Voilà un moment que nous n’avons pas parlé de ce qui se passe sur la scène québécoise du cyclisme. Diverses nouvelles intéressantes nous en donne aujourd’hui l’occasion :
1 – Il vous reste quelques heures pour aller voter pour le nouveau logo de la Fédération Québécoise des Sports Cyclistes. Il y a peu de différences entre le choix no1 et no2 cependant. La Flamme Rouge se mouille : on a voté choix no2!
2 – Le site Veloptimum nous rappelait récemment qu’on est sans nouvelle de l’équipe féminine RONA en ce début d’année. En octobre dernier, le sponsor avait entretenu le doute quant à la poursuite de l’équipe et certaines filles ont depuis signé pour d’autres équipes. Attendons la suite mais si l’équipe devait être démantelée, ce serait un coup dur pour le cyclisme féminin d’ici.
3 – On a récemment porté à notre attention un ambitieux projet qui s’inscrit dans le contexte du 400e anniversaire, en 2008, de la fondation de la ville de Québec. Le Centre National Cycliste de Québec fait actuellement la promotion d’un projet visant à construire un complexe multisport couvert permettant notamment d’y installer un vélodrome, un peu comme le palais omnisport de Paris-Bercy en France. Ce centre pourrait y accueillir divers événements sportifs (cyclisme sur piste bien sôr, mais aussi basket-ball, tenis, voley-ball, etc.), commerciaux voire culturels.
Le projet fait état d’un complexe qui aurait une capacité de 8000 spectateurs et qui permettrait l’installation d’un vélodrome couvert de catégorie 1 selon les normes de l’UCI. Ce type de vélodrome, dit de classe internationale, comporte une piste de 250 mètres ce qui permet d’y tenir des événements du type Championnats du monde élite ou Jeux Olympiques. Le seul vélodrome de cette catégorie en Amérique du Nord vient tout juste d’être mis en opération à Los Angeles. Le projet québécois vise d’ailleurs à attirer dès 2007 les Championnats du monde juniors sur piste puis, en 2008, les Championnats du monde élite, tout cela sans compter les Championnats canadiens.
Le projet vise actuellement à construire ce complexe dans la région de la ville de Québec. Trois sites sont envisagés, soit le campus de l’Université Laval, les terrains de l’Expo-Cité près du Colisée ou le campus Notre-Dame de Foy, emplacement actuel du vélodrome extérieur Louis Garneau.
Comme le projet n’en est qu’à ses premiers pas, le montage financier est encore à l’étude et on estime, à la lumière des coôts de construction de divers vélodromes récents dans le monde, qu’une somme variant entre 20 et 40 millions de dollards suffirait certainement. Cette somme est de très loin inférieure aux 83 millions qu’a coôté la construction du vélodrome pour les Jeux Olympiques de 1976. C’est qu’on opte pour un projet raisonnable, d’une construction simple et permettant d’adapter le complexe à divers usages. Cette somme apparaît réaliste si on songe que le nouveau vélodrome de catégorie 1 de Los Angeles n’a pas coôté plus de 15 millions de dollars américains.
L’originalité du projet réside dans le fait qu’on espère que l’essentiel des coôts seront en fait assumés par… la France dont le gouvernement a déjà manifesté son désir de prendre activement part aux célébrations entourant le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. Le projet actuel lui propose un projet ambitieux dans lequel le peuple français, fervent amateur de sport cycliste, pourra se reconnaître. L’histoire sportive française sur la piste est en effet l’une des plus riches (pensons encore aux champions récents comme Rousseau et Gané…) et le partage de cette expérience pourrait permettre le développement, grâce à la mise sur pied d’un centre important d’entrainement sur piste dans l’Est de l’Amérique du Nord, d’athlètes de classe internationale de ce côté-ci de l’Atlantique. Nul doute que ce projet rassembleur de deux peuples contribuera à leur rayonnement international respectif.
La Flamme Rouge soutient et appuie cette initiative sans réserve. C’est un projet ambitieux, certes qu’embryonaire à ce jour, mais qui séduit par son originalité, par son caractère rassembleur autour d’une passion commune et par son sain réalisme convaincant. Nul doute que ce projet est l’oeuvre d’une équipe sérieuse et motivée qui le prouve d’ailleurs quotidiennement par la réussite du Centre National Cycliste de Québec (on leur doit notamment la mise sur pied de programmes sport-étude). L’importance d’un vélodrome couvert – particulièrement dans un pays nordique comme le nôtre – nous apparaît cruciale pour le développement de notre cyclisme et l’exemple australien des 15 dernières années est là pour témoigner des conséquences et retombées positives qu’il pourrait générer. Pensons aux Stuart O’Grady, Bradley McGee ou Michael Rogers pour ne nommer qu’eux, tous d’excellents pistards au début de leur carrière et qui maintenant connaissent également une belle carrière sur la route, créant une émulation pour le cyclisme en Australie.
Par ailleurs, les résultats inespérés (à l’égard des infrastructures dont ils disposaient pour se développer) d’athlètes canadiens comme Lori-Ann Muenzer et, auparavant, de Curt Harnett montrent bien qu’un potentiel et un intérêt existent bel et bien ici également pour le cyclisme sur piste qui fut d’ailleurs très populaire à Montréal, ne l’oublions pas, au cours des décennies 1950 et 1960, à la belle époque des Six-Jours de Montréal au Centre Paul Sauvé.
