C’est déjà bien plus qu’une simple boutique de vélo à Sherbrooke.
Qui roule, c’est une communauté cycliste qui émerge, notamment grâce à ces formations offertes pour nouveaux propriétaires de vélos électriques. Guichet fermé déjà!
Stratégiquement positionnée au Mont Bellevue dans le pavillon des soeurs Grises, la nouvelle boutique Qui roule vient d’ouvrir à Sherbrooke il y a à peine quelques semaines. C’est notamment le QG de l’équipe cycliste Siboire-CCS.
Les choses bougent à Sherbrooke côté vélo, aucun doute là-dessus. Ambition affichée, celle de faire de la ville une ville qui roule, et qui est donc en santé. Partout, les initiatives se multiplient et celle-ci est la plus récente.
Derrière l’idée Qui roule, plusieurs personnes dont la coureure cycliste pro Magdeleine Vallières-Mill chez EF Education-Tibco-SVB, Stéphane Vallières, ainsi que Pierre-Olivier Boily, déjà co-propriétaire de la microbrasserie Le Siboire.
Et au coeur de la boutique, les vélos Trek, mais pas que: on y vend aussi du Orbea, pour l’instant.
On y vend également beaucoup, beaucoup de vélos électriques, signe des temps. À Sherbrooke, c’est LE spécialiste de l’électrique.
Enfin, on y vend également une gamme de vêtements personnalisés Qui roule, fait par Sportful. Design très épuré, couleurs très réussies, le travail du graphiste dont je tais le nom a été top. Je vous recommande fortement, Sportful proposant une gamme de vêtements particulièrement confortables et techniques, sans pour autant afficher de compromis sur la durabilité. Je le sais, j’ai testé. Longtemps.
Très bientôt, une terrasse pourra accueillir les cyclistes sur route et vététistes (mtb) du Mont Bellevue tout près, pour un café ou une bière en plein air au sortir d’une sortie route, mtb ou gravel dans les environs.
L’expertise du staff au commande de la boutique est déjà à la fine pointe: Stéphane, papa de Magdeleine, connaît bien le monde du vélo, ses mécanos aussi. Le matos de l’atelier technique est dernier cri, on vous nettoie les pièces aux ultra-sons ou grâce à un bac bio de lavage haute-précision. On ne fait pas mieux dans l’industrie, sauf quelques exceptions qui existent aussi au Québec, notamment du côté de Terrebonne: j’en ai déjà parlé sur ces pages.
Qui roule en est à la Phase 1. La Phase 2 suivra d’ici deux ans, avec une expansion plus significative encore.
Vous venez dans la région de Sherbrooke rouler? Le Mont Bellevue en mtb? Magog, le lac Memphrémagog, le lac Massawipi ou encore la ville de Sherbrooke à découvrir via ses nombreuses pistes cyclables? Un arrêt s’impose: Qui roule, une boutique où on accueille tous les cyclistes, où on leur propose des parcours sympathiques, où on peut rapidement entretenir leur vélo, et où on peut se restaurer dans une ambiance sympathique. Une bière du Siboire n’est jamais très loin… et avec un peu de chance, un coureur de l’équipe du Siboire-CCS passionné de vélo non plus!
Ne manquez pas ca si vous venez rouler à Sherbrooke.
Le vélo de livraison…
Une belle journée pour moi et qui s’est terminée chez Praline Chocolat, mais pas tout à fait au même endroit! (pour les connaisseurs).
noirvélo
Arrêtez avec les vélos électriques !!! pour les personnes âgées , les personne avec un (réel !) handicap , les livreurs , OK … par contre encourager tout le monde à rouler électrique ne va jamais les inciter à rouler avec un vélo normal , c’est tellement « facile » !! je pense aux jeunes , aux obèses … Le vélo électrique n’est pas écologique mais nucléaire !!! mais par chez nous et surtout en Allemagne c’est devenu courant et ça m’inquiète …
noirvélo
« les personnes » … 😡
dartmouth11
que commentaire élitiste et absurde, c’est un ancien DS national qui le dit… wow
noirvélo
DS national ou simple pratiquant du dimanche , ça ne change rien … Mon commentaire n’est pas élitiste parce que je ne suis moi-même pas élitiste . Je donne mon opinion avec franchise . Une fois de plus j’ai fait la part des choses , je ne condamne pas tout dans cette « nouvelle philosophie » du VAE , mais j’estime que l’on va à l’encontre du but recherché , avoir un moyen de locomotion , de transport , simple , pratique , léger , pas onéreux ni à l’achat , ni à l’entretien , pas encombrant , pas polluant et où on n’est pas dépendant de la source d’énergie s’y rapportant … et , miracle , un moyen très facile de satisfaire sa santé . Et perso , je ne suis pas de mauvaise fois , un jour , oui , je serai « vieux » ( je suis tout de même âgé et retraité !) ou « avec un handicap » et je serai tributaire du VAE … Mais pour l’instant , je repousse au plus loin cette échéance …
marius
💯 % d’accord, réponse d’un pratiquant musculaire (mais quel vilain mot) depuis 46 ans .
