Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Catégorie : Divers

Petite caricature

Nous n’avons pu résister à l’envie de publier sur notre site cette petite caricature reçue d’une fidèle lectrice, Marie-Claude, qu’on remercie et qu’on salue au passage. Cette caricature reflète bien notre humeur du moment quant au cyclisme professionnel…

Grivois

Ce soir, La Flamme Rouge verse, pour une rare fois, dans le grivois en vous invitant à découvrir "le site web de Rochelle Gilmoure":http://www.holidaykoala.com.au/athletehk/home.asp?athleteID=1. Qui est Rochelle Gilmoure ? C’est une cycliste professionnelle australienne faisant partie de l’équipe Safi Pasta-Zara Manhattan. C’est une bonne cycliste professionnelle puisqu’elle a remporté de nombreuses victoires, notamment trois épreuves de Coupe du Monde. Son palmarès "est ici":http://www.holidaykoala.com.au/athletehk/showPage4.asp?athleteID=1. C’est aussi une jolie fille qui a fait "de jolies photos":http://www.holidaykoala.com.au/athletehk/showGallery.asp?gallery=7&athleteID=1. Comme disait l’autre, y’a pas de mal à regarder ce qu’on veut bien nous montrer, non ?

Joyeuses Fêtes de fin d’année!

La Flamme Rouge fera relâche dans les prochains jours, question de se ressourcer un peu après un automne particulièrement chargé. Nous adressons à tous nos lecteurs nos meilleurs voeux à l’occasion de la nouvelle année. Que 2007 vous apporte beaucoup de satisfaction à pratiquer et à suivre le cyclisme. "Et la palme de la carte de souhait revient cette année à Specialized, la compagnie américaine, avec cette petite animation flash très originale":http://www.specialized.com/bc/home.jsp?a=b&minisite=10029. La Flamme Rouge sera de retour le 2 ou le 3 janvier prochain avec enthousiasme et énergie pour partager avec vous une nouvelle saison de cyclisme. Et pour également lancer le pool 2007 de cyclisme…

Quel week-end!

Temps exceptionnellement doux au Québec depuis quelques jours. Le peu de neige reçue il y a une dizaine de jours a fondu comme neige au soleil, c’est le cas de le dire. Du coup, les cyclistes et les… golfeurs en ont profité ce week-end pour soit prolonger leur saison 2006 ou pour amorcer leur saison 2007, c’est une question de perspective… Ce fut certainement notre cas et c’est bien la première fois en 25 ans de cyclisme au Québec que nous pouvons parcourir 110 bornes en un week-end de décembre. Par contre, les fondeurs du Parc de la Gatineau sont au désespoir. Avec quelques coureurs de notre équipe, nous avons parcouru quelques 55 kms samedi et dimanche. Quelle joie de retrouver les sensations grisantes de l’équilibre sur deux roues, de la liberté et de l’effort! Et ca roulait en Outaouais, ayant croisé plusieurs autres cyclistes tout aussi heureux que nous. Les automobilistes étaient visiblement souvent médusés de croiser un petit peloton de six coureurs sur les routes en cette période de l’année. On aura également remarqué que les coureurs cyclistes sont décidemment incorrigibles, peu importe la période de la saison: certains de notre groupe n’ont pas manqué d’amener les 4 derniers kms des sorties à plus de 45 à l’heure, question de se faire plaisir… La Flamme Rouge étant en petite condition, on a suivi, mais dans les roues. Ce n’est pas une habitude, mais nécessité fait loi. Il faut aussi dire que nous avions ouvert la voie plus souvent qu’à notre tour sur les 50 premiers kms de la sortie! "La semaine qui s’annonce devrait permettre de rouler encore un peu":http://www.meteomedia.com/Meteo/Villes/can/Pages/CAQC0177.htm, pour les chanceux qui pourront se libérer du travail en après-midi. Forza! Et n’hésitez pas à nous faire part de vos sorties du week-end, question qu’on puisse constater que nous ne sommes pas les seuls fous à rouler encore à l’extérieur au Québec en cette période des Fêtes!

Enfin de retour!

