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Mes provinciaux

Avant de faire le point sur la Vuelta demain, un petit retour sur les Championnats provinciaux, question de formuler aussi une réponse à ce texte sympathique d'un coureur sympathique et lecteur de LFR, JS Zahra

Mes Provinciaux se sont pour ma part terminés… dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. La faute d'un corner bien tiré d'un collègue de travail dans le tournoi de soccer annuel de mon employeur lundi dernier. Que voulez-vous, on ne se refait pas et il a fallu que je donne mon 110% pour essayer de reprendre le dit-corner de la tête. Mais le cerbère des buts adverses, un authentique et sympathique Africain – et immigrant canadien – également né avec un ballon dans les pieds a lui-aussi donné son 110%. 

Le choc fut violent. Mes 136 livres n'ont pas été de poids face à ses 170 livres. Résultat, une contusion sévère dans la région du poumon droit. J'ai eu de la chance, je croyais avoir une côte brisée !

Trois jours avant, mon équipe m'avait sérieusement motivé à me présenter aux Provinciaux. Les mecs, vivifiés par une bonne course à Vaudreuil, voulaient finir la saison en beauté. Moins en forme après un mois de juillet exceptionnel où je suivais Aaron Fillion les mardis soirs dans le Parc de la Gatineau, j'avais dit oui et comme Zahra, je m'étais mis les Provinciaux dans la tête.

Suite à l'accident de soccer, deux jours d'arrêt et un test on the bike jeudi soir passé, question de me tester dans ma bosse fétiche, Kingsmere. Les 6min22 pour accéder au sommet n'avaient pas de quoi me rassurer (5min45 en grande forme), mais la douleur aux côtes était moins présente. 

Puis ce fut la terrible nuit. Un geste malheureux: j'ai bougé en dormant. Résultat, j'ai aggravé ma blessure aux côtes. En dormant !

Samedi matin, je déclarais forfait à mes équipiers, le moral en berne. Et la honte de devoir leur dire une telle vérité en pensant bien qu'ils penseraient tous que je leur servais là une authentique défaite minable pour ne pas aller me faire péter les varices avec eux dimanche à Ste-Agathe, Irène débarquant au même moment. Les gars, je vous rassure, je ne vais pas mieux et mes côtes sont encore très souffrantes ce soir !

Bilan de la saison: très bien, mais frustrant sur la scène des courses.

Très bien car entre le 24 juin et la fin juillet, j'ai atteint ma meilleure condition physique à vie. Quelles sensations! Suivre des jeunes de 20 ans (sauf Matteo Dal Cin, celui-là je me le réserve pour l'an prochain…) alors qu'on en a le double, un travail stressant, une maison à entretenir, une conjointe (comme Zahra…), deux enfants en bas âge et une consommation estivale de rosé nettement incompatible avec la vie de coureur cycliste, c'est tout de même une grande source de satisfaction. Et la preuve que j'ai encore une belle marge de progression pour l'an prochain… si je coupe le rosé.

Frustrant car je n'ai pas su utiliser cette condition exceptionnelle sur les courses. J'ai abandonné le GP cycliste de Gatineau au 8e tour de 11, sur crampes (c'était la première grosse journée de chaleur de l'été et ma participation à la course s'est décidée à la dernière minute). Je n'ai pu aller à la Coupe des Amériques. Le GP OBC a été annulé. Un enchainement de circonstances qui m'a fait peu courir cette année, alors que ma condition était exceptionnelle. Et voilà que je rate les Provinciaux et ma chance d'apparaître dans le compte-rendu de course de David Gazsi, une autre "bête" de l'Outaouais

Mais je me suis bien fait plaisir dans la course régionale du Parc de la Gatineau les mardi soirs… et je vous rassure: vous ne perdez rien pour attendre. Ou plutôt JE ne perdrai rien dans l'attente d'un an de plus…

En terminant, un message pour JS: je serai aussi du Défi Vélo Mag. Pas pour la gagne, que je laisse sportivement aux cyclosportifs. Pour profiter, comme toi. Et pour le foncier en prévision de 2012.

Mais sans les coquerelles j'espère…

Le Québec mûr pour un vélodrome intérieur ?

Intéressant article portant sur la nécessité, pour que le cyclisme québécois continue de se développer, de construire un vélodrome intérieur

L'article débute par un rappel de la contribution exceptionnelle du Québec au cyclisme canadien. On retrouve en effet dans La Belle Province les deux seuls événements World Tour d'Amérique du Nord, les GP de Québec et Montréal. On y retrouve également une foule d'autres événements cyclistes de tout premier plan: l'épreuve de Coupe du Monde de VTT au Mont Ste-Anne, le Tour de l'Abitibi, le Tour de Beauce, la Classique Montréal-Québec, les Mardis cyclistes de Lachine, et un nombre impressionnant de courses cyclistes organisées sous l'égide de la FQSC

L'élément important, selon moi, c'est que le cyclisme connaît, depuis une dizaine d'années, un important essor au Québec, faisant les beaux jours des boutiques de vélo par exemple. Il n'y a qu'à aller faire un tour dans le Parc de la Gatineau un dimanche matin, alors que les promenades sont fermées aux automobiles (quelle bonne idée!) pour se convaincre de l'engouement actuel que suscite le cyclisme au Québec: vous croiserez des pelotons entiers, des hordes de cyclistes !

