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La saga d’un vélodrome au Québec

Deux commentaires m’ont interpellé ces dernières heures, commentaires en réaction à mon texte d’hier soir portant sur la viabilité d’un nouveau vélodrome qui pourrait être construit à St-Georges de Beauce prochainement. Pour certains, mon commentaire reflète une étroitesse d’esprit ; pour d’autres, c’est l’occasion de refaire l’historique complet du vélodrome de Bromont, comme pour présenter une ultime tentative d’en justifier l’existence.

Je persiste et signe: un vélodrome à St-Georges de Beauce ne m’apparaît pas viable. Celui de Montréal il y a deux décennies n’était pas viable. Celui de St-Augustin de Desmaures, près de la ville de Québec, n’était pas viable et a été malheureusement démoli il y a quelques mois. Celui de Bromont, non couvert, est sur respirateur artificiel depuis des années: éloigné géographiquement (75 kms de voiture depuis Montréal pour aller rouler entre 1h et 2h sur une piste, oui, c’est loin, trop loin pour que les gens le fassent régulièrement, notamment les soirs de semaine) et par conséquent sous exploité, non rentable, ses responsables peinent chaque année pour trouver les fonds nécessaires afin de réparer les dégradations causées par l’hiver québécois.

Un vélodrome doit-il, peut-il, être rentable ? Probablement que non. Même ceux de Paris ont éprouvé de nombreuses difficultés depuis des décennies, l’Open des Nations ayant disparu il y a quelques années déjà de Bercy. Et que dire du vélodrome de la Cipale qui se dégrade doucement, faute d’investissements pour le retaper ! Mais compte tenu que l’argent nécessaire à la construction et l’exploitation d’une telle infrastructure ne peut venir que de sources publiques, il m’apparaît important de pouvoir justifier, devant les décideurs publics, que les promoteurs du projet ainsi que la communauté cycliste tentent de faire sa part et maximise ses chances d’en faire un certain succès. Comment convaincre les décideurs publics si le projet présente un nouveau vélodrome construit dans une ville éloignée et disposant d’un faible bassin de population ? Quels cyclistes viendront rouler au vélodrome un mardi soir 19 février pour justifier l’existence d’une telle infrastructure ? Quelle espérance de revenus d’appoint ? Quel public autre que l’encadrement des coureurs pour venir assister aux compétitions ?

Je persiste et signe: je regrette amèrement que le Québec n’ait pas de vélodrome couvert pour développer le cyclisme de haut niveau. Je serai le premier à soutenir une initiative raisonnable en ce sens.

Je persiste et signe: la Beauce est un bastion du cyclisme au Québec et l’entrepreneurship légendaire de sa population s’incarne aussi au niveau du vélo, avec l’organisation du Tour de Beauce, des Championnats nationaux et provinciaux ainsi que de Montréal-Québec. Peu de communautés font autant et sont aussi engagées pour le cyclisme que ne l’est la communauté beauceronne. 

Je persiste et signe: si un vélodrome a un avenir au Québec, c’est à Montréal qu’il doit être construit. Pas parce que je suis pro-Montréalais. Je n’y suis pas né, je n’y habite pas et je fuis même cette ville et ses embouteillages comme la peste. Mais avec plus de 3,5 millions d’habitants (contre 31 000 pour St-Georges…50 000 pour toute la Beauce, à peine 800 000 si on compte la RMR de Québec également, incluant Lévis et Charlesbourg), Montréal et ses environs présentent un bassin de population suffisant selon moi pour justifier un tel investissement et pour garantir qu’une masse critique de cyclistes pourront utiliser cette infrastructure à l’année. 

Je persiste et signe: le cyclisme s’est quelque peu développé au Québec depuis une quinzaine d’années, créant peut-être une opportunité pour remettre ce projet d’un vélodrome couvert de l’avant auprès des divers palliers gouvernementaux. De plus, il existe une certaine histoire de la piste à Montréal qui a connu de glorieux Six-Jours dans les années 1950 et 1960. Pourquoi ne pas penser relancer ces Six-Jours si populaires à l’époque ? Pour une somme beaucoup moins élevée que celle nécessaire à l’organisation d’un grand prix de Formule 1, on peut peut-être proposer à la population de Montréal et du Québec un événement vraiment sportif et excitant, des Six-Jours.

