Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Pour faire le tour du Tour

La 94e édition du "Tour de France":http://www.letour.fr/, la plus prestigieuse course cycliste du monde, s’élance samedi des rues de Londres, en Angleterre. C’est la 16e fois de son histoire que le Tour s’élance de l’étranger. Voici tout ce que vous devez savoir sur l’édition 2007 de la Grande Boucle. *Le parcours* Au menu des coureurs, 3570 kilomètres répartis en 21 étapes. Comme tous les grands tours depuis quelques années, on compte également deux jours de repos sur les prochaines trois semaines de course. Cette année, le Tour franchira les Alpes avant les Pyrenées, ce qui produit généralement une course à rebondissement. Une des particularités de ce Tour de France est que le premier clm survient après le passage des Alpes, et non au bout de la première semaine de course comme ce fut souvent le cas depuis 15 ans. Les Alpes surviennent d’ailleurs rapidement, dès la 7e étape qui arrive au Grand Bornand. Cela devrait produire une course plus ouverte, moins bloquée par des écarts déjà conséquents lors d’un clm. Le deuxième clm de l’épreuve aura lieu comme d’habitude la veille de l’arrivée à Paris. À noter également que cette année, le Tour ne compte pas de clm par équipe, ce qu’on pourra regretter, l’exercice étant toujours très particulier. Dans les Alpes, on aura droit qu’à une seule étape sélective selon nous, "celle arrivant en altitude à la station de Tignes":http://www.cyclingnews.com/road/2007//tour07/?id=stages/tour078. La veille, "l’arrivée au Grand Bornand":http://www.cyclingnews.com/road/2007//tour07/?id=stages/tour077 est située au bas de la descente du col de la Colombière, ce qui devrait favoriser les regroupements puisque les écarts au sommet seront probablement faibles. L’étape "se terminant à Briançon":http://www.cyclingnews.com/road/2007//tour07/?id=stages/tour079 au lendemain de la première journée de repos offre quant à elle certes l’Iseran et le Galibier, mais l’étape est assez courte et l’arrivée située encore une fois trop loin du passage du col, ce qui permettra à d’éventuels lâchés de "rentrer" sur le peloton de tête si les écarts sont raisonnables au sommet. Les Pyrenées apparaissent plus redoutables. "L’arrivée au Plateau de Beille":http://www.cyclingnews.com/road/2007//tour07/?id=stages/tour0714 devrait faire de bons écarts, surtout que l’étape comporte près de 200 bornes. Il faudra enchaîner avec une étape tout aussi longue le lendemain "vers Loudenvielle via le passage de 5 cols dont le port de Balès ainsi que le Peyresourde":http://www.cyclingnews.com/road/2007//tour07/?id=stages/tour0715. Après la 2e journée de repos à Pau, les coureurs affronteront "l’étape reine de ce Tour de France":http://www.cyclingnews.com/road/2007//tour07/?id=stages/tour0716 : près de 220 bornes dont le port de Larrau, le col de la Pierre Saint-Martin, le col de Marie-Blanque pour terminer en altitude au col d’Aubisque. Écarts garantis. *Les favoris* Un nom: Alexandre Vinokourov. C’est l’archi favori du Tour. Son plus grand adversaire semble être le dopage, du moins les rumeurs de dopage qui circulent à son endroit. Gageons que Vino sera sous haute surveillance durant les prochaines trois semaines. L’autre favori est Kloden, équipier de Vino chez Astana. La course décidera probablement qui de ces deux coureurs sera protégé. Il faudra attendre les Alpes très probablement pour qu’un de ces deux coureurs se dégage et gageons qu’ils seront prompt à vouloir prendre l’initiative! Cela pourrait bien être un duel qui ressemble à celui d’Hinault et LeMond en 1986. Les outsiders maintenant: Valverde bien sûr, qui a une belle chance de monter sur le podium. Sastre ensuite, qui pourrait lui aussi enfin accéder au podium cette année. Cadel Evans, Oscar Pereiro, Franck Schleck et Denis Menchov pourraient surprendre, bien qu’on ne les voit pas dans les trois premiers. Enfin, Christophe Moreau pourrait aussi surprendre s’il peut tenir sa condition physique exceptionnelle pendant encore trois semaines. D’autres outsiders pour une place dans les 10, dans les 5 avec de la chance: Karpets, Contador, Leipheimer et Schumacher. Pour le maillot vert, la lutte se fera à trois entre McEwen, Boonen et Hushovd. Il faudra surveiller d’autres bons sprinters comme Hunter, Zabel, Freire (s’il prend le départ) et Ventoso qui voudront surement s’inviter à la petite fête. Pour le maillot à pois, les favoris sont Rasmussen encore, Garate, Gadret (pourquoi pas?) et Mayo. À noter que tous les coureurs ont subi aujourd’hui des tests sanguins et que tous ont été déclarés aptes à prendre le départ. *La couverture médiatique* CyclingNews, letour.fr ainsi que France Télévision propose des live!report de la course. Pour la couverture télé au Québec, c’est le "Canal Évasion":http://www.canalevasion.com/emission.asp?iem=301&itype=44 qui livrera la marchandise encore cette année. On pourra aussi aller voir le Tour sur "OLN Canada":http://www.tsn.ca/oln/tour_de_france/feature.asp?fid=10749 cette année, pour les amateurs de la langue de Shakespeare.