Des cyclosportives comme le Défi Vélo Mag affichent également année après année complet.

Et au plus haut niveau, jamais le Québec n'a compté autant de cyclistes professionnels, en premier lieu Dominique Rollin et David Veilleux, mais aussi les coureurs québécois chez SpiderTech.

Bref, il ne fait aucun doute qu'un vélodrome serait aujourd'hui bien plus économiquement et socialement viable que dans les décennies précédentes. À quelques conditions près.

La première est, pour moi, démographique: le vélodrome intérieur doit être construit au sein d'un important bassin de population. Et le plus important du Québec, c'est la région métropolitaine de Montréal et ses 3,7 millions d'habitants. C'est la condition sine qua non pour garantir une fréquentation adéquate de l'infrastructure.

La deuxième, c'est d'y tenir régulièrement des compétitions à tous les niveaux. Pour l'élite, pourquoi ne pas relancer les Six-Jours de Montréal ? Clin d'oeil à l'histoire de la ville, je suis convaincu que le public est prêt à revenir en grand nombre sur ce genre d'événement. Une épreuve de Coupe du Monde sur piste, qui contribuerait à la mondialisation du cyclisme tant souhaitée par l'UCI, et des Championnats canadiens pourraient également être organisés. 

Au niveau inférieur, les compétitions sur piste actuellement disputées sur le vélodrome vieillissant de Bromont pourraient s'y tenir. 

Troisième condition, celle de rendre cette infrastructure disponible aux athlètes d'élite bien sûr, mais aussi aux autres coureurs et au grand public pour des séances d'initiation. Et aux jeunes des écoles à l'occasion de sorties spéciales ou de camps de jour durant l'été. 

Évidemment, la contribution des divers paliers de gouvernement est incontournable. Si le projet du Colisée de Québec en vue d'y accueillir une équipe de la LNH n'y échappe pas, un vélodrome intérieur n'y échappera pas non plus. Sans contribution gouvernementale, pas de vélodrome.

Le privé devra également être de la partie. Il existe des exemples de sociétés privées qui ont investi dans le développement d'autres sports que le hockey, notamment Saputo avec le soccer. 

Des projets ont été lancés ces dernières années, notamment en 2005 à Québec et aussi celui de la construction d'un vélodrome intérieur dans la région de la Beauce. La publication d'un article à ce sujet sur La Flamme Rouge en octobre 2008 avait d'ailleurs suscité un débat houleux. Le projet de Québec a été abandonné et j'ignore où en est le projet d'un vélodrome couvert en Beauce à l'heure actuelle.

La population australienne est d'environ 22 millions d'habitants et la culture cycliste y était, dans les années 1980, inexistante. Puis il y a eu Phil Anderson, premier maillot jaune australien sur le Tour de France, et un ambitieux programme de développement du cyclisme au sein duquel on a débuté par la piste en construisant des vélodromes intérieurs. Petit à petit, parfois même avec l'appui d'entraineurs canadiens (!), les cyclistes australiens se sont développés, ont remporté des médailles olympiques sur piste et viennent d'atteindre le graal avec la récente victoire de Cadel Evans au Tour de France, bouclant la boucle. Aujourd'hui, les sponsors australiens arrivent, notamment avec la nouvelle équipe GreenEdge.

Le Canada compte actuellement environ 34 millions d'habitants. Le cyclisme y est en plein essor, notamment parce qu'il véhicule l'image d'un sport qui permet de garder la forme et qui partage les mêmes valeurs que celles retrouvées dans les mouvements environnementaux et écologistes. Avec peu de soutien, plusieurs athlètes ont réussi à atteindre le plus haut niveau en cyclisme, un exploit. Je suis d'avis qu'il est temps pour le Canada et le Québec, régions nordiques où la pratique du cyclisme est impossible au moins 4 mois par an, de construire un ou deux vélodromes intérieurs, convaincu que nous sommes également capables de produire un ou des vainqueurs du Tour de France dans les prochaines décennies.

Confirmé: Voeckler pas au Québec

Thomas Voeckler, vainqueur l'an dernier du GP de Québec, ne sera pas du voyage cette année, estimant qu'il est préférable de "préserver ses énergies" en vue des Championnats du monde ainsi que des courses de fin de saison, notamment le Tour de Lombardie.

C'est évidemment un coup dur pour les GP cyclistes de Québec et Montréal tant la popularité de Voeckler est grande de ce côté-ci de l'Atlantique également. 

