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Les Ardennes russes

En gros, on aura vu deux équipes sur les Ardennaises cette année: Astana et Katusha.

Et dans une moindre mesure les Lotto-Belisol et les Europcar.

Exit donc les superpuissances que sont BMC, Rabobank, Quick Step et RadioShack. Dans le final, c’était souvent la désorganisation totale.

Victoire surprise de Maxim Iglinsky hier dans la 120e édition de Liège-Bastogne-Liège. Les Astana ont bien manoeuvré dans le final, étant très bien représentés. Ca s’est joué à la pédale, y’a rien à dire.

J’étais convaincu, en haut de la Cote de St-Nicolas, que Vicenzo Nibali avait course gagnée, la télé annonçant un bon 40 secondes d’avance. Or, il n’en était rien: il n’avait qu’environ une quinzaine de secondes à tout casser. Iglinsky est revenu à la pédale, rattrapant et lâchant Niable sous la flamme rouge. Nibali a donc sérieusement coincé dans le final hier. Et Iglinsky a tactiquement bien manoeuvré, attaquant immédiatement son rival pour ne pas lui donner le temps de souffler dans sa roue.

Dans ce contexte, on peut se demander si Nibali n’est pas parti trop tôt… S’il était parti dans St-Nicolas au lieu de la Roche-aux-Faucons, je pense qu’il aurait gagné Liège-Bastogne-Liège. Il peut être déçu aujourd’hui.

Quoi qu’il en soit, Iglinski confirme une tendance cette année: tous les vainqueurs de grandes Classiques sont des trentenaires! Il y a 15 ou 20 ans, on considérait que la maturité en cyclisme, c’était de 27 à 31 ans. J’ai bien l’impression que ces seuils se sont déplacés vers le haut.

Les belles surprises

Sans l’ombre d’un doute, Pierre Rolland. Il m’a fait une grosse impression et il a visiblement franchi un pallier pour être ainsi un animateur du final d’une course aussi dure. Attention à lui sur le Tour!

Daniel Martin et Ryder Hesjedal. Les deux grimpeurs Garmin étaient dans le coup hier. De quoi donner des idées sur le Tour de Romandie, le Giro et le Dauphiné.

Les déceptions

Joaquim Rodriguez, qui coince dans St-Nicolas. Ca m’a surpris. La météo peut-être?

Philippe Gilbert, qui n’aura jamais trouvé la bonne carburation sur les Classiques et qui a explosé hier dans St-Nicolas lui-aussi.

Thomas Voeckler, qui n’a pu s’exprimer vraiment dans le final, victime d’une chute au pied de La Redoute.

Les frères Schleck: comme d’hab, ça cause beaucoup avant pour pas grand chose en bout de ligne.

Damiano Cunego: sa récente victoire dans une étape du Tour du Trentin me laissait croire qu’il serait un joueur majeur hier. Il termine à plus de 2 minutes.

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23 Commentaires

  1. Stéphane Toupenet

    Souviens toi, Pierre Rolland avait déjà fait une grande échappé sur la Doyenne à ses débuts pro.
    Cette course lui va très bien, c’est d’ailleurs le jour de son long raid sur la Doyenne que j’ai connu Pierre Rolland.

  2. Stéphane Toupenet

    Souviens toi, Pierre Rolland avait déjà fait une grande échappée sur la Doyenne à ses débuts pro.
    Cette course lui va très bien, c’est d’ailleurs le jour de son long raid sur la Doyenne que j’ai connu Pierre Rolland.

    Stef

  3. thierry mtl

    Pour Astana, Kiserlovski, Gasparotto et Iglinski ont eu toute une semaine depuis l’Amstel. Que du top 15 et deux victoires en trois courses. Du jamais vu dans leur carrière.
    On peut y croire, mais moi, je passe mon tour.