Partager

Précédent

Pour rigoler un coup…

Suivant

Foglia a tort

19 Commentaires

  1. patrick B

    “Les Alpes surviennent rapidement, dès la 7ème étape”; en fait la 8ème compte tenu du prologue. Pourquoi donc le Tour perd-il d’entrée un tiers de sa durée avec des étapes désespérement plates (je conviens de quelques côtes qui feraient rigoler un simple cyclosportif dans la 5ème étape)? Le territoire français offre quand même d’autres possibilités que les Alpes et les Pyrénées pour inciter à la bagarre entre les gros poissons. Pourquoi a-t-on admis que le classement général ne doit pas être à l’actualité avant les Alpes? De plus, les étapes 10 à 12 offrent trois nouvelles étapes dont je vous fiche mon chapeau qu’elles n’apporteront rien; dans Vélo Magazine, N. Jalabert évoque la montée de Jeante, 657 m de dénivelée en 12,5 km à 48 km de l’arrivée, par “10 km à 10%”; on peut toujours se leurrer. Quand aux étapes 17, 18 et 20, elles se feraient sans difficulté en pignon fixe, soit un total de 13 étapes d’attente, ce qui fait quand même un peu beaucoup (vous choisiriez de tels parcours pour une sortie, moi non, ennui garanti)! Alors, comme le calendrier cycliste hors du Tour de France est quasiment nul, en le mois le plus propice à la pratique du vélo (!) et à son audience, il faut reconnaître que le beau mois de juillet est une période plutôt pauvre en matière de cyclisme. Mais comme nos inconscients se raccrochent au mythe du mois de la fête du vélo, par tapage médiatique et par souvenir atavique des grandes aventures des Tours du passé, on se construira une illusion de la “plus grande course du monde”. Et aussi, par avidité non assouvie d’actualité cycliste, on cherchera malheureusement l‘évènement dans l’actualité du dopage. De nombreux coureurs de très haut niveau sont à l’arrêt en juillet (voire notamment les riches effectifs du Pro Tour, dont 9 coureurs seulement sont sur le Tour). Je soutiendrais donc l’UCI si elle exprime la volonté d’enrichir le calendrier du mois de juillet.

