Tous les jours, la passion du cyclisme

 

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De retour!

Après deux grosses semaines de silence, La Flamme Rouge reprend le service normal à partir de maintenant, avec la couverture du Tour de France.

Ne voulant pas être le héros de mes propres aventures, je resterai discret sur mon récent voyage en France et ma participation aux cyclosportives L’Alsacienne et La Marmotte. Je ne suis pas un champion cycliste.

Je dirai simplement que les dix derniers mois ont été les plus difficiles de ma vie et que, dans ce contexte, mes récents résultats sur ces deux belles épreuves cyclistes aident beaucoup dans ma reconstruction.

Merci à tous ceux qui sont venus spontanément me trouver pour me dire un petit mot en reconnaissant mon maillot La Flamme Rouge, que ce soit sur L’Alsacienne ou la Marmotte. Ca me fait toujours grand plaisir! Je pense notamment à cette équipe de Lyon, et nos brefs échanges sur la ligne de départ de la Marmotte dimanche matin dernier. Ou de ce cycliste à l’arrivée de l’Alsacienne venu me trouver et qui lira assurément ces lignes.

Un merci tout spécial également à Pascal et Serge, qui sauront pourquoi. Ainsi qu’à Paolo Marinoni et Ugo Lapierre, qui m’ont permis d’évoluer sur un nouveau vélo exceptionnel: pas un seul cycliste n’a pu rester avec moi en descente sur les deux épreuves. Et je garderai sous silence mon « top speed » atteint dans la descente du Galibier… sauf avec Paolo et Ugo!

Le Tour: aujourd’hui, la Planche des Belles Filles

On entre enfin dans le vif du sujet sur le Tour de France, après un départ certes intéressant, mais sans grand impact pour le général. La seule surprise jusqu’ici selon moi a été le débours de Romain Bardet et son équipe AG2R – La Mondiale sur le chrono par équipe, un exercice probablement trop négligé de leur côté. Résultat, Bardet se retrouve déjà à environ une minute des autres grands favoris, une valise.

Ne manquez pas l’étape d’aujourd’hui vers la Planche des Belles Filles: si on n’y gagnera pas le Tour, certains coureurs le perdront, c’est certain.

On attaque d’abord par le Grand Ballon, via son côté le plus facile. Mais c’est long. Idem pour le Ballon d’Alsace. Ces deux ascensions feront en sorte d’éliminer les sprinters et autres équipiers; le gruppetto se formera tôt!

Le final est dur, ce col des Chevrères étant vraiment difficile dans ses derniers deux kilomètres, pour l’avoir escaladé le 24 juin dernier (photos ci-bas de cette reconnaissance). Une petite route sans rendement, dans la forêt, une pente à 10-11% avec des passages plus pentus, bref un tremplin parfait pour un coureur voulant remporter l’étape et sans grand danger pour le général (Barguil? Dan Martin?).

L’ascension de la Planche des Belles Filles n’est pas très difficile, mais suffisante pour créer une sélection. La dernière rampe de 200m est à 22%, mais ce n’est pas long. Le Tour doit monter plus haut cette année après l’arrivée traditionnelle, mais les travaux n’étaient curieusement pas amorcés il y a deux semaines quand j’y suis passé. Wait and see…

Pour moi, un coureur, un seul, à surveiller: Thibault Pinot. L’enfant du pays. Tout le monde l’attend là.

S’il bénéficie d’un bon de sortie auprès d’Uran, le Canadien Mike Woods y trouvera une étape parfaitement taillée pour ses qualités de grimpeur redoutable sur des fortes pentes.

Je vois bien également un Valverde, le final pentu rappelant parfois celui de la Flèche Wallonne…

Radio Bidon

J’ai participé durant mon séjour en France à deux émissions de Radio Bidon, ce sympathique podcast réalisé par David et Charles. C’est ici.

Positif à l’EPO sur les GranFondo!

Ce genre de nouvelles ne me surprend plus, mais m’attriste à chaque fois.

Le double « champion du monde » du GranFondo UCI, chrono et route, l’Espagnol Raul Portillo, s’est fait piqué positif à l’EPO. La nouvelle est sortie hier.

Triste époque, triste réalité.

On parle ici d’autre chose qu’une simple pilule: dopage sanguin. Le gros stock!

À l’heure de la valorisation à outrance et de l’image instantanée sur les médias sociaux, certains n’hésitent donc pas afin de se distinguer, de sortir du lot. Ca fait de belles photos sur Facebook et Instagram… la gloire instantanée!

Soyons lucide, il est certain que du dopage, il y en a aussi dans n’importe quel peloton de coureurs sur les courses comme sur les granfondo, ici au Québec comme en France et partout ailleurs. Nous avons malheureusement, au Québec, des cas tristement célèbres. Et nous connaissons tous, dans notre entourage, des cyclistes ou des fondeurs à la progression surprenante.

La peur du gendarme, c’est probablement encore le meilleur moyen de lutter contre ce fléau. Mais ca coûte cher, alors on peut comprendre que la priorité est donnée aux contrôles au sein des pelotons élite, et non pas au sein des pelotons maitres.

Dans ce contexte, il faut s’en remettre au jugement et à l’éthique de tous et chacun. Rappelons simplement que nous sommes tous responsables de ce qui entre dans notre organisme, et que des outils existent pour nous faciliter la vie en cas de doute. J’avais mis en ligne un lien vers le site GlobalDRO, très bien fait et utile, il y a quelques semaines. Athlètes, vérifiez vos médicaments!

Les premiers Championnats canadiens de « gravel bikes » (non-officiel!)