On peut également se demander si Voeckler ne fait pas une erreur sportive en voulant se concentrer sur les Mondiaux de Copenhague qui présentent un parcours favorable aux sprinters, ce qu'il n'est pas. Les parcours de Québec, en particulier, et de Montréal lui convient bien mieux pour pouvoir tirer son épingle du jeu et enrichir son palmarès.

Enfin, la nouvelle a de quoi surprendre lorsqu'on sait que son équipe Europcar est notamment sponsorisée par Louis Garneau au niveau de la bonneterie. J'imagine que la déception sera grande pour l'homme d'affaire québécois qui aurait surement souhaiter voir au Québec le principal acteur du dernier Tour de France…

Un week-end exceptionnel

Les GP de Québec et de Montréal seront présentés les vendredi 9 et dimanche 11 septembre prochain. On apprend que le samedi 10, le salon ExpoCycle, habituellement réservé uniquement aux membres de l'industrie du vélo, sera ouvert au grand public. Ce sera une occasion unique de découvrir les nouveautés 2012 de nombreux fabricants québécois, canadiens voire d'ailleurs. On peut même penser que certains coureurs professionnels pourraient être de la fête.

Le salon se déroulera au Palais des congrès de Montréal et l'admission sera au coût de 12$ pour les adultes.

Avec le GP de Québec le vendredi, le salon ExpoCycle le samedi et le GP de Montréal le dimanche, voilà un week-end exceptionnel pour tous les amateurs de cyclisme !

Quels coureurs au GP de Québec et Montréal ?

À quelques jours du départ de la Vuelta, on en connaît plus sur les coureurs de premier plan qui seront au rendez-vous espagnol, et donc sur ceux qui sont susceptibles d'être présents aux GP de Québec et de Montréal. Petit survol.

Présents sur la Vuelta: Taylor Phinney, Greg Van Avermaet (Lotto) ; David Moncoutié, Rein Taaramae et Nicolas Vongondy (Cofidis) ; Igor Anton, Mikel Nieve (Euskaltel) ; Denis Menchov, Carlos Sastre (Geox) ; Mark Cavendish, John Degenkolb, Tony Martin, Matthew Goss (HTC) ; Joaquim Rodriguez (Katusha) ; Michele Scarponi, Alessandro Pettachi (Lampre) ; Fabian Cancellara, Jokob Fuglsang, Stuart O'Grady (Leopard) ; Vicenzo Nibali, Peter Sagan (Liquigas) ; Jurgen Van Den Broeck (Lotto) ; Tom Boonen, Sylvain Chavanel (Quick Step) ; Oscar Freire, Bauke Mollema, Luis Leon Sanchez (Rabobank) ; Nick Nuyens (Saxo Bank) ; Bradley Wiggins, Thomas Lovkvist (Sky) ; Tyler Farrar, Thor Hushovd, Heinrich Haussler, Johan Van Summeren (Garmin) ; Janez Brajkovic, Andreas Kloden, Tiago Machado, Haimar Zubeldia (RadioShack) ; Stijn Devolder (Vacansoleil).

Peuvent donc théoriquement être présents sur les GP de Québec et Montréal, les coureurs de premier plan suivants:

Philippe Gilbert (Lotto) ; Danilo DiLuca, Philipo Pozzato (Katusha) ; Danilo Hondo, Damiano Cunego (Lampre) ; Andy et Franck Schleck (Leopard) ; Samuel Sanchez (Euskaltel) ; Mario Bruseghin, Joaquim Rojas (Movistar) ; Pieter Weening (Rabobank) ; Jack Bobridge (Garmin) ; Thomas Voeckler, Pierre Rolland (Europcar) ; Edvald Boasson Hagen (Sky) ; Ivan Basso (Liquigas) ; Robert Gesink (Rabobank) ; Roman Kreuziger (Astana) ; Levi Leipheimer (RadioShack) ; John Gadret, Nicolas Roche, Rinaldo Nocentini (Ag2R) ; David Millar, Tom Danielson (Garmin) ; Alessandro Ballan, George Hincapie (BMC) ; Lars Bak, Mark Renshaw (HTC).

Parmi les 20 premiers de l'actuel classement de l'UCI World Tour dominé par Cadel Evans, huit pourraient être à Québec (Gilbert, Sanchez, les deux Schleck, Cunego, Boasson Hagen, Basso, Gesink). Trois ne seront plus sur un vélo à ce moment (Evans, Contador et Vinokourov) et les neuf autres seront sur la Vuelta.

Quelle équipe SpiderTech en 2012 ?

Steve Bauer, manager général et directeur sportif de l'équipe canadienne SpiderTech qui détient une licence UCI continentale pro, ne l'a jamais caché: développer son équipe pour prétendre à une licence World Tour d'ici quelques années, et ainsi disputer le Tour de France.