    Allez, par volonté d’enthousiasme, je me risque à un pronostic un peu risqué:
    1 Valverde
    2 Leipheimer
    3 Kashechkin
    4 F. Schleck
    5 Evans
    6 Contador
    7 Klöden
    8 Brajkovic
    9 Karpets
    10 Valjavec
    Aucun français (j’ai hésité à placer Casar). Je prends le pari de français débordés par un niveau une nouvelle fois nettement plus élevé qu’au Dauphiné, mais j’espère me tromper.

  2. TOUTOUILLE26

    tes deux premiers n’ont aucune chance; à part ca, tu oublie vino qui ne peut pas perdre avec ferrari, et tu places trop pres schleck et kash(10eme)
    1 vino(s’il tombe pas)
    2 moreau
    3 sastre
    4 kloden (ou 2eme)
    5 evans
    6 karpets
    7 leipehmer
    8 contador

  3. TOUTOUILLE26

    n’oublions pas que ce sont les coureurs qui font la course,pas armstrong et ullrich, mais vino qui attaque a la fin d’une etape de nancy sous la pluie par exemple; se sera t il calmé en appliquant la tactique de ferrari??

  4. didier

    en parallele,un journaliste de bon niveau fait le parcours la veille et donne ses impressions dans “le monde”

    a voir ?

  5. patrick B

    “ce sont les coureurs qui font la course”. Sauf ton respect, Toutouille, voilà une phrase à la Bernard Hinault. Généralement, on l’assortit de quelques exemples de course enlevée entre les leaders sur un parcours peu accidentée, voire d‘étape de montagne où il ne s’est pas passé grand chose. Ces rares exemples prouvent justement, dans la bouche même de celui qui la prononce, que, MALGRE un parcours facile la course a été aprement disputée, ou MALGRE un parcours difficile elle ne l’a pas été, donc que, ce sont bien des exceptions à la règle qui dit que… c’est le parcours qui fait la course (et éventuellement les conditions météo)! Oui, j’affirme que, à de rares exceptions près, “c’est le parcours qui fait la course”. Bien entendu, il y a d’autres parcours propices à la bagarre qu’un alignement de grands cols, mais sûrement pas cette litanie d‘étapes qui s’achèvent par 50 km de route nationale plate comme la main, héritage de Jean-Marie Leblanc que j’espérais bien voir disparaître avec la nouvelle direction et qui sont, à mon avis avant les affaires de dopage, la cause essentielle de la perte d’intérêt du et pour le Tour de France.
    Et pour convaincre que tout le monde a bien senti, à défaut d’en être conscient, que c’est bien le parcours qui, à de rares exceptions près, fait la course, il n’y a qu‘à constater la correlation entre les audiences télés, le nombre de spectateurs, les tirages de journaux, l’excitation dans les discussions, et même les descentes de police dans les hôtels type blitz du Giro, d’une part, et les parcours d’autres part.
    Le cyclisme n‘étant pas une science exacte, elle a ses (pseudo) paradoxes, mais gardons nous de la tentation toujours facile de généraliser les paradoxes en règles.
    Je crois que tu es convaincu que je suis passionné de cyclisme, et c’est bien en tant que tel que je ne suivrai même pas en direct les trop nombreuses étapes “à la Leblanc” de ce Tour. Tout au plus regarderai-je les tous derniers km si je n’ai que ça à faire à ce moment là. Et toi? Et plus généralement, je crois intéressant de connaître les comportements de tous les passionnés du cyclisme qui commentent La Flamme Roue, et vous?