  4. Éric Tardif

    C’est certain que ces performances soulèvent quelques questions, surtout pour Gasparotto et Iglinski. Deux coureurs avec du talent mais en recherche de résultats, ils se découvrent en même temps avec la même équipe…???
    Très décevant pour la BMC, il ne suffit pas d’aligner les meilleurs coureurs pour former la meilleure équipe, il y aura beaucoup de pression sur les épaules d’Evans au TDF pour compenser le début de saison désastreux. Les Schleck c’est assez pathétique! De plus, ils critiquent les tactiques des autres équipes. Je crois qu’ils devraient avoir des oreillettes avec de l’intelligence artificielle intégrée…

  5. Assez d’accord avec Thierry : deux coureurs (certes de valeur) d’une même équipe qui se révèlent sur deux grandes classiques à une semaine d’intervalle… Étrange coïncidence, même si j’ai envie de leur laisser le bénéfice du doute.
    Très impressionné par Pierre Rolland sinon : faire 2h en échappée dans le vent puis réussir à tenir le rythme (voire retenter sa chance) avec les meilleurs dans le final c’est très fort (même si le résultat n’est pas au bout)… A suivre sur le Tour de Romandie 🙂
    Quant à Cunego je pense qu’il n’avait pas complètement récupéré du Tour du Trentin (deux grosses étapes jeudi/vendredi).

  6. plasthmatic

    Je suis souvent étonné de ce qu’on applique ces « mesures relatives » aux uns et pas aux autres. C’est un jeu très délicat, pour la vérité comme pour la … morale du jugement.
    Les gars de l’est, de naissance ou « de contrat », on les suspecte plus facilement. Les gars de chez nous, moins déjà. M’enfin : le niveau, à présent stabilisé, de Thomas Voeckler, à ce jeu, on peut, on doit tout autant s’en étonner. Celui de Pierre Rolland, hier effectivement après avoir pédalé longuement devant, pareil. Les Français à ce niveau dans les classiques, il faut avoir la mémoire (peut-être de ses frustrations) bien courte pour ne pas noter à quel point c’est un événement imprévisible. Un saut. Il y a peu, on en trouvait un dans les trente, parfois aucun.
    Il y a quand même plus d’un ou deux « sauts de performance » notables, et en d’autres équipes que chez les Astana. D’ailleurs, à mes yeux, ce n’est ni le cas pour Inglinsky, ni pour Gasparotto : un léger recul des autres (l’étonnant, c’est le recul massif) suffisait à les mettre devant.
    Tiens, on les oublie, les sauts inverses : le niveau des frangins, le niveau de Gilbert, de Valverde, etc … c’est étonnant, ça aussi.

    Bon, mon propos ne vise pas du tout à soutenir la « santé » de Gasparotto et Inglinsky, je pense (malheureusement) que les coureurs professionnels, en tout cas les plus performants au moins, usent certainement encore de pratiques dopantes. Je pense ; je ne sais pas.
    Simplement, je m’étonne toujours de l’usage parcellaire de cet outil de « la mesure relative », pour le nommer comme ça, comme s’il ne servait qu’à « démontrer » une vérité qu’on s’était déjà acquise, en conscience ou pas. Comment dire, une vérité convenable, une vérité conforme. non sens, bien entendu.
    Encore Pozzovivo, tout récemment, sur ce site, je n’en consulte pas d’autre.
    Bonne saison, Rodolphe. Gaffe aux chutes.

  7. Fore

    Oui, et puis Iglinski a déjà quelques casseroles, une histoire de contrôle routier positif à la cocaïne en revenant d’une fête chez… Vinokourov.
    On sait depuis W.Voet que la frontière entre dopage et consommation festive de produits interdits est ténue.

  8. Fore

    J’oubliais : dur pour NIbali qui avait tactiquement bien joué, pris des risques et de belle trajectoires, et qui se fait battre par plus puissant mais pas forcément plus malin… Il y a une photo qui en dit long sur steephill : http://www.grassyknolltv.com/2012/liege-bastogne-liege/photos/page-02/562-PIC274094240.jpg

  9. Bernard

    ahhhh ces italiens, ils sont prêts à tout pour faire un drame!
    Quel esprit sportif….

