Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Marco Pantani (1970-2004)

La Flamme Rouge se souvient.

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40 Commentaires

  1. Éric

    L’un des premiers qui m’ont vraiment fait mordre au cyclisme, Il Pirata… je me souviens aussi.

  2. où se trouve cette statue ?
    je connais celle située au col de Fauniera http://crcagnes.free.fr/spip/spip.php?article13
    mais manifestement, le paysage est tout à fait différent

  3. patrick B

    il aurait peut-être suffit de lui permettre de réussir sa sortie. Lorsque F. Gimondi, qui se dit avoir été son ami, lui demanda de patienter un an pour rejoindre l‘équipe Bianchi (quel affront), où, en 2003, il espérait finir en beauté un dernier Tour, lorsque J.M. Leblanc décréta qu’il n‘était plus à la hauteur du Tour, ces ignobles “serviteurs du cyclisme” l’ont un peu plus poussé dans la tombe. Un individu qui déprime, qui se drogue, a avant tout besoin de reconnaissance. Il aurait pu être sélectionné pour un dernier Tour par simple reconnaissance pour son extraordinaire carrière, pour services rendus au cyclisme, mais cela n‘était même pas nécessaire. Car oui, à 33 ans, il était encore compétitif. 14ème du giro (dont 2 places perdues sur chute la veille de l’arrivée), 5ème de la plus dure étape au Zoncolan, pour un grimpeur de sa classe, cela autorisait certains espoirs de le voir peser sur la plus grande course du monde un mois et demi plus tard. Et qui sait si, titillé par son contentieux avec Armstrong, il n’aurait pas pu faire basculer le Tour en faveur d’Ullrich qui aurait alors été son équipier. On me dira “avec des si…”, mais justement la participation des meilleurs coureurs aux plus grandes courses doit permettre l’expression de tous les “si…”. Et le scenario d’un trio Ullrich/Pantani/Armstrong se détachant dans le Tourmalet précédant l’arrivée décisive à Luz Ardiden était parfaitement dans le domaine du posssible.
    Je me répète, mais un système permettant aux organisateurs des plus grandes courses de décider de la participation par le fait du prince n’est pas sain. Cela induit une soumission à l’arbitraire psychologiquement dévastatrice pour qui se croit en être victime, à tort ou à raison.
    Et force est de constater que, au jour d’aujourd’hui, Jan Ullrich ne peut que se sentir victime de l’arbitraire. Tous les autres sont casés, et lui reste sur le carreau. Et cette comparaison d’ADN entre sa salive et celle de cette poche de sang présumé être la sienne qui ne se fait pas…
    De quoi se flinguer? Sincèrement, j’espère que non. Mais le doûte est permis…
    Alors, de grâce, messieurs les responsables de la lutte anti-dopage, faites tout votre possible pour prouver sa culpabilité. Si elle est avérée (ou non!), faites-en autant pour tous les autres coureurs. Vous soulagerez bien du monde, Jan Ullrich compris.
    Et messieurs les organisateurs, restez dans votre rôle, organisez et engraissez-vous, mais ne condamnez pas à la place des institutions, même si vous ne les considérez pas compétentes. Le remède serait pire que le mal.
    On aimerait que ces rôles soient distribués avec rigueur par l’UCI. Certes, elle est dépassée, mais ce n’est pas une raison pour abandonner tout principe.
    Je me souviens d’une interview d’Erwan Menthéour (quand même meilleur cycliste que chanteur…). Il y disait que le matin de l‘étape des 2 Alpes du Tour 1998, les “Vampires” avaient procédé à des tests sanguins de contrôle du taux d’hématocrite chez les Telekom, contraignant Jan Ullrich à une dilution sanguine d’urgence (pour faire baisser le dit taux) qui l’aurait affaibli pour l‘étape décisive. En ce jour commémoratif, oublions ces hypothèses pour rêver. Quelle belle étape avait fait l’allemand, seul contre tous dans la tempête de la Croix de Fer et du Galibier (montées et descentes), Bolts vite dépassé et Riis carrément défaillant (Menthéour…), malchanceux (la crevaison, le mécano qui ne parvient pas à remettre la roue, l’aide des surdopés Massi et Serrano à Pantani du Lautaret au Chambon, faussant la course!), commettant deux erreurs en ne prenant le temps ni de s’habiller chaudement ni de bien s’alimenter au sommet du Galibier. Pris de panique, la brute germaine était redevenue humaine. Et sa réaction digne du grand Merckx était sublime. Mais plus sublime encore avait été celui à l’origine de cette panique: Marco Pantani. Après son attaque terrible du Galibier et une descente éprouvante, Il trouva les ressources pour une montée des 2 Alpes chronométriquement exceptionnelle. On ne l’a pas assez dit: c’est dans cette capacité à enchaîner une dernière montée si vite qu’il forgea sa plus belle victoire.
    Ce grand moment de cyclisme que nous ont offert ces deux super-champions m’ont fait vibrer comme des millons d’individus.
    Tiens, je vais revisionner cette étape un jour prochain, repartirais dans le Galibier depuis mon fauteuil, avec toi, Marco, et toi, Jan.
    Merci à toi, Marco, merci à toi, Jan.
    Nous ne vous oublierons pas, malgré tout.

  4. Rafaël

    “I always thought he was more of an artist than an athlete – an extravagant figure, a Salvador Dalì”.
    Lance Armstrong

