"On nous sert ce matin un bel exemple de langue de bois à propos du dopage et c’est Walter Godefroot qui nous le sert":http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800002&sid=7894795&cKey=1181040968000. Il affirme en effet qu’il ignorait les pratiques dopantes de ses coureurs, qu’il a le soutien du personnel, des collaborateurs et des coureurs et qu’il a probablement été très naif durant les années 1990. Ben voyons! Godefroot naif? Lui, l’ancien coureur professionnel rompu aux ficelles du métier? Gedefroot ignorait les pratiques dopantes de ses coureurs? Ben voyons! Le peloton s’allumait depuis des années, Indurain grimpait les cols avec les meilleurs grimpeurs, les Italiens de la Gewiss avaient fait un festival en 1994 et Riis faisait partie, cette année-là, de Gewiss (dont le médecin était Ferrari, rappelons-le) avant de rejoindre Deutsche Telekom. Toutes ces pratiques étaient hautement connues de tous dans le milieu. Seulement voilà, c’était indétectable alors on en profitait pour berner le public. Le golden age du cyclisme. Godefroot a le soutien du personnel, des collaborateurs et des coureurs? Ben voyons! Ils sont tous au moins aussi impliqués que lui! Bref, Godefroot a terriblement baissé dans notre estime et protège visiblement ses intérêts dans le vélo – intérêts qui s’appellent Astana dont la préparation pour le prochain Tour de France va bon train – en prenant la seule ligne de conduite possible lorsqu’on a de tels objectifs, nier tout en bloc. Godefroot a d’ailleurs refusé de balancer Ullrich, protégeant son ancien leader. Notre avis? Il faut résolument arrêter de sanctionner que les coureurs et mettre également de côté les directeurs sportifs verreux. Godefroot est résolument l’un d’eux et il devrait être définitivement écarté de tout rôle dans le cyclisme. Comment sinon prétendre à un ménage crédible du cyclisme? Ironiquement, c’est Riis qui doit aujourd’hui en avoir gros sur la patate!
fred
Le ridicule ne tue pas, c’est dommage après les propos de Walter. C’est toujours aussi guignolesque.
fred
Jesus Manzano (ex-Kelme) persiste et signe dans un article du quotidien espagnol sportif Marca version web. Il accuse ouvertement Valverde, Belda, Echavarri d‘être impliqués selon ses termes “jusqu’au cou” dans l’affaire Puerto. Il révèle que Manolo Saiz “se baladait” avec des doses importantes d’EPO sans être inquiété et, qu’une infirmière surnommée “la paloma blanca” (en français la colombe blanche) payée 27000€/an se chargeait de l’injection.
Il précise aussi qu‘à cause du dopage des coureurs pro sont devenus accrocs à la drogue comme son ami, le regretté J.M. Jimenez.