Aucun doute que la discipline du « gravel bike » se développe au Canada comme ailleurs. Les adeptes de cette forme de cyclisme, qui aiment arpenter les routes non pavées des arrières-pays, adhèrent également à une « culture » alternative à celle, plus traditionnelle, de la route, même dans le look et l’attitude! (la barbe est fortement recommandée, de même que des vêtements cyclistes dans les tons de gris, bruns, ou beiges).

Chose certaine, la recherche d’une certaine « aventure », d’une certaine « liberté », d’une certaine « découverte » est certainement au coeur du gravel bike, qui donne accès à des petites routes fort agréables, loin des grands axes routiers, et souvent situées au coeur des milieux ruraux des régions.

Je pense qu’il faut aussi aimer le « single line » plutôt que la compagnie d’un peloton tout entier, le gravel bike se pratiquant souvent un coureur derrière l’autre, en une seule file plus ou moins longue. La faute à la recherche de la meilleure ligne ou trajectoire possibles sur les chemins de gravier, qui n’offrent souvent qu’une ou deux options en ce sens.

La nouvelle d’aujourd’hui est sympathique et a été diffusée récemment sur Canadian Cyclist: les premiers championnats canadiens de gravel bike auront lieu le 1er juin prochain dans la région d’Ottawa, plus précisément dans le Lanark County (autour de la ville de Perth), apparemment la capitale canadienne du gravel bike.

L’initiative émane de clubs cyclistes de ma région, notamment Nine2FivePro, aussi soutenus par EuroSport, une boutique de vélo et de ski de fond du secteur.

Toutes les infos sont disponibles ici. L’épreuve comptera environ 85 kilomètres de gravel. Je soupçonne plusieurs de mes amis de ne pas vouloir manquer ça…

Le maillot de « champion national » a en tout cas de quoi faire sourire!

Vos cyclosportives au Québec en 2019 (et ailleurs)

Question de continuer à bien planifier votre saison de vélo 2019, il est utile de faire un petit tour d’horizon des cyclosportives du Québec.

Et en matière de cyclosportives, je peux modestement écrire que j’ai un peu d’expérience: 25 ans, ma première grande cyclo remontant à… 1993. Ce qui trahit mon âge… mais j’ai commencé très jeune le vélo dans les Alpes!

La doyenne des cyclos

Assurément pour moi, celle du Parc de la Mauricie, connue sous le nom « le Défi du Parc » (7 septembre 2019). Un très beau parcours, exigeant, au coeur du Parc de la Mauricie, au nord de Trois-Rivières. Une très belle ambiance grâce à une organisation rodée et une participation toujours à la hauteur des attentes. D’ailleurs, la cyclo faisait partie des 50 meilleures épreuves du genre au monde dans un palmarès établi par le magazine Le Cycle il y a quelques temps.

Les inscriptions débutent le 13 février prochain.

Le meilleur esprit cyclosport

Sans l’ombre d’un doute, le GranFondo Mont Tremblant (25 mai 2019), dont les divers pelotons sont encadrés par des encadreurs cyclistes sur la route, du km 0 au dernier km. Aussi très bien organisée, ce premier GranFondo de l’année au Québec offre une sécurité et une assistance imbattables. Plusieurs choix de distances cette année encore: 40, 80, 125 ou 160 kms, et diverses vitesses sur chacun de ces parcours. Très agréable cyclo, que je recommande de faire au moins une fois. Sans compter le cadre du village Mont Tremblant, ses restaurants, ses boutiques, sa microbrasserie, ses hôtels et ses activités connexes. Que du bonheur!

Les plus longues

L’esprit cyclosportif, particulièrement en Europe, c’est aussi le défi de la distance. Parmi les plus longues au Québec, on remarque le Challenge cycliste des bleuets (1er septembre 2019), en gros le tour du Lac Saint-Jean: 203 kms. Deux choix de vitesse pour le peloton, et une possibilité de faire ce GranFondo par équipe. Je rêve d’y participer un jour!

À ne pas oublier également, le 235kms « Super Fondo » disponible dans le cadre du GranFondo Ottawa, le 13 juillet 2019 prochain. Le parcours est très roulant, mais il faut quand même se taper plus de 200 bornes. Beaucoup de choix d’autres distances sur ce GranFondo par ailleurs. Je déplore toutefois les tarifs d’inscription, élevés.

Évidemment, on a aussi dans le registre l’ultra-cyclisme, avec des épreuves de très longue haleine. Le Défi des 21 (338 km! le 6 juillet 2019) fait partie de ces épreuves, au sein desquelles j’inclus également le Défi 808 Bonneville (12 septembre 2019) au Mont Tremblant. Le Défi des 21 se déroule sur des routes présentant un réel défi (beaucoup de dénivelé) et s’adresse plutôt à des cyclistes très motivés.

La plus authentique

Pour moi, c’est la Classique des Appalaches (24 août 2019), au coeur des Bois-Francs. Très engagée à faire partager le terroir de la région, cette cyclo se démarque par son engagement envers les populations traversées par l’épreuve et sa volonté de valoriser les produits locaux. La cyclo présente également des airs de Strade Bianche car comportant des secteurs en terre battue. J’adore!

Mention très bien également au 100 à B7 (date à confirmer, 30 septembre l’an dernier), cette cyclo se déroulant en Estrie, près de Knowlton, patrie de la championne cycliste Lyne Bessette. Pourquoi authentique? Parce qu’on trouve difficilement plus authentique que Lyne elle-même! Son authenticité procure à cette épreuve une atmosphère un peu différente des autres, à moins que ce soit le fait qu’il s’agit souvent du dernier événement de la saison, donc sans pression aucune? Ou encore parce que l’esprit « cyclocross » commence à flotter dans le peloton, cette cyclo empruntant souvent des petits chemins de terre où la circulation automobile est réduite à presque rien. Pour les Européens, c’est une cyclo à découvrir car se déroulant dans les couleurs flamboyantes de l’automne au Québec.