Notre seule source d’inquiétude, par déformation professionnelle, concerne le lieu de ce complexe multisport puisque le bassin de population de la ville de Québec est beaucoup moins important que celui de Montréal. Gageons toutefois que l’équipe derrière ce projet saura démontrer que cet élément a été soigneusement analysé.
Pour conclure, saluons bien haut cette initiative qu’il convient pour tous les amateurs de cyclisme du Québec d’appuyer vigoureusement. Le document présentant en détail le projet sera très bientôt disponible sur le site web du Centre National Cycliste de Québec. Nous remercions chaleureusement M. François Trout d’avoir porté ce projet à notre attention et nous lui souhaitons beaucoup de réussite.
erickk
bien sur, prechons pour sa paroisse ! Je suis totalement pour l emplacement de Quebec. Que ceux qui veulent rouler dessus viennent nous visiter, il ne faudrait pas que ce soit tout le temps les mêmes à se déplacer à Montréal, il faudra un jour que les montréalais comprennent qu’ils ne sont pas seuls sur terre et que la vie existe ailleurs que sur leur belle ile d’ivoire sur les rives en face par exemple…
Je mise sur l emplacement de vel Garneau, sport etudes aidant. A UL je vois mal l insertion d un tel projet dans la complexite phenomal de cette ville dans la ville.
Cela etant, UN velodrome couvert couvert suffirait au Canada. Ne serait-ce qu’un. Arretons de courir les projets (LFR en fesait echo d un autre en Ontario je crois).
C’est comme tout au Quebec : d’un coté un maire qui chiale apres l’Aquarium et le Zoo considérant que ces infrastructures sont nécessaires à une Capitale (voir nouvelles sur LCN). D’un autre, des équipements sportifs à hurler de rire : des créneaux de natation inexistant en fin de semaine aux pistes cyclables en pointillés en passant par un projet de plage qu’on devrait baptiser Arlésienne.
Qu’on s’occupe bien de notre petit velodrome de Quebec, deja ! Les ambitions, c’est bien beau mais il est malheureusement loin le temps des grandeurs olympiques ou universelles (dont Montréal a bien plus bénéficié que le reste de la Province, mais je veux pas relancer le débat des paragraphes précédents).
erickk
bien sur, prechons pour sa paroisse ! Je suis totalement pour l emplacement de Quebec. Que ceux qui veulent rouler dessus viennent nous visiter, il ne faudrait pas que ce soit tout le temps les mêmes à se déplacer à Montréal, il faudra un jour que les montréalais comprennent qu’ils ne sont pas seuls sur terre et que la vie existe ailleurs que sur leur belle ile d’ivoire sur les rives en face par exemple…
Je mise sur l emplacement de vel Garneau, sport etudes aidant. A UL je vois mal l insertion d un tel projet dans la complexite phenomal de cette ville dans la ville.
Cela etant, UN velodrome couvert couvert suffirait au Canada. Ne serait-ce qu’un. Arretons de courir les projets (LFR en fesait echo d un autre en Ontario je crois).
C’est comme tout au Quebec : d’un coté un maire qui chiale apres l’Aquarium et le Zoo considérant que ces infrastructures sont nécessaires à une Capitale (voir nouvelles sur LCN). D’un autre, des équipements sportifs à hurler de rire : des créneaux de natation inexistant en fin de semaine aux pistes cyclables en pointillés en passant par un projet de plage qu’on devrait baptiser Arlésienne.
Qu’on s’occupe bien de notre petit velodrome de Quebec, deja ! Les ambitions, c’est bien beau mais il est malheureusement loin le temps des grandeurs olympiques ou universelles (dont Montréal a bien plus bénéficié que le reste de la Province, mais je veux pas relancer le débat des paragraphes précédents).
erickk
bien sur, prechons pour sa paroisse ! Je suis totalement pour l emplacement de Quebec. Que ceux qui veulent rouler dessus viennent nous visiter, il ne faudrait pas que ce soit tout le temps les mêmes à se déplacer à Montréal, il faudra un jour que les montréalais comprennent qu’ils ne sont pas seuls sur terre et que la vie existe ailleurs que sur leur belle ile d’ivoire sur les rives en face par exemple…
Je mise sur l emplacement de vel Garneau, sport etudes aidant. A UL je vois mal l insertion d un tel projet dans la complexite phenomal de cette ville dans la ville.
Cela etant, UN velodrome couvert couvert suffirait au Canada. Ne serait-ce qu’un. Arretons de courir les projets (LFR en fesait echo d un autre en Ontario je crois).
C’est comme tout au Quebec : d’un coté un maire qui chiale apres l’Aquarium et le Zoo considérant que ces infrastructures sont nécessaires à une Capitale (voir nouvelles sur LCN). D’un autre, des équipements sportifs à hurler de rire : des créneaux de natation inexistant en fin de semaine aux pistes cyclables en pointillés en passant par un projet de plage qu’on devrait baptiser Arlésienne.
Qu’on s’occupe bien de notre petit velodrome de Quebec, deja ! Les ambitions, c’est bien beau mais il est malheureusement loin le temps des grandeurs olympiques ou universelles (dont Montréal a bien plus bénéficié que le reste de la Province, mais je veux pas relancer le débat des paragraphes précédents).