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40e saison des « Lachine »: ça débute ce soir

Créés en 1978, les Mardis cyclistes de Lachine sont devenus au fil des ans une véritable institution dans le paysage cycliste du Québec, au même titre que le Tour de Beauce ou le Tour de l’Abitibi.

Pour les meilleurs coureurs du Québec, gagner un « Lachine » est devenu un passage obligé – ou presque – pour entrer dans l’histoire du cyclisme d’ici.

Le coup de génie du fondateur Tino Rossi? Le général de la série, selon moi! Les Lachine, c’est un « critérium par étapes » sur plusieurs semaines!

La 40e saison des Mardis cyclistes de Lachine débute ce soir, et se terminera plus tard en août.

Et l’enjeu est intéressant pour cette 40e édition: Jean-François Laroche, six fois champion de la série, pourrait devenir le premier coureur à s’imposer à sept reprises au général de la saison. Yannick Cojan partage actuellement avec lui le record de six victoires acquises dans les années 1990.

Laroche aura cependant fort à faire, notamment pour contenir les coureurs de l’équipe Garneau, toujours eux. Puis il y a aussi quelques indépendants pour venir pimenter le tout! Le travail d’équipe sera encore cette année crucial.

Je n’ai personnellement jamais fait de Lachine, intimidé par la vitesse du peloton: plus de 50 à l’heure! Faudrait que j’essaie une fois. Une bourse existe même pour celui qui battra le Lachine le plus rapide de l’histoire: 51,4 km/h de moyenne sur les 50 kms de l’épreuve, établi par Simon Lambert-Lemay le 6 août 2013. Ca déménage! Les virages ont été travaillés pour permettre aux coureurs de bien les négocier, et des portions d’asphalte ont été refaites à temps pour le lancement de l’édition 2017.

Rappelons aussi que les Mardis cyclistes de Lachine bénéficient d’une subvention de 250 000$ de la ville de Montréal pour les trois prochaines années et que la responsabilité de cette épreuve passera aux Cycles Neron à la fin de l’année.

L’avenir

Ce qui serait vraiment bien pour l’avenir, c’est que les Mardis cyclistes de Lachine soient télévisés. Le spectacle est intense, les coureurs roulent vite, il y a de l’action, des chutes, des incidents mécaniques, du travail d’équipe, de la stratégie, je ne peux pas croire que les Québécois ne trouveraient pas ça intéressant. Si je peux comprendre que regarder les 260 bornes de Liège-Bastogne-Liège peut être fastidieux, surtout lorsque le peloton musarde derrière l’échappée matinale, un Lachine plié en 59 minutes ça vous tient en haleine du premier au dernier instant…

Mettez là dessus deux ou trois bons commentateurs bien informés et il me semble que le produit pourrait attirer de bonne cote d’écoute sans occuper une plage horaire trop longue ni coûter trop cher à produire, des caméras fixes pouvant être installées sur les 1,6 kms que comporte le tour.

Le Québec n’était peut-être pas prêt à cela il y a quelques années, mais avec le développement constant de la pratique cycliste, peut-être que le moment est adéquat pour relancer l’idée? Ce serait, en tout cas, un formidable vecteur de développement pour tout le cyclisme dans la province. M. Arsenault?

Coup de vieux sur Whiteface…


Le comprenez-vous? (à propos du titre). Je ne suis pas Antoine Blondin, mais je m’applique…

Ha! mes amis(es), comme je me sens vieux à ces heures, vous ne pouvez pas savoir. Vieux, vieux, vieux, juste très vieux.

La présence de mon ami Guillaume Belzile – dois-je le présenter? – à mes côtés durant le week-end n’a rien arrangé, même si j’ai eu du gros fun avec lui.

Oui, vieux. Un de ces jours, j’vais vous faire une esquive à la Charly Gaul…

35 ans de vélo derrière moi, et je demeure fasciné par une chose: la capacité de ce sport de vous donner rapidement l’heure juste sur votre condition, forçant l’humilité.