La plus originale

Sans conteste, L’échappée belle (date à confirmer, 15 septembre l’an dernier), réservée à… Mesdames uniquement! Le rêve pour Messieurs… Plusieurs distances offertes, se déroulant dans la région de Bromont en Estrie et non loin de Montréal. C’est pas compliqué, je ne connais pas d’équivalent dans le monde!

La plus belle

Choix très subjectif, car la beauté d’une cyclo peut se définir de diverses façons. Du côté des paysages, peut-être le GranFondo Mont Sainte-Anne (14 juillet 2019), dans le cadre enchanteur de la côte de Beaupré près de Québec?

Les autres belles cyclos du Québec

Il existe plusieurs autres très belles cyclosportives au Québec. Parmi elles, notons en 2019:

GranFondo Charlevoix (date à confirmer, le 27 mai l’an dernier)

Défi Tour de Beauce (date à confirmer)

GranFondo Cantons de l’Est (2 juin 2019)

GranFondo Gatineau (9 juin 2019)

Cyclo San Donato (date à confirmer, le 9 juin l’an dernier)

GranFondo Garneau (11 août 2019)

GranFondo Centre-du-Québec (18 août 2019)

GranFondo de la Jacques-Cartier (15 septembre 2019)

GranFondo Lac Mégantic (22 septembre 2019)

Les grandes cyclos internationales

Elles sont très nombreuses, et je ne souligne ici que quelques unes de mes préférées.

Les Haute Route. L’offre s’est considérablement diversifiée au cours des dernières années. Sur presque tous les continents, de durées variables (une semaine, 3 jours, une journée), de difficultés variables, il y en a pour tous les gouts!

Whiteface Hill Climb Race (31 mai 2019). Court mais intense, l’ascension sèche de Whiteface aux États-Unis. Ambiance sympathique, avec l’hymne national américain juste avant le départ (et c’est du sérieux, don’t mess with it). Depuis deux ans, l’épreuve a lieu un vendredi soir, 17h30. Pas top pour ceux qui viennent de loin. La descente est le petit plus après l’épreuve: votre défi est de la faire sans toucher aux freins une seule fois. Oui oui, fastoche.

GranFondo Gavia&Mortirolo (23 juin 2019). La grande lessive, avec le Mortirolo à passer après avoir déjà avalé le Gavia. Si vous voulez vous mesurer à la légende du Giro, y’a pas mieux. Arrivez affuté comme une dague; les autres participants à cette cyclo le seront, c’est moi qui vous le dit. Pas de tocards sur cette épreuve, que du monde nourrit au grain.

L’Alsacienne (30 juin 2019). Assez nouvelle dans le portrait, cette cyclo s’est rapidement taillée une excellente réputation. Au coeur des Vosges, entre Alsace et Lorraine, un parcours magnifique et difficile. Le plus dur sera de résister au riesling juste à côté…

La Grand Bo (30 juin 2019). Celle-là, je l’aime beaucoup. Superbe parcours, super-ambiance à échelle humaine, loin des très grandes manifestations cyclistes. Presque bucolique, voire romantique.

La Marmotte (7 juillet 2019). L’une des toutes premières, l’une des plus difficiles, l’une des plus mythiques, l’une de mes préférées (je sais, je radote). Glandon, Galibier, Alpe d’Huez avec 175 bornes et plus de 4500m de dénivelé. Une référence: 37min35, soit votre cible pour l’ascension de l’Alpe…

Marathon des Dolomites (7 juillet 2019). Un parcours exceptionnel au coeur des Dolomites. Une organisation exceptionnelle également, hyper-rodée, au coeur d’une région très accueillante pour ces milliers de cyclistes. Mais aussi un peu de gigantisme parfois désagréable… et pas mal de tocards.

La Trilogie de la Maurienne (ex-Arvan Villard, 12 au 14 juillet 2019). Un seul mot, wow! Deux jours de bonheur garanti.

Le Tour du Mont Blanc (20 juillet 2019). Parce que quand je serai grand, je ferai cette cyclo d’enfer, 338 bornes, 8450m de dénivelé (oui oui!). Un sacré défi, sur un parcours magnifique. L’occasion de rencontrer durant une seule journée l’homme au marteau et la sorcière aux dents vertes… plus d’une fois.

L’Étape du Tour (21 juillet 2019). Déjà « sold out », comme disent les Français. La cyclo qui fait rêver, car on peut se prendre pour un coureur du Tour l’espace de quelques heures, la vitesse et les motos (…) en moins. Toujours de beaux parcours en massif montagneux.

Ötztaler RadMarathon (1er septembre 2019). 229kms, 5500m de dénivelé au coeur des Alpes autrichiennes, des passages à 18% partout, on dit de cette cyclo qu’elle est l’une des plus difficiles, point final. J’espère m’y frotter un jour, mais les inscriptions apparaissent très compliquées en raison de la forte demande.

La logistique derrière le GranFondo Mont Tremblant

J’étais encadreur hier dimanche au sein du peloton rapide du 125 kms du GranFondo Mont Tremblant. L’occasion notamment de retrouver Marc-André Daigle avec qui je fais une bonne équipe sur la route depuis l’an dernier, et de nombreux autres amis(es) présents(es) sur cette épreuve que j’affectionne tout particulièrement, depuis la toute première édition.

