"Le journal La Presse publiait, dans son édition de samedi, un article intitulé _Lynchée!_ dont l’auteur est Daniel Larouche, conseiller en communication et ami de Geneviève Jeanson":http://veloptimum.net/velonouvelles/6/ART/12dec/P9B.html. L’un des buts de cet article est d’expliquer pourquoi l’USADA a récemment offert à Mme Jeanson un règlement à l’amiable lui permettant d’éviter une suspension à vie pour dopage et lui ouvrant les portes d’un retour à la compétition dès le mois de juillet prochain. Selon l’auteur, l’USADA aurait posé un _geste rationnel_ compte tenu du fait qu’en cas de procès, Mme Jeanson aurait présenté pour se défendre le rapport d’un expert belge démontrant qu’elle produit _parfois_ et après un effort intense des protéines pouvant être confondues avec de l’EPO lors du test de dépistage. L’USADA aurait voulu éviter l’éventuelle situation ou le tribunal aurait donné raison à Mme Jeanson en considérant que l’étude soulevait un doute raisonnable. Il y a eu des précédents comme le cas du triathlète belge Rutger Beke, ce qui a également pu influencer l’USADA. On est d’accord avec M. Larouche sur les raisons probables ayant amené l’USADA à offrir ce compromis à Mme Jeanson. Il convient toutefois de rappeler que cette décision repose sur une seule chose, les travaux de l’expert belge. L’USADA a-t-elle eu accès à ces travaux ? Dans l’affirmative, cela suggère que l’étude a été jugée suffisamment crédible par l’USADA pour qu’elle sente le besoin de protéger les intérêts de l’AMA en ne permettant pas que les ratées de l’actuel test de dépistage de l’EPO soient étalées au grand jour dans un procès. Dans la négative, l’USADA aurait, selon nous, fait une grave faute en cédant à la pression ainsi qu’en manquant de courage et de confiance dans ce dossier. Dans les deux cas et c’est très malheureux, cette entente ne nous apparaît pas faire avancer la crédibilité du cyclisme en matière de lutte contre le dopage. Quoi qu’il en soit, l’article de M. Larouche dérape selon nous lorsqu’il écrit que ceux qui croient Mme Jeanson innocente – c’est son cas affirme-t-il – ont _dorénavant une base scientifique pour le faire_. Ca dérape parce qu’on utilise les travaux de M. Delanghe non plus pour expliquer la décision de l’USADA dans le cas précis du contrôle positif à l’EPO subi en 2005 mais bien pour affirmer qu’ils sont la preuve que Mme Jeanson est, de façon générale, au dessus de tous soupçons et donc innocente face au dopage. M. Larouche dépasse donc le cadre strict dans lequel l’étude a été menée pour porter l’affaire à un autre niveau visant à convaincre le public en général. Plus encore et preuve qu’il dépasse largement le cadre de l’affaire USADA, il n’hésite pas à dénoncer les _détracteurs_ de Mme Jeanson, des _chasseurs de sorcières_ issus du _milieu_ qui l’auraient depuis longtemps _lynchée_ (d’ou le titre de l’article d’ailleurs), estimant que Mme Jeanson n’aurait aucun moyen de prouver son innocence en raison de _l’impossibilité conceptuelle de prouver que quiconque ne se dope pas_, étant _impossible de faire la preuve que l’échantillon d’urine incriminant n’était pas positif_. Dans ce contexte, il ajoute que _rien ne les_ (ndlr : les détracteurs de Mme Jeanson) _aurait convaincus, rien ne les convaincra_. Ces propos nous paraissent fallacieux et irresponsables. Si La Flamme Rouge n’a aucune raison de mettre en doute les compétences et la bonne foi de M. Delanghe, il nous apparaît en effet fallacieux et irresponsable que M. Larouche laisse croire au public en général que cette étude – dont il nous apparaît pour le moment impossible d’obtenir copie – suffit pour innocenter l’athlète de "tous les soupçons qui pèsent contre elle":http://www.geocities.com/velonouvelles/articles/04/mai/P26.html. Car peu importe si Mme Jeanson produit ou non à l’occasion des protéines faussant le test de dépistage de l’EPO, comment expliquer son taux d’hématocrite qu’on sait par ailleurs très élevé aux Mondiaux d’Hamilton ? Quels sont les liens entre l’athlète et le Dr. Duquette, liens jugés suffisamment sérieux pour qu’une enquête soit en cours ? Comment expliquer autrement que par des hypothèses simplistes l’affaire de la Flèche Wallonne ? Dans ce contexte, comment