  10. schwartz patrick

    @ plasthmatic, ok avec toi
    je pense aussi que nous faisons une grande fixation sur les favoris, Gilbert en tête,les Schleck, Valverde
    comme s’il n’y avait qu’eux, seuls au monde, comme si c’était une science exacte (déjà le mot « science »)me perturbe…il ne faut pas oublier que les meilleurs sur le papier sont sur le tarmac depuis belle lurette avec des objectifs connus, des pressions médiatiques et professionnelles énormes qui ne les épargnent pas au niveau « influx nerveux ». De plus, un p’tit gars comme Iglinsky, qui s’entraine autant,sérieusement,qui n’est pas sous les feux de la rampe, qui a des qualités de rouleur reconnues, sans pressions aucunes,peut facilement tirer les marrons du feu;si c’est le jour de son pic de forme, qu’il a passé une bonne nuit, que les sensations sont bonnes,qu’il n’a pas eu d’ennuis dentaires cet hiver, alors pourquoi pas ? Moi aussi j’ai des doutes, çà ne changera jamais, mais il a droit à la victoire autant qu’un Valverde qui a déjà « pris » et s’est fait « prendre ».Et puis on l’a laissé partir,parce qu’on est cuit et que l’on compte sur le voisin pour faire le travail!
    Moi , comme Laurent,je voyais Nibali vainqueur, m’en réjouissais parce que c’est un bel athlète du vélo,méritant comme un autre, méritant comme le « Monsieur Iglinsky », tout simplement !jusqu’à preuve du contraire, il a gagné, alors bravo !

  11. garolou

    C’est mononcle Vino qui est heureux dans tout ça, lui qui à fait un retour uniquement pour que son équipe bénéficie de ses points UCI, il pourra dorénavant ce la couler douce sous les chauds rayons de Monaco, le future « pro tour » de l’équipe est garanti, plus besoin de performer pour lui. À le voir aller depuis le début de saison il est édident que la motivation ni est plus.

    Concernat les Schleck; on passe à un autre appel, rien à dire de ces grandes gueules, s’ils avaient les muscles des cuisses aussi performant que celles de leur machoire, ils gagneraient tout le temps.

  12. @ plasthmatic : oui, c’est évident que la forte progression d’Europcar amène des questions 😉

  13. thierry mtl

    Pour Europcar, tout est dans le moteur (c’est le sponsor qui l’exige)

  14. louis

    les 40 secondes nibali ne les a jamais eus sur le futur vainqueur c’était sur gilbert.quand aux doutes(légitimes) de certains je constate que la moyenne est a 38 donc basse et comme je suis un optimiste j’ai envie de croire que c’est le passeport biologique qui donne sa chance a certains qui ne faisait que des places avant……

  15. délirium89

    heureusement que je n’ai pas gagné LBL car le trophé est vraimant laid ( vu sur la photo de Fore)

  16. Zardoz

    Juste pour revenir un peu sur le cas Gilbert, pour ceux qui avaient jasé sur ses performances de l’an dernier, son début de saison actuel remet un peu les choses en place.

    En 2009-2010, il a prouvé qu’il était certainement un des deux-trois meilleurs coureurs de classiques du peloton. En 2011, il a fait la saison qu’on sait. Début 2012, il s’écroule (relativement). Comment analyser cette trajectoire ? Peut-être finalement qu’il a simplement connu un sur-régime en 2011, qui a temporairement surévalé sa cote, et qu’il paie pour le moment.

    L’explication comme quoi il y avait beaucoup de dopage chez Omega et plus du tout chez BMC ne tient pas. A la limite, Gilbert avait pratiquement de meilleurs débuts de saison quand il jeune coureur chez la FDJ, équipe réputée la plus propre du peloton à la belle époque du temps d’Armstrong.