Or, le leader de l'équipe, le Canadien Svein Tuft, a récemment annoncé qu'il quittait l'équipe pour rejoindre, en 2012, une équipe disposant déjà d'une licence World Tour. Tuft a connu une bonne saison 2011, remportant notamment les Championnats canadiens sur route et au clm, deux étapes du Tour de Beauce en plus d'une 3e place au général, et vient de sortir d'un bon Tour de l'Ain en France.

À 34 ans, Tuft n'a plus de temps à perdre pour s'illustrer au plus haut niveau. En rejoignant dès 2012 une équipe World Tour, il s'assure d'un accès aux plus grandes courses du monde ainsi que de moyens, d''un encadrement de premier plan.

La prochaine équipe de Tuft n'a pas encore été annoncée. On peut raisonnablement miser sur la nouvelle formation australienne GreenEdge, qui a déjà recruté en ses rangs Jack Bobridge, Stuart O'Grady ainsi que Peter Weening

Bon joueur, connaissant bien le milieu, Steve Bauer ne semble pas avoir gardé une quelconque rancune à l'égard de Tuft, bien que je serais curieux de l'entendre aujourd'hui à propos du final de la course sur route des Championnats canadiens… Chose certaine, ce départ est un coup dur pour les ambitions de Bauer et SpiderTech, Tuft étant à la fois le coureur SpiderTech avec le plus de points UCI et un précieux vétéran pouvant apporter une expérience importante aux jeunes coureurs de l'équipe.

Dans ce contexte, on peut se demander à quoi ressemblera l'équipe SpiderTech en 2012. Si le noyau de bons coureurs canadiens devrait rester, Bauer n'a d'autres choix que de recruter un ou quelques coureurs rompus aux grandes courses du calendrier européen, ne serait-ce que pour conseiller ses jeunes coureurs comme Guillaume Boivin ou David Boily. Mais voilà, un coureur qui acceptera de quitter de grandes équipes World Tour pour venir aider une jeune équipe comme SpiderTech n'est pas évident à trouver. La récente annonce de l'arrêt de l'équipe HTC-High Road a certes placé de nombreux coureurs sur le marché, mais je vois peu de candidats, outre Pate ou Lewis, pour venir chez SpiderTech. Un George Hincapie, que Bauer connait bien, serait un excellent coup mais je doute fort qu'Hincapie, à un seul Tour d'égaler le record de participation de Joop Zoetemelk (16), accepte pour le moment, surtout avec l'arrivée probable de Philippe Gilbert dans son équipe BMC, une situation qui pourrait être avantageuse pour Hincapie sur les Classiques.

Bref, l'équipe SpiderTech a de beaux défis devant elle dans les prochains mois si elle veut poursuivre sa route vers une licence World Tour d'ici quelques années. Le budget dont dispose Steve Bauer sera sans l'ombre d'un doute le nerf de la guerre. Nous en apprendrons probablement plus quant aux prochains développements autour des GP de Québec et Montréal

26e Tour de Beauce

La 26e édition du Tour de Beauce débute aujourd'hui de Lac Etchemin avec, au programme, six étapes qui mènera les coureurs dimanche prochain à St-Georges de Beauce. 

On retrouve les incontournables: l'arrivée en haut du Mont Mégantic jeudi prochain, le clm de 20 bornes de lendemain et l'étape de Québec samedi avec neuf ascensions de la côte de la Montagne. Les deux premières étapes ne sont pas plus faciles, avec un parcours chaque fois très casse-pattes et de la distance, plus de 160 bornes chaque jour. 

Rappelons que le Tour de Beauce présente un très beau palmarès avec de récents vainqueurs comme Jonathan Vaughters (1997), Levi Leipheimer (1998 et 1999), Henk Vogels (2001) ou encore Michael Rogers (2002). 

L'épouvantail

Pour moi, il s'agit de Francisco Mancebo au sein de l'équipe RealCyclist.com. Mancebo n'est plus à présenter et c'est le coureur avec le plus beau palmarès international au sein du peloton qui sera présent en Beauce.

Les outsiders

Ben Day, vainqueur en 2007 et l'an dernier. L'Australien connaît la Beauce et sait comment gagner là-bas. Une troisième victoire en Beauce en ferait le recordman puisque personne n'a jusqu'à présent été en mesure de s'imposer à trois reprises sur cette course. Il n'est cependant plus avec Fly V Australia mais bien avec l'équipe Kenda. Sven Tuft au sein de l'équipe SpiderTech. Tuft et toute l'équipe ont la pression cette semaine, celle de prouver qu'ils forment bien la meilleure équipe canadienne en ce moment, celle-là même qui vise une participation au… Tour de France d'ici quelques années. Si le Tour devient une réalité, ca passe d'abord par une grosse perf en Beauce. Charly Wegelius chez UnitedHealthCare, un coureur d'expérience rompu aux grandes courses européennes. Benjamin King, le jeune et talentueux Australien chez Team Type1.