Tu penses que t’es bien et bang! tu t’en prends une.

35 ans à monter des cols, surtout dans les Alpes, et ces derniers continuent de me fasciner autant qu’à 17 ans, lorsque j’ai découvert le Galibier: le défi ultime en cyclisme. Quel bonheur quant les ailes sont déployées, quelle galère quant elles sont brulées…

Hier lors de ma 6e participation au Whiteface Hill Climb Race – une ascension proche mais un peu plus difficile que l’Alpe d’Huez – ben mes ailes étaient brulées.

Laurent 2, Whiteface 4.

Match revanche: non prévu pour l’heure.

Après 500m d’ascension, j’étais fixé sur mon sort: zéro jambes, zéro force, des puls bloquées, un braquet de 36-27 difficile à amener dans la pente régulière à 8.6% de moyenne, pas de punch, la « misère ». Très loin de mes sensations et de mon meilleur temps personnel l’an dernier… et même pas pris le temps d’apprécier le paysage. Au final, quatre minutes de plus que l’an dernier, Laurent qui met une valise à Laurent.

Tout un contraste avec les récentes sensations, pourtant plutôt bonnes.

J’pourrais penser à au moins 10 raisons pouvant expliquer cette contre-performance. J’préfère évoquer que « You’re only as good as your last performance« , qu’ils disent… Ben là, avis à tous: j’suis franchement m-a-u-v-a-i-s.

Mais j’ai été prévoyant: ma doublure placardée La Flamme Rouge terminait parmi les premiers, devant…

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Ma doublure, lors du cool-down

Oui, juste vieux, j’me sens juste très vieux. Une fléchette de botox dans l’c..l, ça fonctionne-tu? En vieillissant, j’me mets p’être à ressembler à Blondin, au fond: pas un cycliste et écrivain qui boit, mais bien un buveur qui pédale et qui écrit…

L’avion

J’ai parfois des ailes en montagne, d’autres ont le kit complet: ailes et moteur!

Et à ce chapitre, mon ami Guillaume fait plutôt partie de la catégorie « avion de chasse ». 6e hier à sa première ascension de Whiteface, plutôt bien, il jouait encore la gagne à quelques hectomètres du sommet.

C’est pas juste, la loterie génétique…

Putain, ce type est incroyable nom de Dieu. Mais aussi tellement gentil et généreux dans ses relais. On a eu du bon temps ce week-end.

Oui, Guillaume roule toujours. Moins qu’avant en quantité, raisons familiales. Oui, Guillaume avance encore bien, je confirme, la sortie de décontraction la veille s’est faite à 34 de moyenne, et on a roulé un moment à 20km/h… Non, j’vous raconterai pas notre soirée samedi soir.

Sa plus belle? 4e des Mondiaux junior chrono 1994, avec un équipement loin de celui qu’utilisaient les trois premiers. Quant tu as le moteur, ben tu as le moteur. Sa Vo2max? Elle est environ équivalente à la valeur que pourrait atteindre l’âge modal au décès au Canada en 2035-36, si vous voulez savoir!

La classe, on l’a aussi vu hier avec Véronique Fortin qui habite ma région, et qui termine à peine deux minutes derrière Guillaume. Ouf… Respect… surtout que Véronique avait explosé la compétition la veille sur le Whiteface/Wilmington 100 kms en VTT, une épreuve bien fréquentée puisqu’un « Leadville qualifier ».

Non, c’est décidément pas juste, la loterie génétique.

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Avec Guillaume, avant le départ

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Avec Guillaume, après l’arrivée. Lui seul avait gardé le sourire!

Mon équipe des Rouleurs

Après un début de saison difficile ponctué par plusieurs mauvaises chutes en course et une météo capricieuse, l’équipe semble reprendre le dessus avec plusieurs coureurs sur Whiteface hier. D’autres représentaient l’équipe au Défi Gatineau-Mont Tremblant, une belle cyclosportive qu’il m’a fallu manquer cette année.