Outre le fait que ce GranFondo incarne mieux que n’importe quelle autre épreuve le fameux « esprit cyclosport », j’ai cette année découvert toute la logistique derrière l’événement.

Et j’ai été très impressionné!

Absolument rien, rien de rien, n’est laissé au hasard, ceci afin de faire de l’expérience du participant une totale réussite.

Chapeau bien bas à Simon Saint-Arnaud, Luc Couillard, Pierre Fortier et tous leurs collègues pour une organisation tellement professionnelle et rodée! C’est vraiment impressionnant de précision et d’ordre.

Saviez-vous par exemple que chaque peloton sur la route (il y en a 13!) est suivi en temps réel sur une carte intéractive depuis un « poste de commandement » fixe au village de Mont Tremblant, permettant à l’équipe en place de réagir au quart de tour à la moindre situation? Souriez! vous êtes suivis en tout temps lors de votre GranFondo par des personnes dans ce « quartier général » qui sont les chefs d’orchestre de l’épreuve!

Un système efficace de communication radio permet aux encadreurs sur le vélo, aux motos suiveuses, aux voitures d’assistance et au poste de commandement de communiquer en tout temps. Vous avez un problème quelconque? Pas de stress, l’assistance vous arrivera avant même que vous ayez eu le temps de lever le bras…

Chaque peloton est régulé à la minute près, assurant une sécurité totale durant l’épreuve, et évitant les embouteillages par exemple sur les zones de ravitaillement. Les tableaux de marche sont précis et respectés, le poste de commandement orchestrant le tout depuis l’arrière et les véhicules d’encadrement s’ajustant en temps réel.

Et comme d’habitude, l’organisation sur le terrain est totalement irréprochable. Super ambiance au village d’accueil, bénévoles nombreux, parcours signalés et sécurisés, encadrement des policiers, service de dépannage technique et médical ultra-efficace avec une coordination depuis le poste de commandement, ils ont tout, tout, tout prévu. Même des « zones de resserrement » sur le parcours permettant aux encadreurs de resserrer le peloton en attendant d’éventuels retardataires, tout en respectant le tableau de marche.

Bref, j’ai encore eu cette année un plaisir monstre à participer à un si bel événement, mis sur pied par une si belle organisation. Merci à Luc en particulier… et ce fut un réel plaisir que de travailler hier avec mes collègues encadreurs et Anne-Marie dans la voiture derrière à notamment constamment remonter des retardataires dans le peloton. De bons efforts par moment! Mais les jambes tournaient bien…

Et puis, le GranFondo c’est aussi des rencontres, comme celle de mon co-chambreur Kevin, un gars de… Sherbrooke comme moi. Du coup, les discussions se sont terminées à 1h du mat dimanche matin… et la nuit fut donc courte!

Je crois que nombreuses sont les organisations qui auraient avantage à prendre exemple sur celle du GranFondo Mont Tremblant… même celles des cyclosportives en Europe, où j’ai souvent participé à des épreuves où l’encadrement était très, très défaillant voire dangereux.

Le GranFondo Mont Tremblant? Tout simplement la meilleure cyclo au monde! Si vous en avez une à faire, c’est celle-là. Je vous rappelle que les choix de distance sont nombreux, vous permettant aussi de vous « péter » une belle ride si vous aimez les défis…

En photo, deux Sherbrookois et une bête! Ce fut un plaisir les boys!!! (et contrairement à ma réputation, je porte le casque, moi…)

Deux mois avant le GranFondo Mont Tremblant

Dans exactement deux mois, aura lieu la 6e édition du GranFondo Mont Tremblant. Six ans déjà!

Je vous le disais l’an dernier, cet événement, le premier de l’année dans le registre des GranFondo au Québec, incarne peut-être le mieux l’esprit « cyclosportif ». Pas de « course open » sauf sur quelques tronçons « Strava », des pelotons encadrés par des cyclistes d’expérience, une sécurité irréprochable et une ambiance festive. Chaque année, c’est environ 2000 cyclistes qui participent à cette fête du vélo, question de bien débuter leur saison.

Cette année encore, plusieurs options s’offrent à vous. D’abord, quatre choix de distance, selon votre condition physique et votre envie: 160, 125, 80 et 40 kilomètres. Ensuite, diverses vitesses sur ces distances, question de vous assurer d’être dans un groupe homogène, proche de vos capacités. Les parcours comportant quelques côtes, il convient d’être vigilant sur votre choix de parcours.

Le vendredi soir, le « sunset ride » est également disponible cette année encore, question de se débloquer les jambes en prévision du lendemain, surtout si vous avez fait un peu de route pour vous rendre sur le site.

Le GranFondo Mont Tremblant s’articule en 2018 autour de l’événement CrossRoads Tremblant, qui se veut un festival de trois jours pour le vélo. Une foule d’événements sont organisés dans ce contexte, dont des événements de vélo de montagne, un contre-la-montre, des courses pour les enfants, un village d’exposition, du big air (trial), une Coupe Canada/Québec de descente et un critérium pour les coureurs!

On s’inscrit ici. L’inscription donne droit comme c’est souvent la coutume à un lunch après le GranFondo ainsi qu’à un vêtement technique aux couleurs de l’événement.

On peut également réserver son hébergement ici. Et comme d’habitude, l’organisation de cet événement est très pro, irréprochable. Super-bien organisé!