  6. Sébastien

    Moi je rejoins davantage Toutouille sur ce point. Je pense que ce sont les coureurs qui font la course … dans des conditions “normales”. L’apparition du dopage a asceptisé la course au point de la rendre insipide. Qui se souvient d’une étape épique dans le tour de France ces dernières années ? Il me reste en mémoire la victoire d’Armstrong à Luz Ardiden. Ou bien celle de Pantani quand il fait basculer le Tour en 1998. Pourquoi ? Parce que le sort (chute, météo) a affaibli le plus fort et a rendu l‘étape plus ouverte. Alors que ces dernières années, le plus fort (Indurain, Armstrong) pouvaient contrôler la course sans problème. La défaillance n‘étaient même plus envisageable. Des étapes de 5 cols avec 2 ères catégories et un HC ne permettaient même plus de grapiller quelques secondes au général.
    Par contre, sans dopage, des attaques même dans des étapes un peu moins sélectives (moyenne montagne ou cols de 1ère catégorie) permettent de faire basculer une course, parce que tout leader qu’il est, un coureur peut connaitre des défaillances et prendre une valise. Dans ces conditions, c’est l’audace des coureurs et leurs jambes qui font la différence. C’est ce qui fait que je préfèrerai toujours un Vino ancienne mouture à un Ullrich attentiste et suiveur. Idem pour un Mayo ou un Sastre qui avait fait basculer le Tour l’année dernière. Si Sastre n’avait pas attaqué, peut être que Landis aurait suivi en prenant une roue. Les coureurs reprendront donc la pouvoir dès lors que le dopage sera revenu à des niveaux raisonnables. Cette année peut être ???

  7. thierry mtl

    Le parcours du Tour est comme les dernières années, trop traditionnel. Les sept premiers jours n’apporteront rien, autre que les attritions par chutes. Pourquoi pas une ou deux étapes de moyennes montagnes dans la première semaines ou, à tous le moins, des valons significatifs pour que des coureurs s’affirment de façon plus épique, pour favoriser des cassures et des échappés. Les Ardennes Belge, Les Vosges et le massif central, il faut les utiliser. C’est dommage. Les difficultés sont trop concentrées et trop tardives.

  8. Vinnnch

    D’autant que, comme je l’ai déjà dit, les “moyennes” difficultés existent à peu près partout en France, mais que le tour fait l’effort de les éviter. Chez moi en Bretagne, le bord de mer n’est fait que de raidillons, mais le tour choisit systématiquement la seule route roulante, c’est bien dommage…

  9. patrick B

    Sébastien.
    Vino attaquant et Ullrich suiveur? Disons plutôt qu’Armstrong laissait partir Vinokourov pour piéger Ullrich, son seul adversaire, qui se trouvait pieds et poings liés par la présence de son partenaire que le Boss laissait à une distance acceptable. En revanche, Ullrich a été le seul à vraiment tenter de flinguer Armstrong à la pédale, au plus fort de la bagarre, mais l’Américain mis alors toute sa supériorité à le contenir. Par un rapport de forces très en sa faveur sur un parcours en résistance et non en endurance, Armstrong et ses nervis tuaient dans l’oeuf toutes les velléités de son seul vrai rival, mais pour qui observait de près, Ullrich n’a jamais été ni suiveur ni attentiste. Quand Fignon fustigeait son attentisme dans la fausse difficile étape de St-Flour en 2004, il ne démontrait (à l’occasion) qu’une incompréhension totale du cyclisme. L’attaque d’un leader contre les équipiers d’un autre leader sur une étape avec deux cols de deuxième catégories s’achevant par 50 km tout plat tout droit serait tout simplement ridicule, et d’ailleurs jamais personne ne la tente, même pas le Fignon Superman de 1984!
    S’il n’y avait pas le dopage, l‘étape de cette année de Dunkerque à Gand n’aurait pas plus offert aux grands l’occasion d’une bagarre. Donnez-moi une simple carte Michelin et je vous trace une première étape sur le territoire français se finissant par quelques boucles autour de Boulogne-sur-Mer qui obligera tous les prétendants au classement général à être au top de leur forme dès le début du Tour (puis de même jusqu‘à son dernier jour), dopage ou pas, une étape avec une forte chance d’un très grand spectacle tel que pourrait nous l’offrir le cyclisme s’il n‘était bridé par des organisateurs complètement inhibé.