Sur Whiteface, une très belle perf est à mettre du côté de notre grimpeur colombien (toute équipe cycliste digne de ce nom se doit d’avoir un grimpeur colombien, non?!) Alberto Padilla, bientôt la soixantaine, qui me prend 60 secondes et qui explose son PB des dernières années de 4 minutes. Awesome ride Alberto!!! You are now pulling in the Gatineau Parc, not me anymore…

Kudos également à ma coéquipière Anne-Marie Roy, qui a surpris avec un excellent temps hier. Le ski de fond qui paye, probablement!

Enfin, kudos à une autre coéquipière, Mélanie Gauthier, qui termine sur le podium la veille, lors de l’épreuve VTT. Mélanie enchaine les podiums été comme hiver (et bientôt l’automne…), j’me demande même: à force, ça doit devenir lassant, non?!

Espérons que la spirale de succès de l’an dernier est désormais relancée au sein de l’équipe avec ce week-end, tout en étant personnellement l’exception qui, je l’espère, confirmera la règle!

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Mélanie, sur fond Chagall…

Quel avenir pour le cyclosport?

J’écrivais lundi avoir pris beaucoup de plaisir sur le récent GranFondo Mont Tremblant car selon moi, cette cyclosportive a su incarner parfaitement « l’esprit cyclosportif ».

Pas de podium à l’arrivée, pas de vainqueur au GranFondo Mont Tremblant. Juste deux tronçons chronométrés de deux kilomètres chacun question de pimenter un peu l’événement… pour ceux qui en ont envie.

Un accueil chaleureux, une dégustation de bières en ouverture, un repas après l’événement, une ambiance festive et conviviale, un cadre somptueux, le plaisir de rouler à bon rythme mais sans se prendre la tête avec de nombreux amis(es) et pointures du vélo, bref, c’était parfait.

Et mon texte est tombé à point: Nicolas Roux, une grosse pointure des cyclos en France, s’est « vidé le coeur » hier sur le site Vélo101 quant aux dérives des cyclosportives en France.

Je pense donc être dans le vrai lorsque j’affirme qu’il demeure plus que jamais très important de préserver l’esprit cyclosportif, un esprit très différent de celui qui règne sur les courses cyclistes sanctionnées.

Nicolas dénonce le manque de sécurité, les risques que prennent certains participants, et le manque de convivialité des cyclosportives en France. Le GranFondo Mont Tremblant, c’est tout l’inverse. Un merci encore à Marc-André qui, dans le final du 125kms rapide, a mis un point d’honneur à faire en sorte que tout le groupe termine ensemble, sans que les 15 derniers kms dégénèrent en partie de manivelles qui n’aurait eu aucun sens, aucun podium n’étant offert à l’arrivée.

Nicolas dénonce aussi l’ambiance des cyclos d’aujourd’hui: « Il y a quinze ans, entre leaders, on se mettait d’accord pour s’arrêter remplir nos bidons. On se départageait dans les bosses. Maintenant c’est la guerre, on se retrouve un peu comme dans des courses FFC. » Je ne peux pas être davantage d’accord avec lui… et félicite encore le GranFondo Mont Tremblant où de ça, il n’en a pas été question.

Nicolas semble avoir apprécié sa récente expérience sur l’Explore Corsica, ou « on avait le temps de rouler tranquillement avec les gens et de s’arrêter aux ravitos pour échanger avec d’autres passionnés. » Cette épreuve avait adopté, comme le GranFondo Mont Tremblant, la formule des tronçons chronométrés, plutôt qu’un timing sur l’ensemble du parcours (ce qui incite trop souvent les participants à en faire une vraie course). Nicolas Roux: « Ça a été une très belle expérience, les segments étaient bien placés. On avait la possibilité de se donner un maximum, de se faire plaisir. Les classements étaient là pour mettre les meilleurs devant. »

L’esprit cyclosportif, c’est ça: faire d’un événement une vraie fête du vélo, ou les pratiquants de la petite reine prennent plaisir à se retrouver pour partager leur passion du cyclisme. C’était l’esprit des premières Marmotte, disputées au début des années 1980, où la vaste majorité des concurrents s’y lançaient un réel défi étant donné l’ampleur des difficultés (3 grands cols!), et y savouraient la joie de pédaler dans le cadre majestueux de la haute montagne, la fleur au guidon et le K-Way dans la poche arrière du maillot. Le chrono? Qu’est ce qu’on s’en foutait!