  5. Roger13

    Vous avez une contradiction les amis. On ne peut pas en même temps s’offusquer du dopage et tomber en pâmoison devant les exploits des champions modernes du cyclisme professionnel. Il y a cependant une chose vraie qui ressort de vos propos. Pantani a été victime d’une grande injustice, et c’est certainement le cas aujourd’hui pour Jan Ullrich et…pour Landis aussi. Parce qu’il est clair que tous ces gens sont tombés un peu par hasard et que beaucoup de leurs adversaires ont eu plus de chance. Il y a de bonnes raisons de croire que, de toutes manières, Marco Pantani ou Jan Ullrich auraient été de grands champions dans un système où tout le monde “est à l’eau”. Et puis ces gens ne méritent pas la manière insultante avec laquelle ils sont traités. Comme souvent les individus écœurants ne sont pas ceux qui sont “au charbon”, ceux la ne prennent pas de risques, engrangent les bénéfices et distribuent les sermons de bonne morale. D’accord pour souligner ce fait. Et on ne le dira jamais assez. Mais, tout à l’heure, vous frissonniez déjà à la perspective d’un trio de choc Ulrich, Pantani, Armstrong dans le Tourmalet ? N ‘est-ce pas alors injuste vis à vis des Bassons qui par leur conduite exemplaire n’auront jamais la moindre chance de vous procurer de tels frissons ?
    Je crois aussi que la médecine moderne est capable de transformer des individus à peine “bons” en surhomme, je crois qu’Armstrong aurait été un coureur inconnu sans le dopage moderne. C’est cela qui est vraiment nouveau. On entend souvent dire : De toute manière ils sont tous dopés, ce sont quand même les meilleurs qui l’emportent. Or ceci n’est pas vrai. Il est certain par exemple que l’apparition de l’EPO n’a pas favorisé ceux qui ont naturellement un tau d’hématocrite élevé. Il y a aussi ceux qui vont accepter de pousser le “bouchon” très loin en absorbant des doses faramineuses (les Monsieurs 60 % et compagnie….). J’aurais vraiment aimé connaître le “vrai” temps de Marco Pantani sur l’Alpe. Surement un temps exceptionnel. Je n’en dirais pas autant en ce qui concerne Armstrong. Mais ce dernier n’a jamais laissé rien au hasard et peut aussi être admiré pour son professionnalisme.

    Non, je préfère garder mes frissons pour les vrais amateurs, les Oliviers Buissons (de l’Ardéchoise), les Serge Garnier (un des meilleurs grimpeurs amateurs des Alpes) et beaucoup d’autres et mêmes surtout les moins bien classés qui viennent malgré tout se mesurer pour progresser même s’ils n’approchent jamais les Podiums. Je pense que dans les rangs des vrais amateurs beaucoup de très bons ne prennent pas de produits. On trouvera aussi des “pas très bons” qui consomment des amphétamines ou même des anabolisants. Mais à ce niveau et étant donné le peu d’argent en jeu, on peu croire que les meilleures performances reflètent ce qui est possible de faire naturellement. Prenez les meilleures performances amateurs sur une couse de côte par exemple (les meilleurs espoirs mondiaux), extrapolez la courbe de manière asymptotique et vous aurez une bonne idée de ce qui est réellement possible. Le décrochement brutal en escalier que l’on trouve chez les pros ne peut pas être expliqué par un accroissement de la quantité ou de la qualité de l’entraînement.

  6. marten

    Amen!

  7. Rafaël

    Armstrong a été champion du monde à 22 ans. Il avait terminé 2e du Championnat de Zürich quelques semaines après être passé professionnel. Dire qu’il n’aurait pas été un champion sans dopage est absurde. Ce type à déboulé dans peloton comme un phénomène. Comme Pantani, et soit dit en passant comme Indurain. On peut prendre le problème inversement. Combien de course ces coureurs hors normes ont-ils perdus sur des hold-ups flagrants ? Plein. Indurain s’est fait volé le Tour d’Espagne 1991 par Mauri, un des premiers patients de Fuentes, Amstrong s’est fait volé Liège-Bastogne-Liège 1994 par Evguéni “Berzingue”, l’homme d’un seul automne, Pantani est sorti du palmarès du Giro 1999 au profit de… Gotti. Et ainsi de suite. Quant à Bassons, il y a, Dieu merci !, des coureurs clean qui ont gagné des grandes courses depuis dix ans. Dire que l’eau fraîche vous condamne à finir sur une étape au Tour Méditérranéen est un mensonge. Bassons avait, peut-être, le physique, il n’avait certainement pas le mental. S’il suffisait d’avoir une grosse VO2 max pour gagner des courses, je serais moi-même depuis longtemps au Bahamas à me bronzer la seringue sur une plage déserte !

  8. “Prenez les meilleures performances amateurs sur une couse de côte “
    les coureurs de course de cote n’ont rien a voir avec ceux des vraies competitions, desolé pour rajat ou garnier

  9. Roger13

    Oui, une grosse VO2Max est déjà un grand pas dans la direction du succès. D’ailleurs le dopage permet de l’augmenter artificiellement. Dire que cela ne suffit pas est évident et revient à enfoncer une porte ouverte. Peut être que Lance Armstrong aurait été un grand champion tout de même (certainement pas avec un tel palmarès ) . Je veux bien, à ce propos, modérer quelque peu mes propos précédents, je dis simplement que dans le contexte il est difficile de le savoir. Il y a quand même de grandes présomptions pour croire qu’il se dopait déjà au niveau Junior (Voir les témoignages contenus dans les livres sur LA). Personnellement je pense qu’aux championnats du monde il était déjà un des plus “chargé”. Sa transformation en grimpeur exceptionnel par la suite est plus que suspecte.

    J’ai beaucoup d’admiration pour Induren parce qu’il est quelqu’un de sobre et modeste, mais je crois aussi sincèrement qu’il n’aurait jamais gagné cinq tours de France sans l’EPO. Avant l’EPO, les coureurs un peu lourds n’avaient pas assez d’oxygène pour alimenter leur muscle en montagne. C‘était la période des grimpeurs légers. Certes Induren a été battu par des gens qui n’ont pas hésités à passer à des doses supérieures. Lui (qui était aussi exceptionnellement doué comme Pantani) a certainement pensé que tout cela allait trop loin.

    Je pense qu’il est impossible d‘être dans les premiers d’un grand tour ou de gagner une grande classique à l’eau claire. C’est cette sorte d‘évidence qui fait enrager les Ullrich, Landis, Basso …….qui savent très bien qu’ils n’ont pas triché par rapport à cette règle non écrite. Pour tout dire, je ne crois même pas que Millar à gagné le CLM sans rien la dernière fois.

  10. patrick B

    Enfin, te voilà sur ce forum, Nono, tes propos manquaient et t’ont trahit mais pourquoi ce pseudonyme de Roger13?