Pour remettre une pièce dans la machine du côté compétition.
Je me souviens très bien de la gué guerre à propos des compétitions de VAE entre la FFC et la FFM (les motos). Il y avait des pratiquants dans les deux fédérations. Des anciens motards enduristes , se mettant à la mobylette électrique tout terrain, pour échapper aux foudres des gardes champêtre (circuler à moteur en forêt domaniale est un délit, qui vous envoie en correctionnel). Chacune voulant s’approprier ces futurs licenciés.
Logiquement, une nouvelle fédération aurait dû se créer…mais comme les fabricants de vélos, sont les mêmes que les VAE…
Les compétitions de VAE ont le droit d’exister, je respecte ceux qui en font, mais s’il vous plaît, ne les rangées pas dans la grande famille du vélo.
Le problème, c’est que l’on n’est plus dans l’esprit du législateur (apporter une aide modérée, afin que cela reste un vélo et non une mobylette) et on se retrouve avec des VAE de 25 kg, souvent débridés avec des pneus et couple moteur de motos. Ça n’a pas de sens, pour un soi-disant vélo. Savez-vous quel est le risque à terme ? Que les chemins soient réservés exclusivement aux marcheurs et aux chasseurs. Pourquoi croyez-vous qu’il y a autant d’actes anti-VTT avec des fils en travers des chemins ou des arbres abattus . Allez ouste, dans les Bike Park payants et polluants. Bin oui, faux y aller, et les remontées mécaniques sont nucléaires.
Le VAE aurait dû rester un engin motorisé, qui rend plein de service dans la mobilité douce.
That all.
vova
Avoir un vélociste passionné et honnête à proximité de chez soi, cela devient un luxe.
Autour de chez moi, je constate que le service se dégrade d’année en année. Des vendeurs un peu plus hautains, des mécanos de moins en moins consciencieux. C’est vraiment dommage. Je comprends largement l’engouement pour la vente en ligne. En France, Alltricks et ProBikeShop ont le vent en poupe. Des prix ultra attractifs, une large gamme de produits.
J’ai néanmoins trouvé il y a quelques temps ce qui pourrait s’apparenter à la perle rare. Un magasin tenu par une équipe qui fournit beaucoup d’efforts pour satisfaire la clientèle. L’accueil est fort agréable, le café est offert. C’est toujours l’occasion d’échanger sur les dernières nouveautés dans le monde du cycle.
Par rapport au développement du vélo en ville, petite anecdote. La ville dans laquelle j’habite est construite sur une belle colline. Résultat, environ 200m de dénivelé pour aller du Sud au Nord de l’agglomération. Lorsque la municipalité a tenté de mettre en place un service de vélo (musculaire) il y a quelques années, cela a fait un flop total ! Déjà tous les vélos restaient dans les stations en bas de la ville, les cyclistes en herbe ne trouvant pas le courage de hisser les 20kg d’acier jusqu’au sommet.
Et surtout, un service de répartition de la flotte de vélos a été mis en place. Service qui utilisait des camionnettes pour repositionner les vélos un peu partout dans la ville. Bref, échec complet, arrêt du projet.
Désormais avec les vélos électriques et surtout les trotinettes (électriques elles aussi, faut pas pousser), l’ascension des bosses est facilitée. Donc je constate un net regain d’intérêt pour ce genre de moyens de déplacement en ville.
noirvélo
Je peux comprendre les dénivelés de 200m , mais Strasbourg est située dans la plaine d’Alsace et le Ried qui va jusque dans le pays de Bade en Allemagne , tout est relativement plat et toutes les villes ne sont pas situées sur des « montagnes » non plus !!
pijiu
Désolé, j’ai mis un pouce rouge par erreur ;-(
L’utilité du vélo électrique doit être nuancée.
S’il s’agit d’un moyen de transport en alternative à la voiture, c’est une fantastique avancée. Il permet ainsi par exemple à des pendulaires motorisés sur des distances moyennes (disons entre 10 et 40 kilomètres trajet simple) et mal desservis en transports en commun, de se passer de leur voiture individuelle et donc d’économiser un paquet de carburant, émissions de CO2, bruit et autres impacts. Certes cela serait aussi possible en vélo musculaire, mais on peut comprendre qu’à 10 trajets hebdomadaires, par toutes conditions météorologiques, et contraintes de temps, même des sportifs aguerris optent pour cette option. D’autant plus s’il n’y a pas d’options douche au travail. On en voit de plus en plus aux heures de pointes et cette option devrait être soutenue (et le réseau cyclable sûr développé en conséquence).
S’il s’agit d’un moyen de transport en ville, le bilan écologique reste très bon en comparaison avec la voiture mais à nuancer avec d’autres modes de mobilité douce. Clairement moins bon que le marche, le vélo musculaire (souvent aussi rapide sur petits trajets en ville), voire même que le réseau de transports en commun (il existe des études à ce sujet).