La guerre et la lutte pour la victoire, ça s’appelle des courses cyclistes à la FFC ou à la FQSC… pas des cyclosportives!

Le vrai risque pour l’avenir des cyclosportives

Selon moi, c’est simple: le prix!

Parce qu’à presque deux dollars du kilomètre parcouru, ça commence à faire cher comme me faisait récemment remarquer un coureur de ma région.

Certaines cyclosportives ici et ailleurs pratiquent en effet des tarifs de plus en plus chers. Si une épreuve de qualité, sécuritaire, bien encadrée coûte nécessairement plus, il y a probablement des réflexions à faire sur d’autres éléments moins cruciaux, par exemple l’offre de maillots, qui pourraient réduire la facture.

De nombreuses cyclos offrent, voire exigent le port du maillot de l’événement. Évidemment, cela suppose son design, sa confection, sa production en masse, etc… augmentant du même coup le prix de l’événement. C’est peut-être superflu, sachant que la très vaste majorité des participants ne porteront ce maillot distinctif que très peu souvent, voire une seule fois, ayant des vêtements d’équipe ou « préférés » par ailleurs.

Si les encadreurs doivent être facilement identifiables, les participants à l’intérieur d’un peloton n’ont peut-être pas le même impératif…

GP Le Nordet: la meilleure course de la saison?

Putain, ça m’a fait du bien!!!

Je retrouvais le peloton des coureurs du Québec samedi, à l’occasion du GP Le Nordet.

Probablement la meilleure course de la saison si vous voulez mon avis!

Un parcours magnifique, difficile, sur un revêtement d’excellente qualité et sans bagnoles. Le rêve!

Une organisation bien rodée, et de l’ambiance. Merci aux organisateurs, sincèrement.

J’me pointe au contrôle de signature à midi, j’suis accueilli par une sympathique dame avec l’accent français. Ca me mets direct dans le mood…

J’arrive 30min plus tard dans le peloton, Alain Cadorette me lance « hey Laurent, t’es venu me faire souffrir dans les bosses? »: merci Alain! Juste ton accueil m’a fait un bien fou. Comme si je retrouvais une certaine famille…

J’ai pu également échanger avec plusieurs d’entre vous, merci de votre accueil, de votre gentillesse, des discussions que nous avons eues. Ce fut un réel plaisir que d’échanger avec vous, et ces 120 kms de course…

La course justement: les bosses étaient escaladées rapidement, mais la récupération était également très bonne entre les bosses. En clair, j’ai trouvé le premier tour pas très difficile, même la longue bosse après le U-turn qui s’est montée sans trop de problème.

Arrivé sur la ligne départ-arrivée après 60 bornes, ravito: justement, y’a quelques malins qui nous ont fait le coup du ravito! Une longue file indienne pendant deux ou trois kilomètres, la première alerte sérieuse du jour.

Ca a donné le ton au second tour: des accélérations fréquentes, suivies de phases de récup.

Au U-turn km 90, j’me sens bien, les crampes de l’an dernier ne sont pas de retour. Le juge de paix se monte vite, je suis dans le coup au sommet, parmi les 15 meilleurs. Seul de mon équipe, alors que certaines autres équipes sont bien représentées, je n’ai pas à assumer le poids de la course. Ca ne roule pas, et un groupe important rentre sur nous. Nous voilà à une trentaine pour la gagne, ça va compliquer les affaires!