Les chasseurs d'étape

Tous les coureurs Garneau Club Chaussures qui voudront confirmer leur excellent début de saison. Dominique Rollin, pour relancer sa saison après une coupure de quelques semaines liée à une fracture de la clavicule. Christian Meier. Tous les coureurs de SpiderTech, notamment Zach Bell pour le maillot de meilleur grimpeur. 

Les équipes du Québec

Rocky Mountain. Garneau Club Chaussures. Le Gaspésien.

La liste complète des coureurs est ici.

La dernière victoire canadienne

Celle de Svein Tuft en 2008. Il faut ensuite remonter à 1995 avec Eric Wohlberg, 1994 avec Jacques Landry puis Czeslaw Lukaszewicz (1991), Sean Way (1989), Gervais Rioux (1988), Yvan Waddell (1987) et James Gilles (1986).

Le Raid Vélo Mag

Rare digression à mes habitudes de m'en tenir strictement au cyclisme sur route sur La Flamme Rouge pour annoncer le prochain Raid Vélo Mag qui se déroulera le samedi 25 juin prochain dans le cadre des activités du Vélirium 2011 au Mont Saint-Anne, près de Québec.

Le petit vidéo suivant vous permet de découvrir une épreuve off-road tout de même assez exigeante.

On me demande si je suis assez "crinqué" pour y participer. Sans aucune retenue, non. Pas mon truc. Mais je suis assez crinqué pour me taper des épreuves cyclosportives de 175 bornes par delà trois cols hors catégorie dans les Alpes françaises, sur plus de 7h pour en venir à bout. Ou des sorties de 200 bornes, à commencer par ce week-end sur Rideau Lakes Cycling Tour.

Encore une fois, chacun son truc.

En fait, je n'ai jamais eu un grand intérêt pour le vélo de montagne. Tous les goûts sont dans la nature… et les miens sont sur la route. J'aime la vitesse, la pureté, l'élégance, la poésie d'un coureur sur route, j'aime le fait que pour y gagner, la prise de risque est un élément mineur, sauf peut-être dans les sprints. J'aime aussi le côté plus réservé des coureurs sur route, le côté plus "tradition" du cyclisme sur route aussi, avec la discipline à suivre parfois héritée de temps anciens, et la dureté du mental à avoir lorsqu'on part pour de grandes distances.

Bref, La Flamme Rouge reste résolument cyclisme sur route, pour ces raisons. Pas besoin d'être d'accord avec moi. Chacun son truc. Le vélo de montagne a ses adeptes. Ses champions. Comme Mme Prémont par exemple. C'est très bien comme ca, le monde serait moins drôle si les gens de vélo de montagne n'étaient pas là. Et je ne connais pas bien cette discipline, ses exigences, sa culture, son histoire, ses spécificités. 

Mais je connais le Raid Vélo Mag pour en avoir souvent entendu parler, et en bien. D'où ma couverture ce soir. Et ce n'est qu'une des nombreuses épreuves qui sont organisées dans le cadre Vélirium qui contribue sans l'ombre d'un doute à populariser le cyclisme en général et ca, c'est très bien.

Vous avez jusque… aujourd'hui pour vous inscrire au Raid et profiter de certaines réductions.

Sébastien Pilotte de retour au Québec

Sébastien Pilotte, c’est un nom connu dans le milieu du cyclisme québécois, sauf peut-être chez les plus jeunes. 

Coureur dans les années 1980 et 1990, présent sur la scène des courses séniors 1-2 au Québec, Sébastien Pilotte a signé quelques beaux résultats montrant un potentiel intéressant, notamment cette victoire dans le 100km clm des Championnats canadiens, une épreuve terriblement exigeante et qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui. Il a également remporté le titre de champion canadien de la poursuite au début des années 2000. Maintenant exilé au Japon ou il pratique son métier de mannequin, Sébastien, fidèle lecteur de La Flamme Rouge par ailleurs, n'a jamais perdu sa passion pour le vélo qui demeure intacte après toutes ces années. Il revient cet été au Québec, cette fois-ci à la tête d’une équipe japonaise, question de se mesurer à certaines des meilleures épreuves cyclistes de la province. L’histoire n’est pas banale et est celle d’un grand passionné du cyclisme, un point commun avec l'auteur de ce site. Interview.

La Flamme Rouge : Sébastien, tu reviens cet été au Québec avec ton équipe cycliste japonaise Fuji-Cyclingtime.com supporté par Placements Lemniscate. Vas-tu courir toi-aussi ?  