  11. Avant l’EPO, les coureurs un peu lourds n’avaient pas assez d’oxygène pour alimenter leur muscle en montagne. C‘était la période des grimpeurs légers du tout d’accord: on peut etre grand et etre meilleur dans le dernier col que pantani:il suffit de bien le fatiguer sur le plat; de plus, sans l’epo, pantani aurait perdu non pas 3 min sur ullrich en 98 mais 10 min lors du dernier clm; bref je pense que ca n’a pas fondamentalement changé la donne a partir du moment ou tt le monde en prenait; ullrich avait le meme medecin que la moitié du peloton, et il etait devant quand meme
    sans produit, la nature ferait un classement similaire, avec d’autres sportifs en plus, ceux qui ont tjrs refusé de prendre

  12. patrick B

    Rafaël, tu affirmes que “Dieu merci, des coureurs clean ont gagné des grandes courses depuis dix ans”.
    En es-tu certain?
    Toutouille, je ne sais pas ce que tu appelles un coureur de “vraies compétitions”, mais je crois que tu mésestimes les qualités de grimpeur d’un Serge Garnier. Par exemple, Renaud Castiglioni, ex-elite 2 du CR4C, qui a enchaîné course sur course cette année, et qui lui rend plus de 15 ans, était battu par notre bon Serge dans les courses de côtes de l‘été (certes, de peu). Je crois, pour avoir longuement et tant que faire se peut scientifiquement étudié la question, que Garnier se situe aux deux tiers du peloton du Critérium du Dauphiné SUR UNE COURSE DE COTE; bien entendu, il serait écrabouillé tant sur un chrono vallonné que sur les accélérations d’un peloton pro.
    Par ailleurs, je crois comme Roger13 que le dopage et surtout le dopage sanguin n’améliore pas les performances de tous les coureurs de la même façon et modifie les hiérarchies, tout simplement parce qu’un coureur est un ensemble de paramètres et que le dopage à une époque donné améliore plus ou moins chacun de ces paramètres. Par exemple, l’arrivée du dopage sur les transporteurs d’oxygène, a probablement fait reculé certains coureurs (peut-être Lemond, Bernard, Zimmermann, Hampsten, Boyer, Criquielion, Zülle, Herrera et surtout notre Mottet régional) quand d’autes leurs sont passés devant (Chiapucci, Indurain tout de même, Rominger, Gotti, Virenque…).
    Quant à Bassons, Rafaël, je crois que le plus gros mental est possédé par celui qui a su dire non lorsqu’il était à la Festina 96-97. Et je parle du mental qui fait les champions. Il n’est tout simplement pas tombé à la bonne époque.
    Enfin, Toutouille, tu oublies que la résistance à l’avancement n’est pas de même nature sur le plat qu’en côte. Indurain et son équipe ne pouvaient pas réellement fatiguer un Pantani abrité par ses coéquipiers sur le plat. De simples équations mathématiques le prouvent. Et si tu rejettes cet argument scientifique, je pose la question du terrain: quel coureur a épuisé les grimpeurs sur le plat pour les battre dans le dernier col?
    Indurain à la Plagne? Il a tué tout le monde au terme d’une étape de montagne très dure, EN GRIMPEUR (grâce à l’EPO?).

  13. alain 39

    Non depuis l’EPO tout a change et des coureurs qu physique massif se sont mis a grimper.
    pour preuve la generation fignon lemond, millar, roche, mottet, JF Bernard, hampsten a disparu a peine la trentaine venue.
    Alors que les rominger, indurain, riis, armstrong, ugrumov, ont eu leurs meilleures annees apres 30 ans. Les hinault Merckx Anquetil ont tous connus leurs meilleures annees avant 30 ans.
    Comment expliquer ce brutal changement. Idem pour les cadences de pedalage qui sont 20% superieures.
    Prenez un jour le temps de revisionner la defaillance d’indurain en 96 et vous verrez que son coup de pedale est toujours aussi souple.
    Pas de coup de pedale saccade, pas de preuves materielles de defaillance juste un coureur qui “mouline encore mais un tout petit braquet. L’Ugrumov 94 dans le TDF est impressionnant tout comme le Berzin 94. ces gars la ne semblent pas respirer.Idem pour l’indurain du contre la montre du Lusembourg qui une fois la ligne franchie s’arrete immediatement sans donner le moindre signe d’essouflement, rien a avoir avec le Fignon du dernier CM de 89 ou le zoetemelk du tour 80 la bouche grande ouverte a la recherche d’oxygene.Et que dire du jalaber bondissant de 95 qui suit fondriest dansle poggio la bouche fermee sans aucun signe d’effort.Non decidemment ce n’est plus le meme cyclisme et il est impossible de comparer les champions. Une chose est certaine de tous Armstrong restera le plus impressionnant une sorte d’icone du dopage intense. Et dire qu’au depart il n’avait jamais ete donne pour un grand grimpeur, il suffit de revoir ses 1er tours et a partir de 99 il explosait les meilleurs grimpeurs. Pas comme hinault qui rivalisait avec eux ou encore Anquetil, Merckx, non Armstrong les humiliaient.
    non depuis quelques annees le velo c’est devenu Disney, le peloton est a 50% compose d’asmathiques, le meilleur coureur de ces 10 dernieres annees est un cancereux. La cour des miracles et si on n’y prend pas garde dans quelques annees le vainqueur sera un maccabe.

  14. ronderg

    ce serait cool un maccabe en vainqueur, dire NON à la mort c’est géant!

  15. patrick B

    alain 39, j’abonde!
    Rappelons-nous Di Luca ou Valverde qui achèvent le sprint long du Mur de Huy les bras en l’air et la bouche fermée. Chacun de nous a déjà vécu l’expérience d’un effort total (mais alors total de chez total) de 4 mn en bosse. L‘état dans lequel on arrive en haut, en dette d’oxygène maximum la dernière minute permet difficilement de simplement ne pas s‘écrouler au sol. Et bien, le vainqueur de la Flêche, lui, il lache le guidon à 18 km/h et fait risette.
    Sur ESPN Classic sport, on passe quelques anciennes étapes du Tour, malheureusement toujours les mêmes (une dizaine).
    On croit se voir à la Marmotte lorsque Thévenet et les autres gravissent l’Alpe d’Huez en 77 (ou Pra Loup en 75). Leur niveau d‘épuisement est saisissant.
    Et que dire de l‘étape-révolution de Val Louron 91 où Fignon (4ème), Mottet (5ème) et Lemond (autour de la 10ème place) peinent à atteindre une fréquence de 60 tours/mn (et parfois 50). Indurain, Chiapucci et Bugno (1er, 2ème, 3ème) ont déjà pris le pli de la “modernité”. Ils progresseront à pas de géant l’année d’après, quand les 3 premiers s‘éteindront en pleine force de l‘âge. La hiérarchie avait changé.
    Enfin, Alain, ta conclusion est encore trop optimiste. Les statistiques concernant l’espérance de vie des vainqueurs du Tour (les plus grosses santés d’entre nous) révélées par de Mondenard sont déjà largement en dessous de celle de la moyenne des pays de l’Europe de l’Ouest. Et elles ne concernent évidemment pas encore les vainqueurs des 30 et a fortiori des 15 dernières années…