Je persiste et signe: pour qu’une telle aventure aie une chance d’être acceptée des pouvoirs publics, les seuls à vraiment pouvoir financer un tel projet, c’est à Montréal qu’elle doit voir le jour. Pas par étroitesse d’esprit. Pas par un désir de rentabilité financière. Par simple bon sens. Parce que la population du Québec est une petite population de 7,5 millions d’habitants et qu’il faut, par conséquent, tenter d’en rejoindre le plus grand nombre. Ce n’est à mon sens qu’à Montréal ou dans sa banlieue proche qu’on pourra le faire.

Un vélodrome couvert au Québec ? Formidable ! Mais il faut se donner une chance, que diable !

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Vélodrome au Québec: l’occasion ratée d’un vrai débat?

17 Commentaires

  1. ko

    Je suis un cycliste sérieux de 43 ans, ca fait 10 ans que je fais du vélo. Je fais de la route et de la montagne, je fais quelques courses durant l’année. J’ai un entraineur et je fais partie d’un club. Des gars ayant mon profil, il y en a beaucoup plus aujourd’hui qu’au moment ou le vélodrome fut remplacé par des pingouins. Non seulement la quantité des cyclistes a augmenté, mais aussi la facon dont on le pratique, soit avec du sérieux. On fait de la muscu en hiver, du spinning, etc… Ayant été initié à la piste de Bromont il y quelques semaines, je te jure que je serais un utilisateur du vélodrome 2 à 3 fois semaines de octobre à avril. D’ailleurs, j’ai fait des recherches et le promoteur des mardis lachine Tino Rossi serait intéressé à construire ce vélodrome et il serait appuyé par la famille Saputo. J’ai même entendu dire que le Maire Tremblay y aurait donné son assentiment. Ca serait assez intéressant de voir ou il en est rendu dans sa démarche. Pour un vélodrome dans la beauce, c’est une joke, la ville a refué du revers de la main ce projet mené par des citoyens.

    Un vélodrome à Montréal, oui Monsieur.

    Je ne veux pas insérer le lien, de peur qu’il soit mis en quarantaine, taper velodrome montreal saputo dans google.

  2. Louis

    Je suis d’accord sur le fait que St-Georges-de-Beauce est trop petit pour accueillir une telle infrastructure. Par contre je suis certain que Montréal n’est pas la seule ville qui serait capable d’en accueillir une. Québec et Ottawa-Gatineau ont d’après moi un bassin de population suffisant pour avoir un vélodrome. Celui-ci devrait évidemment être situé au centre de la ville (et non à St-Augustin…) afin d’être le plus accessible possible.

    Peu importe où sera le prochain vélodrome couvert au Québec, il devra accueillir d’importants événements pour que le sport gagne en visibilité. Les gens qui ont un vélodrome dans leur ville ont plus de chance d’adopter le cyclisme comme sport. C’est logique vous me direz mais c’est comme pour le transport en commun: si tu en offre, beaucoup de gens le prendront; si tu n’en offre pas, peu de gens en réclameront.

    Je suis tout de même content que des gens sérieux pensent à un vélodrome au Québec! Même si le projet n’abouti pas, au moins il aura fait jaser, si peu soit-il…

  3. Ricou

    Un point important qu’il ne faut pas oublier dans ce débat est que les villes (ou régions) de Bromont et de St-George ne compte aucune Universités. Si on veut développer le sport, c’est bien beau les p’tits vieux de notre genre mais l’avenir du sport passe par les jeunes. Si on veux promouvoir la santé en plus du sport de haut niveau, il faut installer un vélodrome intérieur à un endroit où il y a du monde et où ces gens peuvent aussi développer leurs connaissances.

    Ce qui ne veux pas dire qu’un vélodrome en périphérie n’est pas souhaitable, mais avant il faut démonter que c’est possible là où il y a la masse auparavant.