M. Larouche peut-il raisonnablement espérer innocenter publiquement et avec crédibilité Mme Jeanson sans apporter de réponses à tous ces événements troublants et pointant tous dans la même direction, celui d’un dopage sanguin ? Pourquoi par ailleurs tenter de faire croire au public en général qu’il n’y a rien que Mme Jeanson puisse faire pour prouver son innocence ? Mme Jeanson pourrait rendre public des années de tests sanguins, ce qui permettrait d’une part de constater le niveau naturel de son taux d’hématocrite, d’autre part de mieux cerner les variations de celui-ci selon les périodes de l’année. "La vérité est qu’elle s’y est toujours refusée":http://www.geocities.com/velonouvelles/articles/03/oct/GJ/P28B.html et s’y refuse toujours, une position tout à fait cohérente avec celle de nombreux coureurs professionnels comme Paolo Bettini ou Alessandro Valverde qui refusent actuellement les tests d’ADN. Mme Jeanson pourrait également choisir d’enfin expliquer ses liens avec le Dr. Duquette. Elle pourrait également offrir dans l’avenir sa pleine collaboration à des scientifiques indépendants – M. Delanghe ayant été mandaté par le clan Jeanson – chargés de confirmer les travaux de l’expert belge. Bref, il nous apparaît légitime de nous questionner sur les réelles intentions de l’auteur de l’article. N’est-il pas raisonnable de penser qu’il s’agit d’une nouvelle opération de communication visant à gagner la bataille – si importante – de l’opinion publique et de préparer le terrain d’un éventuel retour en compétition de Mme Jeanson ? Sinon, pourquoi diable faire un procès d’intention à ceux qui demandent simplement des explications légitimes face à divers événements troublants de la carrière cycliste de Mme Jeanson ? Qui, en effet, sont réellement ceux pour lesquels _rien ne les aurait convaincus, rien ne les convaincra_ ? Ces gens ne seraient-ils pas plutôt ceux qui ont soutenu aveuglement Mme Jeanson jusqu’ici ? M. Larouche ne confirme-t-il pas d’ailleurs que ces gens n’ont aucun argument valable pour soutenir leur profession de foi envers Mme Jeanson en écrivant maladroitement qu’ils _ont dorénavant_ – d o r é n a v a n t – _une base scientifique pour le faire_, ce qui est évidemment fallacieux pour les raisons qu’on vient de présenter ? Ces gens ont-ils, peuvent-ils, seulement envisager la possibilité que Mme Jeanson leur ait menti ? Les cas sont pourtant nombreux ou des athlètes dopés ont caché la vérité même à leurs proches. Les _chasseurs de sorcières_, pour reprendre l’expression utilisée par M. Larouche, ne seraient-ils pas plutôt ceux qui se posent simplement des questions légitimes considérant le passé de l’athlète, questions auxquelles Mme Jeanson refuse de répondre ? Les _détracteurs_ ne seraient-il pas simplement ceux qui cherchent à porter un jugement éclairé dans ce dossier trouble ? À La Flamme Rouge, notre position est claire depuis fort longtemps. Nous entendons faire de nos lecteurs des observateurs éclairés du cyclisme. Nous croyons fermement que le cas Jeanson est beaucoup plus complexe que ce que M. Larouche laisse entendre dans son article et qu’il est fallacieux de voir dans les résultats de l’étude menée par M. Delanghe une preuve de l’innocence complète de l’athlète en matière de dopage, considérant les autres éléments troubles du dossier. Nous reconnaissons cependant pleinement que les travaux de M. Delanghe sont une possible explication du contrôle positif à l’EPO subi en 2005, sous réserve d’une confirmation des résultats selon les règles du monde scientifique. En ce sens, nous rejoignons les propos de M. Larouche quant aux raisons probables derrière l’entente conclue entre l’USADA et Mme Jeanson. Nous considérons enfin et surtout qu’il est légitime et raisonnable de se poser des questions sur cette athlète – sans pour autant la condamner à priori – à la vue des nombreux événements de sa carrière suggérant un dopage sanguin. En l’absence d’explications de la principale intéressée, nous ne pouvons adopter d’autre position que celle du scepticisme (sans la condamner pour autant encore une fois), les coureurs professionnels ne nous ayant pas prouvé être, ces dernières années, dignes de confiance en matière de dopage.