  16. Rafaël

    Patrick, Indurain grimpait déjà comme un cabri lors du Tour de la CEE 1986. Il a gagné ensuite le Tour de Catalogne 1988, puis à Cauterets dans le Tour 1989. Bref, ce type était un grimpeur né. Ce qui a changé avec l’EPO, c’est qu’Indurain a été soudain capable d’accélération en montagne.
    D’autre part, Fignon a souvent dit qu’il n’avait jamais retrouvé sa condition de 1989, LeMond était déclinant dès 1990 (aucune victoire d‘étape, dominé par Breukink CLM !) et Charly, comme il le dit lui-même “n’a jamais très bien passé la troisième semaine”. Quant aux statistiques sur les vainqueurs du Tour, elles sont absurdes puisqu’elles portent sur une population trop restreinte pour être validée. Il faudrait aussi prendre en compte, en toute rigueur scientifique, le mode de vie après-carrière de l‘échantillon. Or Mondenard ne comprend pas ces évidences. C’est un spécialiste du dopage, par un expert de l’INSEE !

  17. Roger13

    Réponse à Rafaël:
    Les premières utilisations de l’ EPO datent de la fin des années 1980 et je serais bien incapable de dire quand Induren en a consommé pour la première fois. Cela dit, je pense que nous sommes tous d’accord pour reconnaître en lui un coureur qui a été hors-norme dès le début. Il y a certainement une catégorie de champions exceptionnels qui n’ont recouru au dopage que bien après être passés Pro. Armstrong, quant à lui, (c’est ma conviction fondée sur ce que j’ai pu lire et comprendre) était déjà une “chaudière” en Junior.

    On peut très bien faire des statistiques sur un échantillon de taille réduite. Certes, les tests utilisés ne sont pas identiques selon que l’on a affaire à un échantillon avec N grand ou N petit. Il n’est pas non plus absolument obligatoire d’incorporer dans l‘étude les conditions de vie des coureurs après leur carrière sportive. On fait l’hypothèse raisonnable, qu’en moyenne, après leur vie sportive, ces coureurs ont une vie proche du reste de la population, en moyenne je dis bien. Evidemment on peut toujours affiner une étude en prenant en compte les éléments que tu mentionnes. Il arrive aussi que les statistiques ne puissent pas “trancher” lorsque l‘échantillon n’est pas grand et que l’on recherche un effet petit. En tous cas, pour ma part, les conclusions de Mondenard sont très pertinentes.

  18. Rafaël

    Trois vainqueurs du Tour (Robic, Koblet, Nencini) sont morts jeunes dans des accidents de la route. Un autre de la malaria après un séjour en Afrique (Coppi). Et si Merckx claque d’une crise cardiaque, le devra-t-il aux amphètes ou à ses excès de bouffe de ces vinq-cinq dernières années ? Non vraiment sur ce coup-là, Mondenard bat complètement la campagne. Cela dit, on pourrait imagner une étude, beaucoup plus crédible, portant sur l’ensemble des coureurs ayant disputé le Tour depuis 1947. Là ça aurait un sens.

  19. alain 39

    Dire qu’indurain etait un grimpeur des le debut il y a la un pas que je ne veux pas franchir. rappelez vous ses debuts a la vuelta et vous verrez que des les 1ere etapes de montagne il prend un eclat. Tour de la CEE 86 il prend le maillot au terme du CM et passe la montagne. Qui se rappelle de l’opposition d’ailleurs, je vous le demande. Mais oui Roy Knickman qui a fait la carriere que l’on connait.
    non Indurain depuis le debut avait fait preuve de ses qualites de rouleur mais pas de grimpeur au contraire d’un pantani. Enfin enterer la generation Fignon et consorts d’un trait de plume en les traitant de vieux n’est pas si simple.
    Non ce qui a entere ces coureurs ce sont la capacite soudain des bugno Indurain et autres de gagner plus de 6 minutes sur la seule montee de l’alpe d’huez d’une annee a une autre (89 a 91)alors qu’ils avaient tous entre 25 et 27 ans. J’ai moi meme mis longtemps a comprendre pourquoi toute cette generation de coureurs a disparu en moins de 2 ans alors que Mottet avait a peine 30 ans et Fignon 32 ans.
    Et puis le cyclisme italien mourant en 89 est devenu flamboyant au debut 90 et ce pourtant avec les meme hommes. Oui Indurain etait hors norme car il a ete le 1er homme d 1m90 a battre les herrera et autres grimpeurs sur une montee et ce en pulverisant leur propres records. ce ne sont pas les vieux qui avaient baisse de rendement mais cette generation qui d’un seul coup a ameliore ses performances de plus de 20% et ce en l’espace d’un an. Je me rappelle Fignon au soir du CM de Luxembourg disant qu’indurain aurait deja du gagner au moins 3 tours vu ce qu’il venait de faire. J’avais pas compris que le professeur marquait son etonnement et implicitement reconnaissait le caractere anormal de cette performance sans citer le nom qui fache. Que dire d’un Ugrumov, d’un chapucci qui de simples gregarios passent a celui de stars en 1 an et ce a des ages proches d ela trentaine.
    Indurain gagne son 1er tour a 27 ans, idem pour Armstrong. Prenez les merckx, Hinault, Anquetil, lemond, Fignon, Coppi, bartali, Van Impe, il se sont tous reveles au plus haut niveau des 23 ans.
    C’est la que l’on percoit l’importance du dopage et a mon sens sans dopage Indurain n’aurait jamais gagne le tour.
    La liste des dopes actuels est facile a etablir il suffit de prendre ceux qui refusent les controles adn. Et la comme par enchantement on retrouve tous les meilleurs mondiaux (Bettini, Pozzato, valverde, Basso etc..) Par contre les Millar, rous, Moncoutie etc… sont favorables.
    non ce n’est plus mon cyclisme celui du souffle court, des stigmates de l’effort et des defaillances. je ne me reconnais pas dans ces coureurs qui sont devenus des produits de laboratoires. Pourtant mon dieu que le velo est beau et qu’elle belle ecole de la vie.