La Flamme Rouge tient à s’excuser auprès de tous ses lecteurs pour les problèmes techniques vécus au cours des derniers jours. Nous étions totalement impuissants à les régler puisque ces problèmes ont été causés par la migration de notre site sur de nouveaux serveurs de notre fournisseur, une société basée en… Californie. De toute évidence, la migration s’est mal passée et cela a pris plusieurs jours pour que la compagnie répare l’erreur. D’ordinaire fiable, c’est la première fois que ce genre de problème survient sur ce site. Nous reprendrons donc dans la journée le fil de l’actualité. À tous nos lecteurs nous ayant fait parvenir un courriel pour nous signaler le problème ces derniers jours, un grand merci.

Col dur : Le Mont Ventoux 0, le lait cru 1 !

Marc Beaulieu, président de « l’équipe cycliste des Rouleurs de l’Outaouais »:http://www.lesrouleurs.ca/, a récemment séjourné en Provence et nous a fait parvenir ce texte relatant son expérience de « l’ascension du Mont Ventoux »:http://www.lemontventoux.net/, une expérience rendue mémorable par un certain concours de circonstances. *L’ascension du Géant de Provence, par Marc Beaulieu*. Comme tous les cyclistes passionnés du Québec, avoir la chance de grimper les cols mythiques du Tour de France est un rêve. Durant mes récentes vacances en Provence, j’ai eu l’occasion de m’attaquer au Mont Ventoux. Récit de ma petite expérience… La Provence est sublime avec sa gastronomie, ses oliviers, ses vignobles et ses petits rosés ainsi que sa lavande. Pour le cycliste passionné, elle représente également un petit paradis où les paysages sont enchanteurs, les parcours vallonnés et sinueux et les routes en excellentes conditions. Sans compter que les automobilistes sont pas mal plus respectueux et tolérants qu’au Québec! Là-bas, le principal adversaire du cycliste est le vent, appelé le Mistral. Quand on décide de s’attaquer au Mont Ventoux, le Mistral est par conséquent un facteur très important à considérer. Avec ses 1 910 mètres d’altitude et ses derniers – toujours longs – kilomètres exposés au vent, on m’avait avisé qu’il est parfois même impossible d’atteindre le sommet et que la descente peut être glaciale, même en plein été! Fort de ces conseils confirmés par des cyclistes locaux, je décidai donc de retarder ma tentative de quelques jours en raison d’un fort Mistral qui frappait la région. Je retardais, je retardais… et voilà que la date du retour au Québec se faisait plus proche ! Ce qui devait arriver arriva, voilà qu’il ne me restait plus qu’une seule journée pour m’attaquer au Ventoux avant de revenir au Québec. Maudit Mistral! La Tomme de Savoie est un fromage au lait cru que j’aime bien. Mauvais entreposage, trop de temps dans mon sac à dos sous une chaleur modérée ou simple malchance à l’achat, le fromage ingurgité la veille de mon assaut planifié ne m’a pas fait et comble de la malchance, j’ai passé une très mauvaise nuit (je vous épargne les détails…). Au réveil, mon épouse me regarde et me trouve pâle et faible : « qu’est-ce que tu vas faire? » me demande-t-elle. Et moi de répondre : “no way que je reviens à la maison avec mon Viner sans avoir fait l’ascension du Ventoux”. Pas question de rater cette occasion unique. On va sortir l’artillerie lourde : vivement de l’imodium (note à LFR: l’imodium ne figure pas encore sur la liste des produits interdits de l’UCI…)! J’avale de peine et de misère le petit croissant, la banane, le bout de chocolat de mon déjeuner et nous voilà parti, direction Bédoin, au pied du Ventoux. Je compléterai le petit déjeuner par de l’Extran et une Powerbar dans la voiture. Le Mont Ventoux offre trois routes d’accès à son sommet. Le Versant sud par Bédoin est le plus connu mais aussi considéré comme le plus difficile. C’est d’ailleurs le côté le plus souvent privilégié par le Tour de France. On grimpe 1 610 mètres de dénivelée sur 21 km. C’est donc une pente moyenne de 7.5% Aucun doute dans mon esprit, c’est par là que je m’attaquerai au Géant de Provence. De toute façon, j’ai prévu de prendre ça mollo, relax. Je me rassure en me disant que de toute manière, je n’ai pas besoin de m’acharner à tenter (je dis bien “tenter”!) de suivre les meilleurs grimpeurs Maîtres A du Québec. L’objectif est donc modeste, je me ferai tout simplement plaisir en cette belle journée ensoleillée. On se stationne au parking public à l’entrée de Bédoin. Je prépare le Viner. Fin prêt, une question se pose : mais où est donc l’horodateur qui marque le point de départ de la montée? Pas moyen de le repérer. Qu’à cela ne tienne, je partirai mon compteur ici, mes coéquipiers restés au Québec devront me croire sur parole… Voilà, c’est parti et les premiers kilomètres se font facilement. Le faible pourcentage de la pente (2-5%) permet une bonne mise en jambes, jambes qui tournent bien pour l’instant. Par contre, j’ai tout de suite l’impression que je vais payer la note plus tard en regardant vers le sommet en me tordant le cou. Il n’y a aucune illusion à entretenir, la pente va s’élever à un moment donné c’est certain. Ce moment arrive peu après un virage sur la gauche, à Saint-Estève ou, tel qu’il est connu là bas, la “porte de l’enfer”… À partir de ce point, la pente se fait plus raide et on arrête plus de grimper. Aucun répit ne m’est effectivement accordé sur les huit kilomètres suivants où je compte pas moins de sept virages où le pourcentage moyen de la pente ne descend pas en dessous des 