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Le Tour dans la tourmente

L’ambiance peut changer vite sur la route du Tour de France.

C’est probablement Tim Merlier qui le regrette le plus.

Sa victoire au sprint, superbement préparée par son équipe Alpecin-Fenix dans les derniers kilomètres, le maillot jaune Mathieu Van Der Poel lui-même servant de coéquipier de luxe, est occultée par le débat sur le nombre et la violence des chutes dans le peloton.

Un débat notamment relancé par l’intervention à chaud et engagée de Marc Madiot après l’étape.

« Au delà de mes coureurs, je suis père de famille. Il y a beaucoup de familles qui regardent le Tour de France à la télé, beaucoup de gamins, des mamans… Et bien moi ce soir, je n’ai pas envie que mon gamin soit cycliste professionnel. Ma femme n’a pas envie que mon gamin fasse du vélo. Et beaucoup de familles n’ont pas envie non plus pour voir ce qu’on a vu aujourd’hui. Ca fait des années qu’on en parle. Il faut trouver des solutions. Ce n’est plus du vélo ! Peut-être qu’il faut adapter le matériel, peut-être qu’il faut enlever les oreillettes. Il faut faire plein des choses ! Si on ne le fait pas un jour on va avoir des morts ! »

Marc Madiot, 28 juin 2021

Pourtant, deux des chutes du jour hier n’étaient pas directement liées à la nervosité du peloton ou à la dangereusité des routes: Geraint Thomas est tombé tout seul sur un dos d’âne, n’étant peut-être pas assez attentif à ce moment, et Caleb Ewan accroche la roue devant lui durant le sprint, et entraine Peter Sagan au tapis avec lui.

Le premier jour, la première chute massive est causée par une spectatrice.

Il convient donc de nuancer: les chutes font partie du sport cycliste sur route, il y en a toujours eu, il y en aura toujours.

Ceci étant, la chute hier à quatre kilomètres de l’arrivée et qui a condamné Arnaud Demare et Jack Haig était complètement due à la dangereusité de la route à cet endroit, certainement trop étroite et sinueuse pour un peloton lancé à fond.

Il est certain que les risques ont augmenté depuis deux décennies, pour plusieurs raisons: un mobilier urbain (ilots directionnels, panneaux de fléchage, dos d’âne, déviations, etc.) en forte croissance, des vitesses qui sont reparties à la hausse sur les étapes moins accidentées en particulier, notamment grâce à l’usage de vélos très aéro, les oreillettes bien sûr, les enjeux tellement énormes de nos jours, ainsi qu’un public peut-être moins passif qu’il y a 30 ans, parce que tout le monde veut sa photo instagram prise sur le côté de la route, gros plan si possible…

Les coureurs semblent également se blesser davantage dans ces chutes, notamment en raison des vitesses élevées, mais aussi des… freins à disque. Au moins deux coureurs ont été méchamment coupés par des disques lors de chutes depuis le début de ce Tour de France, mais on tait ces informations car l’industrie du vélo n’a pas terminé sa transition vers le disque.

Il serait intéressant de calculer quelle est la proportion actuelle des coureurs qui ne sont pas encore allés au tapis sur ce Tour de France. Elle est probablement bien inférieure à 50%… ce qui impose un constat: il y a bel et bien un problème.

Tout ca n’est pas bon pour l’image du cyclisme sur route, ni du Tour de France. Des coureurs qui se blessent sérieusement c’est lourd et attristant, et des favoris qui doivent abandonner pour cette raison, ca plombe l’intérêt de la course plus tard.

Je suis sûr que l’organisation du Tour de France se penchera sur la question de la sécurité des coureurs en course dans les prochains mois. Ne soyons pas surpris si des changements sont annoncés pour 2022.

Quelles solutions?

Le débat actuel a le mérite de poser quelques bonnes questions.

En premier lieu, les oreillettes, de plus en plus identifiées comme un réel problème.

Rappelons que l’UCI a voulu les supprimer il y a quelques années, mais que les plus grosses équipes pro s’y sont opposées, évoquant… la sécurité des coureurs.

Je l’ai déjà écrit: si c’est la sécurité des coureurs que l’on assure en utilisant les oreillettes, mettons-les unidirectionnelles et plaçons un « commissaire à la sécurité » sur une moto 200m devant le peloton, responsable de communiquer à tous les coureurs les mêmes informations sur les dangers de la route devant eux.

Le Tour de France devra probablement restreindre l’usage de certaines routes départementales sur certaines étapes courues en peloton à haute vitesse, car souvent trop étroites et/ou sinueuses pour un peloton pro lancé à plus de 55 km/h dans le final. Et choisir plus soigneusement les routes que le peloton empruntera, selon divers paramètres: début ou fin d’étape? Étape accidentée ou peu accidentée? Vitesse probable, début ou fin de Tour?

Le Tour peut-il également revoir son cahier des charges imposé aux villes-étape afin d’éliminer du mobilier urbain potentiellement dangereux avant le passage des coureurs?