S’il s’agit d’un moyen de loisirs, c’est clairement une aberration. Vendre beaucoup de métal, batteries, pour des gens qui parfois l’utilisent très peu. Et alors même qu’ils ont souvent un vélo classique qui sommeille à la cave. Cela fait surtout le beurre des vélocistes qui surfent sur la vague verte, clairement option « green-washing » pour l’utilisation en mode loisirs. Certes moins pire que le coupé sport ou la moto, mais finalement assez comparable.
Mais ne jetez pas la pierre au vélomoteur électrique, le problème ce n’est pas la technologie mais l’usage qui en est fait, comme presque toujours!
missbecaneenfolie
En terme de vélos à assistance électrique (VAE), sur route, vraiment pour usage spécifique et clientèle de niche, soit forme physique moindre, âge accru, surpoids, navettage travail ou pour les courses, au lieu d’utiliser voiture (essence à 2$-litre à Québec maintenant, sans rapport avec prix international à 105$us le baril de Brent=arnaque de détaillants!)
VAE est nettement plus approprié pour vélo de montagne (VTT) en terrain montagneux où le désir de t’arracher le coeur dans les pulsations à 220 par minute n’est plus de ton âge. C’est une aide notamment en montée raide. Mais le poids accru des batteries, et du vélo entier (23-30 kg!) quelle lourdeur handicapante sur les sauts et en terme de maniabilité en sentiers tortueux! Gros inconvénient.
Le buzz du moment après les pneus de 29 » en XCO, le fatbike, les tubeless en vélo de route et les disques, le gravel bike, voici, les vélos VAE comme mode.
Les vélos de route mécaniques traditionnels légers carbone sans disque à boyaux à 10 (voire 11 vitesses) étaient (et sont encore) parmi les meilleurs choix en terme performance et prix. On comprend rapport qualité-prix ici. Le reste n’est que trappe à dépense, compulsivité matérialiste, affaire de marketing, des »fashion victims » à la recherche du Graal, le gain marginal pour certains ou son illusion, la vantardise de posséder le truc nouveau, etc.
Mais voilà le VAE rejoint les besoins d’une certaine clientèle, qui au-delà de la mode du moment, n’était pas dans le monde de la petite reine, et ça c’est bien. A terme, va forcer les autorités politiques à ne pas dépenser des milliards dans des infrastructures routières et de transports pour les véhicules mais dédiées aux transports actifs et aussi, mobilité douce.
À chaque usager, gardons le respect dans le partage des routes et sentiers.
Ayons pitié des dépensiers à tout vent. Allez maintenant rejoindre le bout de ce paysage libre!
marius
J’ai essayé une fois le VTT électrique, un modèle tout suspendu 29 pouces, 160 de débattement.
Je n’ai pas aimé. Je continue avec mon tout mou sans batterie, ni moteur.
Chacun a sa propre définition du vélo. Pour moi, le VAE, ce n’est pas du vélo mais la négation du vélo et de ses valeurs qui sont, l’effort, le dépassement de soi, l’humilité, une école de la vie. Alors lorsque je vois des personnes dans la force de l’âge, grimper un col allègrement en VAE…je ne vois pas où est l’intérêt. Pour moi, le VAE, c’est de la mobilité douce qui permet de laisser sa voiture au garage…comme l’était la mobylette « bleue « des 30 glorieuses. Mon père en avait une. Je pense sincèrement que beaucoup de nouveaux utilisateurs de VAE qui n’avaient jamais fait de vélo avant, auraient les capacités de faire du vélo…tout court. Mais voilà, lorsque l’on voit des parents offrir une trottinette électrique à leurs chères têtes blondes, plutôt qu’un vélo, cela montre le chemin que suit la société actuelle. Celui du moindre effort. Toutes les études démontrent que les jeunes font de moins en moins d’efforts physiques, qui a terme sera préjudiciable pour leur santé.
Tout n’est pas à jeter, beaucoup d’anciens cyclistes, rattrapés par l’âge, sont bien heureux de pouvoir continuer avec un VAE et c’est très bien ainsi.
Il faut savoir que la croissance des VAE a sauvé les marques et les vélocistes. C’est simple, il y a plus de VAE que de vélos dans n’importe quel magasin…comme au siècle dernier où j’avais acheté mon premier vélo dans une boutique Motobecane, au milieu des mobylettes « bleues « .
Pierre Lacoste
Effectivement, le VAE est en quelque sorte la mobylette d’aujourd’hui. Mais à vélo, je ne voudrais surtout pas me faire frapper par un des ces VAE beaucoup plus lourds que mon vélol et souvent chevauchés par des personnes aussi plus lourdes que moi; le choc serait dur à encaisser. J’espère qu’ils entretiennent leur freins!
noirvélo
Oui , souvent ces « cyclistes électriques » roulent assez mal à vélo , ne sont pas des sportifs à la base , les vélos sont lourds à manier , 25 kg! , demandent un bon freinage et certains « débridés » , autorisés ou non , sont de véritables bombes !!! ( vus , les livreurs!) …