  4. Michel

    je suis un cycliste de 47 ans
    j ai roulé au vélodrome de Montréal, assisté a sa démolition, un des moments les plus pénibles de ma vie, mais surtout causé par les manque de leadership des dirigeants de la Fédé de l époque
    aujourd hui nous sommes pret pour un nouveau vélodrome, mais pas un éléphant blanc de grace
    je reste a Lachine, j ai assisté a la naissance du Soccerplexe Catalogna, beau petit projet a l époque, mais qui a été rentable et qui a fait naitre combien d autres centres de soccer intérieur……….
    pourquoi ne pas calqué la meme idéologie, centre vraiment construit pour les cyclistes, la masse est la
    Michel

  5. Biker005

    Bromont l’a prouvé qu’un Vélodrome ne pouvait fonctionner loin d’un grand bassin de population.

    Pour le fonctionnement et la viabilité financiere autant que sportive d’un Vélodrome il faut:
    *- Des écoles primaires, secondaires, cegep et université a proximité (pour faire de l’initiation jusqu’au développement dun athlète accomplie – Tous les athletes vont à l’école – donc ca prend un lieu scolaire + surface d’entrainement proche si on veut développer des athletes) Instaurer un programmes sports-études;

    *- Ressources humaines spécialisés disponibles pour des intervention courte (30 min) et à proximité quand les athlètes ont de besoin de service ou de conseil : psychologie sportive; entraineurs, nutrition; médico-sportif (médecine sportive et physiothérapie);/// Pour cela, la meilleur endroit est serait de greffer le vélodrome a proximité ou en partenariat avec une Université – Au vélodrome de bromont il est trop honéreux de faire venir des spécialistes de sherbrooke ou de Montreal pour un testing d’un athlete.

    *- enseignement populaire : initiations, perfectionnement, séances d’entraînement individuelles ou de groupe;

    *- accès à certaines infrastructures d’entraînement connexes: salle de musculation / salle de testing / salle de conférence / salle a manger / sanitaire, etc

    *-La vocation sportive d’un centre national d’entraînement. D’emblée, précisons qu’un centre national se doit de soutenir le développement de l’athlète afin qu’il puisse atteindre la haute performance. Un centre national d’entraînement s’adresse principalement aux athlètes sélectionnés par les fédérations sportives provinciales et canadiennes. De plus, les athlètes qui y sont rattachés s’entraînent sur une base quotidienne, au centre et à l’extérieur de celui-ci, en vue de participer à de grandes manifestations sportives nationales et internationales . Un centre doit également posséder des équipements et des services permettant à l’athlète de mieux s’entraîner et ainsi, d’encore mieux rivaliser sur la scène internationale.

    -*M. Hutsebaut, lors de la réalisation de son projet, a voulu calquer le modèle des centres nationaux multisports. En fait, il cherchait à avoir des centres nationaux indépendants spécialisés qu’en cyclisme, mais à l’image et au fonctionnement des centres multisports. Ces derniers offrent divers services centralisés pour différents sports, soit les équipements, les infrastructures et les services. Cependant, d’un point de vue économique, cette option de centres nationaux spécialisés en cyclisme répartis à travers le Canada et fonctionnant en solitaire n’est pas une complète réussite en comparaison aux centres multisports, car :
    •peu d’économies d’échelle;
    •moins de possibilités de partenariats;
    •répartition des coûts moins aisée;
    •faible centralisation des services et de l’administration entre tous les centres nationaux de cyclisme;
    •diminution de la rentabilité, puisqu’une offre de programmes et de services à de multiples sports ne peut être faite;
    •etc.

  6. AL

    Je n’habite pas Montréal, ni la Rive-Sud.
    Un vélodrome INTÉRIEUR serait un outil merveilleux pour le développement du cyclisme au Québec.
    Il est impératif qu’il soit COUVERT, à MONTRÉAL ou en périphérie (Rive-Sud encore mieux)

  7. Andy Lamarre

    ko: Si tu crois tout ce que te dis « Tino Rossi  » tu n’as pas finis d’etre déçu….
    Pour le reste, nous avons déja eu le mplus beau vélodrome au monde a Montréal et on a pas été capable de le tenir, alors arrêtons de rêver en couleur.
    PS; J’y ais passé 12 ans de ma vie sur ce beau vélodrome.