D’autres solutions existent peut-être: étendre la règle des trois kilomètres à dix? Chose certaine, dès 2016, le débat faisait déjà rage entre équipes de sprinters et équipes pour le général. Pour préserver les coureurs du général c’est une option, mais cette mesure ne serait possiblement que peu efficace pour limiter les chutes, les équipes de sprinters étant suffisamment nombreuses pour continuer de créer de belles gamelles dans le final.

Je ne crois pas que revoir le nombre de coureurs servirait la cause.

C’est un beau chantier qui s’ouvre, un chantier important. Espérons qu’il débouchera sur du concret pour la sécurité des coureurs, les chutes à gogo durant la première semaine du Tour ayant assez duré.

L’étape d’aujourd’hui

Encore une étape en principe promise aux sprinters. Il faudra surveiller de nouvelles chutes possibles, mais aussi la pluie qui devrait être de la partie. Le vent, par contre, ne devrait pas trop gêner les coureurs.

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54 Commentaires

  1. plasthmatic

    Il ne faut pas oublier la conclusion de Madiot, en réponse à la relance du journaliste : ce n’est pas uniquement le problème et la responsabilité de l’organisateur et son tracé.
    Les dix derniers kilomètres hier, avec un sprint annoncé et très attendu, étaient dangereux en eux-mêmes, oui. On est nombreux à s’être fait la réflexion avant même la première gamelle. Moi en tout cas.
    Mais se laisser aller à la mode du jour, ‘la victimisation’ pour le dire vite, très pratique parce que parfaitement binaire, serait je crois manquer beaucoup de facteurs ayant une réelle influence sur l’augmentation du danger à courir ces courses. Parmi ces facteurs, il y a le comportement des cyclistes. Je ne cause pas morale, hein.
    J’ai le sentiment que, sur les premières étapes en tout cas, les coureurs, leurs dirigeants, adoptent un comportement, plus à risque encore que sur les passages entre monts d’un Ronde pour faire une comparaison. La différence avec cette course, c’est que sur le Tour, il y a du monde qui a ‘quelque chose à faire devant’, aider, gagner, protéger, remonter. Sur les Flandres, nombreux savent que devant, au final, c’est pas pour eux.
    J’entends comportement au sens large, matériel compris, consignes préalables comprises, sans compter les injonctions en plein feu de l’action.
    Et puis, pardon, mais il faudrait peut-être un jour cesser de ‘faire monter la sauce avant Tour’ à ce point. Comment dire, je fais le lien entre tout ça et les saccages de paysages (et de nature) de ces dernières années. La fête, la fête, la fête. ‘Le Tour, c’est dingue’ : je ne l’aime pas, cette phrase. Le Tour, c’est une course de vélo, avec des coureurs, des organisateurs. Le Tour est, avant tout, une chose triviale, triviale au sens ancien, trop peu usité, pas péjoratif pour un sou.
    En bref, parcours sinueux ou pas, il y a quelque chose de malsain dans l’ambiance festive des premiers jours, et ça ne date pas de cette année.
    J’espère qu’on ne lira pas ici une charge contre les coureurs : je suis bien malheureux pour eux, et c’est pas original. Madiot a été bon, hier, il faudra s’en souvenir, à condition, déjà, de bien reprendre la totalité de ce qu’il a dit : sa saine colère était fort nuancée dans son contenu. Une colère de gars qui sait des choses.
    Sinon Laurent, de notre côté de l’Atlantique on écrira plutôt dangerosité, mais ça on s’en fout ; à charge de retour d’ailleurs.

  2. Yann

    Remarque très pertinente sur les oreillettes qui ne fait que démontrer l’hypocrisie des équipes à ce sujet.
    Et puis « il faut être devant pour éviter les chutes »! Mais personne n’a encore inventé la route de 5m de large où 150 cyclistes peuvent passer de front. C’est physiquement impossible et donc complètement contre-productif comme consigne.

    • Les raisons pour être à l avant sont multiples. À commencer par celle évoquéee par EAP : « Les 20 premiers vont passer à 60, et derrière, il faut ralentir. »

