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Les premiers Championnats canadiens de « gravel bikes » (non-officiel!)

Aucun doute que la discipline du « gravel bike » se développe au Canada comme ailleurs. Les adeptes de cette forme de cyclisme, qui aiment arpenter les routes non pavées des arrières-pays, adhèrent également à une « culture » alternative à celle, plus traditionnelle, de la route, même dans le look et l’attitude! (la barbe est fortement recommandée, de même que des vêtements cyclistes dans les tons de gris, bruns, ou beiges).

Chose certaine, la recherche d’une certaine « aventure », d’une certaine « liberté », d’une certaine « découverte » est certainement au coeur du gravel bike, qui donne accès à des petites routes fort agréables, loin des grands axes routiers, et souvent situées au coeur des milieux ruraux des régions.

Je pense qu’il faut aussi aimer le « single line » plutôt que la compagnie d’un peloton tout entier, le gravel bike se pratiquant souvent un coureur derrière l’autre, en une seule file plus ou moins longue. La faute à la recherche de la meilleure ligne ou trajectoire possibles sur les chemins de gravier, qui n’offrent souvent qu’une ou deux options en ce sens.

La nouvelle d’aujourd’hui est sympathique et a été diffusée récemment sur Canadian Cyclist: les premiers championnats canadiens de gravel bike auront lieu le 1er juin prochain dans la région d’Ottawa, plus précisément dans le Lanark County (autour de la ville de Perth), apparemment la capitale canadienne du gravel bike.

L’initiative émane de clubs cyclistes de ma région, notamment Nine2FivePro, aussi soutenus par EuroSport, une boutique de vélo et de ski de fond du secteur.

Toutes les infos sont disponibles ici. L’épreuve comptera environ 85 kilomètres de gravel. Je soupçonne plusieurs de mes amis de ne pas vouloir manquer ça…

Le maillot de « champion national » a en tout cas de quoi faire sourire!

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Deux vidéos sympathiques!

11 Commentaires

  1. mica

    Mais qu’ est ce exactement que le gravel? quelqu’ un peut il en donner une définition exacte ?
    j’ avoue mon ignorance.
    Peut étre une sorte d’ intermédiaire entre route et vtt, avec des chemins assez larges tout de même?
    En cyclisme sur route, la résistance au roulement (des roues sur le revétement) est trés souvent négligeable devant la résistance aéro. et aussi devant la résistance gravitationelle ,due aux pentes.
    Pour le gravel, cette résistance,au roulement ne serait donc, plus du tout, négligeable.
    Les Srades bianca, ou Paris Roubaix seraient elles plus ou moins apparentées au gravel?
    Bref, il semble que le cyclisme se soit encore enrichi d’ une belle « spécialité » et c’ est bien ainsi, il existe aussi ,je crois, le vélo sur neige avec roues ultra larges.

  2. Tchmil

    Je ne sais pas si en France on a ce type de surface qui est assez commune en Amérique du Nord.
    Et si quelqu’un en connaît l’Histoire, ça pourrait être intéressant …
    les voies pavées de Roubaix devenues routes d’exploitations agricoles, tout comme les chemins caillouteux des fermes du Nord-finistère ont chacune leur propre histoire et donnent un trait particulier à ces épreuves cyclistes.

    Quant à l’attrait pour cette pratique « nouvelle » cela semble s’expliquer autant par la sécurité qui n’est plus toujours garantie sur nos routes, que par une recherche de sens de notre pratique hors des routes et compétitions « officielles », toujours plus réglementées et codifiées des instances « fédérales » et l’esprit de compétition de certains à vouloir tout écraser, à tout prix, pour une petite gloire éphémère.
    Au fait, personnellement, mes beaux souvenirs de vélo se sont construits hors de ce cadre compétitif menant à des courses de gloire locale. Et ceux sur des chemins de traverse sont encore assez particuliers dans cette mémoire … éternels même!

