1 – Theo Bos, le coureur de Rabobank ayant entrainé la chute du leader du Tour de Turquie, Daryl Impey, fait son mea culpa sur le site des Rabobank, estimant qu’il n’a essayé que de préserver sa place dans une situation difficile où il était coincé contre les barrières. Les reprises montrent en effet qu’il était bien mal placé et que son geste envers Impey – il empoigne le maillot de ce dernier – en était peut-être un de réflexe afin de prévenir une chute, chute qui s’est malheureusement produite.
Wait and see pour les conséquences de cette affaire. Bos risquerait 6 mois de suspension.
2 – Le parcours du Dauphiné-Libéré a été dévoilé aujourd’hui. Au programme, un départ de Nancy, une répétition générale du Tour au Ventoux et deux belles étapes de montagne, l’une par delà l’Izoard, l’autre avec l’enchainement, toujours assez difficile, du Galibier et de la Croix de Fer avant une ascension finale vers St-François Lonchamps, dans le col de la Madeleine. Parcours intéressant donc et qui fera de ce Dauphiné une excellente préparation pour le Tour.
3 – Félicitations à mon pote Martin qui a terminé aujourd’hui le mythique marathon de Boston en un peu plus de 3h.
Thierry Mtl
Prendre du DHEA comme il l’a fait a peu d’utilité et est une conduite d’échec assurée… Hamilton s’est professionnelement suicidé. Les dépressifs ont assez souvent ce genre de conduite d’autodestruction professionnelle ou sociale. C’est bien connu cliniquement. C’est un exutoire pour diminuer l’anxiété, la nécessité de performance sociale. Maintenant il n’a plus le choix, comme le démontre sa retraite conséquente et forcée. Il est un peu libéré mais il n’est pas guérrit.
Au moins, il n’a pas fait comme Christophe Dupouey et Pantani.
Maintenant, la vrai question. Est-ce que le dopage favorise les troubles de l’humeur qui sont clairement plus fréquent chez les cyclistes pro. que chez les joueurs de hockey de la LNH ?
Pensez -y. Hamilton n’est qu’un numéro dans ce cirque de plus en plus funeste.
Dave
Je sais pas ‘il existe des études claires liant sport d’endurance et dépression, j’ai juste entendu parler de baisse de la sérotonine (l’hormone que fait sécréter les antidépresseurs) lors des entraînements longs. Moi-même, j’ai fini par expliquer ainsi la démotivation qui accompagnait les fins de cycle de gros entraînements où au lieu de profiter de mon pic de forme, je raccrochais mon vélo durant 2 semaines…
Dans le cas des sportifs de haut niveau, entre l’accoutumance à l’effort et celle au médicaments, on est en permanence sur la ligne rouge d’où pêtages de plombs, dépressions, voire folie (Jimenez) et suicides.
francisponch
voici ce que dis theo bos pour se dé-victimiser :
« …Je suis cassé avec cette histoire….Terrible que tout le monde puisse croire que je l’aie fait exprès. J’ai revu les images- télé et il apparaît en effet que je balance Impey mais je sais tout de même ce que je fais…Il venait de plus en plus vers moi et je devais l’attrapper par l’épaule pour sauver ce qui pouvait l’être », a déclaré Bos pour sa défense. »
sa va etre dur pour lui d’echaper a une sanction !!!…on vois nettement qu’il tire tout de meme par l’arriere le mailot d’Impey…c’est pas vraiment pousser !!!!
alain39
Désolé dave mais les pétages de plombs sont assez récents. idem pour les suicides et la toxicomanie.
Nos anciennes gloires ne sont pas toutes devenues des épaves.
ce fléau est très récent et personnellement je ne vois pas d’explication physiologique mais plutôt une empreinte du dopage.
ces mecs ont tellement pris l’habitude de se bourrer de médocs qu’ils sont devenus des toxicos.
