La Flamme Rouge était loin de se douter que son texte du 3 novembre dernier suite à la décision de T-Mobile de rouler sur des vélos Giant susciterait tant de commentaires : 7 à ce jour, dont le plus récent nous provient de Jeremy, qui semble travailler pour Giant France à Aix en Provence!

Merci à tous de vos commentaires, et c’est sympathique de voir que les horizons de La Flamme Rouge s’élargissent. Merci également de vos commentaires nuancés, qui doivent le demeurer. Tous les goôts sont dans la nature et c’est bien ainsi !

Notre texte original concernant les Giant nous semble, encore aujourd’hui, tout à fait nuancé : nous reconnaissions que ces vélos ont de la gueule, tout en reconnaissant également que nous leur préférons les vélos italiens. Commentaire plus personnel que l’on justifie ainsi :

À la base, un vélo est un vélo, et la technique est aujourd’hui suffisemment avancée pour permettre à de nombreux fabriquants de construire des vélos tout à fait corrects et performants pour la grande majorité des cyclistes. C’est alors à chacun de voir ce qu’il recherche dans un vélo : pour celui qui se base purement sur des critères rationnels et qui connaît mal l’histoire du cyclisme, les Giant, comme d’autres marques d’ailleurs (Trek, Cannondale, Cervelo, etc.) se comparent certainement aux marques traditionnelles et prestigieuses, tout en étant souvent moins chers. Ces constructeurs, en sponsorisant massivement des équipes professionnelles depuis 10 ans, ont également cherché à donner une crédibilité et un prestige à leurs vélos.

Mais pour celui qui recherche le petit plus, la valeur ajoutée, l’élément d’émotion supplémentaire qui fera que ce vélo lui donnera envie de se défoncer tous les jours, nous restons convaincus que seuls les constructeurs traditionnels peuvent lui fournir ce genre de chose.

Soudures polies main qui donnent à un cadre alu l’impression d’être monobloc, peintures sublimes sans autocollants qui s’arracheront après deux saisons intensives voire moins, signature de l’artisan sur le cadre, accès à une grande gamme de tailles de cadres voire possibilité du sur-mesure plutôt que les désormais répandues tailles « small », « medium » ou « large », mais aussi nom légendaire du fabriquant (que dites-vous de MERCKX ou DeROSA écrit sur votre cadre?), voilà assurément des éléments généralement peu présents sur des cadres écrits « made in Taiwan » ou « made in USA » et qui donnent à un vélo une réelle valeur ajoutée pour ceux qui y sont sensibles.

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