9%, atteignant même 10,5% sur certains tronçons. Les premières sensations sont toujours bonnes mais ça commence à durcir. L’orgueil faisant des miracles, j’essaie même de montrer une certaine aisance lorsque je passe devant mon épouse pour la première photo de l’exploit. Réussi! La mystification est un succès! Un peu plus haut, la réalité commence à me rattraper : « pas une petite côte que ce Ventoux ! ». Je suis désormais proche de mon rythme de contre-la-montre et je n’ai aucune idée du moment où le terrain va m’offrir un petit répit, étant néophyte sur cette ascension. Aussi, amis cyclistes, soyez avisés : il n’y en a pas! Me voilà maintenant « tout à gauche », sur mon 36X26 et le souffle se fait toujours de plus en plus court… Je n’avais pas dit que je prendrais cela relax?!? C’est finalement toujours pareil… Deuxième photo par mon épouse, qui est montée un peu plus haut : un peu moins souriant cette fois, mais mon quadriceps, gonflé par l’intensité de l’effort, apparaît bien! On a les satisfactions qu’on peut… La fatigue commence vraiment à s’accumuler mais je maintiens un effort constant, proche de ma zone de clm. Avant de partir, le sympathique Christophe de chez Vélo Passion (une belle petite boutique de vélo à St-Rémy de Provence) m’avait mentionné qu’un temps respectable pour un cyclosportif tournait autour d’une heure trente minutes dans de bonnes conditions météo. C’était là ma seule référence. Me voilà enfin au chalet Reynard (1 420 m). J’avise mon compteur : un peu plus de 15 kilomètres parcourus dans un temps d’environ 70 minutes. Je me dis : “pas mal considérant la mauvaise nuit que j’ai passé et mon alimentation déficiente ce matin”. Le moral à la hausse, je me dresse donc sur mes pédales, question de relancer l’allure un petit coup et de prendre une troisième photo, en danseuse cette fois! Pas si terrible que ce Ventoux ! Je sors progressivement de la forêt et je peux désormais apercevoir l’objectif du jour, le sommet. Le décor est maintenant tout autre, quasiment irréel : que des cailloux! D’ailleurs, ça me rappele un peu la Casse Déserte dans le col d’Izoard que j’ai eu la chance de grimper il y a quelques années avec La Flamme Rouge qui m’avait mis 10 minutes dans la descente… Je n’ai pas fait 100 mètres en danseuse que ce qui devait arriver arriva : LA “panne sèche”, la fringale totale, la connaissance de l’homme au marteau. Je fais carrément une “Landissade” (son nom était d’ailleurs peint sur la chaussée pour me rappeler l’épisode et ma mauvaise posture!). Retour mental en arrière : « tu as le ventre vide… ben oui, niaiseux, à quoi pensais-tu?!? » Ça y est, rien ne va plus et ça va être une grosse galère désormais. Mais je refuse obstinément de mettre pied à terre. Et puis, d’un point de vue pratique, mon épouse est déjà partie pour le sommet pour la quatrième photo…Si je m’arrête ici, elle va attendre longtemps! Laissez-moi vous dire qu’un SRM qui vous indique que vous générez 50 watts dans le Mont Ventoux, ce n’est pas vraiment rigolo! À cet instant, je me rappele que le sympathique Christophe-de-St-Rémy-de-Provence (à cet instant, il est devenu mon meilleur ami!) m’a vendu des Turbo Punch. Il m’avait dit que j’en aurais besoin… Hasard ou expérience?!? Après deux petits tubes avalés, j’ai un petit regain d’énergie (psychologique ou physique?). Ceci me permet de remonter à 113 watts sur mon compteur SRM ! P-A-T-H-É-T-I-Q-U-E… mais bon, quand on ne peut pas faire mieux… on fait avec ce qu’on a ou ce qui nous reste. La suite est un chemin de croix. Je continue péniblement mon ascension vers l’observatoire météo du sommet. Mon seul objectif à présent est de l’atteindre. Watts, temps, pulsations, on s’en fout! Il me reste un peu moins de 5 kilomètres mais encore 400 mètres de dénivelée à grimper. À l’arrachée, j’arrive à la stèle en hommage à Tom Simpson… pas vraiment l’encouragement qu’il me faut dans mon état physique qui est peut-être proche du sien à ce moment-là… Plus que deux kilomètres à parcourir. Une dernière photo pour le final et… victoire, j’atteint le sommet! Au total (pour les intéressés), 1:58 minutes d’effort. Quel est le record chez les coureurs professionnels? 55 minutes je crois?!? Un certain M. Armstrong (vous savez, le meilleur ami de La Flamme Rouge!) a déjà déclaré que le Mont Ventoux était la montagne qu’il craignait le plus, celle qui lui a en tout cas donné le plus de fil à retordre dans sa carrière… Lance, on est d’accord ! Ceci étant dit, malgré ma défaillance physique, je dois admettre que j’ai passé un moment privilégié avec le Géant de Provence. Ce fut une expérience somme toute formidable. J’ai souvent dit que la satisfaction et la réussite dans le sport cycliste passe d’abord et avant tout par le dépassement de soi. Cette journée là, j’ai vraiment été obligé de puiser dans mes réserves et de grimper au moral. C’était lui ou moi : ce fut moi! Je termine en souhaitant à tous (défaillance en moins bien sûr!) d’avoir la chance de vous attaquer au Mont Ventoux au moins une fois dans votre vie. Amis Français, sachez que vous avez une chance incroyable d’avoir ce « Géant de Provence » dans votre arrière court. Profitez-en! Avec quelques coureurs de notre équipe cycliste (dont La Flamme Rouge probablement), nous prévoyons aller rouler en France l’été prochain et prendre part à quelques cyclosportives. Le Mont Ventoux sera sûrement au calendrier. Et cette fois-ci, j’apporterai mon fromage Petit Québec!!!!