  20. patrick B

    Rafaël
    Non, Indurain ne grimpait pas comme un cabri dès le tour CEE 86. Celui-ci était très facile, la seule difficulté au programme, le Col d’Izoard, l’a d’ailleurs obligé à lacher du temps sur Grewal.
    Lemond déclinant dès 1990? Et pour cause!
    Mottet ne passait pas la troisième semaine? D’une part, ne retournons pas contre eux la modestie de parole dont font preuve certains (et n’accréditons pas sans réserve les prétentieux de leurs affirmations), et d’autre part après le Dauphiné 92, il ne passait même plus la première!
    Fignon sur le déclin après 89? Certainement oui. Hypothèse: voilà un gars qui n’a jamais eu de scrupule avec le dopage, et techniquement bien entouré sur ce point comme sur d’autres avec Guimard; son augmentation de volume après 89 (et de 85 à 88) pourrait-elle être une réaction à un excès de dopage.
    Ajoutons que Breukink que tu cites a également vite reculé dans les classements…
    Enfin, éclaire-nous sur les raisons de ta méchanceté vis-à-vis de de Mondenard.
    Je crois que l‘étude que tu suggères est réalisable depuis ton salon. J’attends avec impatience les résultats…

  21. patrick B

    alain 39
    Spontanément, on peut rajouter les noms de Chioccioli, Furlan, Cassani, Riis, Jaskula, Meijia.
    Avec un peu de temps, on en trouvera plein d’autres. Qui complètera la liste des miracles du début des années 90?

  22. alain 39

    Oh oui j’avais oublie le Chioccioli du giro 91. 32 ans et d’un seul coup cet homme etait devenu complet.
    les annees 90 sont vraiment diffrentes et rappelez vous le podium du tour 95 ou il fallait mesurer au moins 1m90.
    Je ne parle pas des moyennes qui depuis le fameux contre la montre de Lemond en 89 sont devenues stratospheriques.
    Comment lemond peut en 89 finir le tour avec un CM a plus de 54.5 de moyenne, alors que 2 jours avant il ne peut plus suivre Fignon en montagne. meme s’il gagne a divonne Fignon le lache 3 fois dans les cols, mais faute d’aide ne se lance pas dans une echappee au long court.Que dire du giro 90 de bugno qui pulverise tout le monde en montagne et atomise mottet dans les contre la montre. lequel Mottet au sommet de sa forme termine 2em mais a pres de 8 minutes.
    La fin de tour 89 de Lemond ainsi que son annee 90 sont aussi a ranger dans les annales, car comment peut on gagner le tour alors qu’au giro tous les jours il prenait des valises. Jamais vu Hinault, merckx perdre le giro par plus d1 heure et gagner le tour.
    par contre pour Landis et vino c’est la cas entre le dauphine et le tdf.
    meme Armstrong il y avait une difference notable entre sa forme du dauphine et celle du tdf. Je me rappelle hinault, merckx, anquetil ecrasant dauphine et tdf dans la foulee. qui se rappelle du dauphine de riis en 96, normal il abandonne mais alors 1 mois apres dans hautacam c’est plus le meme hommme. ne parlons pas d’ulrich qui en 6 semaines passait de 1er largue a vainqueur.
    Et Armstrong qui debarque des US sans un seul jour de course et qui termine avec les meilleurs dans milan san remo. Ou qui avec seulement 10 jours de course dans les pattes joue la gagne dans l’amstel.
    Je garde un beau moment de bravoure poiur la fin le jalabert de la vuelta 95 et son envolee dans la montjuich.Le sprinter s’etait metamorphose en puncher grimpeur rouleur et lachait tout le monde n’importe ou avec une facilite consternante. Digne du grand merckx au sommet de son art (69 a 72)seulement ca n’a dure qu’un automne.
    les annees 90 sont a oublier comme tous ces champions qui nous ont dupe et nous ont fait prendre des vessies pour des lanternes.

  23. patrick B

    alain 39
    Ce n’est pas à Divonne mais à Aix les Bains que Lemond gagne la dernière étape de montagne du très dur Tour 89 – en y regardant bien depuis 1975, ce sont les Tours les plus montagneux qui ont donné le plus de suspense, contrairement à ce que claironne JM Leblanc.
    Ceci dit, ton info comme quoi Fignon le lache 3 fois dans les cols (de la Chartreuse je suppose) m’intéresse. Peux-tu la confirmer? Et si oui, Lemond a-t-il bénéficié de l’aide de ses compagnons d‘échappée: Delgado, Lejaretta et Theunisse si je me souviens bien?
    J’ai toujours trouvé méprisante l’attitude de Fignon consistant à dire: “j’aurais pu le lacher ce jour là”.
    A tout niveau, on entend ce genre de forfanterie de la part de vantards qui, une fois la ligne d’arrivée franchie, oublient la douleur de l’effort.
    Pierre le Bigaut disait: “un tête à tête dans un col est une lutte telle celle qui consisterait à laisser la main sur une plaque chauffante plus longtemps que son concurrent”.
    Et voilà que l‘épreuve passé il y a toujours quelqu’un pour dire: “j’aurais pu tenir plus longtemps”!
    Enfin, n’oublie pas que le dernier chrono du Tour 89 s’est joué en faux plat descendant, je ne sais pas s’il y avait du vent ni si la distance était bien mesurée (ne rigolez pas, les erreurs sont fréquentes même au Tour), et argumenter sur une telle moyenne est donc peu sérieux.
    Par rigueur toujours, Lemond n’avait pas si mal fini le giro 90 avec une place de 2ème à un chrono long, puis avait réalisé une belle montée du Nufenen ouest au Tour de Suisse; pour qui connait ce col c’est une référence, et quand j’avais eu vent de sa perf, j’en avais immédiatement fait un des favoris du Tour. D’autant plus qu’il était doué, le bougre!
    Parenthèse: avez-vous remarqué que, sur deux semaines, le prochain Tour de Suisse offre un parcours superbe, et surtout plus dur que le prochain Tour de France sur trois semaines. La seule chose qui place le Tour au sommet, c’est son positionnement en juillet (et aussi qu’en France on dénigre les autres courses).
    Enfin, alain 39, tu exagères sur la variabilité des performances de Jalabert, même en montagne.