  3. Edgar Allan Poe

    Pour moi, ce qui est dangereux, et je l’ai encore vu dimanche en course, c’est l’alternance des routes en rase-campagne avec la traversée des villes et villages. En rase-campagne, même sur une route étroite, un peloton peut rouler très vite sans grand danger. Certes, il y aura toujours le risque inhérent aux inconscients qui croisent tellement les roues qu’ils finissent par en toucher une et se mettent au tapis. Mais ce qui est dangereux, c’est quand un peloton déboule à 60 à l’heure dans un bled où l’entrée est par exemple figurée par une chicane des deux côtés de la route rétrécissant la voie pour une seule voiture. Les 20 premiers vont passer à 60, et derrière, il faut ralentir.
    Il faudrait à minima du matériel urbain démontable, qui puisse être enlevé le temps de la course.
    Les terre-pleins aux abords des rond-points avec la signalétique qui va avec (bandes blanches au sol, et panneaux de signalisation ) sont une calamité pour un peloton…comme pour un cycliste seul à l’entrainement.
    La chute de G. Thomas? Le Gallois n’est pas adroit sur un vélo, c’est une certitude. Mais je m’aperçois aussi qu’aujourd’hui, il n’est pas une course dans laquelle je ne suis pas « surpris » par le franchissement d’un dos d’âne, l’évitement d’un trottoir sensé faire ralentir les voitures…etc, tellement il y en a. En gros…c’est la jungle ! Difficile de ne pas se faire surprendre sur un long parcours en ligne avec un bidon à la bouche, une main dans une poche du maillot, ou une barre de céréale dans la bouche face à un de ces obstacles ! Trop, c’est trop !
    Je ne sais pas si des normes en terme d’aménagements routiers sont imposées aux villes, mais c’est la surenchère. Un peu comme les caméras sensées nous protéger indifféremment des incivilités, des envahisseurs et des pisse-partout !
    Dans les pelotons amateurs, des habitudes de savoir-vivre se perdent : un coureur n’indique plus forcément au coureur qui le suit, le danger par un geste, comme de coutume dans le peloton. Tout juste si le fait de voir le gars derrière sauter par dessus un muret reviendrait à se dire « un de moins » ! Je m’interroge parfois sur ces comportements très auto-centrés.
    Et il y a aussi la question du jugement personnel. Dimanche, sur une cyclo, je suis parti avec un dossard prio dans les 50 premiers. Au bout de 2 kms en ville, voyant qu’aucune des rues traversées par la course n’étaient sécurisées, je suis passé aux environs de la 150 ème place, bien à droite, et surtout la tête bien droite, avec un œil loin devant, et l’autre scrutant tous les dangers potentiels. Rien à foutre de mon compteur dans ces cas-là. Rien à faire de l’imper à quitter car il faisait trop chaud…Quelques kms plus loin, un gars volait au dessus d’une voiture à contresens.
    Jusqu’où êtes vous prêts à jouer avec votre intégrité physique, pro ou simple amateur, pour inscrire votre nom sur les lignes d’un palmarès ?

    • rouelibre

      C’est en partie pour cette raison que j’ai arrêté les courses de cyclisme sur route, la sensation de ne pas être en sécurité, de ne rien maitriser mais surtout un manque de respect des consignes des automobilistes croisés par les bénévoles.
      Une fois une voiture a fait demi tour au moment où la tête du peloton arrivait (entre la voiture commissaire et nous), ce jour là, j’ai eu très chaud.
      Concernant les aménagements, malheureusement ils sont réalisés pour les automobilistes ou plutôt contre…
      Au final on produit des voitures et on fait tout pour les contraindre.
      Combien de membres arrachés par la présence du mobilier urbain, parlez-en aux motards…
      Le vélo en ville c’est dangereux, le vélo en rase campagne c’est dangereux. Le vélo de route est dangereux à part sa machine on ne maitrise pas grand chose, de fait cela en fait un sport parmi les plus dangereux sinon le plus dangereux, ça personne en parle…
      Mon jeune fils qui pratique le BMX Race et qui se déplace un peu sur la route, m’a confié : « sur la route nous confions notre vie aux automobiliste »

      • Edgard Allan Poe

        Le VTT dans les bois comporte aussi une période extrêmement dangereuse à mon sens, entre septembre et mi-janvier. Mais la cause est bien différente

  4. Wolber

    Un cyclisme total, des étapes formatées avec des pelotons compacts dans lesquels on progresse en équipes constituées, une éradication des échappées sur les fins de courses depuis 15 ans, des étapes quasi toutes conclues par des sprints…les ingrédients sont donc bien réunis …
    Dieu se rit des hommes qui pleurent les causes dont ils chérissent les effets.

    Maintenant , la gamelle d Ewan…dans un sprint à 6, ç est de la maladresse.

    • Edgar Allan Poe

      Je serais même tenté de dire que vu la position adoptée lors des sprints, certes très efficace, Ewan peut-etre très habile, a malgré tout du prendre déjà de belles gamelles et en prendra d’autres s’il ne change rien à l’affaire. Sagan doit être content…même si j’imagine qu’il fera contre bonne fortune bon coeur…

  5. Edgar Allan Poe

    MDVP, qui en plus d’être un formidable champion, est un garçon posé, semble-t-il, a donné son analyse : les gros enjeux, et la presence conjointe des équipes de sprinters et des favoris à l’approche des arrivées créent les conditions favorables au chute. Il explique aussi qu’il y a des chutes sur des routes très larges et rectilignes.