Une sortie avec une première caté

*6h00*: ca y est, voilà notre fille debout. C’est tous les matins comme ca. 6h ou 6h15, quant on a de la veine. Je connais tous les épisodes de Caillou par coeur. *8h00*: ca y est, on est tous debout. *8h01*: il fait beau ! Grand ciel bleu sur Gatineau. Après le déluge d’hier, c’est parfait. Surtout qu’on a un beau programme aujourd’hui… Programme vélo. *8h15*: bol de gruau. Café. *8h45*: inspection du DeRosa, fraichement remonté. C’est fou ce qu’on peut faire avec une clef allen et un bon marteau… Le DeRosa va servir aujourd’hui… *9h00*: prêt à partir, les jambes sont huillées, les bidons pleins, le moral au beau fixe. *9h10*: bisous tout le monde. À tout à l’heure. Deux coureurs nous attendent à 7 kms de la maison. Parfait pour un petit réchauffement. *9h12*: premières bosses, dans le parc. On prend ca mollo. Les jambes tournent bien. L’air est frais. La matinée est parfaite. Quel bonheur! Peut-être pour la première fois de ce congé parental, je me sens réellement en vacances, presque coureur pro. Quand nous est-il offert, en effet, de partir à l’entrainement le lundi matin à 9h alors que tout le monde "normal" part bosser en ville? *9h25*: ca y est, la voiture d’équipe Calyon-Litespeed est en vue. Erik Lyman est un de nos partenaires d’entrainement aujourd’hui. Sa récente 3e place dans Montréal-Québec était une confirmation, il avait terminé 2 fois dans les 10 premiers d’étapes sur le Tour de Toona aux États-Unis, tout juste derrière certaines grosses pointures. Ca va peut-être faire mal aujourd’hui… Bah, on verra bien ce qu’il a dans le ventre plus tard! Et puis, depuis jeudi dernier, on a fait le métier. Des intervalles en côtes jeudi dernier, 2h de décontraction vendredi, 110 bornes samedi, 40 hier sous la flotte, on accumule les kms question de se refaire un semblant de condition physique. Et puis, on a coupé pas mal l’alcool! *9h26*: Dan Simard est présent. C’est le 3e homme du jour. Un mec super-sympa. Son métier lui permet de vivre comme un coureur pro, ou presque. Ancien coureur en vélo de montagne, il a déjà plus de 10 000 bornes au compteur, sur son fidèle Colnago. On l’aime bien, Dan: vélo toujours nickel, vêtements de pro, l’homme est sérieux sur le vélo sans se prendre la tête. Toutes les semaines, c’est environ 600 bornes à l’entrainement, généralement le matin. Ne fais aucune course par contre, même s’il aurait largement les moyens de très bien faire chez les Maîtres A. *9h30*: c’est un départ. Au menu, 100 bornes tempo selon les mots d’Erik. *9h40*: Erik est déjà devant, la vitesse est de 36 km/h avec un léger vent de face. On prend nos relais. Dan est derrière. *10h*: on roule maintenant à la vitesse de croisière, vers Wakefield. Le parcours aujourd’hui n’a presque pas de plat: c’est de la bosse presque tout le temps. Dans chacune d’elle, tout le monde en danseuse, le rythme est soutenu. Erik et nous s’échangeons les relais. La vitesse oscille entre 35 et 40. *10h05*: premier relais de Dan. Un bon relais. *10h20*: Wakefield. D’habitude, le rythme est lent durant sa traversée. Pas avec Erik, qui maintient l’allure. *10h35*: la vitesse ne descend que rarement sous les 38km/h. On prend nos relais sachant que dans un km, le mur d’Alcove se dressera devant nous. 600m à 11%. Aie, ca va faire mal si on arrive cuit au pied. *10h37*: Dan passe! Super! On va pouvoir récupérer un peu avant d’attaquer la bosse. Grosse erreur de Dan qui risque fort de le payer dans la bosse… *10h40*: on passe le sommet de la bosse avec Erik. Puls 179. On s’est pas tiré la bourre, mais on a bien monté. Aie. Dan s’est fait décroché. C’était prévisible, il a abordé la bosse après un bon relais. *10h42*: regroupement général, et c’est reparti mon kiki. Erik s’installe en tête plus régulièrement. Dan et nous passons moins. Le rythme ne baisse pas pour autant. *11h*: usant, le parcours d’Alcove. Sur 20 bornes, pas un mètre de plat. Il faut savoir jouer du dérailleur, et jouer du dérailleur nous le faisons tous très bien. La pression est constante, le rythme élevé mais régulier. *11h15*: grande descente. On passe devant. 