  24. alain39

    concernant le tour 89 tu as bonne memoire lors de cette etape se trouvaient devant Fignon lemond delgado et theunisse. je revois encore Fignon lachant tout le monde au train et attendant que theunisse ou delagado le ratrappent. Theunisse revint presque dans sa roue et fignon fut oblige d’attendre. Lemond etait au taquet et ne pouvait que suivre delgado. Ca ressemblait a l’etape de La plagne de la veille ou sans l’aide de delgado Lemond aurait perdu bien plus de tempsur fignon et tres certainement le tdf. Si pour toi le chrono de 89 sur le tdf est normal alors qu’il met tout l monde a presque 1 minute et ce surtout un th marie qui s’etait specialement reserve. Je garde en memoire lemond qui une fois la ligne franchie descend de son velo et retourne pour reprendre son bdon alors que son soigneur lui tend un bouteille d’eau fraiche. pas normal pour qui connait l’etat d’un sportif apres un tel effort.concernant le lemond 90 au giro il termine a 2h53 du vainqueur. si pour toic’est le signe d’un homme en forme ce n’est pas le cas pour moi. je n’ai pas trouve trace d’un quelconque cm ou il termine dans les 10 premiers lors de ce giro.
    je persiste a considerer que le lemond 90 n’est pas net et ses performances sont hors normes. Ca prefigure les annees rominger ou les mecs etaient en forme sans courir. lemond doue certes mais a ce stade c’est plus qu’un don qu’il faut.
    pour le jalabert 95 je suis encore desole de mettre en doute ta memoire car cette annee la il gagne la bagatelle de 5 etapes et fait jeu egal avec olano dans les cm exception faite du dernier chrono mais la olano met tout le monde a plus d’1 minute. Desole mais pour un coureur qui n’avait avant 95 jamais brille en montagne ca fait beaucoup.Avant 95 jalabert ne s’etait jamis illustre avec les meilleurs en montagne et en 95 ils les bats.
    Je ne vais par parler de l’etape de mende et du relais de plus de 15 bornes de Mauri avant la fameuse montee ou d’ailleurs il effectue en tete les 1er metres.

  25. patrick B

    L‘étape de la veille arrivait à Villard de Lans, côte 2000 (en réalité 1200!).
    T. Marie a fini à une petite trentaine de secondes.
    Je crois surtout que Lemond a bénéficié de son guidon.
    C’est en 89 que Lemond fait 2 du dernier chrono; En 90, il passe bien la montagne (très dure) du Tour de Suisse.
    Quant à Jalabert, je persiste dans mes propos, mais ne doûte pas que, pour atteindre ET CONSERVER son niveau SUR TOUTE L’ANNEE, il ait comme les autres champions de son époque pris de l’EPO.
    Mais je ne comprends pas ton propos en général, quelle position défendent ta litanie d’arguments dont certains, bien sûr, tiennent la route.

  26. Rafaël

    Tout le monde semble avoir oublié les véritables raisons du déclin de Greg Le Mond à partir de 1990. Pour vous rafraîchir la mémoire : http://presse.humanite.fr/journal/1994-12-05/1994-12-05-713472

  27. alain39

    Mon propos est de demontrer que le cyclime des annees 90 etait un leurre. Tous ces champions plus etonnant les uns que les autres n’a pas de sens. Prend le cas du lemond 90 ou 1 semaine avant le tour de suisse il ne brille pas en italie et la semaine suivante brille sur le tour de suisse pour reprendre tes propos. trouves tu ceal normal. D’ailleurs Armstrong avait menace lemond de trouver des personnes confirmant qu’il avait utilise de l’EPO.
    Je confirme que le guidon a bien aide mais prends les ecarts entre le chrono de Dinard et celui des champs et tu verras que les ecarts ramenes au kilometrage sont bien moindre. Donc avec le lemond de 89 plus la distance est courte et plus il creuse les ecarts au Km. ca n’a pas de sens.
    ce qui etait etonnant c’est le caractere en dents de scie de sa forme en 90 et 91. Et surtout cette capacite a progresser d’un seul coup et ce dans les 3 semaines precedents le tdf. Prend exemple sur le tour de suisse 91 ou apres un debut de saison inexistant il perd 30 minutes pour 2 semaines plus tard terminer 3eme du prologue et 2eme du 1er krono du tdf.
    Pour avoir ete un bon amateurs je sais que ce n’est pas possible de faire un tel bon en avant en si peu de temps.
    C’est d’ailleurs a patir du lemond 90 que j’ai commence a ne plus comprendre le cyclisme et l’avenement d’Indurain ne m’a pas aide. J’ai longtemps cru qu’il etait la fameuse exception mais en 95 et ses envolees en montagne je suis reste meduse. Qui plus je ne comprenais pas l’effacement des hamspteen, Bernard, roche, et meme delgado au profit de coureurs qui a 23 ans n’avait pas demontre des qualites exceptionnelles. Mon propos et de dire que depuis maintenant 16 ans nous vivons un cyclisme faux et on nous prend pour des gogos. Armtrong est la plus belle cabale qui nous a ete faite et qui plus est ce mec nous prend de haut.
    Enfin, je ne me reconnais pas dans ces surhommes qui ne font plus du velo comme nous mais comme des robots, des terminators de la pedale. Le regard de defi lance par armstrong en 2001 alors en pleine effort est digne d’un film de serie B il ne lui reste plus qu’a ajouter “meme pas mal” et a s’allumer une clope.
    C’est peut etre bon pour la tv mais pourqui a pose ses roues a l’alpe d’huez c’est une sorte de bras d’honneur.
    Desole pour ma litanie d’arguments qui fait un peu penser a un inventaire a la prevert mais ce sont seulement des evenements anormaux pour quiconque pratique le velo et je voulais les partager avec vous. Et puis c’est a la lumiere du passe que l’on arrive a decrypter le present.

