Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Comprendre nos limites

Comme moi, vous vous entrainez probablement très fort pour parvenir à vos objectifs sportifs, ainsi que pour progresser.

Or voilà, progresse-t-on vraiment au delà d’un certain âge lorsqu’on pratique le cyclisme de façon assidue depuis des années?

Pourrait-on plutôt plafonner?

J’ai souvent l’impression que c’est mon cas! Alors j’essaie aussi de me remettre en question périodiquement, de changer mon approche, de travailler différemment, de comprendre.

Je vous recommande ce court extrait vidéo intitulé « Repousser les limites des athlètes » diffusé récemment à Radio-Québec dans le cadre de l’émission Le code Chastenay. On y parle des travaux d’un professeur en activité physique à l’UQTR, Claude Lajoie, lui-même athlète, qui s’intéresse aux facteurs limitatifs de la performance chez les athlètes, et notamment les cyclistes. C’est intéressant! (mais je n’ai aucune envie de passer son test d’effort de 3 minutes… une éternité à ces intensités!).

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10 Commentaires

  1. Piroux

    Bonjour Laurent,

    Il est dommage que la vidéo ne soit pas visible hors du Canada, mais je m’imagine bien ce que cela doit-être puisque je pratique ces tests tous les deux ans. Même à 50 ans c’est très instructif de connaître ses propres limites pour pouvoir s’entraîner correctement (VO2 max,FC max, FC au repos, FC au seuil, Puissance maximale Aérobie…). Et effectivement pour connaitre ses limites, il faut souffrir et comme tu le dis, 3 minutes c’est très très long.
    Avec ces éléments, nous savons quels sont nos points forts et nos points faibles. Dans mon cas, je sais que j’ai une carence en ventilation (4,4l), donc je dois apprendre à bien respirer, par contre j’ai une grosse puissance (500w de PMA, j’ai pris 80w en 10 ans). Preuve que nous pouvons nous améliorer en vieillissant.

    Je te conseille expressément de faire ces tests, c’est qu’en même moins dur que de monter le Mont VENTOUX ou le GALIBIER.
    A bientôt.
    serge

  2. Phil

    Je doute qu’on touche un jour à notre potential génétique, amateur qui travaille de 9 à 5 avec famile, passant du temps sur le trainer à l’hiver, etc… Ce qui nous fait plafonner, c’est le temps limité sur le vélo. Il n’y a pas de recette miracle, c’est le travail et la qualité du travail qui est « king ».

    «La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.» [ Albert Einstein ]

    « c’est facile d’être le champion… il suffit pour cela de travailler plus fort que tous les autres. » – Gaétan Boucher

  3. Alain

    « c’est facile d’être le champion… il suffit pour cela de travailler plus fort que tous les autres. » – Gaétan Boucher

    HIHI

    C’était pas la recette Armstrong ça ?

  4. zut

    Je pense que nous ne sommes pas bons en mesure et évaluation.
    Ainsi, il faudrait provoquer des adaptations nouvelles à chaque année.

  5. alain39

    Je ne sais pas comment on peut repousser ses limites si ce n’est avec un entrainement étudié et qui convient à la personne. Pour les amateurs qui marchent à l’eau on se rend compte combien il est difficile de reproduire les mêmes courbes de forme quand bien même on a le même niveau d’entrainement. C’est d’ailleurs ce qui me frappe depuis des années, à savoir constater comment certains coureurs arrivent à maîtriser leur montée en forme.
    Les protocoles de dopage ont faussé la donne. Les watts sont une bonne indication mais pas la seule.
    Ce début de saison est d’ailleurs fort intéressant car on voit que les cadors dès leur première course sont en forme.
    Reste Sky qui en ce moment montre 2 visages. Froome semble confiant et attaque à Oman. Porte est en forme mais pas aussi percutant que l’année passée. Ca reste à voir. Kennaugh et Wiggo sont à la ramasse. J’ai l’impression que la différence de niveau entre Sky et les autres est moins forte que l’an passé.
    D’ailleurs Contador et Schleck semblent être plus confiants quand à leur capacité à être dans les premiers.
    Or nous ne sommes qu’en février et franchement tous ces coureurs devraient être en train de monter tranquillement en puissance. Or on voit qu’ils sont tous très impatients dès la première course de se jauger. Avant l’EPo les cadors du tdf prenaient ces courses comme des entraînements et un bon moyen de renouer avec la compétition. Seuls les chasseurs de classiques y participaient pour s’affûter et occupaient les devants de la scène.
    Aujourd’hui on sent que les gars viennent pour vérifier que les entraînements et les protocoles ont bien fonctionné et voir où en sont les adversaires.
    C’est fou que des gars avec 5 jours de course soient en mesure d’occuper le devant de la scène sachant que leur pic de forme est programmé dans 4 mois.
    On ne vit pas sur la même planète.