Sébastien Pilotte : En fait, nous avons un programme de 15 jours de course dans le mois de Juin, notamment le GP de Charlevoix, le Tour de Beauce et les Mardis cyclistes de Lachine. Mon rôle sur ces épreuves sera celui de directeur sportif. Nous participerons par ailleurs à des courses d’un jour régionales et j’y serai alors coureur. C’est un plaisir de courir avec mes gars et ca aide à leur motivation que de voir leur DS en top shape. Pour moi, cela créé un lien de confiance avec eux et me permet d’étudier mes coureurs en course et voir ce qui peut être corrigé. Je ne sais pas combien de temps je pourrai faire ca mais j’en profite pendant que j’ai encore la forme !

LFR : Quel sera ton rôle précis au sein de l'équipe ? 

SP : Directeur sportif. C’est une première pour moi, et je ne me fais pas d’idée prédéterminée. Je vais laissé les choses se faire naturellement et je vais y apporter mon expérience et mon humilité, celle d’un gars qui commence et qui veut apprendre.

LFR : Avez-vous une idée précise du programme de course qui vous attend au Québec ? 

SP : Oui, tout est prévu, nous avons un programme précis. C’est d’ailleurs une des premières choses que j’ai faite pour amorcer ce projet et notre calendrier de course a été un outil de base très important, à la fois pour mes coureurs et mes commanditaires. 

LFR : Présente-nous un peu l'équipe et les coureurs en question ? À quel niveau situes-tu leur potentiel ?

SP : Nous avons des coureurs européens et japonais. Les coureurs européens sont de niveau continental, les coureurs japonais de niveau élite. Pour ces derniers, ce voyage est une chance de se développer encore plus, de courir avec des gars de très haut niveau. La forme de mes coureurs est bonne, lord du Tour de Beauce je m’attends à de bons résultats d’eux, un maillot est possible, voire un podium ou deux. Voici d’ailleurs la liste de mes coureurs :

Adrien Catalayud,  France
Date de naissance: 02/04/1988
Age : 23 ans

Edgar Nieto,  Espagne
Date de naissance: 28/07/1986
Age: 25 ans

Daniel Domingez,  Espagne
Date de naissance: 16/06/1985
Age : 26 ans 

Yutaka Omura,  Japon
Date de naissance: 03/07/1985 
Age : 25 ans 

Goji Kawamura, Japon
Date de naissance: 15/11/1986
Age : 24 ans 

Rigo Räim,  Estonie
Date de naissance: 20/07/1987
Age : 23 ans

Benjamin Martel,  Québec
Date de naissance: 13/06/1974
Age : 36 ans

LFR : Quelles sont les principales différences dans la culture cycliste japonaise et québécoise ?

SP : C’est une question intéressante. Nous avons créé ici une équipe de style internationale pour offrir une meilleure compétition et pour offrir une ouverture dans un monde très fermé. Je ne parle pas des responsabilités qui viennent avec une telle philosophie car c’est une autre histoire, mais je peux dire que les japonais ont tout à apprendre du cyclisme international. Ils ont du cœur, il leur manque juste la flexibilité et la spontanéité qui rendent le sport intéressant à regarder ou à faire. Les japonais ont encore beaucoup de travail à faire dans les prochaines années mais tout est possible, enfin moi j’y crois !

LFR : Tu as travaillé fort je pense pour monter ce projet de venir courir au Québec. Comment t-y es-tu pris exactement et qui vous soutient ?

SP : Ca oui, j’ai travaillé très fort pour ca ! Déjà trois mois que j’y travaille tous les jours quelques heures le matin et le soir, question de tenir compte du décalage horaire avec le Québec. C’est très motivant quant tu as un commanditaire qui croit en toi et qui a les moyens de te supporter à 100% comme l’a fait Placement Lemniscate Inc. de Québec. Le propriétaire est un ami d’enfance à qui j’ai présenté mon projet. Ce dernier était initialement en trois étapes et à sa vue, mon ami a embarqué dans les trois à la fois ! Il voulait être le commanditaire majeur du projet et ca m’a donc beaucoup aidé. À partir de son engagement, j’ai pu travaillé en toute liberté et en toute confiance pour monter le projet sans avoir de doutes sur quoi que ce soit. Je suis d’ailleurs très reconnaissant à ce commanditaire et j’apprécie grandement la chance qu’il nous procure. Son geste est très généreux.

LFR : Adepte du keirin ? Vas-tu voir ces courses populaires au Japon ?

SP : En fait, pour être honnête, je n’y suis pas encore allé après trois ans et demi de vie au Japon ! Je voulais y aller au début de mon séjour ici mais je me suis rendu compte que le keirin, c’est un peu comme des courses de chiens ou de chevaux, c’est du gambling avec paris et tout. Dans ce contexte, ca m’intéresse moins. J’irai peut-être par curiosité mais je préfère de loin le sumo, c’est un sport incroyable à voir en direct, quel spectacle ! 

LFR : Tu vis au Japon depuis plusieurs années. Pourquoi ?