La Suisse, aussi un paradis du vélo

Un des plus beaux vidéos de Col Collective a été publié hier, et porte sur les cols du St-Gotthard, Furka et Nufenen en Suisse. Un vidéo qui tombe à pic pour moi puisqu’il s’agit là probablement de mes prochains objectifs cyclistes, fin juin début juillet 2018. Avec un petit détour du côté d’Aprica, question de se refaire un Gavia-Mortirolo (cyclosportive anciennement appelée La Campionnissimo).

En tout cas, vraiment superbe en Suisse! C’est permis de rêver… et va falloir s’affuter sec, et perdre ces kilos de muscles sur le haut du corps pris en ski de fond cet hiver… car être efficace sur un vélo et beau en maillot de bain, ca demeure incompatible!!!

Race across France 2018

Nous connaissons tous le « Race Across America« , cette course d’ultra-cyclisme légendaire qui consiste à traverser les États-Unis d’Ouest en Est en le moins de temps possible. Créée en 1982, cette course est longue d’environ 4800 kilomètres (!).

Et bien voici le « Race Across France« !

Une course de 2500 kilomètres à travers la France, incluant 40 000m de dénivelé et notamment l’ascension du Mont Ventoux. Une formule « sprint » (350kms) et « challenge » (1100kms) est également offerte en marge de l’événement phare. Les dates: du 18 au 26 août prochain. Le départ aura lieu sur la Côte d’Azur et l’arrivée dans le nord de la France.

L’ultra-cyclisme s’est aussi beaucoup développé du côté du Québec depuis quelques années, et nous avons de belles épreuves comme l’Ultra-défi, le Défi des 21 ou encore l’Ultra-taiga.

Évidemment, il faut aimer être un stakhanoviste de la pédale!

En déclin, le cyclisme sur route?

Voilà bien plusieurs mois que je m’interroge: le vélo de route serait-il en déclin?

Aujourd’hui, j’en ai acquis la certitude!

Comprenez-moi bien: je pense que le cyclisme est en expansion, une expansion soutenue. Le moteur de cette expansion n’est toutefois plus le cyclisme sur route comme c’était encore le cas il y a quelques années seulement. C’est aujourd’hui le VTT, le gravel bike, le cyclo-cross et le fat bike. Du vélo à toutes les sauces!

Je le vois tous les jours au sein même de mon équipe cycliste: les membres ne se contentent plus du seul vélo sur route. Ils roulent sur des chemins de gravelle, roulent en « fat » l’hiver, et plusieurs – dont moi – roulent désormais dans les trails, sur des VTT. Sans parler du cyclo-cross, dont la saison bat actuellement son plein au Québec.

Derrière cette tendance, plusieurs éléments selon moi. L’un d’eux est inquiétant, et rejoint les tristes événements vécus au Québec la semaine dernière: la sécurité routière.

Pour moi, il est évident que la hausse rapide du nombre de cyclistes sur route au Québec depuis une quinzaine d’années a exacerbé la tension entre cyclistes et automobilistes. Si beaucoup de ces derniers se sont ajustés et ont appris à respecter courtoisement les cyclistes, une fraction significative des automobilistes demeurent frustrés de notre présence sur les routes, et le font bien mal savoir.

Du coup, je vois autour de moi de plus en plus de cyclistes délaissant les routes tendues pour se réfugier dans les bois, dans les parcs, dans les trails, là où il est impossible de croiser une voiture. La paix, la sainte paix!

Le constat semble être le même en France. Je lisais récemment sur la création du mouvement « Mon vélo est une vie » dans l’Hexagone, mouvement créé au lendemain d’une tragédie comme celle de Clément Ouimet la semaine dernière au Québec. D’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, même problématique…

Hélas! on peut penser que d’autres accidents surviendront, les autorités réagissant – selon moi – trop lentement vis à vis des aménagements et de l’éducation à faire auprès de tous – cyclistes sur route comme automobilistes – pour améliorer les choses.

D’autres éléments interviennent assurément dans cette diversification de la pratique cycliste. Les vélos, très certainement, qui sont de plus en plus ludiques, faciles à piloter, confortables et efficaces. Je pense aux VTT « full suspension », ou encore aux freins à disque, voire aux pneumatiques dont les progrès sont évidents. La technologie démocratise la pratique, toutes les pratiques en fait, et c’est très bien.

Je pense également à l’explosion des événements, partout: circuit provincial de cyclo-cross, courses de « fat » l’hiver dont cette traversée du Lac Saint-Jean, multiplication des événements de type « gravel » comme les 100 à B7 le week-end dernier en Estrie, voire la création originale du « Quebec Singletract Experience« , une épreuve de VTT d’une semaine alliant belles rides à une foule d’autres expériences intéressantes, un peu façon Haute Route mais en mieux (selon moi!). Sans compter l’explosion des offres de pratique de VTT, partout, dans toutes les régions, les industries touristiques étant avides d’attirer une clientèle sportive, souvent assez à l’aise financièrement, et qui cherche à vivre des « expériences totales », incluant les à-côtés de la pratique.

Bref, pour moi, la tendance est claire et ne s’arrêtera pas de si tôt: le vélo de route se maintiendra certes, mais sa pratique diminuera au profit des autres pratiques cyclistes. Mon vélociste me le confirmait récemment: dans le haut de gamme, ses ventes de VTT dépassent largement celles des vélos de route cette saison!

Remarquez, c’est très bien pour le VTT, le cyclo-cross, le gravel bike et le fat bike! Découvrant moi-même actuellement les joies – et les chutes! – associées au VTT, je me réjouis de cette diversification de la pratique cycliste… même si j’ai une petite inquiétude persistante pour l’avenir du cyclisme sur route, ma discipline de prédilection.