Avec le vent de face, les quelques coureurs échappés ne m’inquiètent pas: en effet, on rentre sur eux à l’approche de la flamme rouge, merci aux efforts remarquables des coureurs Trek qui ont assumé leurs responsabilités. Je vous admire les gars!

À 500m de la ligne, je me place 3e du paquet, les choses se présentent bien et je vais tenter de faire une place, après deux essais non transformés en 2015 et 2016.

Aux 300m, 10 coureurs me débordent d’un coup: c’est de bonne guerre. Toutefois, l’un d’eux me pousse assez violemment en débarquant sur ma gauche, pour se tailler une place assez cavalièrement. Je me retrouve coincé entre deux coureurs, épaule contre le coureur de droite qui gueule, avec raison. Le vélo part en résonance, j’évite la chute de très peu, alors que j’étais lancé à plus de 50 à l’heure. Ca aurait pu faire très mal, y’avais au moins 10 gars derrière… Je me ressaisis, lance mon sprint pour me voir couper par un autre coureur aux 100m. Je termine entre la 10e et la 15e place, dans le même temps que le vainqueur du jour, le sympathique Daniel Therer (Trek) qui, durant la course, n’a pas hésité à venir me trouver pour me demander des nouvelles de mon équipier Erwan, qui est tombé lourdement sur le GP de Ste-Martine.

Bref, une magnifique épreuve que ce GP du Nordet, un vrai plaisir pour moi samedi, vraiment. J’adore les mecs du peloton M2, pour beaucoup une vraie confrérie ou règne le respect et la sécurité en course.

Gros carton rouge cependant au coureur qui m’a donné un coup de coude, il termine parmi les cinq premiers et j’espère qu’il se reconnaitra. Il doit sa place à ma capacité de rester debout sur un vélo sans paniquer lorsque je suis tassé à plus de 50 à l’heure, coincé dans le cuissard de deux coureurs, l’un sur ma droite, l’autre sur ma gauche. J’ai évidemment retenu son numéro de dossard, je pourrais le publier… et vais me garder une petite gêne, en espérant qu’il prendra conscience que la sécurité en course, ben c’est l’affaire de tous. Franchement certains mecs, vous prenez beaucoup trop de risques dans les derniers mètres simplement pour faire la photo, alors que vous aviez 120 bornes pour faire la différence…

Ma plus belle victoire samedi? Celle d’être rentré auprès des miens – notamment deux jeunes enfants qui ont besoin de leur papa – en un seul morceau, épanoui d’avoir retrouvé la course cycliste et les coureurs que j’aime tant, après 120 kms de pur bonheur. Le podium? Non mais qu’est ce qu’on s’en fout…

La Goéliche

Si vous passez par Québec, ne manquez pas d’aller diner à l’auberge La Goéliche, sur l’île d’Orléans, face à Québec (vue imprenable sur le fleuve et la ville). J’y étais de passage hier, et j’ai eu plaisir à y retrouver Pascal Bussières, « Babus », coureur bien connu au Québec et qui a couru chez les M1 au Nordet samedi. Pascal est l’un des proprio de l’endroit, un gage que les cyclistes y sont toujours accueilli avec enthousiasme. Merci Pascal pour nos quelques échanges! Et que dire de la sélection de vins disponibles, plutôt très bien, notamment ces petits blancs de Loire qui ont fait mon régal hier!

Pour ajouter au plaisir, mon équipier Ludo et sa conjointe séjournaient à l’auberge ce week-end, et j’ai pu les saluer. Bon, maintenant, va falloir penser à décaisser la bonne bouffe!

Programme antidopage de la FQSC

La Fédération Québécoise des Sports Cyclistes a envoyé récemment à tous ses membres un courriel rappelant la politique antidopage en vigueur pour les coureurs licenciés.

Une belle et bonne initiative si vous voulez mon avis!