SP : Pour plusieurs raisons, la première étant que ma femme est japonaise, alors qui prend mari (femme) prend pays ! J’ai maintenant mon statut de résident permanent ici et c’est mon pays d’adoption. J’y travaille aussi depuis 1998 comme mannequin, un univers qui m’a d’ailleurs permis de rencontrer ma femme. J’ai beaucoup de clients fidèles ici au Japon et ca me permet de soutenir ma famille de façon stable. Mes beaux-parents nous offrent également beaucoup de soutien, notamment pour mes enfants puisque nos horaires sont parfois compliqués. Enfin, j’ai découvert au Japon le bouddhisme que je pratique depuis 1999. Ca m’a permis de faire un grand ménage dans ma vie personnelle, un ménage qui ne sera jamais fini par ailleurs ! J’essaie en fait d’être plus équilibré entre le mental, le spirituel et le physique. Le bouddhisme permet de travailler l’équilibre dans la vie, de travailler nos points faibles aussi, j’ai trouvé tout ca très enrichissant. Je pourrais même dire que les points forts du Québec sont les points faibles ici et inversement ! Ma présence ici est donc pour moi une opportunité de faire face à mes lacunes et de connaître mes forces. Je m’en sers dans des projets comme celui-ci, de venir au Québec courir avec une équipe japonaise. Il y a encore un an, pas sûr que je me serais engagé là-dedans ! Mais maintenant, tout est prêt !

LFR : De quoi t'ennuies-tu le plus là-bas et qui est propre au Québec ? 

SP : Les grands espaces, la nature, l’accessibilité à tout, la spontanéité des gens et les BBQ entre amis ! Tout ca peut se faire ici au Japon, mais l’énergie et l’argent à déployer pour y arriver n’est pas la même… Bref, sur ces points, le Québec, c’est assez champion !

LFR : On ne peut terminer cette interview sans évoquer les récents événements au Japon, notamment ce tremblement de terre et les problèmes avec les centrales nucléaires. Comment as-tu vécu tout cela et as-tu été touché toi-même et ta famille par ce séisme ? 

SP : Disons que ca été toute une expérience et c’est difficile à expliquer. Au Québec, les tremblements de terre ne sont pas très fréquents, les tsunamis inexistants et les stations nucléaires qui ne sont plus étanches du jamais vu. Et bien au Japon, on a eu droit à tout ca dans une seule fin de semaine ! L’élément déclencheur d’une grande partie du stress a été selon moi les médias, surtout à Tokyo parmi la communauté des étrangers. J’y suis donc passé moi-aussi ! J’ai eu la chance de pouvoir aller une semaine décompresser dans la famille de ma femme, un séjour qui m’a permis de comprendre un peu mieux pourquoi les Japonais demeuraient calmes alors que les étrangers paniquaient. Je suis ensuite allé une semaine au Québec, question de rassurer ma famille et leur expliquer que l’image que donnaient les médias à l’extérieur du Japon était différente de celle que nous, habitants, pouvions voir tous les jours. Enfin, peu importe cela, il faut savoir qu’actuellement, il y a plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont été touchées par ce cataclysme et je me sens dans l’obligation de faire quelque chose pour ces personnes. D’où notre collaboration avec NADIA, un organisme humanitaire oeuvrant au Japon et fondé entre autre par des Québécois. J’invite d’ailleurs les Québécois à être généreux dans leur soutien au travail essentiel que réalise NADIA au Japon en ce moment.

LFR : Merci Sébastien, bon vol le 30 mai prochain et surtout, bon séjour au Québec et bonne chance sur les diverses courses cyclistes au calendrier. 

Vous pourrez rencontrer Sébastien et certains de ses coureurs lors d'une rencontre/conférence de presse le 3 juin prochain à la boutique Fanamanga de Québec située au 383 rue du Pont. Y seront également présents des représentants du GP de Charlevoix, des Mardis cyclistes de Lachine ainsi que du principal commanditaire de ce voyage de l'équipe Fuji-CyclingTime, Placements Lemniscate.

Dur dur, le GP cycliste de l’Outaouais

11h ce matin, à entretenir le terrain de la maison en cette première belle journée depuis des semaines: le téléphone sonne.

Mon ami Gino: "Laurent, on s'inscrit au GP cycliste de l'Outaouais ce pm. Course Séniors 1-2. Départ 15h."

Euh…

J'ai cédé. J'ai dit oui. Je signais là mon ticket pour une après-midi intense! Surtout que c'était ma première course de la saison. 

15h, sur la ligne de départ. Stressé comme jamais, je sais pas pourquoi. Je retrouve mon ami Erik Lyman bien sûr, et son équipe Team Spirit. Mais aussi la puissante formation Louis Garneau-Club Chaussures, les Jet Fuel, les Ride With Rendall, les Nine2Five, les Rocky Mountain qui connaissent une belle saison. J'ai, pour la première fois, l'impression désagréable que je pourrais être le père de certains coureurs à mes côtés!

