C’est la « panthère de Cantabrie » Oscar Freire qui s’est imposé sur la Via Roma aujourd’hui, battant in extremis un Zabel qui commis l’erreur classique, celle de lever les bras trop vite croyant avoir accroché sa 5e victoire dans la Primavera. Freire est encore une fois – ca devient une spécialité chez lui! – revenu dans les tous derniers mètres pour mettre tout le monde d’accord, épinglant au passage Petacchi (seulement 4e) qui s’était élancé trop tôt (aux 150 mètres) compte tenu de l’arrivée en légère montée. O’Grady a tiré quant à lui son épingle du jeu avec une belle 3e place, comme l’an dernier au Tour des Flandres.
Freire est le premier espagnol à s’imposer dans Milan-SanRemo depuis Miguel Poblet en… 1959. Une autre confirmation que si une crise dans le cyclisme existe en Espagne au niveau des sponsors, les coureurs, eux, continuent d’engranger les succès sur la scène internationale (Astarloa, Valverde, Heras, Nozal, Beloki, etc.).
On peut cependant être extrèmement déçu de la course en général : on ne comprend pas pourquoi les favoris – Bettini, Bartoli, Vandenbroucke, Vinokourov, Jaksche, Hincapie, Van Petegem, Pozzato, Astarloa, Rebellin, Di Luca – persistent à attendre, chaque année, le Poggio pour se bouger le cul de la selle! Cela fait 10 ans que la preuve est faite : le Poggio n’est plus assez long et difficile pour permettre de faire la différence dans le cyclisme moderne et si les favoris non-sprinters veulent gagner, il leur faut désormais partir bien avant, en tout cas au plus tard dans le Cipressa. Carton noir à tout le monde donc, sauf à Erik Dekker et Stephen Wesemann qui tentèrent de s’échapper dans le Cipressa. Sauf également aux 5 coureurs échappés du matin, dont Diercksens qui fut le plus longtemps à résister.
À l’arrivée, 62 coureurs sont comptés avec le même temps, représentant donc le premier peloton ! 25 de plus sont arrivés avec moins de 30 secondes de retard. Au total, 89 coureurs constituaient donc, en gros, le peloton à l’arrivée, une preuve irréfutable que la course ne fut pas très difficile et que les grands leaders n’ont pas, encore une fois, assumé leurs responsabilités. Tout le monde se regarde, attend que l’autre se dévoile ; bref, tout le monde essaie de ne pas perdre, ce qui est différent d’essayer de gagner…
En conclusion, si les Fassa Bortolo peuvent ce soir être les plus déçus après avoir bien préparé le sprint de Petacchi qui passe à côté d’une deuxième grande victoire en Coupe du Monde après son échec à l’automne dernier sur Paris-Tours face à Zabel, les grands perdants sont tous les grands leaders qui persistent à se défiler de leurs responsabilités et à ne pas faire la course. C’est dommage, très dommage, pour le spectacle…
Gilles Cordier
Qu’est-il arrivé à G.Hincapie (no chain !) ??
Je suis très impressioné par les 10 premiers,mais surtout par le train d’enfer que Ludo Diercksens à mené ,une locomotive le mec !!!
G.C.
Gilles Cordier
Qu’est-il arrivé à G.Hincapie (no chain !) ??
Je suis très impressioné par les 10 premiers,mais surtout par le train d’enfer que Ludo Diercksens à mené ,une locomotive le mec !!!
G.C.
Gilles Cordier
Qu’est-il arrivé à G.Hincapie (no chain !) ??
Je suis très impressioné par les 10 premiers,mais surtout par le train d’enfer que Ludo Diercksens à mené ,une locomotive le mec !!!
G.C.
Gilles Cordier
qu’est-il arrivé à G.Hincapie (no chain!) ??
Les 10 premiers étaient impressionants , mais celui qui m’allume; Ludo Diercksens , une locomotive ce mec !!!
G.C.
Gilles Cordier
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Les 10 premiers étaient impressionants , mais celui qui m’allume; Ludo Diercksens , une locomotive ce mec !!!
G.C.
Gilles Cordier
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Les 10 premiers étaient impressionants , mais celui qui m’allume; Ludo Diercksens , une locomotive ce mec !!!
G.C.