  10. bob

    Quel rapport entre le Tour de France et le réchauffement planétaire ?
    C’est expliqué ce week-end, en quatre leçons, sur le blog http://www.thedino.org
    Bisous,

  11. patrick B

    Le ministre allemand de l’intérieur, à propos des championnats du Monde de Stuttgart que s’est engagé à organiser la fédération allemande de cyclisme, après en avoir fait la demande: “nous n’allons pas consacrer de l’argent public à une épreuve associée au dopage”.
    Ce qui est insupportable, c’est que ces gens bien informés et pas idiots savent très bien que le dopage existe dans le sport, du fait qu’il améliore la performance et du fait de la notion de compétition elle-même; certains profitent même de ces “lavages de sang” dans des cliniques suisses vantés par Johnny Hallyday sur les conseils de son ami Zinedine Zidane. Mais ils agissent alors non pas pour aider à réduire le problême, mais en sanctionnant les sports qui le font. Toujours le même problème, on montre du doigt celui qui procède au nettoyage, et celui qui cache les ordures sur le tapis tire les marrons du feu. Cela s’appelle de la démagogie, un des pires défauts en politique.

  12. alain39

    Bla Bla Bla.
    Les coureurs font la course, les velos roulent et demain il fera jour.
    Que des verites etablies qui ne font pas avancer le schmilblic.
    Non les dopes sont toujours la a nous narguer avec des interviews ironiques ou ils jouent a tour les offusques, offenses et bien evidemment les victimes.
    La liste s’allonge de jours en jour et nous avons donc eu hier Kloden et valverde qui se sont succedes au micro pour expliquer leur incomprehension.
    Ben voyons, le cyclisme se meurt et des fumiers d’egoistes nous jouent les vierges effarouchees.
    Ils semblent comme ferappe d’un syndrome qui les rend aveugle a la realite et qui si il persiste nous amene tout droit dans le mur.
    Le cyclsiem perd d’heure en heure de sa credibilite et il serait temps que les managers coureurs se resaisissent avant de tous finir au chomage.
    Les interviews d’Egoi Martinez qui menace le tdf sont a pleurer de desespoir ce pauvre cretin n’a toujours pas compris qu’il est une petite crotte dans l’univers du cyclisme et que ce sport a vecu et vivra encore apres sa carriere.
    Non decidemment pendant trop longtemps ce sport a ete dirige par des pourris doubles d’abrutis qui n’assouvissent que leurs egos surdimensionnes et ce au detriment de jeunes coureurs et en flouant les spectateurs.
    Ces malhonnetes doivent disapraitre et Bjarne Riis dans un sursaut de lucidite a pris la sage decision de rester a la maison. Poussons pour que ce phenomene se generalise et adieu lers Echevarri, Godfroot, Bruyneels, etc…
    Bye.

  13. TOUTOUILLE26

    ca c’est dit et c’est tres clair!! je suis d’accord; je pense qu’on est sur la bonne pente car tous les controles à moitie positifs sont maintenant ebruites: pereiro, et tous les meilleurs du giro par exempls; les microdoses et autres n’ont pas de beaux jours devant eux; certes , le dopage existera toujours, mais en etant surveillé comme ils le sont, l’ecart sur une course de 3 semaines entre un “non dopé” et un dopé va se retrecir; prenons par exemple landis, le seul moyen apres sa defaillance etait de prendre bcp plus de produits que la dose autorisee, et il a donc franchi le seuil: positif; il aurait pas pu gagner sinon; il a du esperer en faisant bcp d’efforts que le produit passe avant le controle du soir, helas (pour lui)…un non dopé a moins de chance de faire des defaillances qu’un dopé ayant abusé de produits la veille

  14. ZERTI

    Aujourd’hui à la radio, un journaliste a expliqué qu’un nouvel EPO serait utilisé dans le peloton. Il est détectable mais ne serait pas encore sur les listes des produits interdits

  15. patrick B

    Il y a du vrai dans ce que tu dis, Alain, mais je persiste à trouver que le cyclisme a quand même beaucoup fait contre le dopage (Toutouille aussi: “je pense qu’on est sur la bonne pente”). Mais surtout, à côté de ces saines indignations, je crois qu’on doit aussi parler d’autres choses que le dopage. Je ferai donc le choix d’un certain aveuglement (également assez sain s’il ne remplace pas l’indignation) pour m’enthousiasmer quand même lors du départ de Fabian Cancellara dans quelques heures.

