"Here to stay", c’était leur slogan publicitaire par excellence, bien visible notamment dans de nombreuses revues cyclistes américaines et britanniques.
"Here to stay", ce n’était vraissemblablement que de la poudre aux yeux, comme tout le reste d’ailleurs concernant l’équipe américaine Rock Racing : dans une récente entrevue accordée par Baden Cooke au site CyclingNews, le coureur australien affirme que cette équipe serait sur le point de fermer boutique, faute d’argent. Son manager, le controversé homme d’affaire Michael Ball, se donnerait six mois maximum pour trouver un repreneur, faute de quoi ce serait tout simplement la fin.
Cooke, qui devait signer un contrat avec eux pour l’an prochain sur promesse que l’équipe participerait davantage aux courses européennes, notamment les Classiques et le Giro, a déjà resigné ailleurs, chez Vacansoleil.
Rappelons que l’équipe Rock Racing avait fait des débuts pour le moins tonitruants sur le Tour de Californie l’an dernier, s’affichant avec des maillots pour le moins… visibles et avec une star sur le come-back, nul autre que Mario Cipollini dont l’image de play-boy cycliste collait parfaitement à celle de la compagnie américaine Rock & Republic, sponsor de l’équipe cycliste.
L’équipe avait également fait parler d’elle en se faisant une spécialité d’engager d’ex-dopés vieillissants mais tentant un come-back: Tyler Hamilton, Santiago Botero, Oscar Sévilla et même Francisco Mancebo. Récemment, il avait été question de nul autre que… Floyd Landis ! Il s’agissait évidemment d’une stratégie pour attirer l’attention des médias.
Enfin, la simple présence à la tête de l’équipe du controversé homme d’affaire Michael Ball, propriétaire de Rock & Republic, suffisait à offrir à l’équipe une couverture médiatique importante. Rappelons simplement que le sulfureux Ball a fait de la prison plus jeune et qu’il possède une personnalité pour le moins… exentrique, de même qu’une langue bien pendue. Il déclarait notamment dans une récente interview publiée dans le magazine ProCycling de décembre dernier "I can find the money for Alberto Contador if I want. I mean, if he’s available… I don’t think they’re (ndlr: Astana) letting him go, but I can always find the money". Inutile d’en rajouter, ses propos se suffisent à eux-mêmes…
S’il est toujours regrettable de voir disparaitre une équipe cycliste puisque cela signifie du personnel d’encadrement et des coureurs au chômage, ces regrets sont atténués, dans le cas de l’équipe Rock Racing, par l’idée que le cyclisme se débarasse probablement d’un homme peu vertueux en Michael Ball. Qui sait, peut-être estime-t-il avoir déjà atteint son but, celui de faire parler de lui et de sa compagnie ? Visiblement assez superficiel et digne de peu de confiance, Michael Ball ne sera pas une lourde perte pour le cyclisme qui, malgré tous ses problèmes, mérite mieux.
aplg
certainement. à comparer avec les patrons de Agritubel, passionnés « à l’ancienne » et qui ont construit une équipe crédible, progressivement, et qui cherchent un repreneur pour l’année prochaine.
plus généralement à coté de vrais efforts, des sponsors sont parfois étonnants : saunier duval, marque française, reconnaissant ne rien connaître au vélo et faisant confiance à gianetti pour monter une équipe espagnole ; astana et katyuscha, qui défendent clairement des intérets politiques (pétroliers-gazeux), etc.
sujets qui fâchent : quid des équipes nationales ? (pensons au tour de l’avenir)
Team Oldenhorn
aplg : Je ne connais pas les dirigeants d’Agritubel donc je ne peux pas juger la sincérité de leur démarche, mais je pense que C. Moreau n’est pas le cycliste le plus « crédible »; « à l’ancienne » lui convient sans doute mieux 😉
aplg
on pourrait aussi ajouter l’équipe H20, mais là les choses vont vite.
malgré le bon reclassement de la quasi totalité des coureurs du CA, il resterait qq coureurs de valeur sans équipe.
legafmm
H2O paraît une impasse, domage pour les coureurs qui s’y sont engagés, car il leu sera difficile de trouver un point de chute maintenant.
on trouve ds cette « equipe » de bons coureurs comme Raivis BELOHVOSCIKS, Patrice HALGAND, Ruslan PIDGORNYY, Sergio PARDILLA ou encore Luciano PAGLIARINI.
Dans l’équipe de Ball, tu as oublié de citer une nouvelle recrue sulfureuse : Jose Enrique GUTIERREZ 2e du Giro 2006 derrière Basso à la surprise général et cité quelques mois plus tard d’affaire puerto.
francisponch
ouaip H2O tombe a l’eau !!!! (facile celle la !!!)
….moi ce qui m’etonnes c’est la facilitée qu’a eu mon pote mauri Gianetti a denicher aussi rapidement des nouveaux sponsors, vu la reputation de ses chevaux et de sa team !!!!….a croire qu’a avoir des casseroles au cul sa amène des sponsors….sa doit etre sa le marketing moderne !!!….on aurait du conseiller Legeay de doper ses cyclistes, il aurait eu un repreneurs !!!! (mauvais esprit…desolé !!! lol)