Deuxième jour de repos hier sur le Giro, le temps de faire le point avant d’amorcer aujourd’hui la troisième et dernière semaine.
Plusieurs constats.
Le premier, c’est que ce Del Torro, 21 ans, semble plus solide que prévu, et est fermement installé en tête du général avec 1min20 de priorité sur Simon Yates chez Visma-Lease a Bike. C’est à se demander qui chez UAE sera le leader désigné cette dernière semaine; je crois en fait qu’on laissera simplement la course se décanter d’elle-même, et qu’Ayuso, actuellement troisième, pourra profiter du moindre coup de mou du jeune Mexicain, surtout s’il reste au contact de Yates. Dans le cyclisme moderne et ses enjeux, vaut mieux deux options qu’une seule… Si Del Torro devait réussir à suivre sur toutes les étapes, je crois bien qu’Ayuso devra se contenter d’au mieux la 2e place.
Le deuxième, c’est que Roglic éprouve encore – et toujours – de la malchance sur un grand tour, une histoire qui se répète sans fin. Ayant chuté samedi, il a lâché 1min30 sur les principaux favoris dimanche hier, et pointe désormais à presque 4 min au général: Giro terminé. Je ne serais pas surpris de voir le Slovène abandonner son Giro pour panser ses plaies, et modifier son calendrier de courses à venir pour envisager d’autres options.
Il faut en tout cas que Roglic revoit quelque chose dans sa gestion de course, son placement, ou son attention durant les grands tours.
Troisièmement, le Canadien Derek Gee, sans faire de vagues et en toute discrétion, pointe désormais en… 5e place de ce Giro, à seulement 1min25 du podium. La suite va être intéressante pour Gee, même si ceux qui le précède sont de sacrés coureurs: Yates, Ayuso, Carapaz et le leader Del Torro. Pour Gee, le podium se jouera davantage sur ceux qui craqueront en dernière semaine, car les bons de sortie, oubliez ca!
Quatrièmement, l’énigme Richard Carapaz. Le gus est un remuant, on l’a vu à l’offensive dimanche, et il veut gagner. Plus isolé que les autres, cela peut être un avantage pour utiliser la stratégie des autres équipes à son avantage. Bahrein ont Caruso et Tiberi, les Ineos Bernal et Arensman, Carapaz pourra éventuellement profiter de la course d’équipe de ces deux formations pour profiter d’un coup d’ascenseur vers le maillot rose.
L’étape d’aujourd’hui
C’est du costaud avec 203 kilomètres à parcourir et presque 5000m de dénivelé. Arrivée en altitude surtout à San Valentino, au terme d’une ascension de 18km avec quelques belles rampes surtout en milieu d’ascension.
Dégâts garantis!
Le poivrot de service
» 2 emme jour de repos sur le Giro, le temps de faire le point avant d’ aborder……. »
Oui, Laurent ou peut être : le temps de faire l’ appoint ……..
nous verrons bien si certains « miracles » se produisent…..mais comme ils ont tous le même protocole, ou presque, nous risquons de n’ y voir que du feu….
Pour ma part je pense que ce sont les amateurs des vers matins qui s’ en sortirons le mieux; à ce propos vous pouvez écouter la chronique : « chroniques litorales » de France Inter de José Emanuel Lamarque dans le 5 à 7 ce jour (27 / 05 / 2025)sur France inter.
Le poivrot de service
Pas « vers matins » mais vers marins….
noirvélo
S’ils sont pris le matin , c’est tout à fait juste et tu n’iras pas au piquet …
l
selon la chronique du scientifique, il semblerai que la recherche soit bloquée en France pour diverses raisons.
Il semblerait que ces extraits de V.M. fournissent un dispositif thérapeutique (et non un médicament…….)
Alors , il suffirait de fouler les plages muni de sa pelle et son seau ? une sorte de « pêche aux moules »
Dans la chronique litorale on apprend que ce produit est utilisé dans de nombreux pays, sauf peut être en France , d’ ou un certain retard
Tchmil
Ayuso il a l’air d’avoir un sale caractère, pas étonné de le voir attaquer son maillot rose. Mais le mexicain a du répondant. Les course d’équipes sont toujours difficiles à lire, mais Inéos semble bien soudée niveau collectif et leur nouvelle approche est assez audacieuse…
Mica, c’est pour ça que Madouas est en train de reculer dans la hiérarchie mondiale alors : il a été vu avec sa pelle et son sceau sur les plages du Finistère à la recherche des fameux vers marins … ça fatigue et il faudrait bien que Madiot prenne sa place s’il veut retrouver la forme. Plaisanterie à part, je pense aussi que ces vecteurs naturels sont de nouveaux terrains de recherche, de là à affirmer que les sportifs mangent un flacon de vers séchés chaque matin… plutôt traditionnels les sportifs, entourés de cautions médicales, la chimie expérimentale à la mode Gianetti est révolue.
Sinon, question existentielle sur LFR : j’entends tout le monde dire Gee avec un « J » à la place du « G » (comme Jeep). Du côté d’OTTAWA on dit comment ? parce que pour moi c’est Guy (comme Guy Tremblay ou Guy Carbonneau).
Et puis on disait bien Bradley McGee pour l’ancien coureur de la Fdj (avec un J pour Jeux et non la française des Gueux, quoiqu’à trop y jouer on peut le devenir…)
Un pouce levé pour « Guy », un pouce baissé pour « Jee ». Merci 🙂
Le poivrot de service
En essayant de comprendre entre la chronique et les sites internet, on comprend que cette molécule est quand même naturelle, maintenant il doit bien y avoir des procédés d’ extraction, je parlais avec un brin d’ humour de la « pêche aux moules »…….donc à la pêche des vers marins….Je sais bien que l’ on ne va pas au resto en commandant une fricassée….
Ce qui est, en France est peut être un principe de précautions, peut devenir par ailleurs un libéralisme trop laxiste. Pourtant les scientifiques, dont le « découvreur » semblent sérieux et ont un recul de nombreuses années.
Je ne jouerais pas sur le coté rassurant et la caution de la radio nationale.
Il est des époques ou l’ on prenait moins de précautions.
Alors , la carte des consomateurs correspondrait elle à la carte de la réussite sportive : qui sait?
Le poivrot de service
Ah la vérité est plus simple ! le nouveau dopage c’ est le jus de cornichon……..c’ est quand même plus simple! Tout va bien.
Le poivrot de service
Mais, le cornichon, c’ est moi !
noirvélo
Le vers marin , tant qu’il est autorisé ce n’est pas du dopage et c’est naturel … On peut aussi essayer le vers de terre , la soupe de cafards , de cloportes ou de mille pattes … L’UCI est « facile , tant qu’on ne trouve rien , y a rien …
Thierry Mtl
Le fait de placer la haute montagne uniquement en troisième semaine nous a privé de jours de courses qui auraient pu être bien plus intéressants lors des deux semaines précédentes. Une ou deux étapes montagneuses auraient amélioré le spectacle qu’on s’est efforcé d’étirer « pour faire 3 semaines ».
On ne saura jamais ce qu’aurait pu faire Roglic et Ayuso avant d’être blessés, ou Ciccone avant d’abandonné. Il y a d’autres exemples. C’est dommage. C’est un gaspillage de spectacle potentiel.
p.s. : tout un échec de MVDP en MTB le weekend dernier. Double chute et DNF.
noirvélo
Faut pas abuser de haute montagne non plus , tous ne sont pas des grimpeurs de 60 kg ! mais des étapes vallonnées « casse pattes » , ok …