insensé
Je ne suis pas médecin, mais j’ai passé près de cinq dans un laboratoire spécialisé dans les problèmes de coagulation sanguine. Ce dont je me souviens et que peuvent corroborer les médecins qui lisent la Flamme Rouge, c’est qu’effectivement, après un effort, tout le monde, pas seulement Mme Jeanson, je dis bien tout humain élimine dans ses urines toutes sortes de protéines. C’est ce qui, entre autre explique, l’extrême colloration de celle-ci après une longue sortie.
Je pense que le test mis au point par Jacque de Ceauriz sait faire le tri entre ces différentes molécules, ce qui ne doit pas être le cas de l’expert belge, car n’ayant pas été formé à ce test de dépistage de l’EPO, test maitrisé uniquement par les labos agrées de l’AMA.
Probablement que derrière cette transaction se trouve une énième erreur de procédure, étiquetage, comme dans le cas de Landis et que devant cette sorte d’évidence, le labo a du préférer transiger à l’amiable, mais l’argumentation de l’expert belge est criminelle dans ce sens où toutes les chaudières vont de toutes façon s’engouffrer dans la brêche aussi longtemps que l’USADA n’aura pas donné sa version des faits, et que l’AMA n’aura pas expliqué la technique de différenciation entre l’EPO exogène et les protéines naturelles dans les urines .
Rafael
Si on appliquait à la justice ordinaire les règles qui prévalent aujourd’hui dans la lutte contre le dopage on arriverait à des conclusions du type “dans le doute, il faut pendre” ou pour les anglophones “guilty till proven innocent”. C’est évidemment moralement inacceptable parce que contraire à toute la tradition juridique occidentale depuis l’habeas corpus. Je préfère voir un (ou une) dopé(e) s’en sortir à bon compte qu’un seul innocent condamné par des instances dont les procédés n’ont d’équivalent dans le monde dit libre qu’à Guantanamo. Or, des victimes innocentes, la lutte anti-dopage en a fait plusieurs comme le rappelle cet admirable enquête du LA Times dont on ne risque pas de trouver d’équivalents dans la presse française toute acquise aux ayatollahs des laboratoires. C’est aussi une pièce au débat pour tous ceux qui absolutisent les résultats scientifiques au mépris cette fois du fondement même de toute démarche réellement scientifique : le doute.
http://www.latimes.com/news/nationworld/nation/la-sp-doping10dec10,0,2627563,full.story?coll=la-home-headlines
Sal
Pour les sceptiques, si vous allez sur le site de Genevieve Jeanson, il y a une version écourtée du rapport de l’expert belge. Lire attentivement. http://www.geocities.com/genevievejeanson/ “A critical investigation”
L’article pourrait en éclairer plusieurs.
insensé
Nous savons tous que beaucoup d’américains, fascinés par le culte de la performance sont prêts à accepter des compétitions où les athlètes sont ouvertement dopés. C’est d’ailleurs déjà la règle dans certain sports.
Le journaliste du LA Times semble en tout point aller dans ce sens. La plupart des cas relatés dasn l’article sont ridicules, comme celui le l’inhaleur Vicks et vaut l’excuse du whisky de Floyd Landis. Soyons sérieux!
A partir du moment où 90% du peloton est controlé avec un taux d’hématocrite qui varie entre 47 et 49,9% après 200Kms intensifs, et sachant que le commun des sportifs a une taux moyen de 41% chez l’homme et de 36% chez la femme, il y a, à mon humble avis, déja preuve de dopage sanguin.
Les traces evidentes d’acromégalie, trés marqués chez des coureurs comme Armstrong, Hincapie, Vinokourov (comparer sa machoire inférieure aujourd’hui et à ses débuts), je pense aussi à Jalabert et plein d’autres et les recits des repentis, ne laissent plus le moindre doutes sur les pratiques du peloton.
A partir de là, il ne s’agit plus de se poser la question du dopé ou pas dopé, mais trouver les bons outils pour démasquer les fraudeurs.
