedi soir par exemple, d’autres voulant aussi obtenir une place pour leur conjoint(e).

La formule adoptée reste simple, la réservation hôtelière du côté du Mont Tremblant étant très efficace et prévenue de l’événement.

Les frais d’inscription au Défi incluent toujours les services des dernières années, diner le midi à l’aller comme au retour, souper du samedi soir, par exemple. L’événement reste à mon sens « un très bon deal » compte tenu de sa durée (deux jours, 320 kms, un sacré bon entrainement!), de sa convivialité, de ses parcours, de la qualité de son organisation et des prestations, ainsi que de sa sécurité.

Les inscriptions seront ouvertes plus tard cette semaine, très probablement vendredi prochain le 11 décembre sur le site Events.com et des tarifs réduits seront offerts à ceux qui voudront réserver tôt leur place. Et c’est d’ailleurs une bonne idée: l’événement affichait complet plusieurs semaines avant son déroulement en 2015!

Rejoignez-moi en 2016 sur le Défi Gatineau-Mont Tremblant une fois de plus! Ce Défi représente une occasion unique de partager notre passion commune du cyclisme au sein d’une communauté intéressante, le tout pour une bonne cause ne l’oublions pas.

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