    Enfin, bande d’écologistes sur 2 roues 😝, voilà enfin une bonne nouvelle de l’UCI :
    https://www.directvelo.com/actualite/72116/etoile-de-besseges-des-jets-de-bidons-qui-coutent-cher

    C’est vrai qu’à 70km/h et leurs gros développements, comment voulez-vous que ces cyclistes différencient un champ, une rivière et une rangée de spectateurs?

  3. Christian

    Dopage!!

  4. Christian

    Vous aurez bien sur remarqué le trait d’humour de mon post précédent qui fait référence au maillot de champion de la discipline!

    Pour ma part, je vis au Québec depuis quelques années et il me semble que les chemins de « gravel » sont en quelques sortes des chemins de terre recouverts d’une fine poudre de cailloux concassés (ca donne une couleur grise).

    La plupart des pistes cyclables en campagne comme la Route verte sont en gravel. Mais on peut avoir des pistes assez larges, Laurent tu me corrigeras si je me trompe.

    Donc finalement c’est une sorte de course sur pistes cyclables à travers champs et forêts sur un revêtement proche du chemin de terre mais en moins sale et moins boueux s’il pleut.

    Ca devrait ressembler aux Strade Bianche.
    Très belle initiative et bravo pour le maillot de champion! 🙂

  5. Maxime Maltais

    Gravel = MG 20 = 0-3/4 de pouce = gravier concassé entre 0 et 20 mm, peut avoir des cailloux ou cocos
    Route = enrobé = asphalte = bitume goudronné

  6. Wolber

    Gravel = Cyclo muletier

  7. mica

    Wolber: et un célèbre col « cyclo muletier » n’est il pas le col du Parpaillon (Alpes du sud), souvent chanté par Pierre Roques?
    P. Roques tenait chaque mois il y a prés de 60 ans une chronique cyclo tourisme dans le mensuel « miroir du cyclisme ».
    Ces chroniques étaient savoureuses et il y magnifiait, en particulier et souvent, le charme des Pyrennées ou il vivait.
    P. Roques nous a quitté il y a quelques mois, c’ était un poête du vélo.

  8. nikko

    Mica, tu as déjà fait la faute, ce n’est donc pas de l’inattention : on écrit Pyrénées, 2 accents et un seul N.

  9. mica

    Merci d’ avoir rectifié nikko, tu es observateur, je ferai attention la prochaine fois!

  10. André Lemay

    Au Québec les routes de gravel sont des routes de campagnes ou des fermes sont installées et les agriculteurs resident particulierement. Il y a des secteurs ou des gens ont leur residences mais ne sont pas des agriculteurs, des gens qui ont décidé de vivre à la campagne. Au fil du temps certaines municipalités n’ont pas asphalté ces routes, les ont travaillées, applanies, certains secteurs agricoles, en fait je dirais la plupart ont des routes asphaltées. Le Québec est très grand pour une population faible, ça coutes cher asphalter là ou il n’y a pas beaucoup de personnes et les municipalités ne sont pas toutes riches. C’est un choix qu’elles font. J’ai connu un maire dont son projet etait d’asphalter tout ces rangs ( c’est en général le nom qu’on donne aux routes de campagne asphaltées ou non) mais n’y est jamais parvenu. Il faut dire aussi que des fois c’est plus roulant sur certaine portion de gravel que sur l’asphalte tellement c’est magané. Voilà j’espère en avoir éclairé quelqu’uns.
    On retrouve le même type de route en Nouvelle Angleterre et ailleur en Amérique, comme les strade biance enItalie
    Comme le disait Christian certaines pistes cyclables sont en cailloux concassés qu’on appelle poussière de pierre, ce n’est pas de la gravel.

  11. thierry mtl

    Le « Gravel bike » c’est pour rouler partout. Route, routes défoncées du Québec, routes de ville qui incluent de sauter des trottoirs… » petites routes de services en haute montagne et autres routes secondaires en gravelle et en « garnotte », pistes cyclables en concassé, singletrack de vélo de montagne…
    De plus en plus de bike de cx et de « gravel » dans les singletrack pas trop technique­ de MTB… Ca met du piquant dans les track que les MTB modernes ont tendance à « aplanir » par leur double suspension.

    Ca nous éloigne aussi de la route et des autos

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