  6. noirvélo

    Presque tout probablement a été dit , je rajouterai pour ma part quelques petites choses …
    1° Quoi qu’on en dise et bien qu’on entre ici dans les extrêmes , ce genre d’évènement fait les « choux
    gras » des médias , la télévisuelle et l’écrite , les jeux du cirque version 3e millénaire ont bien lieu ,
    avec des organisateurs , des gens qui financent , des protagonistes appâtés par le gain (important!)
    des spectateurs avides de sensations fortes et voulant sortir de l’ennui , oubliant les drames , dès
    le lendemain … Les journalistes parlent toujours de « l’émotion » suscitée , mais j’appelle çà une
    émotion négative , celle qui induit la peur , l’agressivité , le vice … comme lorsqu’on regarde un
    thriller avec pas mal d’hémoglobine , de meurtres , de coups tordus , dont on ressort avec le
    plaisir d’avoir vu un bon film avec un bon scénario … Regardez le programme télé , on dirait qu’il
    n’y a plus que çà , des polars violents , des scènes sanguinolantes , des personnages pourris …
    2° Les pistes cyclables , dans l’ensemble sont encore rares mais lorsqu’elles existent (pour les
    cyclistes only !) sont souvent étroites mais ne comportent pas de signalisation horizontale
    marquée (ralentisseurs , chicanes …) . La route est faites pour les voitures et les cyclistes en
    petit comité , par pour 200 « furieux » qui s’y précipitent aveuglément … Je roule seul , je vois un
    panorama à 180° , en haut du bleu , au milieu du vert et en bas du gris , pas un troupeau de
    « culs noirs  » qui fera sa « vague » au dernier moment …
    3° Bannir absolument les oreillettes , les coureurs ont un « Road book » à lire le matin , un breafing
    à suivre dans la mesure du possible et des évènements … Suivre le GPS , écouter les ordres
    « hurlés » , suivre le contrôle de la puissance et des « tours minute » ??? on va où ? ?? Il ne manque
    plus que le portable avec les « infos de madame » , les urgences dites domestiques …

    4° Je terminerai avec de l’humour , si si !!! Nos champions roulent trop vite !!! à l’instar de la F1
    où on a , au fil des années limité la puissance des moteurs en limitant la cylindrée afin d’avoir
    des voitures qui ne verront jamais les 500 km/H , pour une tenue de route plus sécurisante , on
    devrait limiter les braquets !!! Bannir le 54 x 11 au profit du 50 x 16 (un joli braquet de « cadet »
    qui paradoxalement pourrait être utilisé pour monter le Ventoux ( vous savez , la montagne où
    vous avez peu de chances de chuter « en montant » ) …. Cà , c’était pour rire , quoique …. et pour
    faire plaisir à notre « Mica international  » …. Ouf , j’ai fini …

    • noirvélo

      La rigidité des cadres , des roues , la « réponse brutale » des freins à disques … Tout n’est pas dû au hasard , mais çà c’est un autre domaine …

    • Edgard Allan Por

      Peu de chance de chuter en montant le Ventoux, peut être, mais l’an dernier, je l’ai monté par Malaucène, ça passait, mais ensuite par Bédoin, j’avais l’impression d’être sur un circuit moto. Je serrais les fesses chaque fois que j’entendais arriver une moto à fond de 4eme dans les courbes. J’ai plusieurs fois senti leurs souffles…
      Les pistes cyclables, du moins celles que je fréquente, sont conçues pour les promeneurs du dimanche. Enfants en bas âge… souvent livrés à eux-mêmes (papa/maman sont au téléphone), chiens en liberté… etc… énormément d’intersections où le cycliste n’est pas prioritaire. Et je parle même pas des villes où je me suis retrouvé une fois à rouler à contresens des voitures dans une rue, sur la piste cyclable qui passait entre le trottoir et les voitures!!!
      Bref, ces pistes ont été rajoutées aux routes déjà existantes, aux chaussées déjà exigues et c’est pas le top.
      Je ne me sens en sécurité que dans la cambrousse, pas très loin de chez moi, où il reste un certain respect pour autrui… pas toujours!

      • En juin, les grands cols des Alpes de Haute Provence et des Alpes-Maritimes restent moins fréquentés.

      • noirvélo

        Pour moi c’est pratiquement l’Allemagne 2 fois sur 3 parce que là bas c’est « respect & convivialité » avec des cols dotés de petites routes propres sans beaucoup de circulation en semaine , un peu plus le WE … Reste que c’est pentu le Schwartzwald …!!! Reste la plaine très sympa , aussi !!!

    • Edgard Allan Poe

      Oui, pour les choux gras. À l’instant, le direct s’ouvre avec un générique tape à l’oeil dans lequel on voit les gamelles de début de tour

  7. SERGE

    Et bien qu’est-ce qu’il ne faut pas lire. Vous avez bien la mémoire courte. La chute et le vélo cela va de paire, en compétition ou non. Nous voyons même des professionnels qui tombent en CLM et là c’est la faute à qui, à quoi ? Les oreillettes, la route pas assez large, les virages ??? La faute revient toujours au cycliste qui n’adapte pas sa vitesse à l’environnement et là, cela devient de la compétition à celui qui freinera le dernier.
    A vous lire, le cyclisme de demain se passera sur le circuit Gilles VILLENEUVE, par groupe de 3 ou 5 et par élimination. ce que les japonais appellent le KERIN.
    Le politiquement correct !!! Nous n’avons plus le droit de rien. Ne rien dire, ne rien faire…vous êtes fous avec vos lois ou vos règles, laissez nous vivre p…..!