  28. Roger13

    Entièrement d’accord avec Alain 39.

  29. marten

    Quel gachis!
    Où est passée la conscience?

  30. topi

    Les éclairs des années 90 : Bobrik, Colombo, Ugrumov qui à plus de 30 ans gagne deux étapes et fait 2 d’une autre en fin de Tour 94. Des couillonnades, et dire que j’ai- comme beaucoup d’autres- vu, jubilé et cru en ces champions.
    Finalement ce sont les excés en tout genre qui nous étonnent, qui sont ancrés dans nos mémoires (Indurain à Luxembourg ou à la Plagne, le CLM de St Etienne 97, ou Ulrich met 2 minutes dans la seule montée de la Croix de Chaubouret, qui n’est pas le Tourmalet,ect… Il est probable que les années qui viennent ne nous décevront pas…… mais on pourra dire : on sait.

  31. alain39

    totalement d’accord avec topi, sauf je je voudrai que cela cesse et que les tricheurs soient bannis.
    C’est possible n’oublions pas que capone a bien fini en tole et que son empire a disparu. Tout est question de volonte et avec l’UCI on touche le fond. des bons a rien (voir des mauvais a tout) dont l’incompetence n’a d’egal que la cupidite.
    Il semblerait que seuls les organisateurs des grnds tours sont sensibles au fleau qui frappe le cyclisme peut etre parce qu’ils se considerent en charge du patrimoine du cyclisme que sont les grandes epreuves qu’ils administrent. Au moins ils font quelque chose.

  32. Thierry Lemaire

    Il ne faut pas voir ASO comme une entreprise philanthropique non plus. S’ils sont contraints d’exclure des coureurs, c’est parce que leurs épreuves ne sont plus guère crédibles. Et si elles ne le sont plus, c’est grâce à la médiatisation du problème du dopage.
    Je suis sûr que la FIFA sera à la pointe de la lutte anti-dopage quand on aura enfin confondu sur la place publique les Zidane, Deschamps, Thuram et tout le toutim…

  33. Mais quand les donneurs de leçon arreterons avec leurs théories ????

    Le cyclisme, c’est avant tout une histoire de hierachie, et le dopage n’y a jamais rien changé…
    Pour ce qui concenre le Tour, je dirais que la seule anomalie, c’est RIIS… mais qui se soucie de RIIS, qui n’ duré que 2 étés ???

    Pour le reste ….

    Aves ou sans EPO, INDURAIN , qui avait une caisse hors norme , et quii a progressé régulièrement , aurait gagné le Tour. IDem pour ARMSTRONG, qui aurait grimpé bien avant 99 s’il sétait entrainé pour cela, GUIMARD l’avait bien compris…

    Il est faux de dire que L’EPO a marqué la Fin des LEMOND, HAMPSTEN, ROCHE, FIGNON, BERNARD, MOTTET…..
    LEMOND était limite en 89 dans la montagne, il était juste en 90 contre la montre…
    FIGNON n’a grimpé que sur 3 tours : 83,84 et 89.
    MOTTET a toujours plafonné en fin de Tour : 87 , 89 et 91…
    HAMPSTEN a gagné sa seule étape en 92 ( sic )…
    ROCHE a remarché avec l’EPO en 92 et 93, sans être transcendant…
    HERRERA n’ a grimpé que sur 2 tours (84 et 85 , à la limite 87 … )mais il n’a jamais été du niveau de PANTANI
    A propos de PANTANI, il faut garder en têtre que ce garçon a toujours grimpé come un Cabri, l’EPO n’y change rien… Il suffit de regarder son palmarés amateur….
    Dés 93, 1er GIRO, avant son abandon, il était dans les 15 des étapes de Montagnes, à 23 ans…

    VIRENQUE , que j’execre, était quoiqu’on en dise un très bon grimpeur, trsè endurant, même s’il n’ a jamais laché personne en accélérant… L’EPO l’ a un peu aidé , masi même en 2004, à 35 ans , il grimpait toujours…

    Le meileur de tous , le plus doué, le plus travailleur, c’est ARMSTRONG….

    Pour l’histoire, on retiendra que le Vampires de CAMPIGLIO ontr empéché le plus gransd duel de l’histoire ????

    PS :

    Avant l’avènement de l’EPO, avait on déjà vu des étapes comme MERANO APRICA 94 ??? Non.

  34. marten

    Sauf que les non-dopés sont les victimes….