Coup de vieux sur Whiteface…


Le comprenez-vous? (à propos du titre). Je ne suis pas Antoine Blondin, mais je m’applique…

Ha! mes amis(es), comme je me sens vieux à ces heures, vous ne pouvez pas savoir. Vieux, vieux, vieux, juste très vieux.

La présence de mon ami Guillaume Belzile – dois-je le présenter? – à mes côtés durant le week-end n’a rien arrangé, même si j’ai eu du gros fun avec lui.

Oui, vieux. Un de ces jours, j’vais vous faire une esquive à la Charly Gaul…

35 ans de vélo derrière moi, et je demeure fasciné par une chose: la capacité de ce sport de vous donner rapidement l’heure juste sur votre condition, forçant l’humilité.

Tu penses que t’es bien et bang! tu t’en prends une.

35 ans à monter des cols, surtout dans les Alpes, et ces derniers continuent de me fasciner autant qu’à 17 ans, lorsque j’ai découvert le Galibier: le défi ultime en cyclisme. Quel bonheur quant les ailes sont déployées, quelle galère quant elles sont brulées…

Hier lors de ma 6e participation au Whiteface Hill Climb Race – une ascension proche mais un peu plus difficile que l’Alpe d’Huez – ben mes ailes étaient brulées.

Laurent 2, Whiteface 4.

Match revanche: non prévu pour l’heure.

Après 500m d’ascension, j’étais fixé sur mon sort: zéro jambes, zéro force, des puls bloquées, un braquet de 36-27 difficile à amener dans la pente régulière à 8.6% de moyenne, pas de punch, la « misère ». Très loin de mes sensations et de mon meilleur temps personnel l’an dernier… et même pas pris le temps d’apprécier le paysage. Au final, quatre minutes de plus que l’an dernier, Laurent qui met une valise à Laurent.

Tout un contraste avec les récentes sensations, pourtant plutôt bonnes.

J’pourrais penser à au moins 10 raisons pouvant expliquer cette contre-performance. J’préfère évoquer que « You’re only as good as your last performance« , qu’ils disent… Ben là, avis à tous: j’suis franchement m-a-u-v-a-i-s.

Mais j’ai été prévoyant: ma doublure placardée La Flamme Rouge terminait parmi les premiers, devant…

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Ma doublure, lors du cool-down

Oui, juste vieux, j’me sens juste très vieux. Une fléchette de botox dans l’c..l, ça fonctionne-tu? En vieillissant, j’me mets p’être à ressembler à Blondin, au fond: pas un cycliste et écrivain qui boit, mais bien un buveur qui pédale et qui écrit…

L’avion

J’ai parfois des ailes en montagne, d’autres ont le kit complet: ailes et moteur!

Et à ce chapitre, mon ami Guillaume fait plutôt partie de la catégorie « avion de chasse ». 6e hier à sa première ascension de Whiteface, plutôt bien, il jouait encore la gagne à quelques hectomètres du sommet.

C’est pas juste, la loterie génétique…

Putain, ce type est incroyable nom de Dieu. Mais aussi tellement gentil et généreux dans ses relais. On a eu du bon temps ce week-end.

Oui, Guillaume roule toujours. Moins qu’avant en quantité, raisons familiales. Oui, Guillaume avance encore bien, je confirme, la sortie de décontraction la veille s’est faite à 34 de moyenne, et on a roulé un moment à 20km/h… Non, j’vous raconterai pas notre soirée samedi soir.

Sa plus belle? 4e des Mondiaux junior chrono 1994, avec un équipement loin de celui qu’utilisaient les trois premiers. Quant tu as le moteur, ben tu as le moteur. Sa Vo2max? Elle est environ équivalente à la valeur que pourrait atteindre l’âge modal au décès au Canada en 2035-36, si vous voulez savoir!

La classe, on l’a aussi vu hier avec Véronique Fortin qui habite ma région, et qui termine à peine deux minutes derrière Guillaume. Ouf… Respect… surtout que Véronique avait explosé la compétition la veille sur le Whiteface/Wilmington 100 kms en VTT, une épreuve bien fréquentée puisqu’un « Leadville qualifier ».

Non, c’est décidément pas juste, la loterie génétique.

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Avec Guillaume, avant le départ

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Avec Guillaume, après l’arrivée. Lui seul avait gardé le sourire!

Mon équipe des Rouleurs

Après un début de saison difficile ponctué par plusieurs mauvaises chutes en course et une météo capricieuse, l’équipe semble reprendre le dessus avec plusieurs coureurs sur Whiteface hier. D’autres représentaient l’équipe au Défi Gatineau-Mont Tremblant, une belle cyclosportive qu’il m’a fallu manquer cette année.

Sur Whiteface, une très belle perf est à mettre du côté de notre grimpeur colombien (toute équipe cycliste digne de ce nom se doit d’avoir un grimpeur colombien, non?!) Alberto Padilla, bientôt la soixantaine, qui me prend 60 secondes et qui explose son PB des dernières années de 4 minutes. Awesome ride Alberto!!! You are now pulling in the Gatineau Parc, not me anymore…

Kudos également à ma coéquipière Anne-Marie Roy, qui a surpris avec un excellent temps hier. Le ski de fond qui paye, probablement!

Enfin, kudos à une autre coéquipière, Mélanie Gauthier, qui termine sur le podium la veille, lors de l’épreuve VTT. Mélanie enchaine les podiums été comme hiver (et bientôt l’automne…), j’me demande même: à force, ça doit devenir lassant, non?!

Espérons que la spirale de succès de l’an dernier est désormais relancée au sein de l’équipe avec ce week-end, tout en étant personnellement l’exception qui, je l’espère, confirmera la règle!