  17. le stéphanois

    pour Fore
    en qualité de bon supporter de Vino:
    C’est le frangin Valentin, lui aussi pro, qui s’est fait prendre pour excés de vitesse (203 km/h!)avec un fort taux d’alcool (juillet 2011…de retour de chez…Vino).
    Qq sait-il l’état d’entrainement de Vino pour le prochain TdF?

  18. Fore

    Bien vu, j’ai perdu une occasion de me taire ;o)

  19. thierry mtl

    A sa défense, Iglinski a quand même eu des résultats très intéressants, surtout en 2010, où il a présenté beaucoup de versatilité dans les course du printemps : San remo, Flandres, Tirreno, ardennes, Romandie. Dans cette continuité, sa victoire sur LBL est moins suprenante.

    Voir son palmares sur Wiki.

    Il a aussi souvent occupé un rôle de domestique, le privant de s’illustrer.

  20. legafmm

    Je rejoins plasthmatic, je suis très surpris de la faillite (totale pour certains) des cadors des années précédentes.

    Alors forcément, lorsque les meilleurs ne sont pas au niveau, des garçons moins fort sur le papier peuvent jouer la gagne s’il sont en gde forme ET s’ils font la course parfaite (tactiquement et sans pépins).

    Iglinski est sorti au bon moment avec Rodriguez, ils ont tous les 2 bien collaborés jusqu’à Saint-Nicolas et il a ensuite profité du coup de mou de Rodriguez, puis de Nibali.

    Un garçon comme Rolland avait peut être de meilleures jambes (au moins aussi bonnes) dimanche que le coureur d’astana, mais il s’est dispersé, idem pour Voeckler, qui lui s’est retrouvé perturbé par une chute avt la Redoute, chute qu’il l’a obligé a faire un gros effort au mauvais moment.

    Je ne suis pas choqué par cette victoire, c’est un bon coureur.

    Fore, je ne comprend pas du tout en quoi Iglinski serait un abruti en regardant la photo.
    De plus, tu dis qu’il était plus puissant que l’italien, je ne suis pas d’accord avec toi, nibali était au même niveau, et peut etre même supérieur, mais le kazakh a fait une meilleure course tactiquement.

    NB : Nibali fait quand même une très belle course, il ne lui a pas manqué grand chose.Il vient d’annoncer son forfait pour le Giro et il se focalise sur le Tour de France, je le voix terminer sur le podium, l’italien réalise la meilleure saison de sa carrière, il est vraiment fort cette année, que ce soit dans les cols ou dans les chronos.

  21. schwartz patrick

    moi aussi, je ne comprends pas pourquoi Iglinsky serait un abruti en regardant la photo ?

    Autre chose, on se foccalise aussi, uniquement sur les victoires !tu peux faire plein de bonnes places, des podiums, on t’a vite oublié; à partir de la deuxième place, tu passes facilement dans l’ombre sauf si tu suit le cyclisme et les palmarès des coureurs que tu défends, tes préférés, tes favoris !celui qui a gagné l’une ou l’autre classique n’est pas forcément le meilleur et pour toujours! beaucoup de coureurs sont réguliers,années après années, polyvalents sans être pur sprinter ou grimpeur ailé, sans avoir le culte de la gagne ou parce que leur travail de grégario ne leur permet pas de s’épanouir… Et puis il y a la course,un jour,où comme je l’ai déjà dit, tout est réuni, tu es à la bonne place au bon moment, et tu saisis ta chance, alléluia, tu fais la nique à tout le monde !; personne, surtout les bookmakers n’a misé sur toi et du coup, parce qu’en plus tu ne mesures qu’1,71,
    (moi c’est 1,72 !),tu n’es pas racé comme Gilbert,Nibali ou Ballan tu passes pour suspect! je suis comme beaucoup d’entre nous ,facilement incrédule, mais au bénéfice du doute, laissons le savourer quand bien même « sa » victoire, acquise, aussi, « à la pédale »… Et puis , il a parcouru la même distance,passé les mêmes bosses, avec les « petites jambes », le culot et la grosse foi !!!