Aussi que ce soit pendant ou après leur carrière ils conservent cette habitude et nous assistons donc à ce type de dérives.
Hamilton est un sale tricheur qui ne peut réprimer ses dépendances.
Le sport devient une activité de junkies et au rythme où va la lutte antidopage sous l’égide de l’UCI ce n’est pas prêt de s’arrêter.
Un jour il y aura la victime de trop et alors on lancera une chasse aux sorcières comme on lance actuellement une chasse au CO2.
Bonne nouvelle Astana n’a plus de fric.
Je me marre et franchement pour une fois que la crise mondiale apporte quelque chose de bon ne boudons pas notre plaisir.
Astana privé de tdf comme le veut le réglement UCI????
Encore l’UCI au coeur du débat laquelle défend Armstrong.
Va t’elle franchir le pas et défendre Astana alors qu’elle a par le passé éjecté des équipes dans la même situation.
A suivre mais ça devient très intéressant.
legafmm
hors sujet, je viens de constater qu’une équipe du quebec participe cette semaine au Tour de Colombie U23.
en observant le général après 2 étapes (source biciciclismo.com), les jeunes canadiens ne sont pas à la fete, faut bien avouer que le niveau des colombiens et les conditions climatique ainsi que l’altitude ne leur facilite pas la tache, bon courage à eux pour la suite.
General
1 Edson GOMEZ GW SHIMANO 7h23’38 »
2 Camilo CASTIBLANCO NECTAR CUNDINAMARCA COLDEPORTES 0h 0′ 4″
3 Cayetano SARMIENTO UNE-EPM 0h 0′ 4″
4 Carlos A. BETANCURT INDEP. ANTIOQUIA FLA IDEA 0h 0′ 8″
5 Edier RENDON GW SHIMANO 0h 0′ 8″
6 Juan P. VILLEGAS INDEP. ANTIOQUIA FLA IDEA 0h 0’10 »
7 Nairo QUINTANA BOY. ES PARA VIVIRLA INDEP. BOYACA 0h 0’11 »
8 Jaime VERGARA GW SHIMANO 0h 0’14 »
9 Cristian MONTOYA INDEP. ANTIOQUIA FLA IDEA 0h 0’14 »
10 Robinson OYOLA UNE-EPM 0h 0’14 »
…….
81 David BOILY CAN CANADA QUEBEC 0h37’25 »
86 William GOODFELLOW CAN CANADA QUEBEC 0h41′ 9″
89 Joel DION-POITRAS CAN CANADA QUEBEC 0h44’23 »
105 Michael JOENISSE CAN CANADA QUEBEC 0h56’23 »
Polo
Alain,
Il serait temps de faire preuve d’un peu de nuances -et d’intelligence.
Des ex athlètes qui dépriment (et un p’tit nombre qui pète les plombs) il y en a toujours -OUI TOUJOURS- eu, dans le vélo (ex Thierry Claveyrolat et Januus Kuum, issus d’autres générations), ET dans les autres sports ( ET qui n’ont jamais eu de lien avec la dope comme Sylvain Lake, et OUI, plusieurs joueurs de hockey ). Mais la majorité s’en tirent très bien, mais ne font pas la manchette. Oui la majorité des retraités des dernières années s’en tirent bien.
Et puis ça suffit la démagogie, dans les bureaux des grandes villes, il y a BEAUCOUP de gens, et de + en +, qui souffrent de dépression. De fait c’est une des grandes causes d’absentéismes et oui, certains se suicident. Probablement la même proportion, ce sont des statistiques comparable. C’est la maladie du modernisme, et ça n’a rien à voir avec le sport.
Thierry Lemaire
@ Alain39
Je pense que la victime de trop on l’a déjà eue, c’était Marco Pantani…
alexandre_o
Bos serait fou de tirer Impey intentionnellement sans se faire chuter lui-même donc je crois qu’il essayait plutôt de se hisser devant lui en l’agrippant.