  8. Denis Levesque

    Merveilleux que de commentaires négatifs envers le projet de vélodrome à St-Georges. Le tour de Beauce en sera à sa vingt-quatrième édition en 2009 ce qui en fait et de loin la plus vieille course par étape et pour ne pas dire la seule au Québec! Non, pardon,au Canada! Les championnats Canadiens se dérouleront à St-Georges en 2009 pour une troisième année consécutive.
    Demandez à l’ACC combien d’organisations de Montréal ont déposé leur candidature pour l’organisation de cet évênement et même au Canada. Les trois dernières années,
    la FQSC a mandaté St-Georges de Beauce pour l’organisation des championnats Québécois. La beauce serait-elle favorisée par les fédérations???
    Moi, je trouve vraiment décourageant de voir les gens de notre milieu être aussi négatif envers un projet piloté par 29 personnes de tous les milieus sportifs, scolaire et affaires. Avant de porter des jugements sur la viabilité d’une telle infrastrucure avez-vous regardé de près le projet? Saviez-vous que St-Georges a besoin d’une deuxième glace intérieure et que le vélodrome serait dans la même bâtisse? Donc, moins couteux à construire et plus facile à rentabiliser. Sur notre comité, il n’y a personne issu du milieu cyclisme,
    il n’y a que des gens désireux de donner à la population des infrastructures sportives adéquates dans tous les sports. Et si nous pourrions en faire profiter les gens du Québec voir du Canada et de l’est des États-Unis? Et ainsi le rentabiliser.
    Moi, j’y crois!

    Si, St-Georges présente aujourdhui un tel projet, pourquoi ne pas vous mettre tous derrière nous?
    Je vous jure que si Montréal ou toute autre ville au Canada présente un tel projet vous n’entendrez personne, du Tour de Beauce et de notre comité, le
    dénigrer. Au contraire, nous serions derrière vous.

    L’avenir est à ceux qui ose!
    Pourquoi n’oserions nous pas?
    Et vous?

    Denis Levesque
    président du comité organisateur
    Tour de Beauce, Championnats Canadiens,
    Championnats Québécois Montréal Québec

    N.B. Pour en savoir plus
    Corporation sports loisirs Saint-Georges
    sur Facebook

  9. Vincent

    D’après-moi on a peut-être pas fini d’en entendre parler à voir les réactions de Josée et de SDVTi

    http://veloptimum.net/velonouvelles/8/ART/10oct/Velop21.html

    http://www.sdvti.com/desolant

    Si il y a certaines personnes du milieu qui croit que ça ne marchera pas en Beauce c’est qu’ils ont peut-être du flair, un mauvais pressentiment ou bien simplement un peu de réflexion et de jugeote. La critique est parfois constructive, pensez-y deux fois avant de dire que ça sert à rien de critiquer et que ça fait juste mettre des bâtons dans les roues!

    Mais bon parlez-en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en!

    On veut un foutu vélodrome convert!

  10. YE

    Je suis pour un vélodrome à Montréal. On n’est pas loin de 50% de la population du Québec et plus de 50% des cyclistes de la province. Donc il ne faut pas se posé la question sur le lieu du prochain vélodrome! En 2006, j’ai rencontré des représentants de la ville de Montréal pour le projet d’une piste intérieur. J’ai demandé si la ville pourrait offrir un locale qui pourras accueillir un vélodrome hivernal pour le développement des cyclistes. J’ai proposé une place valable. C’est un ancien club de tennis (Tennis St-Laurent) dans l’arrondissement st-Laurent de Montréal. Le lieu est stratégique pas loin des autoroutes (la 15 et la 40) et le métro/bus, facile d’accès et il est couvert. L’infrastructure peut accueillir deux vélodromes de 200m. Malheureusement pas de réponse favorable. J’ai trouvé finalement que l’ancien club est utilisé comme entrepôt.
    Je me demande pourquoi la ville donne le droit à une firme de production en ville d’utiliser les infrastructures de ce club de tennis comme dépôts et non pour le développement du sport?
    Une autre solution. Il y a de la place pour un vélodrome de 200m dans des mezzanines du stade olympique de Montréal. Le stade est chauffé, se trouve dans un cartier défavorisé, il y a le métro et il nous appartient. Je pense c’est la place parfaite pour avoir un vélodrome pour le développement des cyclistes pour toute l’année. Nous avons ici à Montréal du monde qui peuvent nous fournir du bois pour la construction. Je ne sais pas qu’est ce qu’on attend de plus!
    Mon dernier scoop, J’ai participé à la marche du lancement de la campagne Centraide 2008 du grand Montréal il y a 15 jours. J’ai profité pendant 2 minutes de parler avec le maire de Montréal pour la cause d’un vélodrome couvert. Il m’a rependu que la ville pense sérieusement à ce projet. Croisons les doits!