    • Yann

      Euh…. Des gens, même des cyclistes pro, expriment des avis contraires au votre. Ils en ont le droit. Ils ne vous empêchent pas de vous exprimer. La preuve: votre commentaire. Merci aussi de ne pas leur faire dire ce qu’ils ne disent pas.

    • plasthmatic

      Serge, personne n’a écrit ce que tu dis avoir lu. Personne n’a souhaité des autoroutes, personne n’a souhaité la ligne d’arrivée dix kilomètres avant la ligne d’arrivée. Le vélo et les chutes, même graves, ça va et ça ira toujours ensemble, je suis bien d’accord avec toi. Cela n’interdit pas de faire le tri entre, pour le dire vite, les bonnes et les mauvaises raisons à ces chutes, ou plus exactement, celles qu’on accepte, même graves, ‘parce que c’est le jeu’, et celles qu’on tente d’écarter, parce qu’elles n’ont rien à voir avec le jeu.
      Comme toi, je crains, parallèlement à mon premier mot sur le sujet, une dénaturation conséquente du cyclisme. J’entends des idées aussi farfelues que mauvaises, et je m’inquiète un peu. Il faut en revenir à Madiot, hier soir. Je comprends donc ton message, mais je trouve que ta lecture a un peu caricaturé les avis émis, non ?

    • noirvélo

      Malgré la « ribambelle » de pouces rouges et ta réponse dure , franche , directe , je ne peux pas te donner tort … Les coureurs ont le dernier mot , même si beaucoup de choses , oui , se passent en amont ! J’ai horreur des chutes , de l’injustice , mais elles font partie de ce sport … On fait aussi un choix , de participer ou en tant que spectateur …
      Ma première course , un critérium sur un circuit carré de 1 km , à plus de 80 participants disputé sous une pluie battante , je suis tombé deux fois , la 2e devant mes parents !!! mon père (ancien très bon coureur régional) a d’abord regardé l’état de mon vélo sans me demander comment ça allait !!! … Eh bien moi , ça allait très bien , j’étais fier , j’étais « baptisé » , de la religion  » Flahute pur jus  » avec toutes les rigueurs qu’impose la course … j’avais 17 ans .
      Je ne me contredis pas , il y a toujours et certainement des choses à améliorer mais ce sont les coureurs qui font la course …

    • Laurent

      @Serge,
      D’accord avec toi en ce sens que les risques, les chutes, c’est aussi ca le cyclisme sur route. Ceci étant, on peut probablement améliorer la situation sans aseptiser le sport, ce processus venant avec le risque de le vider de sa substance on est d’accord. On a vu un peloton rouler pendant 100 ans sans oreillettes, est-ce bien nécessaire? En même temps, il faut que le sport évolue aussi techniquement… une oreillette unidirectionnelle, pourquoi pas?
      Le niveau s’homogénéise, y’a 30 ans tu avais 30 coureurs capables de rouler très fort, aujourd’hui c’est tout le peloton de 180 coureurs à qui on demande en plus d’être devant tous au même moment. Les choses évoluent, le cyclisme doit trouver des moyens de s’adapter, de se moderniser, tout en préservant la sécurité des coureurs.

    • yp78

      @ serge, bon c’est pas très grave mais c’est juste pour être précis, l’élimination en piste (le dernier chaque tour ou 2 tours sort pour terminer à deux concurrents pour la finale) ce n’est donc le Keirin (pas d’éliminé par tour) mais c’est le 1er qui arrive sur un nombre de tour définis qui gagne.

      Pour avoir vu des Keirin en vrai au Japon (niveau national) en fait tous les coups sont permis mais ils faut « juste » avoir les mains sur le cintre, de fait SAGAN ne serait pas mauvais du tout à ce petit jeu.
      Mais tu as raison les pros vont très vite maintenant et 90% du peloton pro est au top niveau alors qu’ il y a 30 ans c’était plus facile de passer moins de monde, tous en file indienne pour les costauds c’était plus « facile », sauf pour MVDP qui s’amuse dans les bosses