Il est évident que devant les avancées de la science, qui jusque là a bien profité aux tricheurs, le vent tourne en faveur des enquêteurs, et les fraudeurs qui se sont fait prendre ne trouvent plus d’autre moyens de se défendre que d’invoquer des arguments de procédure, ( comme tous les gansters de la planète) car il ne leur reste plus rien d’autre.
Rafael, allez vous encrêmer le cul avec un peu de crême à la cortisone et demandé à votre laboratoire d’en retrouver des traces. Les biologistes vont vous rire aux nez. De même avec des inhalateurs de Vicks qui contiennent des amphetamines. Certes, des molécules apparentées à de l’amphétamine vous en avez plein votre assiette quotidienne. De là à retrouver des traces mêmes infimes dans les urines, c’est autre chose. Il faut en avaler de bonnes doses pour les retrouver et n’oublions pas que les laboratoires de l’AMA connaissent trés bien ces problèmes et ne déclare des échantillons positifs que lorsque les doses sont supérieures à celles tolérées.
Bullshit, l’article du LA Times n’est que du pure bullshit.
C’est trés certainement un article cousu main par le service de désinformation de F.Landis et là j’en mettrai ma main au feu.
insensé
@ Sal,
Rien de neuf dans l’exposé de l’expert belge. Tous les biologistes, tous les médecins savent qu’après un effort certain, l’urine est chargé de proteines de toutes sortes. Le test mis au point par le Prof. De Ceauriz a bien entendu tenu compte de cette réalité et c’est bien pour celà qu’il n’a pas été agrée du jour au lendemain.
Ce qui est par contre plus intéressant à lire sur le site de Jeanson, c’est le protocole d’accord entre elle est l’USADA.
Personnellement si j’étais innocent, avec de surcroit les preuves en bétons qu’elle prétend présenter, je n’accepterais pas un tel accord et j’irai jusqu’au bout pour défendre mon honneur.
Finalement elle accepte 2 ans de suspension, et se clame innocente. Quelle belle hypocrisie. Son taux d’hématocrite à plus de 50% qui lui avait valu sa première suspension, elle l’a eu avec de l’eau de source du Quebec ?? De qui se moque t’on et quels sont ces gogos qui se laissent impressionner par de telles arguments destinés à détourner de la vérité.
Il est clair que l’USADA à du accepter ce protocole, car visiblement l’urine aurait été, je dis bien aurait été transporté sans glace et que quelque soit la température, y retrouver des colonies de colibacilles parait évident comme argument. La présence de colibacilles n’est pas en soi une contre indication au test d’EPO, mais aurait dérapé dans un débat d’experts sans fin que le nouveau monde où règne la lawyercratie à la place de la démocratie, adore, et que ni l’USADA, ni Mme Jeanson aurait eu intérêt à se battre indéfiniment.
C’est bien ce type de suite que vise le tricheur Floyd.
Eric
Raphael, cet argument comparatif entre le système judiciaire et le règlement sportif, que l’on sert à toutes les sauces, est ridicule. Il ne s’agit pas d’exécuter ou même de priver de droit une personne alors qu’il y a présence d’un doute raisonnable. Il s’agit de retirer un privilège, la participation aux épreuves sportives professionnelles, à une personne sur laquelle pèsent des éléments de preuve de tricherie. De plus, dans le cas de Jeanson comme dans la plupart des cas, les personnes en cause refusent de pleinement collaborer (en dévoilant leur dossier médical par exemple). Finalement si le public est juge c’est seulement de son opinion, ce n’est pas lui qui prend les décisions. Alors on peut douter de l’honnêteté des démarches comme celle de Landis pour convaincre l’opinion publique au nom d’une soit disant défense. Les seules personnes qu’il devrait s’évertuer à convaicre son celles de l’USADA. Ce sont les “inculpés” eux-mêmes qui entretiennent les procès sur la place publique.
Marc D.
En premier lieu, devant l’opportunité de bénéficier de l’expertise du professeur Delanghe, n’aurait-on pas dû en profiter pour lui demander une explication scientifique au taux hématocrite anormalement élevé de Geneviève Jeanson à Hamilton en octobre 2003 ? En l’absence d’une explication médicale et par crainte pour la santé de l’athlète, la Fédération québécoise des sports cyclistes a refusé de lui délivrer une licence l’année suivante. La lumière aurait dû faite depuis longtemps sur l’origine de ce déséquilibre sanguin, de ces ‘’ennuis de santé’’, mais on attend toujours … Attention, avec un taux hématocrite hors norme, on parle de vie ou de mort !