En particulier, on rappelle que parmi les responsabilités des athlètes, celle de faire attention aux suppléments alimentaires, médicaments et autres produits utilisés, et qui pourraient contenir des substances interdites.

Étant allergique lors de cette période d’éclosion des feuilles, j’utilise par exemple un produit anti-allergène autorisé par l’AMA et qui me permet d’éviter une AUT. En se renseignant bien, il est donc souvent possible de respecter les règles, tout en gérant ses pépins santé.

Annonce à tous: ces allergies seront ma défaite officielle lors du prochain GP du Nordet!

Blague à part, à titre d’athlète licencié de la FQSC, vous êtes soumis aux règles du CCES, ainsi qu’à sa politique anti-dopage. Il s’agit de faire attention.

Le cyclisme canadien et québécois n’a pas besoin de nouveaux cas de dopage, après le plus récent ayant touché l’espoir David Drouin. Le cas malheureux de Dominic Picard il y a environ deux ans nous rappelle que le dopage, ça existe aussi chez les Maitres. Si j’ai confiance dans la probité de la vaste majorité de mes adversaires lors des courses cyclistes, la lutte contre le dopage demeure une responsabilité partagée de tous, et il convient de faire attention.

Par chance, nous disposons d’une fédération pro-active en la matière, ainsi que d’une Association des cyclistes vétérans du Québec (ACVQ) qui a autorisé – et financé – des tests supplémentaires visant les coureurs maitres au Québec. Je suis personnellement bien fier d’appartenir à ces organismes prenant à coeur la lutte contre le dopage dans le cyclisme.

À titre d’athlète, vous avez récemment reçu par courriel un formulaire à remplir. Je vous invite à le faire sans délai, et à le retourner à la FQSC.

Le mois du vélo à Gatineau

Le mois de mai est le mois du vélo dans ma ville, Gatineau.

À regarder dehors, c’est plutôt le mois de la flotte, tant la météo est pourrie ce printemps. Nous battons des records de pluie depuis un mois, et le mois de mai s’annonce difficile. Misère.

Ceci étant, la ville de Gatineau profite de ce mois du vélo pour lancer une consultation publique sur les investissements en infrastructures cyclistes pour les prochaines années. C’est très bien!

Un plan directeur de développement du cyclisme devrait être adopté par la ville de Gatineau vers la fin de l’année. Ca, c’est si tout va bien, des élections municipales étant programmées pour… novembre prochain!

On peut imaginer plusieurs projets qui permettraient de développer davantage le cyclisme dans la région:

1 – étendre l’offre de plages horaires réservées exclusivement aux cyclistes dans le Parc de la Gatineau et le long des berges de la rivières des Outaouais;

2 – enchâsser au coeur du développement des quartiers une obligation, pour les promoteurs immobiliers, d’aménager des pistes cyclistes intelligemment pensées, c’est à dire raccordées au réseau déjà existant;

3 – construire systématiquement des bas-côtés de routes suffisamment larges pour les cyclistes lors de la réfection des routes, ou lors de la construction de nouvelles routes;

4 – rendre le centre Asticou disponible de nouveaux aux cyclistes et triathlètes en procédant à la suppression des dos d’âne ridicules installés il y a quelques années;

5 – déneiger plus systématiquement l’hiver les pistes cyclables critiques menant au centre-ville d’Ottawa et de Gatineau, notamment le long des berges;

6 – promouvoir les saines habitudes de vie en finançant des événements comme la Gatineau Loppet ou le GP Cycliste de Gatineau, voire le Défi Gatineau-Mont Tremblant, notamment en soutenant des campagnes de publicité visant à faire connaître ces événements du grand public;

7 – rejoindre davantage les diverses équipes cyclistes de la région pour écouter leurs idées sur une base régulière et collaborer à un de leur projet, le vélodrome d’Ottawa pour promouvoir le cyclisme dans la région de la capitale nationale (après tout, Ottawa est le siège de Cyclisme Canada);

8 – établir un programme d’ambassadeurs pour soutenir les athlètes de haut niveau en cyclisme de la région, et créer un sentiment d’appartenance et de fierté parmi la population locale;

9 – maintenir et développer les infrastructures de skate park et de BMX dans les espaces verts de la ville;

10 – assister les écoles secondaires dans le développement de programmes de sport-études en cyclisme l’été et ski de fond l’hiver.