  8. mica

    D’ aprés la plupart des remarques ci dessus, on voit bien que chacun a conscience de la difficulté « organisationelle » du cyclisme…..
    Laurent propose d’ élargir la régle des 3 derniers Km aux 10Km……pourquoi pas ? mais alors, pourquoi pas aux 50 Km……..etc…..etc..
    Ou alors, pour rendre la course encore plus artificielle, « imposer » l’ échappée qui irait systématiquement  » au bout »……..et, pourquoi pas des parcours de liaison avec seulement des spéciales chronométrées , le tout sur une quinzaine de jours de courses….
    Ce qui me semble évident, c’ est que la densité de véhicules motorisés, devant, derriére, sur les cotés, au dessus (hélicos), doublant le peloton….etc participe à une aspiration générale je le dis depuis longtemps, sans cela le cyclisme irait beaucoup moins vite et
    serait totalement différent.
    Quand on voit toutes ces motos « ouvreuses », ces motos caméra, ces motos dites de sécurité, ardoisiére ou autre……ça fait peur….. ( je sais bien que certains plans écrasent un peu l’ image……mais quand on a dit ça, on n’ a pas tout dit!
    Alors, que faire? Revenir à une centaine de coureurs , imposer du mobilier urbain démontable…..ça airait un cout , mais ASO aurait de quoi mettre la main à la pate.
    Tout cela est bien compliqué……et encore, ASO n’ a pas choisi de faire disputer les sprints en faux plats descendants (encore qu’ hier…..? ) comme au tour de Pologne ou, me semble t’ il au Giro.
    Allez, le cyclisme est bien compliqué, et sa « mise en oeuvre » une gageure.
    Bon courage à tous!

  9. yp78

    quand on regarde le dernier km de Sagan il est loin d’être un mec cool, coup d’épaule, forçage de prise de roue arrière et autres etc., oui je sais c’est un sprint..
    Mais c’est lui qui met un coup d’épaule à Ewan qui dérive sur la droite (pas le même poids) Caleb se trouve coincé entre la balustrade et la roue arrière de Merlier, et l’inéluctable arrive Merlier démarre « de bonne foi » il part un peu à droite et la roue d ‘ewan est emportée, classique mais Sagan devient de plus en plus agressif et « sans gêne » un jour il va payer son manque de respect des règles et des autres,

    • ju

      Ça fait longtemps qu’il est agressif, Sagan, souvenez vous de la fois où il met le Cav dans les barrières avec un coup de coude dans la tronche de l’anglais. Ouille ouille. N’empêche, il est un peu plus costaud que les autres et il en joue, chacun fait avec les moyens du bords, il perd rarement le contrôle, c’est plutôt maîtrisé.

      Et j’aimerais bien le voir dans un keirin.

  10. Il y a un conflit entre le sport spectacle, les intérêt financiers et la sécurité.

    Il y va un peu des coureurs mais certains de leurs comportements ne tiennent pas du cognitif mais d un conditionnement.

    Il y va beaucoup de l organisateur et de sa fédération.

    Actuellement, les choix priorisent les intérêts politico-financiers et le spectacle. Ce qui à long terme peut devenir improductif.

    On ne limitera jamais tous les risques mais la fédération et l organisateur peuvent prendre des mesures.

    Réinstaurer un prologue d au moins 10 km.

    une ligne parfaitement droite de 4 voies d au moins 1 km pour les arrivées à plat (donc pas forcément sous les fenêtres de M. le maire). L arrivée d hier était dangereuse. Les grandes courbes prisent à pleines vitesses sont facteurs de risques importants. Tout le monde veut être à l intérieur et les lanceurs s écartent avec juste la part de vice nécessaire.

    Si possible, un vrai CLM et une vraie étape de montagne assez rapidement dans la première semaine.

    Suppression, ou limitation en fonction des parcours, des capteurs de puissance et de tout ce qui est inutile et pourraient distraire les coureurs.

    Limiter autant que possible les arrivées en bas des cols pour privilégier les arrivées au sommet ou alors à une distance suffisante du pied du col.

    Garder une pensée sur la sécurité à chaque décisions prises.

    Suppression des freins à disque.

    Limiter les véhicules motorisés.

    Etc, etc… Choisir, c est renoncer.

    • Edgar Allan Poe

      Exact Eric !
      Deux mois qu’on nous sert une bataille homérique, un pugilat entre MVDP, Alaphilippe et Van Aert dans la fosse aux loups ! Même la sémantique s’en mêle.
      On est totalement dans la société du spectacle et ASO a gagné son pari : les audiences TV ont été maximales samedi et dimanche. Mais on savait pertinemment que lâcher 200 gars avec pour seule visée de faire coup double, étape et maillot jaune, allait créer des distorsions dans le jeu sportif ! Ou alors il fallait arriver au sommet de l’Alpe d’Huez…
      Roglic a posté une photo de ses blessures et bandages avec le sourire. En tant que vieux c.., j’apprécie ce genre de personne, sans bruit, avec un sacré moral. Pas du genre à s’apitoyer sur son sort.
      Chutes de Roglic, Tony Martin blessé…Gesink out, je serai le manager de Jumbo, je me demande si je ne switcherais pas le leadership sur Van Aert, sous réserve qu’il soit dans la même forme que l’an dernier. Vu ses perf en chrono, et vu comme il passait les cols, il a le tour 2021 dans les pattes !
      A propos de vieux c…, Jalabert et et Voeckler ne sont plus coureurs, on l’a bien compris, aussi bien qu’ils ont compris pour qui ils bossent aujourd’hui.
      D’ailleurs, de mémoire, Jalabert qui est assez critique envers les « protestataires », avait lui aussi fait grève en 2018, pour des raisons que je qualifierais de beaucoup moins éthiques. Je me trompe ?
      Sinon, depuis l’étape des strade bianche dans le Giro, il n’y a plus de crevaisons. Formidable.