Par ailleurs, les études du professeur Delanghe ne pourraient-elles pas aussi briser les accusations du syndic du Collège des médecins selon lesquelles le Dr. Maurice Duquette a administré de l’érythropoïétine à plusieurs reprises à votre amie Geneviève ?
Sur la lancée, on aurait peut-être pu demander au professeur Delanghe d’expliquer à quelles fins l’entraîneur de Geneviève, André Aubut, procédait à des prélèvements sanguins sur l’une de ses athlete,la menaçant de ne pas la laisser courir si elle refusait d’obtempérer. Au fait, M. Aubut avait-il les compétences médicales pour ce genre d’intervention ? Et que faisait-il des échantillons ? Tiens, on parle à nouveau de vie ou de mort …
Si le milieu du cyclisme a lynché Geneviève, comme vous le dites, c’est pour toutes ces histoires et pour la paranoïa dans laquelle baignait le clan Jeanson. Il serait toutefois plus juste de dire que le milieu était surtout navré de voir la cycliste sous l’emprise d’un entraîneur tyrannique et manipulateur qui l’a lentement détruite.
J’ai toujours trouvé Geneviève sympathique mais sans contrôle sur sa vie. Les chasseurs de sorcières et autres détracteurs en ont davantage contre son entourage qui n’a montré aucun respect pour l’athlète et en a fait un robot inaccessible. On l’a isolée du ‘’vrai monde’’, des amis, de la fête, de la vraie vie quoi !
Comme plusieurs, j’aimerais revoir Geneviève sur un vélo. Je ne demanderais pas mieux que de la prendre sous mon aile en tant qu’entraîneur ou directeur sportif et je jure qu’elle n’aurait plus de problèmes de contrôle hématocrite ou toute autre saleté. Plus de zones grises, plus d’ambiguïtés. Le pétrin dans lequel Geneviève s’est retrouvée est la conséquence d’un entourage malsain.
La suspension réduite à deux ans prendra fin l’été prochain et le temps est venu pour elle de se reprendre en mains, de s’entourer des bonnes personnes. Fini l’entraîneur manipulateur, l’agent qui fait l’autruche. Geneviève doit renouer avec les vraies valeurs, l’honnêteté, la fierté de marcher la tête haute en raison d’accomplissements sans équivoque.
J’aimerais revoir la petite fille pleine d’énergie et d’espoir qui m’offrait son sourire le plus radieux quand nous nous croisions sur la piste cyclable du canal Lachine, il y a si longtemps.
M. Larouche, vous déplorez que le cyclisme canadien ait lynché Geneviève. Personnellement, je suis d’avis que c’est à elle de lyncher pas mal de monde autour d’elle, vous inclus.
Marc Dufour, Groupe Centrifuge.
insensé
L’article suivant:
http://www.cyclingnews.com/news.php?id=news/2006/dec06/dec11news2
intitulé ” Floyd considers cost” va tout à fait dans le sens de la contribution d’Eric.
Floyd se plaint d’avoir déja dépensé 150.000$ pour sa défense. Mais il parle de quelle défense?? Son opération de communication vis à vis du public?? Sa tentative de désinformation ??
Si cette somme était réaliste pour une défense standard dans un dossier de dopage, comment un coureur porteur de bidons à 2000$ le mois pourrait-il se payer une telle défense??
En fait Floyd n’a pas dépensé 150.000$ pour sa défense comme sportif injustement attaqué, mais comme homme public décidé à revernir son image écornée par la triche, ce qui n’est pas la même chose.
insensé
@ Marc Dufour,
Bravo!!!!! C’est dit, on ne peut plus clairement.
Cosmo
Excellent le commentaire de Marc.
C’est la première fois que j’entends parler de prévèlements sanguins effectués par Aubut, ce sont de nouveaux faits? Quelqu’un a plus de détails?