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Mélanie, sur fond Chagall…

Quel avenir pour le cyclosport?

J’écrivais lundi avoir pris beaucoup de plaisir sur le récent GranFondo Mont Tremblant car selon moi, cette cyclosportive a su incarner parfaitement « l’esprit cyclosportif ».

Pas de podium à l’arrivée, pas de vainqueur au GranFondo Mont Tremblant. Juste deux tronçons chronométrés de deux kilomètres chacun question de pimenter un peu l’événement… pour ceux qui en ont envie.

Un accueil chaleureux, une dégustation de bières en ouverture, un repas après l’événement, une ambiance festive et conviviale, un cadre somptueux, le plaisir de rouler à bon rythme mais sans se prendre la tête avec de nombreux amis(es) et pointures du vélo, bref, c’était parfait.

Et mon texte est tombé à point: Nicolas Roux, une grosse pointure des cyclos en France, s’est « vidé le coeur » hier sur le site Vélo101 quant aux dérives des cyclosportives en France.

Je pense donc être dans le vrai lorsque j’affirme qu’il demeure plus que jamais très important de préserver l’esprit cyclosportif, un esprit très différent de celui qui règne sur les courses cyclistes sanctionnées.

Nicolas dénonce le manque de sécurité, les risques que prennent certains participants, et le manque de convivialité des cyclosportives en France. Le GranFondo Mont Tremblant, c’est tout l’inverse. Un merci encore à Marc-André qui, dans le final du 125kms rapide, a mis un point d’honneur à faire en sorte que tout le groupe termine ensemble, sans que les 15 derniers kms dégénèrent en partie de manivelles qui n’aurait eu aucun sens, aucun podium n’étant offert à l’arrivée.

Nicolas dénonce aussi l’ambiance des cyclos d’aujourd’hui: « Il y a quinze ans, entre leaders, on se mettait d’accord pour s’arrêter remplir nos bidons. On se départageait dans les bosses. Maintenant c’est la guerre, on se retrouve un peu comme dans des courses FFC. » Je ne peux pas être davantage d’accord avec lui… et félicite encore le GranFondo Mont Tremblant où de ça, il n’en a pas été question.

Nicolas semble avoir apprécié sa récente expérience sur l’Explore Corsica, ou « on avait le temps de rouler tranquillement avec les gens et de s’arrêter aux ravitos pour échanger avec d’autres passionnés. » Cette épreuve avait adopté, comme le GranFondo Mont Tremblant, la formule des tronçons chronométrés, plutôt qu’un timing sur l’ensemble du parcours (ce qui incite trop souvent les participants à en faire une vraie course). Nicolas Roux: « Ça a été une très belle expérience, les segments étaient bien placés. On avait la possibilité de se donner un maximum, de se faire plaisir. Les classements étaient là pour mettre les meilleurs devant. »

L’esprit cyclosportif, c’est ça: faire d’un événement une vraie fête du vélo, ou les pratiquants de la petite reine prennent plaisir à se retrouver pour partager leur passion du cyclisme. C’était l’esprit des premières Marmotte, disputées au début des années 1980, où la vaste majorité des concurrents s’y lançaient un réel défi étant donné l’ampleur des difficultés (3 grands cols!), et y savouraient la joie de pédaler dans le cadre majestueux de la haute montagne, la fleur au guidon et le K-Way dans la poche arrière du maillot. Le chrono? Qu’est ce qu’on s’en foutait!

La guerre et la lutte pour la victoire, ça s’appelle des courses cyclistes à la FFC ou à la FQSC… pas des cyclosportives!

Le vrai risque pour l’avenir des cyclosportives

Selon moi, c’est simple: le prix!

Parce qu’à presque deux dollars du kilomètre parcouru, ça commence à faire cher comme me faisait récemment remarquer un coureur de ma région.

Certaines cyclosportives ici et ailleurs pratiquent en effet des tarifs de plus en plus chers. Si une épreuve de qualité, sécuritaire, bien encadrée coûte nécessairement plus, il y a probablement des réflexions à faire sur d’autres éléments moins cruciaux, par exemple l’offre de maillots, qui pourraient réduire la facture.

De nombreuses cyclos offrent, voire exigent le port du maillot de l’événement. Évidemment, cela suppose son design, sa confection, sa production en masse, etc… augmentant du même coup le prix de l’événement. C’est peut-être superflu, sachant que la très vaste majorité des participants ne porteront ce maillot distinctif que très peu souvent, voire une seule fois, ayant des vêtements d’équipe ou « préférés » par ailleurs.

Si les encadreurs doivent être facilement identifiables, les participants à l’intérieur d’un peloton n’ont peut-être pas le même impératif…

GranFondo Mont Tremblant : l’esprit GranFondo à son meilleur!

Capture d’écran 2017-05-28 à 21.55.29Un pur délice, vraiment!

Je participais, ce week-end, à la 5e édition du GranFondo Mont Tremblant, cinq ans après avoir pris part à la toute première édition.

Ben mes amis(es), je peux vous dire que ce fut tout un week-end. Que ce fut agréable de participer à cet événement, dans une ambiance unique! J’ai pris un plaisir monstre à y retrouver notamment les François Parisien, Maxime Vives, Audrey Lemieux, Marc-André Daigle et l’acteur Sébastien Delorme, « poupou » dans District 31, et tout un cycliste, sacrément costaud, fidèle lecteur de ce site. Et je ne vous parle même pas de son fils qui court cadet…

Pourquoi j’y ai pris un tel plaisir?