    • Laurent

      @Éric,
      Cette idée d’imposer un prologue (suffisamment long) pour établir une première hiérarchie est intéressante et pourrait certainement aider un peu à calmer certaines ardeurs. Bien vu.

  11. Wolber

    La chute et le velo vont de paire, évidemment mais tout dépend de la fréquence des chutes.

    • Cela dépend également de l acceptation du risque. Je pense que chez les coureurs cyclistes, cette acceptation est immense.

      Mais il est plus facile de consentir à accepter quand l organisateur n a d autres choix.

      Quand les choix ignorent délibérément la sécurité pour des motifs peu convaincants, c est la grève !

      Jusqu’à la prochaine fois…

  12. marius

    Vue du côté spectateur ou cycliste ne pratiquant pas la compétition, les chutes sont devenues malheureusement banales et les médias en sont friands, tout comme des accrochages, sorties de pistes ou routes dans les sports mécaniques.
    Quand un ancien Pro comme Madiot pousse un coup gueule, c’est qu’il y a vraiment un problème.
    Les courses professionnelles doivent absolument changer. Il y a des points qui peuvent facilement être améliorer. Diminution des motos et autres véhicules suiveurs, suppression des oreillettes.
    Pour le reste, mobilier urbain, ralentisseurs, rétrécissement, le reflet de notre société anti-voiture, sont aujourd’hui incompatibles au déroulement d’une course en peloton. Pour cela , pas ou peu de solutions. Je ne fais plus de cyclosportives en France, à cause des routes ouvertes. Le week-end dernier, j’étais à Cuneo faire la Fausto Coppi. Les Italiens, malgré des routes en mauvais état, ne négligent pas la sécurité. Routes fermées et sécurisées, signaleurs avec un drapeau pour chaque points dangereux, exemple, épingle à cheveux . Pour un prix imbattable vs Etape du Tour. Et pourtant il y a eu des chutes et il y en aura toujours.

  13. Edgard Allan Poe

    Le VTT dans les bois comporte aussi une période extrêmement dangereuse à mon sens, entre septembre et mi-janvier. Mais la cause est bien différente

    • marius

      Tout à fait, EAP, sans compter les pièges ou autres fils tendus en travers du chemin. L’an dernier, un ami a fait les frais d’un fil de pâture, tendu par le proprio du champ, que le sentier de pays traversait légalement. 1 clavicule, 8 cotes cassés et un poumon perforé…heureusement, il roule toujours à VTT.

  14. Quelqu'un

    Si les coureurs font la course et bien ils font aussi les chutes. Se lancer à fond dans un parcours qui ne s’y convient pas, bien il est là le problème.

    Vous avez des chutes sur vélodrôme! Même en ligne droite, ça chute !

    Alors bordel, qu’ils assument leurs « moves » de merde!!!

    -Signé un ancien coureur maître qui en a vu des chutes causées par des clowns qui prennent des risques inutiles pour gagner un championnat mondial de fond de rang….alors imaginez le TdF.

    • Personne n entend éradiquer les chutes. Le risque doit juste être acceptable pour être accepté.

      Car aujourd’hui, il ne l est plus.

  15. Wolber

    90% des coureurs évoluent au profit des 10% restant avec pour UNIQUE action ds les premières étapes du Tour d évoluer en ordre serré au sein d un peloton parfaitement compact pour permettre aux leaders de se maintenir en tête de ce même peloton grâce à un rythme de course de plus en plus soutenu à mesure que la ligne d arrivée se rapproche.
    Et en ête d un peloton, les places sont chères, disputées, dangereuses. Et en velo le danger , c est la chute.
    Les directeurs sportifs sont les instigateurs de cet état de fait.

    Les coureurs s arrêtent …et manifestement n ont rien à dire. Les oreillettes, sur ce coup, ne leur auront servi à rien. A moins que les consignes étaient de ne rien dire…

    Shelling, avec son maillot à pois, ratonne, prends les points et se relève…superbe! La fin doit justifier les moyens.

  16. J ajouterai que Roglic, quand il est en stage, est d une grande simplicité. Quand il croise les Tignards, il sait être le premier à dire bonjour. Son fils pratique la draisienne et joue avec les enfants du village sans aucune distinction de classe. La famille Roglic est discrète.

    Pour Jalabert, le souvenir est lointain. Mais je le revois en 98, très critique envers les contrôles de police, assis dans la voiture de son directeur sportif, une glace à la main, annonçant qu il abandonnait en raison de la sale ambiance.

  17. Lemond

    « Au moins deux coureurs ont été méchamment coupés par des disques lors de chutes depuis le début de ce Tour de France, mais on tait ces informations car l’industrie du vélo n’a pas terminé sa transition vers le disque. »

    « On tait des informations » pour l’industrie du vélo.
    Imaginez dans les autres domaines (par exemple au hasard: la santé) ou les enjeux économiques sont infiniment plus élevés!

