Nous n’avions pas encore couvert la nouvelle sur La Flamme Rouge: les équipes T-Mobile et CSC, les deux équipes les plus échaudées au départ du dernier Tour de France puisque Basso et Ullrich ont été retournés à la maison, ont décidé de mettre en place, pour 2007, un programme maison de lutte contre le dopage. À La Flamme Rouge, nous croyons que c’est un pas dans la bonne direction, même si on aurait préféré que de tels programmes soient imposés par l’UCI à toutes les équipes, sous peine de ne pas obtenir de licence ProTour. Chez T-Mobile, "on a produit ce court film présentant un aspect du programme, celui visant à monitorer le volume sanguin des coureurs":http://medien.t-mobile-team.com/mediacenter2.php?ct=2&cat=6&event=62. Les grandes lignes du programme anti-dopage sont par ailleurs "disponibles ici":http://www.t-mobile-team.com/cms/tmoteam/en/press/pressreleases/templateId=renderInternalPage/yearID=2006/itemID=110320/id=7030.html. Notons enfin que le sponsor T-Mobile a prolongé son engagement dans le cyclisme jusqu’en 2010. Sur le site officiel de CSC, nous n’avons trouvé que cette "annonce générale":http://www.team-csc.com/ny_news.asp?n_id=1125 du nouveau programme de lutte contre le dopage, annonce qui n’offre aucun détail quant aux contrôles et leur fréquence qui seront imposés aux coureurs de l’équipe. C’est sur CyclingNews "que nous avons trouvé un peu plus d’information":http://www.cyclingnews.com/news.php?id=news/2006/nov06/nov13news2. Notons enfin que le sponsor CSC a menacé de se retirer du cyclisme suite à l’implication d’Ivan Basso dans l’affaire Puerto. En plus de devoir – à contrecoeur – se défaire du coureur italien, Bjarne Riis n’a eu d’autres choix que de présenter à son sponsor des garanties quant à l’éthique de son équipe. Quelles sont les points communs de ces nouveaux programmes? Tous deux vise un but, préserver la santé des coureurs cyclistes. Pour ce faire, les athlètes seront suivis par des médecins ainsi que des entraineurs – dont nombre sont des universitaires – et feront l’objet de tests hors-compétition fréquents (chez CSC, on parle de 800 tests hors compétition seulement en 2007). Dans chacune des deux équipes, un comité externe de médecins sera constitué avec le mandat d’analyser les résultats des tests. Ces tests étant fréquents, on estime qu’on pourra identifier d’éventuelles variations suspectes de certains paramètres physiologiques des coureurs. Chez T-Mobile, on assure vouloir collaborer avec l’AMA, la fédération allemande de cyclisme, l’UCI et les organisateurs de courses cyclistes. Chez CSC, on mentionne la publication, fin 2007, du dossier accumulé des coureurs, permettant d’avoir une meilleure transparence envers le public. Toutes ces mesures sont évidemment un pas dans la bonne direction. Nous avons déjà hâte de voir l’impact éventuel de ces nouveaux programmes sur les performances des coureurs. Car peut-on raisonnablement croire que ces équipes continueront d’offrir des performances similaires à ce qu’elles ont offertes en 2005 et 2006, particulièrement dans le cas de CSC ? Il nous apparaît plus réaliste de penser aujourd’hui que ces équipes offriront plutôt des performances similaires à celles des équipes françaises, plus encadrées au niveau du dopage. Réponse dans 10 mois!
insensé
Les allemands mettent en effet le turbo dans la lutte contre le dopage. Le manager de Geroldsteiner, Holczer, a annoncé sur Cyclingnews que l’exclusion de DSC de l’ICPT était un premier pas et qu’il encourageait les organisateurs des courses à en faire de même.
Tout ce ci se passe sous l’autorité du patron du cyclisme allemand, l’ex ministre de la défense,Rudolf Sharping, qui n’a pas envie de faire de la figuration dans ce dossier.
Comme l’écrit LFR, tout celà va dans le bon sens et que les experts pourront rapidement se rendre compte si les annonces ont été suivi de faits concrets, lorsque nous apprecieront les performances que vont afficher les coureur dès le printemps.
insensé
Les allemands mettent en effet le turbo dans la lutte contre le dopage. Le manager de Geroldsteiner, Holczer, a annoncé sur Cyclingnews que l’exclusion de DSC de l’ICPT était un premier pas et qu’il encourageait les organisateurs des courses à en faire de même.
Tout ce ci se passe sous l’autorité du patron du cyclisme allemand, l’ex ministre de la défense,Rudolf Sharping, qui n’a pas envie de faire de la figuration dans ce dossier.
Comme l’écrit LFR, tout celà va dans le bon sens et que les experts pourront rapidement se rendre compte si les annonces ont été suivi de faits concrets, lorsque nous apprecieront les performances que vont afficher les coureur dès le printemps.