  35. alain39

    Minos est en plein delire et je peux m’empecher de faire quelques rappels. Si je resume sa pensee l’EPO les meilleurs sont devant. Il est faux de dire que Indurain avait une caisse hors norme alors qu’il a vraiment montre des capacites de coureur complet a 27 ans. tout le monde a oublie les difficultes de Indurain en haute montagne lors des annees 86 a 89. Ils n’arrivainet pas a suivre les meilleurs.
    Idem pour Armstrong qui avant son cancer n’a jamais brille en haute montagne. C’est a 27 ans qu’il s’est revele le meilleur grimpeur au monde, tout comme Riis mais lui a 31 ans ce qui est tellement grossier que l’on ne peut que s’en offusquer.
    Je ne peux accepter d’enterrer si rapidement la generation Roche et consorts qui elle a 22 ans avait demontre un gros potentiel (roche gagne paris nice a 21 ans, fignon le tdf a pas 23 ans, delgado brille sur le tdf a pas 23 ans, herrera gagne l’alpes d’huez a 24 ans, Mottet gagne un gp des nations a 22 ans). D’ailleurs Guimard n’avait pas embauche Armstrong pour gagner le tdf c’etait plutot le role devolu aux de las cuevas et Leblanc. Par contre il va chercher lemond aux US a 18 ans en annoncant qu’il detient le champion du futur.
    Que dire des meteores qui ont emaille les annees 90, des mecs qui ecrasaient tout a la facon de Merckx sur un laps de temps tres court. Ugrumov du tdf 94 qui en 3 etapes reprend 8 minutes a Indurain. Le berzin sautillant de 94 qui gagne tout de avril a juin pour ensuite totalement disparaitre, Et le meilleur de tous le Furlan du printemps 94 qui ecrase tout sur son passage et se permet de lacher tout le monde dans le poggio en detenant encore le record de la montee. Et Riis qui finit 5eme du tdf plus bobric qui gagne le tour de lombardie en se baladant
    L’annee 94 de le Gewiss demontre combien l’EPO avait fausse la donne, des bourrins devenant des champions.
    Depuis toujours les grands champions s’illustraient au plus haut niveau tres jeunes a moins de 23 ans.
    L’EPO et le dopage scientifique qui s’en est suivi ont fausse les valeurs et je suis certain que la plupart des couruers cites ci-dessus sans EPO auraient un palmares tres mince. Indurain se serait certes illustre sur les courses d’une semaine mais serait reste refractaire a la haute montagne tout comme Armstrong.
    Pantani aurait toujours bien grimpe mais pas de cette facon bondissante et sans pouvoir creuser de gros ecarts faute de pouvoir rouler comme un boulet entre les cols.
    Reprenez la video de la defaillance d’Indurain en 96 et vous serez etonnes de voir comme il mouline encore les jambes. Il n’est pas cuit le gars il est seulement bloque a 150 pulsations. Prenez les defaillances des annees 80 (Mottet en 87 dans l’alpes d’huez, ou hinault en 84) et regardez les jambes. Elle ne tourne plus, ils sont plantes et ils perdent seulement 3 a 5 minutes sur les 1er.
    depuis 10 ans le nb de coups de pedales a la minute atteint des vitesses extraordinaires et ceux qui ne peuvent pas se procurer les bons traitements sont relegues a l’etat de spectateurs. Et qui sait c’est peut etre un de ceux la qui avait le plus gros moteur, mais il ne peut pas rivaliser avec des coureurs transformes en avion de chasse. Les grands champions sont les toubibs qui reussissent a transformer le metabolisme de ces coureurs et donc a modifier la nature des choses et ce au detriment de ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas recourir a de tels subterfuges.
    Pas d’accord avec Minos, mais alors pas du tout.

  36. Rafaël

    Les difficultés d’Indurain en 1989 et 1990 ? J’ai dû rater quelque chose. Victoire à Cauterêt en 1989 (3e à Orcières Merlette) et à Luz Ardiden en 1990 (2e au Causse Noir). Et cela en se sacrifiant pour son leader, Pedro Delgado.

  37. Thierry Lemaire

    alain39 n’a pas dit “en 1989 et 1990” mais “entre 1986 et 1989”

    Il n’empêche que des coureurs comme Indurain ou Armstrong ont eu dans leurs jeunes années des résultats minables au classement général que même un Virenque n’a jamais eus (2 abandons, 47è et 97è pour Indurain, 3 abandons et 36è pour Armstrong)

  38. alain39

    c’est bien ce que je dis a plus de 25 ans il ne pouvait jouer qu’un etape de montagne et apres il se prenait des valises les etapes suivantes.
    reprenons 89:
    superbagneres (vraie etape de bagarre) il perd 5:42 mn
    Briancon:5:49 mn
    Alpe d’huez: 9:40mn
    Villard de lans : 4:31 mn
    en 90 c’est a peine mieux
    alpe d’huez: 11:45 mn ce qui est un vrai pete pour un gars qui les annees suivantes battait les meilleurs grimpeurs.
    Le reste du temps il suit les meilleurs et confirme ses qualites de rouleur.
    D’ailleurs en 90 il ne s’est guere sacrifie au profit de delgado et pour moi c’est a partir de cette annee la que l’EPO est arrivee dans le peloton.
    Les performances de indurain en 90 en sont une preuve car d’un seul coup a 26 ans il commence a grimper, alors que les annees precedentes il perdait beaucoup de temps en haute montagne.
    D’ailleurs de 85 a 89 sa meilleure place dans un tour est 89 a 31:22 du vainqueur alors qu’il a 25 ans revolus et donc cense etre au sommet de son art. Il finit sa 1er vuelta (en 85 a presque 22 ans)a plus de 2h du vainqueur. Avant sa victoire en 91 au tdf il avait deja participe a 11 grands tours (excusez du peu) et aucune place sur un podium. Si cela demontre un potentiel hors norme j’avoue ne pas comprendre.
    Prenez les palmares et faits d’armes des autres grands champions (qui ont plus d’un grand tour dans leur musette)et vous avez mieux qu’une 17eme place au TDF et 1 victoire en montagne apres la participation a 11 grands tours.
    non Indurain etait un rouleur qui passait la moyenne montagne et a partir de 90 a 26 ans revolus il commence a passer les cols.
    Au plus fort de ses annees EPO il arrive meme a 31 ans a pulveriser les grimpeurs. Bizarre mais pour les Anquetil, merckx, hinault, bobet, lemond (et encore ca fin de carriere est une enigme), fignon, delgado, ce fut le contraire, passez les 29 ans leurs capacites en montagne ont notoiremenr regressees. Alors que les Indurain, Riis, Armstrong, Jalabert, Ugrumov, Rominger, Chiappucci, Bugno se sont reveles des grimpeurs hors normes a 27 ans pour les plus precoces.
    Donc CQFD l’EPO a tout change et je persiste a penser que des seconds couteaux sont devenus des grands champions car capables grace a cet artifice (cette tromperie) de passer la haute montagne. Comment expliquer autrement les annees 90 qui derogent a un siecle de cyclisme. Car je sais pas vous mais a 40 ans je suis moins explosif qu’a 35 ans et surtout beaucoup moins qu’a 25 ans.
    La nature est la meme pour tout le monde meme pour les grands champions c’est pas a plus de 30 ans que l’on devient le meilleur grimpeur au monde.

  39. patrick B

    D’accord avec Alain.
    Pour ce qui est de l‘énigme, peut-être qu’une partie de la réponse réside dans le grave accident de chasse dont a été victime Greg Lemond début 1987, suivi de problèmes récurrents de santé dus à une forte présence de plomb dans l’organisme.

  40. Thomas

    Donc Ullrich ayant gagné le Tour à 23 ans avec déjà une deuxième place à 22 ans, il aurait du gagner six ou sept tours…

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