    Pour le reste, très bonne analyse de la situation.
    Mais le phénomène des chutes n’est pas nouveau. Depuis que je suis petit on répète que les leaders doivent éviter les chutes la première semaine.

    Il serait intéressant de faire une étude sur leur nombre et leur dangerosité depuis la généralisation des oreillettes…

    On pourra rétorquer que d’autres facteurs entrent en jeu, comme le mobilier urbain.
    Mais si on supprime les oreillettes, on pourra voir au bout de quelques années l’impact réel qu’elles avaient.

    Dernière petite remarque sur les vélos : on les voit complètement détruits, c’est assez incroyable. Une réflexion plus globale sur le matériel (pas que les freins) devrait être menée. Les vélos ont en principe un poids minimal mais la course à la légerté semble les rendre trop fragiles. Et les coureurs s’envolent. Je n’avais jamais vu une chute comme celle de samedi ou le coureur fait un tel vol-plané qu’il retombe sur un spectateur pourtant à plusieurs mètres de la route!

  18. yvon

    EAP
    Je suis très souvent de ton avis sur le vélo mais pour la chasse les vetetistes respectent pas très souvent le droit de propriété en France tout appartient à quelqu’un même les terrains de l’Etat sont loués à des particuliers. Que penserais tu si nous ne respections tes droits.

    • Le problème n est pas tant le respect des droits que les individus qui s arrogent le droit de tendre des pièges pour faire respecter leurs propriétés.

      Ils devraient acheter des fusils pour tirer sur les VTTiste.

      C’est déjà fait !

      Ah mince… pardon.

      • noirvélo

        Oui , certains chasseurs ont la vue tellement « brouillée » après apéro , qu’ils confondent la bicyclette des prés avec la galinette cendrée , c’est dire …

    • Edgar Allan Poe

      Drôle de procès que tu me fais, Yvon. Ne serais tu pas un peu partisan ?
      En novembre, à 500 mètres de chez moi, je passais à pied tranquille sur un petit chemin. Je marchais après un footing. Un chien sort alors de la végétation au bord du chemin, suivi de 2 chasseurs qui me tournent le dos. Le chien fait demi tour dans ma direction, et là, soudainement, je me retrouve face aux deux chasseurs fusils braqués face à moi à 5 mètres. J’étais sur un chemin de randonnée fléché.
      C’est de cela dont je parlais dans mon commentaire hors sujet, j’en conviens.

    •  » en France tout appartient à quelqu’un même les terrains de l’Etat sont loués à des particuliers »

      Bon… au moins, c est clair, la promenade à pied ou à VTT est interdite.

      • Edgar Allan Poe

        J’ai failli me faire prendre par ta remarque sur les bons chasseurs ! Effectivement, dès que j’y pense, la galinette cendrée me vient à l’esprit, mais uniquement dans le Bouchenois.
        Pour moi, c’est une pratique barbare d’un autre temps. Mais si l’État le permet encore, je l’accepte. Mais je ne veux pas m’exposer à prendre une balle quand je roule en VTT en pleine nature. Point barre. Et cette sécurité n’existe pas autour de chez moi dans les 4 mois évoqués.
        Froome gagne le tour 2023 sous le maillot Qsteps.

      • La chasse est un sport.

        C est même le seul sport qui fait grossir le bide et rougir le pif. 😉

  19. mica

    Le comportement des coureurs est aussi souvent à mètre en cause.
    Certains tassements , ou « ballancements » (hors sprints d’ arrivées) sont, ou étaient, de rigueur.
    On peut penser que l’ embauche de G. Moscon par la feu équipe SKY était surtout destinée à faire régner un certain ordre autour de quelques sujets Britanniques ( et non des moindres) peu connaisseurs des habitudes cyclistes.
    Le regretté Portal ne s’ y était pas trompé.
    Dans un ordre d’ idées un peu similaire, on a vu, dans une course secondaires des équipes  » faire barrage » dans une montée afin que les sprinteurs ne soient pas largués dans la dite montée.
    Pratique plus ou moins tolérée…..encore un réglement à géométrie variable…….et là, pour l’ occasion, on n’ a pas entendu Madiot……..pas plus que lors d’ un certain Milan San Remo………

    • C’est vrai. Mais l on sanctionne parfois les coureurs, jamais les organisateurs et les fédérations.

  20. mica

    Il l’ a fait ! ça y est, « le vieux » en a claqué une……..lui qui semblait perdu pour le cyclisme depuis 2 ou 3 ans et il y a encore 3 mois!
    Bravo au Cav même si l’ on sait bien que Quik Step est capable de produire des miracles……….pour qui le prochain miracle ? Demain on en aura une idée encore plus précise…..mon « petit doigt » me dit qu’ un Français va être de la fête!

    • noirvélo

      Oui , mica , les « smarties » qui ne fondent pas dans les poches des maillots sont efficaces , c’est indéniable … On annonce Pinot à la Quick … je déconne encore !

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