  22. Fore

    J’ai pas dit « abruti », j’ai écrit « qui se fait battre par plus puissant mais pas forcément plus malin » : il y a plusieurs photos sur steephill, on voit que Nibali a clairement les boules et à sa place je les aurais aussi : certes Iglinski est sorti à un moment opportun, mais je trouve que Nibali était aussi très bien inspiré, il n’a juste pas tenu et la différence de caisse était énorme quand Igliski est passé. Ceci dit, vous avez sans doute entendu mon inconscient, la première fois que j’ai remarqué Igliski c’était sur l’étape du Galibier du dernier Tour (celle du solo d’A.Schleck), il avait passé un temps inouï tout seul en tête à 100km de l’arrivée dans l’Agnel et l’Izoard et ça m’avait paru un peu stupide comme façon de courir alors qu’il y avait des échappés juste derrière.

  23. alain39

    Un LBL assez instructif.
    Nous avons vu des coureurs fatigués et donc des défaillances sur la fin de course.
    Les cadors ont failli quand bien même pour certains ils occupaient le devant de la course.
    La supériorité des équipes russes sur les ardennaises est étonnante et ce d’autant plus qu’elle est concrétisée par des coureurs certes confirmés mais pas des cadors.
    Inglisnky gagne car il est le plus frais et non le plus fort.
    Les conditions météos ne sont pas non plus étrangères et pour s’en convaincre il suffit de voir la moyenne.
    Pour les cadors on peut dire que Valverde n’arrive pas à retrouver son niveau, Gilbert court après la grande forme, les Schlecks sont en retard, Cunégo a payé les efforts du tour du trentin, Basso est hors de forme, Evans est malade, Nibali paye son attaque et se désuni complètement sur les 5 derniers kms etc…
    On constate que les coureurs montrent des signes de faiblesse et que les derniers kms sont difficiles pour tous sauf pour les équipes russes. Le peloton donne un visage plus humain et on n’assiste pas à des attaques foudroyantes mais plus à des courses d’usure.
    Le démarrage de Nibali est un bel exemple et nous ramène près de 30 ans en arrière où les meilleurs partaient après avoir usé leurs adversaires et non en les explosant de façon flamboyante. Nibali part presque au train et en descente après avoir amené ses adversaires au point de rupture dans la montée.
    L’exploit côté français revient à Rolland qui a fait la course devant et qui avait encore du jus sur la fin.
    Il suit les meilleurs et Europcar aurait peut être du miser sur lui plutôt que sur Voeckler qui a semblé un léger ton en dessous.
    Il faudra le suivre dans les prochaines semaines car il est vite arrivé en forme et semble avoir de la caisse.
    La présence de Gilbert sur la fin a aussi pesé sur la course et trop de coureurs ont calqué leur course sur lui attendant une attaque de sa part.
    Mais voilà Gilbert 2012 n’est pas Gilbert 2011 et il n’a plus ce punch qui lui permettait de s’isoler.
    Une campagne ardennaise assez étonnante et surtout une absence de coureur dominant comme aux plus belles heures des Di Lucas, rebellin, Gianetti, valverde, Camenzind, Gilbert, Berzin, Bartoli et autres qui sur les 3 courses trustaient les podiums.
    J’ai le sentiment que le dopage bien que toujours présent (il ne faut pas se leurrer) donne toutefois un moindre avantage que par le passé et que des coureurs expérimentés moins en évidence par le passé (les français notamment) arrivent à peser sur la course.
    Depuis quand avions nous vu 2 français devant dans les derniers kms de LBL. Personnellement je n’arrive même pas à m’en souvenir.
    Ce fut un beau LBL avec du suspens et de la tactique.

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