Rafael
Mais les sportifs n’ont pas d’autres choix que de tenter de convaincre l’opinion publique puisqu’ils sont lynchés par avance dans les parodies de procès des tribunaux sportifs. L’UCI, l’AMA, ASO ont tous déjà déclarés Landis coupable et l’Usada est simplement invitée à ratifier une analyse de laboratoire qui aurait pu être totalement différente si elle avait été effectuée à Madrid ou à Hambourg. Et imaginons que le ratio testostérone/épistostérone de 6/1 ait été avalisé, comme cela a failli être le cas il y a six mois, Landis serait le héros des lecteurs de La Flamme rouge qui comme saint Greg Lemond, le 24 juillet dernier, se pâmeraient comme des femelles en rut devant “le premier vainqueur du Tour propre depuis longtemps” (sic ). Tout ça est vraiment ridicule. Des millions de dollars de fonds publics sont dépensés chaque année pour aboutir à quoi ? À retirer une médaille olympique miraculeusement obtenue à la faveur de conditions climatiques particulières à un slalomeur dilettante qui se fout éperdument du culte de la performance et n’a jamais gagné d’argent avec le ski ! Ou à des situations tordues comme les cas Jeanson, Hondo ou Sutherland. Et pour ceux qui militent pour l’abandon de l’échantillon B, méditez la désaventure de Vincent Vittoz, le Moncoutié du ski de fond, qui après s’être fait voler des courses tous les week-ends à l’ère de l’EPO, s’est retrouvé un jour positif avant d’être sauvé par la contre-expertise. On est chez les pieds-nickelés !
insensé
Mais, Rafael, vous le savez trés bien: pour cent automobilistes pris au radar, un l’a été par erreur, du à l’interférence d’une autre voiture où à des conditions climatiques particulières.
Pourtant, tous, à commencer par moi, contestons systématiquement, car c’est difficile d’accepter d’avoir été pris la main dans le sac. C’est humain.
Alors de grâce, gardez pour vous tous ces contes de fées de coureurs maltraités par les tribunaux sportifs, là vous devenez ridicule.
rafael
Mais le 1% tombe précisément sur tous ceux qui font que le sport de haut niveau garde un peu de son charme. Ce n’est pas un coureur de la Discovery Chanel qui risquerait de tomber pour avoir acheté un inhalateur Vicks, par contre je sens bien Moncoutié éligible pour ce genre de conneries. Là, est le problème. Et non, les coureurs ne contestent pas systématiquement. Santi Perez a purgé sa peine sans chercher à nier. David Millar a craché le morceau alors qu’il n’y avait pas de preuve de consommation à son encontre. Oscar Camenzind a assumé et mis un terme à sa carrière…
rafael
Je ne croyais pas si bien dire : fr.sports.yahoo.com/12122006/53/cyclisme-dopage-tristan-valentin-positif.html
marten
Eh bien oui ceux qui plaident coupable existent aussi dans le cyclisme. Bravo à eux.
insensé
L’heptaminol est un analeptique cardio-vasculaire et un coronarodilatateur.
C’est la même excuse à la con que l’inhalateur Vicks.
On se moque du monde.
Ce gamin a joué avec le feu et le medecin lui a fait un certificat de complaisance en prétextant des varices, du coup bien joué, on avoue tout et on ne prend que 6 mois, en hiver de surcroit.
Arretez de nous prendre pour des imbéciles.
Bark
Heureusement que c’est pas un courreur de la DSC…
On aurait eu là le déchainement habituel. Quand on pense au discours moralisateur de Boyer!
Mac
Mr Dufour
Il en faut du culot pour dire des choses pareilles. Croyez-vous réellement que Jeanson accepterait un entraineur comme vous?
Pour qui vous prenez-vous? A ce que je sache, vous êtes bon pour lancer des bouteilles d’eau à Aubut, mais vous ne lui arrivez pas à la cheville en frais de connaissance d’entraineur.
Vous auriez bien pu entrainer une certaine Lyne? Non
Pour l’instant, contentez-vous de l’entrainement à l’anorexie. Vous en aurez plein les bras.
moi-même
Mac,
oserais-tu seulement dire ce que tu as écris en face de Marc Dufour lui-même?? Pour écrire des mots si mesquins, il faut tout d’abord ne rien connaître au cyclisme, puisqu’au Québec, tout le monde sait que Marc est une référence en ce qui a trait le vélo (preuve: il a été dir. sportif de l’équipe du Québec à 2 reprises cet été (Nature Valley Grand Prix et Tour de Toona) et deuxièmement, en ce qui a trait à l’anorexie, contentez-vous de perdre vos kilos en trop avant de critiquer Marc!