  6. Regis78

    Le « PIC DE FORME » est une hérésie !!!!
    Pour un sportif de haut-niveau il est évident qu’en période de compétition il se situe entre 95 & 100% sur toutes les compétitions, pour un sportif « dopé » là on parle de « pic de forme » car on peu aider et manipuler l’arrivée de la puissance maxi quand on le souhaite.
    Il suffit de regarder certains qui se trainent le cul en février et qui vont tout rafler en Juillet.
    Prenez exemple sur vous, votre puissance ne varie pas de 40% sur toute une année c’est physiologiquement impossible sauf prise de produits bien entendu.
    Il est facile de repérer justement les sportifs aidés car ce sont ceux qui passent « des seuils » subitement d’une saison à l’autre, Ex: Horner le dernier « gagnant » du tour d’Espagne.

  7. Stephane J.

    Drôle de coincidence, je discutais justement avec un autre gars au gym il y a 2 jours qui me faisait part de son observations de gens qui font la même chose depuis 5 ans, et il me faisait la remarque d’un proverbe Chinois signifiant à peu près ceci: De toujours agir (lire s’entraîner) de la même manière amène toujours à de même résultats.

    Même si je peine à donner moi-même l’exemple, de développer le réflexe de se renouveler sans cesse et d’exploiter de nouveaux horizons ne peux certes pas nuire…

    @Piroux: J’ai déjà fait l’usage d’un shareware qui permettais de masquer la provenance de l’adresse IP (ça devait évidemment être pour aller regarder des courses de vélo Européennes en streaming). Peut-être tombera-tu dessus en faisant quelques recherches….

  8. Fore

    @regis78 je commence ma troisième saison avec capteur de puissance, je peux te confirmer que dans mon cas, le seuil baisse d’environ 12% au plus fort de l’hiver, donc j’oscille entre 88 et 100% de mon potentiel. Ceci pour 5h/hebdo donc je ne prétends pas que ça vaille pour les pros, mais ça peut donner une idée. Effectivement des hausses même de seulement 10% chez les pros peuvent très suspectes par ex entre mai (où la forme est déjà là) et juillet. Ceci dit, concernant Froome, on ne voit pas ce genre de pic, ce qui est suspect avec lui, c’est le +10% soudain en 2011. Probablement autre chose qu’un dopage basé sur l’augmentation de l’hématocrite (trop détectable, dur à masquer), lequel nécessitait une stratégie d' »épargne » du sang et donc obligeait à cibler ses objectifs (quoique avec le passage du stockage au froid à la congélation des globules (Fuentes), il était possible de faire des stocks l’hiver et de cibler deux grands tours, comme Basso en 2005)

  9. Regis78

    Bonjour Fore,
    Intéressant le capteur de puissance me tente également mais j’attends que les prix baissent !!!
    Que la Puissance varie de +-10% n’est pas choquant en soit, pour les « pros » le gap est plutôt dans les 20% si ce n’est plus.
    D’ailleurs certains comme valverde sont rarement aujourd’hui dans les seuils « mutants »,il se sent certainement observé de près depuis qu’il s’est fait prendre.
    Quand à Froome, franchement qui peut y croire à part lui et les médias, comme L.A on saura la vérité dans 10 ans.

  10. Mike

    Pour moi, il y a toujours eu deux sortes de coureurs pro: ceux qui subissent la course et ceux qui font la course et les deux sortes de coureurs se soignent avec souvent les mêmes produits.Plafonner en cyclisme ou autres sports d’endurance est tous à fait normal pour le corps humain vieillissant. Donc, les vieux coureurs performants (+ de 40ans) comme Horner,Voigt,Rebellin et quelques autres nous prouvent que la dope présentement ce perfectionne de plus en plus et la lutte anti-dopage est voué à l’échec.

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