55 km/h. Virage à gauche, puis grande ligne droite d’un km avant une autre bosse. On garde la tête du groupe, nous efforcant de rester en haut de 45 km/h. On sais très bien qu’on va nous donner la monnaie de notre pièce sitôt le pied de la bosse. Et c’est chose faite 1min plus tard, Erik et Dan nous déposent dans cette petite bosse. *11h17*: regroupement général, et c’est reparti. Pas le temps de souffler. *11h22*: premiers signes de faiblesse. Dans une longue bosse, ou d’habitude on fait souffrir les autres, c’est Erik, qui assure désormais 80% du travail en tête, qui nous fait souffrir. Dan a l’air mieux que nous. On passe avec eux, mais très limite en haut. *11h30*: on passe! Pour être honnête, c’est un léger faux-plat descendant suivi d’un plat d’environ 800m avant d’arriver à un stop. N’empêche, on tire à plus de 45 km/h. *11h35*: Wakefield. Petit arrêt à la source, pour remplir les bidons. 33 de moyenne depuis le départ. Dan nous annonce que la moyenne devrait rester identique ou s’améliorer sur le retour, le vent étant plutôt favorable désormais. *11h37*: nous discutons avec Dan à l’arrière. Erik a remis en route. Putain, il a déjà 50m d’avance! On bouche le trou. Aie. *11h55*: longue bosse pour sortir de Tulip Valley. On perd 20m dans le haut sur nos deux compagnons, en espérant qu’ils ne l’ont pas réalisé. On commence vraiment à caler. Red Tonic derrière la cravate, pour le final. *12h15*: Erik assure désormais 95% du travail devant. La vitesse ne descend que rarement sous les 38-40. On voulait voir ce qu’il avait dans le ventre ? Ben nous voilà servi! Si ca va lorsque c’est plat, chaque bosse, nous qui les aimons tant, nous rentre désormais dedans. Vivement Gatineau! *12h20*: long faux-plat avant Old Chelsea. D’habitude, c’est ici qu’on commence le cool-down. Pas pour Dan apparemment, qui attaque! Nom de Dieu! Si Erik saute dans sa roue et le dépose 100m plus loin, on est largué illico. On "passe par la fenêtre". *12h22*: regroupement général. *12h25*: nouvelle attaque de Dan, sur portion plate cette fois. Un sprint, ni plus ni moins. Cette fois, on serre les dents et saute dans la roue d’Erik. Il nous ramène rapidement sur Dan puis remet du braquet. On coince et reste avec Dan. Erik nous prend 100m en quelques secondes. *12h26*: regroupement général. On a une petite idée derrière la tête. Et puis non, on se ravise, on est assez rincé. On va leur garder notre giclette pour une prochaine fois, question que ca fasse vraiment mal… *12h30*: enfin, le cool-down. *Épilogue*: 100 bornes, à 33 de moyenne. Compte-tenu de notre récente reprise, c’est tout bon. On termine pas trop rincé, même si les guibolles n’ont plus trop de force. Impressionnant tout de même de rouler avec un "première caté" qui semble toujours facile, même à 42 dans le vent. Quant à Dan, le gus est tout simplement impressionnant. Il devrait vraiment faire des courses celui-là… quoi qu’à bien y penser, vaut peut-être mieux pour nous qu’il n’en fasse pas! En noir: notre fréquence cardiaque En rouge: l’altimètre En bleu: notre vitesse.

