Avant de parler du GP de Montréal, retour sur la course de Québec.
La Francophonie
Les vainqueurs des deux éditions du GP cycliste de Québec à ce jour sont tous les deux francophones puisque l'un Français (Voeckler), l'autre Belge (Gilbert). De quoi faciliter les interviews d'après-course et faire un joli clin d'oeil à la Francophonie au coeur d'une ville importante et symbolique pour cette dernière.
Les Champions nationaux
Deux éditions, deux vainqueurs avec le maillot national sur le dos: Voeckler champion de France l'an dernier, Gilbert champion de Belgique cette année. Drôle de coïncidence. En attendant qu'un champion canadien s'y impose l'an prochain ?
La perf
Outre celle de Gilbert, je m'en voudrais de ne pas souligner la performance remarquable de… Michael Barry hier. Déjà à l'ouvrage tôt dans la course pour contrôler les trois fuyards devant, il a trouvé les ressources nécessaires pour accompagner dans le final et terminer 14e à 1min et des poussières. LA grande performance d'hier et on imagine à peine ce qu'aurait pu être son résultat si l'équipe Sky l'avait protégé dès le départ.
La contre-perf
Celle de Boasson Hagen et de Sanchez, tous deux largués avant d'aborder le final, apparemment victimes de crampes. Des crampes ? À ce niveau ? Probablement une très mauvaise alimentation durant la course.
Les surprises
Robert Gesink, que je n'attendais pas à ce niveau. Dominique Rollin et David Veilleux, qui ont très bien fait dans le contexte où la course fut plus sélective que celle de l'an dernier.
Le premier douché
Danilo Di Luca et son équipier Silin chez Katusha. Rien pour satisfaire le manager général, Andrei Tchmil, surtout que Pozatto est lui-aussi passé à travers sa course, étant totalement inexistant.
Le hors-de-forme
Alessandro Ballan, qui a abandonné assez tôt dans la course et qui a signifié, dans la zone de ravito, qu'il ne fallait pas compter sur lui dimanche non plus.
Le bon plan
Voir la course dans la côte des Glacis, moins achalandée que celle de la Montagne, mais tout aussi spectaculaire, simplement parce que les coureurs l'abordent déjà émoussé de leur ascension de la côte de la Montagne.
Le GP de Montréal
Pour voir la course, un seul endroit intéressant: Camilien Houde, où l'ascension du Mont Royal. Surtout dans le haut, où les coureurs se subliment, surtout dans les derniers tours. Si c'est trop achalandé, la côte Polytechnique, du côté de l'Université de Montréal, est une alternative intéressante. Le reste du parcours est très roulant.
Les favoris
La course de Montréal convient mieux aux vrais grimpeurs. Robert Gesink, vainqueur l'an dernier, sera l'homme à battre. Derrière, Philippe Gilbert demeure l'autre grand favori. Attention à Hesjedal, à Sanchez, à Leipheimer et surtout à Uran, bon grimpeur et 3e à Québec.
La météo
Beau et assez chaud. Les coureurs devront bien s'hydrater, les crampes seront de nouveau au programme en fin de course pour ceux qui commettront des erreurs à ce chapitre.
Les Canadiens
Sur un parcours plus sélectif encore, nos meilleurs espoirs reposent sur Barry, en excellente condition en ce moment, et sur Hesjedal bien sûr. Le profil de la course convient moins bien à Veilleux et Rollin mais ils jouent à domicile, ce qui change les choses. Enfin, gageons que l'équipe SpiderTech ne voudra pas manquer l'échappée matinale cette fois, leur seule chance de se distinguer demain.
L'autre très grande perf
Celle de David Boily, toujours en jaune sur le Tour de l'Avenir et ce, à 24h de l'arrivée. GO DAVID GO ! Ca serait É-N-O-R-M-E.
Dan Simard
Hey Laurent
Merci du reportage et quelques-unes de tes photos inédites seraient appréciées. Voire même du salon du vélo. As-tu jasé avec ou serré la main de quelques coureurs?
Si jamais, à quelques tours de l’arrivée, le fanion « Flamme Rouge » est manquant et que tu y es pour quelque chose alors je t’en offre $20 🙂 (au moins une photo de LFR hein?)
ced
Au lendemain du Grand Prix de Québec, il a été annoncé que la ville canadienne renonçait à sa candidature pour les championnats du monde 2015. En cause ? La concurrence. En effet, Québec aurait été opposé à la ville de Richmond mais surtout au sultanat d’Oman. Face aux pétro-dollars du Moyen-Orient, les organisateurs se sont dit qu’ils n’avaient aucune chance : « Nous ne voulons pas perdre » ont soufflé les dirigeants du projet de candidature. Ils ont donc précisé que ce n’était aucunement une question de capacités ou d’aptitudes, mais bien de concurrence.
ced
Au lendemain du Grand Prix de Québec, il a été annoncé que la ville canadienne renonçait à sa candidature pour les championnats du monde 2015. En cause ? La concurrence. En effet, Québec aurait été opposé à la ville de Richmond mais surtout au sultanat d’Oman. Face aux pétro-dollars du Moyen-Orient, les organisateurs se sont dit qu’ils n’avaient aucune chance : « Nous ne voulons pas perdre » ont soufflé les dirigeants du projet de candidature. Ils ont donc précisé que ce n’était aucunement une question de capacités ou d’aptitudes, mais bien de concurrence.
Marmotte
Il me semble que ça fait déjà plusieurs mois que l’on sait que Québec a retiré sa candidature, non ? Arguments initialement annoncés, et très pertinents: difficulté dans un milieu non-traditionel pour le cyclisme pro d’aller chercher assez de commandites pour un événement d’envergure comme les mondiaux sans émousser les commandites des 2 courses ProTour. Pas question de mettre en péril la pérennité de deux événements majeurs récurrents pour un événement plus important mais sans retombées long terme.