    Amicalement

  11. Pierre

    Bonjour,

    J’habite à Saint-Georges et je suis au courrant de ce projet depuis queleues mois. Premièrement, sachez que dans ce projet, le vélodrome représente une infimme parti du coût global. Deuxièmmement, la première pèleté de terre est loin d’être donnée car le projet total $$$ n’a pas l’appuie du conseil de ville.

    Je suis d’accord pour dire que la Beauce n’a pas le bassin de polulation pour faire vivre un vélodrome à elle seule. Ici, à St-Georges, il n’y a que 2 petits clubs cyclistes de compétition. Un junior et l’autre sénior & maître. Il y a également un club de vélo récréatif: « sur 2 roues » qui pourrait apporter quelques adeptes sur piste. On s’entend que ce n’est pas ça qui va remplir le vélodrome à tous les soirs.

    Bon ensuite, il y a Québec qui est à 1h de route aussi ce qui aiderait certanement à apporter quelques cycliste supplémentaires. De plus, l’élite sur piste de l’est du Canada aimera probablement mieux établir pignon sur rue à St-Georges de Beauce qu’à Calgary. Finalement il va y avoir un peu de monde pareil…

    Cependant, le vélodrome ne serait pas seul. ll ferait parti d’un complexe multisport. Ce n’est pas le vélodrome qui coute cher à bâtir. C’est l’aréna. Ça change tout. Il n’est donc pas nécessaire de rentabiliser le vélodrome avec les abonnements et le faire survivre à coup de subventions gouvernementales.

    Je vois plutôt ce vélodrome comme une plaque tournante pour l’organisation de 1-2 compétitions d’envergure par année qui apporteront beaucoup de retombés économiques qui à elles seules justifieront l’investissement initial. Les beaucerons ont montrés à plusieurs reprise qu’ils pouvaient organiser des évènements d’envergure.

    Je crois que ce serait bon pour Saint-Georges et pour le cyclisme sur piste au Canada. C’est vrai que ce ne serait peut être pas l’idéal pour les cyclistes amateurs Montréalais mais bon… soyons franc, le vélodrome sera moins plein à saint-georges qu’à Montréal, mais il ne faut pas dire que ce sera un échec seulement par jalousie non plus.

  12. ko

    C’est vraiment excitant toute cette histoire de vélodrome. Pour construire un vélodrome, ca prend un montage financier et un plan d’affaire. Qui met combien? Fédéral, provincial, municipal, privé, banque, etc…

    Les gens et les organismes qui déboursent l’argent ont une idée en tête. Il veulent un maximum de garantie afin de rembourser leurs prêts. Comment un vélodrome peut-il être rentable? Ce sont les utilisateurs qui vont le rentabiliser. Ce ne sont pas les athlètes de niveau national et international, ce sont les cyclos d’ici. C’est pour ca qu’il faut construire à un endroit ou il y a un maximum d’utilisateurs. Et ou il y a un max de cyclos, c’est à Montréal… surtout sur la rive-sud.

    J’aimerais bien avoir un intervention de tino rossi sur ce forum à propos de son projet.

  13. Vincent

    Laurent, vous avez effacer votre dernier « post »?! une raison particulière?

  14. Denis Fortin

    Bonjour,

    Premièrement, je crois qu’il faut d’abord et avant tout se réjouir du dynamisme et du sens de l’entrepreneurship encore une fois manifestés par les gens de la Beauce, déjà organisateurs de quelques championnats d’envergure lors des dernières années. Si le projet devait aller de l’avant, tous seraient preneurs, même si l’éloignement est un facteur dont j’élaborerai plus tard. On ne peut quand même pas reprocher aux Beaucerons de vouloir présenter ce projet. Si cette piste devait voir le jour, il faudrait se dire que c’est mieux que de ne rien avoir du tout.