Parce que outre d’y retrouver des amis(es), le GranFondo Mont Tremblant incarne peut-être le mieux l’esprit cyclosportif d’entre toutes les cyclosportives que j’ai pu faire depuis 25 ans: pas de podium à l’arrivée, des pelotons variés et encadrés, une sécurité irréprochable et une ambiance festive, conviviale dans le décor magnifique du village piétonnier du Mont Tremblant.

En simple, une vraie fête du vélo pour ce qu’elle doit être: la joie de pédaler, tout simplement ! Pas de danger d’y confondre GranFondo et course cycliste, et c’est tant mieux.

Je vous l’avais déjà dit il y a 5 ans lors de la première édition: il faut absolument participer à une cyclosportive qui commence par une dégustation de bières de microbrasserie le vendredi soir…

Mon expérience du GranFondo Mont Tremblant a commencé vendredi à 13h, où j’ai eu le plaisir de rejoindre Julie et Pierre-Alexandre, tous deux impliqués dans le développement régional. La vision? Mont Tremblant mise clairement sur le vélo l’été, au même titre que sur le ski l’hiver. Et c’est tant mieux pour nous: les événements – Coupe Québec de vélo de montagne, GranFondo, triathlons divers et IronMan – s’y multiplient. Le vélo à toutes les sauces!

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Plus tard, le sympathique organisateur du GranFondo, Simon, me confiait même vouloir développer, au cours des prochains mois, un festival du vélo qui regrouperait, l’espace de quelques jours, un critérium pour les coureurs licenciés, un GranFondo, une épreuve vélo de montagne, ainsi qu’un « défi des montées » qui plairait aux grimpeurs. Pas les projets qui manquent chez ce bouillant entrepreneur… Simon! si je peux faire quelque chose… tu me fais signe!

Le secret le mieux gardé de Tremblant ?

Je retrouve plus tard vendredi après-midi François Parisien, qu’on ne présente plus, pour encadrer la Sunset Ride. Le directeur de course Luc Couillard a veillé aux moindres détails, et ça me donne l’occasion de prendre des nouvelles de François. Ce dernier me confie ne pas avoir trouvé facile la transition entre son statut de coureur pro chez Argos-Shimano et la vie « normale », mais avoir retrouvé un équilibre avec ses rôles chez PowerWatts, comme animateur à RDS, et les cycles DeVinci. Je remarque aussi que le coup de pédale demeure incisif et que l’homme est affuté!

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Je dine ensuite à la Maison de la crêpe, juste en face de la Microbrasserie La Diable (l’extrême-Onction, ouf…). Secret le mieux gardé de Tremblant ? Peut-être ! Les crêpes y sont délicieuses, l’accueil chaleureux et simple, assurément un des bons spots de la station. Juste pris un peu trop de rosé… mais chut! seul mon serveur (à droite sur la photo) connait la quantité…

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Le GranFondo 125

Je m’élance samedi matin dans le peloton le plus rapide du 125 kms, où je retrouve notamment Audrey Lemieux tout juste de retour d’Italie pour une Coupe du Monde de paracyclisme. Partageant le même coach, ce sera l’occasion de médire un peu contre lui…

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(au GranFondo Mont Tremblant, on prend votre sécurité au sérieux…)

Je peux vous dire que si le peloton est encadré, sa progression est rapide (merci à Marc-André…) et qu’au fil des kilomètres, les jambes de nombreux participants deviennent plus lourdes, notamment sur le fameux tronçon du Nordet dans les 30 derniers kms, plus accidenté. Deux tronçons chronométrées de deux kilomètres chacun permettent par ailleurs à ceux voulant en découdre de se lâcher un peu, preuve que le GranFondo a pensé à tout. J’y termine chaque fois sur l’avant, par pur plaisir d’appuyer un peu plus fort sur les pédales.

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(don’t mess with the guy centre pack leading the bunch of 200 cyclists…)

À l’arrivée, y’a tout ce qu’il faut, ambiance là encore du tonnerre, pour un GranFondo visiblement à maturité, où les moindres détails sont désormais rodés. Molto bene!

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Le GranFondo Mont Tremblant? Assurément LA vraie fête du vélo dans l’année. Si vous ne connaissez pas encore, essayez pour voir: je vous garantis à 100% que vous ne serez pas déçu du voyage!

Découvrir la région
Logo DestinationMT_QC-CAN_CoulJ’ai profité de ma participation à l’événement pour ratisser un peu plus large afin de découvrir ce que la région peut offrir aux cyclistes et leurs familles lors d’un séjour, étant moi-même un candidat sérieux.

Ben mes amis(es), pas de quoi s’ennuyer!

Détail non négligeable pour nous cyclistes, nombre d’hôtels du village piétonnier voire du village de Mont Tremblant tout prêt sont « cycling friendly », vous permettant par exemple de monter vos vélos à la chambre ou de déjeuner très tôt le matin. Certains fournissent même des salles de mécanique, avec matériel pour entretien voire, au Fairmont, des mécanos pour prendre soin de votre petite reine…
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Et lorsque que vous pédalez, la famille n’est pas en reste côté activités et sensations fortes. Complexe aquatique, spectacle de fauconnerie au sommet de la montagne, services divers au Centre de villégiature Tremblant notamment sur les plages, tyrolienne gigantesque (parmi les trois plus grandes au monde!) pour prendre de la hauteur, et bientôt Tonga Lumina mis sur pied par Moment Factory en pleine montagne, tout ça vous garantit un séjour bien rempli. Pour les plus sédentaires d’entre nous, le village piétonnier garde une offre remarquable de restaurants, boutiques et autres services vous permettant de ne jamais rester en rade.

L’an prochain, je reviens… en famille!

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