  16. patrick B

    Bikelarue
    Je pense qu’il y a de bonnes choses dans l’article de Pierre Foglia. Mais je conteste sa conclusion sous la forme d’une alternative qui n’en est pas une et qui, in fine, aboutit à la libéralisation du dopage. Laisser la technique s’imposer aux sociétés, renoncer à contrôler notre destinée parce qu’on n’accepte pas les équilibres instables et imparfaits, je m’y refuse. Et bien oui, la compétition est en nous, et alors oui la triche (ici le dopage) est incontournable, mais non, cela n’implique pas qu’elle est absolue. Et si on abandonne la lutte, si on la laisse devenir absolu, les dégats seront bien plus épouvantables que ce qu’ils sont déjà. On doit se résigner à non pas lutter contre l‘éradication des maux, mais pour les contenir au mieux. J’ajouterai que la morale ne se partage pas, qu’en combattant sur des activités qui pourraient paraître dérisoires, la société entretient des capacités qui lui sont nécessaires pour des combats plus importants encore. Par exemple, puisque Pierre Foglia tend cette perche, que deviendrait une humanité qui renoncerait à lutter contre la prolifération nucléaire, au titre qu’il y a déjà d‘énormes incohérences et malhonnêtetés sur le sujet? Réponse dans le très beau roman “une rose au paradis” de René Barjavel.
    Ne jamais lacher complètement, parce qu’alors c’est l’honneur qu’on abandonne, et c’est la trahison de tout ce que nos ainés ont construit de bien …

  17. Bark

    Pathétique journal l’Equipe et ASO!

    Ils sont fachés parce que Mac Quaid a estimé qu’une victoire de Vino sur le tour poserait problème du fait de ses liens avec Ferrari.
    D’après Prudhomme, soit on sait et on parle , soit on ne sait rien et on se tait.
    Quand on voit et lit la campagne menée par ASO et l’Equipe contre Valverde, ça donne envie de rire. S’ils ne savent rien, pourquoi passent-ils leur temps à calomnier Valverde?
    Je rêve et je me demande ce qui serait arrivé si Valverde avait dit dans un journal espagnol qu’il travaillait avec Ferrari…
    On n’entend plus Vayer qui remettait en doute les perfs de Moreau et Dessel sur le tour 2006.

  18. patrick B

    Ni de l’article au vitriol de Fred Grappe sur les performances hors normes de Vinokourov et Kashechkin lors de l’arrivée en côte décisive de la dernière Vuelta, où d’ailleurs ils avaient miraculeusement manqué un contrôle sanguin au petit matin…
    Place au vélo: comme je le prévoyais ce matin, la nouvelle démonstration de Cancellara fut un vrai régal pour les yeux. Après le mondial clm, l’incroyable attaque au train du Tour des Flandres, le prologue du Tour de Suisse et ses performances aux chronos par équipes de la Vuelta et du Giro, Cancellara se pose comme un des tout meilleur rouleur de l’histoire. A quand le record de l’heure?

L’auteur de ce blog encourage tous les lecteurs à laisser un commentaire en réaction à l’article du jour, cela contribue à enrichir le propos. Vous pouvez contribuer à la qualité de ce site en utilisant un langage décent, poli et respectueux d’autrui, et en étant pertinent et concis envers le sujet traité. L’auteur peut modérer les commentaires, et se réserve le droit de censurer sans avertissement les commentaires considérés hors sujet, diffamatoires, irrespectueux d’autrui, portant atteinte à l’intégrité d’une personne ou encore haineux.