    Par contre, c’est tout aussi indiqué de faire la parallèle avec différentes initiatives qui ont essayé ou essaient encore de poindre à l’horizon. Le remplacement ou rénovation du vélodrome de Bromont est impératif. La piste se dégrade rapidement et chaque printemps amène ses inquiétudes. J’y roule et j’ai participé à presque toutes les compétitions depuis 2004 et les photos prises des cyclistes y roulant laissent entrevoir un arrière plan faisant penser à une mosaĩque. Pas très photogénique, disons. Et l’éloignement de Montréal – environ 80 km – est une contrainte de premier plan au développement d’une élite sur piste.

    Québec a perdu sa piste de 200m et le projet d’un vélodrome intérieur ne semble plus faire les manchettes. On parle d’une piste dans l’enceinte du stade et d’une piste annoncée par Tino Rossi. De fait, il faudrait, même celle du stade, si elle voit le jour, qu’elle ait 250m, dimension à peu près obligée, sans quoi elle restera un handicap que l’on regrettera toujours.

    Mieux vaut la Beauce que rien, mais les 300 km séparant Montréal de St-Georges représente un handicap au développement du cyclisme. Deux ou trois événements d’envergure, c’est correct, mais tout projet présenté à ce jour passait par le développement de l’élite et d’une relève. Comment peut-on faire de la détection de talent dans un bassin de population si petit ? Comment peut-on convaincre Eric van Den Eynde ou Yannik Morin de déménager à St-Georges pour y développer les talents locaux ? Comment réagiront les invités aux tournois d’envergure de se taper un 4h de route a leur sortie de Dorval (si leur liaison ne va pas a Québec) ? Comment va-t-on concilier la dualité piste – patinoire qui requièrent des climats différents ? Si je me souviens, une glace avait été essayé au défunt Vélodrome Olympique (dorénavant nommé Habitacle à Pingouins) dans les années 1980 et il ne faisait pas vraiment chaud sur la piste. De quoi se payer un bon rhume. Pas certain de cette cohabitation.

    Mieux que rien si on a que la Beauce, et tant mieux pour cette belle région, mais espérons seulement que cette initiative fera aussi bouger le dynamisme de Montréal à démarrer un vrai projet, dont on a vraiment besoin, car le cyclisme et ses adeptes se sont vraiment multiplié depuis 1989 et il est certes envisageable que quleques gros talents puissent resurgir d’un bassin de population représentant la moitié du Québec.

  15. Daniel

    Svp arrêtez de dire que la Beauce est un lieu idéal parce qu’ils organisent des événements réputés. Oui ils sont des événements extraordinaires pour une fin de semaine et c’est tout. Un vélodrome c’est à l’année qu’il faut le faire vivre et Montréal serait l’endroit idéal pour le faire ( encore mieux l’Ile Jean Drapeau) Oui j’habite à Montréal mais je déteste Monstréal mais mon domaine de travail est à Montréal.Le bassin de population pour faire vivre un vélodrome est à Montréal. Ailleurs il faut oublier ca … on fera pas 1h d’auto pour allez faire 1h de vélodrome

    Il faut que ca soit un centre Multisports avec des services. Un centre de physio/masso/musculation. Pourquoi ne pas inclure quelques bassins endless pool. Vous voyez ou je veux en venir… Oui le triathlon. Il n’y a pas que le vélo qui connait une progression. Il y a beaucoup de possibilité pour un centre Multisports a Montréal ou l’Élite pourrait s’entrainer a l’année et des équipes collégiales/universitaires ….

    Près du Métro est essentiel … j’en connais beaucoup qui irait a un tel centre et qui n’ont pas d’auto!

    Je serait un des premiers à avoir un abonnement annuel.

  16. Paul Bourdette

    Merci pour cet article. S’il font plus de demolition à Montreal, est-ce qu’il y aurait plus d’argent et d’espace pour un velodrome? Je pense que cela serait intéressant.

  17. HUT

    J’ai 70 ans ancien coureur amateur. Il serait important que nous ayons un vélodrome aux environs de Montreal. J’habite Terrebonne et je pense que les maires de Terrebonne, Laval Ste-Thérese Repentigny seraient précurseurs pour cette construction.

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