Peu importe son intention, ce n’est pas intelligent de poser un tel geste surtout dans une situation précaire à haute vitesse! Que voulait-il qu’Impey fasse? C’est tout le peloton qui dérivait vers la barrière. Il aurait mieux fait d’arrêter de pédaler, d’essayer de se placer autrement plutôt que d’ajouter un danger supplémentaire.
Peu importe, il faut montrer qu’un tel geste est inacceptable: au sprint, on garde les mains sur le guidon. À la rigueur, on pose la main sur le dos pour avertir qu’on est là, sans plus.
Testocarbone
En général le sport est plutôt bénéfique aux dépressifs, car il secrète, justement cette fameuse endorphine, qui elle même va provoquer la libération de dopamine et d’autre monoamines régulatrices de l’humeur.
Maintenant, il est logique qu’un surentrainement qui va provoquer la consommation d’une multitude d’hormones, va par conséquence provoquer une dépression passagère du système nerveux, mais cela n’a rien à voir avec la maladie dépressive récurrente induite par l’abus de produit stimulants.
L’utilisation de produit dopant entraîne une augmentation de la production de dopamine, qui est l’hormone du plaisir et de la performance. La cocaïne, par exemple agit de la sorte. Mais des études ont également prouvés que l’EPO agissait par sur cette production de monoamine régulatrice de l’humeur (dopamine-sérotonine-noradrenaline-glutamate etc..).
Une étude au long cours est d’ailleurs d’actualité en Californie chez les dépressifs récurrents que l’on traite à l’EPO, justement à cause des effets constatés chez les coureurs dopés.
La cortisone agit elle aussi sur cette catécholamine, comme les amphétamines. C’est bien à cause de cette action sur la dopamine que vient le terme de dopage. Se doper, c’est se charger en dopamine.
Or, le propre de toute molécule favorisant la libération de dopamine est de provoquer une accoutumance et cette accoutumance n’est pas physique dans le sens où la personne ressent un besoin de prendre la molécule comme c’est le cas lors de prise d’héroïne, mais c’est une dépendance psychique qui va mener à la dépression récurrente, voir à la schizophrénie.
Un dépressif avéré, qui fait monté artificiellement son taux de dopamine, car il est en manque, peut devenir violent et agressif après la prise de produit dopaminergique.
Il est absolument clair, sans la moindre ambiguïté, que l’agressivité dans le cyclisme n’est pas lié à l’activité sportive elle même, ni à l’effort, qui sont plutôt salutaire pour un dépressif, mais bien à l’abus de produit dit dopaminergique.
laumi
en regardant plus d’une dizaine de fois la video, j’ai l’impression que Bos se fait enfermer et qu’il essaye de ne pas se faire coincer ; d’ailleurs, il me semble qu’il tombe avant en passant image par image
mais je ne suis pas un expert, mais j’ai un doute sur la volonté de nuire.
par contre, ce qui est très dangereux, c’est l’alignement très imparfait des barrières avec des pieds qui sont sortants.
Thierry MTL
Effectivement M. Testocarbone, l’utilisation de produits dopaminergiques n’est pas sans effet collatéraux au long cours. Le dopage sportif contient des substances qui influent sur le système nerveux central, la production de sérotonine, de dopamine et de testostérone. Cela ne peut pas être san effet au long cours, particulièrement chez des gens ayant une fagilité biologique (héréditaire)aux troubles de l’humeur et aux troubles psychotiques.
Ces troubles secondaires du dopage ne sont pas réservés aux cyclistes. Les récents incidents confriment toutefois la présence du dopage dans ce sport.
Notez que des joueurs de hockey et de Football américain ont aussi eu des problèmes de santé mentale et étaient reconnus comme des utilisateurs massif de stéroide, d’hormone de croissance et de testostérone. Le lien entre dopage, toxicomanie, auto médication de survie et problème de santé mentale, est un continuum à considérer.