Le Giro sur Canal Évasion !

Bonne nouvelle aujourd’hui pour tous les amateurs de cyclisme au Québec: le "Canal Évasion":http://www.canalevasion.com/ annonce qu’il retransmettra le Giro d’Italia dès le 6 mai prochain, à raison d’une émission par jour, de 20h30 à 22h et ce, jusqu’au 28 mai. Les deux animateurs Richard Garneau et Louis Bertrand seront au pupitre comme pour le Tour de France que le Canal Évasion retransmettra également entre le 1er et le 23 juillet prochain. C’est évidemment une bonne nouvelle puisque les retransmissions de courses cyclistes sont extrèmement rares au Québec. Le Giro s’annonce en plus passionnant cette année, probablement davantage encore que le Tour puisque le parcours est plus audacieux et surtout plus montagneux. La bataille s’annonce rude! Beaucoup de coureurs lorgnent du côté de l’épreuve italienne, surtout Basso, Cunego, Simoni et DiLuca qui ne se feront pas de cadeaux. Sans compter une éventuelle présence de Jan Ullrich (mais seulement pour s’entrainer!). On espère simplement que les animateurs seront à la hauteur. C’était un peu décevant l’an dernier sur le Tour. Si on peut comprendre que Richard Garneau s’intéresse au tourisme et aux paysages et que Louis Bertrand se passionne – sans pour autant exceller – pour l’identification des coureurs, on aimerait bien qu’ils se concentrent un peu plus sur la description de ce qui se passe en course. Car même dans les premiers kms, il y a toujours de l’action: on peut décrire les tentatives d’échappées ou les mouvements du peloton, qui a ou n’a pas les billets de sortie en fonction du général, les travaux des équipiers dans la caravane, les braquets utilisés, le matériel, l’organisation de la caravane, etc. Plus tard, il faudrait être attentif aux mouvements et actions du peloton en expliquant pourquoi tel ou tel événement se passe et pas seulement les attaques mais aussi le travail effectué en tête du peloton. Il y a toujours, toujours une raison à une action dans le cyclisme professionnel. En tout cas, s’ils ont besoin d’un consultant, on est disponible! Et on espère que les animateurs auront pu suivre un peu le cyclisme pro ces derniers temps afin d’être au fait des petites histoires qui permettent parfois d’expliquer ce qui, en apparence, paraît innexplicable. On a toujours la mémoire longue dans le cyclisme professionnel! En terminant ce soir, LFR remercie tous nos lecteurs qui ont nous retransmis l’information à propos de cette nouvelle.