Je me rassure en me disant que c'est ma course de rentrée, que mon objectif est de rester au chaud dans le peloton, qu'il fait beau et chaud (mes conditions favorites) et que le parcours n'est pas trop dur.

Erreur.

Le parcours était finalement assez technique et difficile. Sept grosses relances par tour (11 à faire), dont 2 "U-Turn" (180 degrés) qu'on abordait à 15 km/h, pour ensuite devoir relancer à fond pour être entre 50 et 55 km/h quelques secondes plus tard, la portion suivante étant roulante. Une montée usante en haut de laquelle un virage serré, là aussi pris à faible vitesse. Pas grand moment de récupération somme toute.

C'est parti à fond les manettes, sous l'impulsion des Louis Garneau bien sûr. 45 km/h de moyenne dans le premier tour. Déjà, une sélection par l'arrière. Moi qui déteste les départs rapides… Je m'accroche, me disant bien que ca finira par passer. 

Et bien, ca n'a pas beaucoup "passé" et c'est même rester intense tout le temps. C'est en fait la grosse différence entre les courses "maîtres" et les courses séniors 1-2. Chez les séniors, jamais de répit. Plusieurs coureurs, dont les Louis Garneau, doivent "faire le travail" s'ils veulent conserver leur place au sein de l'équipe l'année suivante. D'autres veulent se montrer pour gravir les échelons. Bref, ces mecs ne lâchent pas le morceau facilement.

Fin du premier tour, environ 15 mecs devant en échappée. Trois tours plus loin, l'échappée est quasiment hors de vue. Je me dis que l'affaire est pliée et que le peloton va rouler tempo jusqu'à l'arrivée. 

Et bien non ! Ca relance à fond au 6e tour, un tour très rapide, et l'échappée, qui comportait pourtant pas moins de quatre coureurs de chez Garneau, est reprise ! Enfin, reprise sauf un qui insiste devant. Un Louis Garneau bien sûr. Toujours en ligne de mire, le peloton roule vite pour revenir. Ca ne faiblit pas, diable!

Début du 8e tour, km 70 environ (sur 100 à parcourir), les crampes m'arrêtent net. Impossible de continuer à tourner les jambes, la douleur est saisissante. La faute à une mauvaise hydratation cette semaine, et dans les heures précédents la course aussi. La faute également à une météo très chaude (27-29 degrés environ) et à avoir tiré, pour la première fois cette saison, de gros braquets pendant 1h40, avec de nombreuses relances. 

Devant, la course a été gagnée par un Louis Garneau, Brett Tivers. Solo. Chapeau bien bas. Les coureurs derrière ne sont pas des manches non plus: Antoine Duchesne (2e), Pierrick Naud (3e), Arnaud Papillon (4e), Aaron Fillion (5e) et Jean-Sébastien Perron (6e). Deux récents vainqueurs de la Classique Montréal-Québec (Papillon et Perron) ainsi qu'un récent champion canadien élite parmi les 6 premiers.

Bilan pour moi ? 1h40 de course, 43 de moyenne, 45 min passées entre 160 et 170 puls/min (mon maxi est de 176), du jamais vu cette saison bien sûr. Un bel effort, mais beaucoup de frustration ce soir car j'aurais pu terminer cette course. Un bon rappel aussi: pour être coureur, il faut courir. Souvent. Surtout considérant que les occasions pour nous de faire du derrière-scooter ou derrière-bagnole à l'entrainement sont très limitées, voire inexistantes, afin de s'entrainer à rouler vite, sur de gros braquets.

Demain, GP de Hudson. Ca va être dur car les jambes sont fatiguées ce soir! Mais bon, il faut savoir souffrir pour être beau, qu'ils disent. No pain, no gain. Je ferai ce que je pourrai considérant les jambes demain sur la ligne de départ.

Ha oui ! Mon équipier Gino a, quant à lui, terminé la course… Mes félicitations, surtout qu'il a été le seul des quatre Rouleurs de l'Outaouais engagés à y parvenir.

Découvrez le parcours des Canadiens 2011

Les Championnats canadiens de cyclisme sur route auront lieu fin juin (Élites) et début juillet (Maîtres) à Burlington, en Ontario. Le petit vidéo ci-bas vous présente les détails du parcours qui s'annonce roulant, mais aussi ponctué d'une belle bosse. Rappelons que Burlington est à environ 6h d'auto d'Ottawa et un peu plus de 7h de Montréal. 

Le GP de Denain 2011 avec l’équipe SpiderTech

À ne pas manquer, ce superbe petit reportage sur le récent GP de Denain et l’équipe canadienne SpiderTech.

Un grand merci à Jean-Michel Guidez pour ce reportage auquel j’ai très modestement contribué à établir les premiers contacts, avec l’aide de Guy Maguire (Veloptimum) et Daniel Fertin.


DENAIN 2011 par JMGUIDEZ

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