Les Wampas

C’est une découverte que nous a récemment offert un fidèle lecteur de La Flamme Rouge, Éric Fruttero, de retour au Québec après plusieurs années passées en France (on n’est plus les seuls à se les geler, lalalère…) : "Les Wampas":http://wampas.com/. Et non, on ne connaissait pas! Qu’est ce que les Wampas ? C’est un groupe de musique français qui donne dans le punk/rock alternatif… et romantique. Autrement dit, un créneau assez étroit! Quel est le rapport avec La Flamme Rouge et le cyclisme me direz-vous? Et bien figurez-vous que les Wampas ont composé quelques "tubes" avec comme sujet le cyclisme. Deux retiennent l’attention, soit la chanson punk "Jalabert" ainsi que la chanson plus romantique "Remini", une ode à la grandeur de… Marco Pantani. Cette ode vient de sortir le 6 mars dernier sur leur dernier disque, Rock ‘n Roll no9. Sceptique au départ, les mélodies nous ont convaincu de la qualité de ce groupe de musique. C’est loin d’être cul-cul et ca vaut la peine d’un petit détour. La chanson "Jalabert" est téléchargeable "sur cette page":http://wampas.com/download/sons.php. La chanson "Remini" est téléchargeable "ici":https://laflammerouge.com/file_download/3. On termine ce petit post spécial en remerciant notre pote Éric pour les infos et en informant nos lecteurs que "le site officiel de Marco Pantani":http://www.pantani.it/ a été récemment entièrement rénové. Le site séduit par son modernisme, sa sobriété et la masse d’information variée – photos, vidéos, etc. – qui y est disponible. On y remarquera d’ailleurs que Le Pirate n’a pas inspiré que les Wampas mais également bien d’autres artistes surtout italiens. FORZA IL PIRATA ! Et bravo aux Wampas pour leur inspiration!

Joyeux No�l !

La Flamme Rouge souhaite un joyeux No�l à tous ses lecteurs et profite de l’occasion afin de les remercier de leur fidélité et de leurs messages d’encouragement. Merci à Dominique Perras et Lyne Bessette (forza campeone!), à Martin Bikelarue, à Marc le Président, à Stéphane le frère, à Luc M. 500 watts, à Bryan et son pinard qu’on a pas encore vu, à Paul l’enthousiaste (vive l’Espagne…), à �ric Fruttero qui nous écrit depuis la France, à Rooxy, à Trudo, à C’estRaoul, au cycliste bronchiteux (pas si bronchiteux que ca!), à Cyclick, à Gilles notre belge préféré, à Ponpon, à Jean, sans oublier notre collègue Rapha�l ainsi que tous les autres qui faites de La Flamme Rouge ce qu’elle est.

La Flamme Rouge sera mise à jour régulièrement durant le temps des Fêtes, aussi on vous invite à consulter le site fréquemment.

De retour jeudi

Laflammerouge part à New York jusque mercredi prochain (on essaiera de vous ramener une interview exclusive avec Georges Hincapie !). De retour online jeudi prochain !

Je reste !

Le vélo mène à tout, même au cinoche ! Diffusion en France du film Je reste! mettant en vedette rien de moins que Sophie Marceau (on doute cependant que sa morphologie soit totalement adaptée à la pratique intensive du cyclisme…), Vincent Perez (je le vois bien incarner Luis Ocana…) et surtout la société nivernaise LOOK qui produit, rappelons-le, d’excellents cadres carbone. Vous pouvez même participer à un concours pour gagner un KG 486 sur le site internet du film, www.jereste-lefilm.com !

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