David Drouin positif

Capture d’écran 2017-04-29 à 19.49.36C’est un coup dur pour le cyclisme québécois: le jeune espoir David Drouin, 21 ans, qui s’est révélé l’an dernier avec une 10e place sur le Tour de Beauce et une participation aux deux épreuves WorldTour du Québec, a été trouvé positif au RAD-140, un agent anabolisant qui serait, selon certains sites, plus efficace que la testostérone pour bâtir du muscle.

L’échantillon B a confirmé le contrôle positif.

Sa nouvelle équipe Silber a évidemment mis fin au contrat sans délai, et on les comprend.

Le principal intéressé se dit dévasté, on le comprend, et ne pas savoir comment une telle substance a pu se retrouver dans son organisme.

Le problème, c’est que la substance était dans son organisme…

Difficile donc de voir clair dans cette histoire. Drouin ira s’expliquer très prochainement devant le CCES, qui entendra ses explications avant de prononcer la sentence. Il risque quatre ans de suspension, ce qui serait un frein important à sa carrière émergente.

Je rappelle que les cyclistes de haut niveau ne nous ont pas habitué, ces deux dernières décennies, à leur faire confiance. Les explications vaseuses à des contrôles positifs sont légions dans le sport, malheureusement. Comment dans ce contexte croire Drouin?

La musculature très développée de l’athlète n’aide en rien, car on pourrait croire que le RAD-140 a été efficace à bâtir cette masse musculaire, surtout durant l’intersaison. Des doses infinitésimales auraient été retrouvées dans son organisme: justement, la beauté du RAD-140, c’est qu’il en faut très peu.

Si Drouin dit la vérité en affirmant ne pas savoir comment une telle substance a pu se retrouver dans son organisme, alors il s’agirait probablement de contamination croisée. L’erreur aurait été grossière pour un coureur pro, même jeune: il ne faut jamais faire confiance aux poudres de protéines et autres suppléments, le risque de contamination à des produits interdits étant réel. N’importe quel entraineur digne de ce nom avise généralement ses athlètes dès le moment qu’il commence à travailler avec lui.

Bref, wait and see, mais je vous avoue être pour le moment très déçu de cette nouvelle histoire qui, une fois de plus, fait beaucoup de tort au sport cycliste.

Je file un mauvais coton…

Les saisons se succèdent mais ne se ressemblent pas toujours.

Le départ l’an dernier de ma saison avait été plutôt très bien, retrouvant vite d’excellentes sensations sur le vélo.

Cette année, c’est tout le contraire. Souvent enrhumé, je galère de kleenex en kleenex, planté complet à chaque séance d’entrainement où je traine ma misère, les sensations en vrac. À des années lumières de mes dernières années.

Et puis, l’ambiance vélo est plutôt morose ces temps-ci, non?

Y’a d’abord la mort de Michele Scarponi, un des clowns du peloton, un mec bien, apprécié de tous, père de deux petits garçons de 6 ans. Fauché par un camion à la sortie de son village, sa vie s’est arrêtée net fret, that’s it, end of the story. Ca me fout un de ces cafards… Les images de ses funérailles hier n’arrangent rien, et ce sont des coureurs brisés comme Fabio Aru, Alexandre Vinokourov ou Davide Cassani qu’on a pu voir autour de son cercueil.

Y’a également la mort d’un cycliste de 32 ans sur une piste cyclable près de chez moi hier matin, au bas d’une petite descente succédée d’un virage assez serré. Le cycliste se serait retrouvé dans la rivière des Outaouais. Aie.

Y’a ensuite ma propre équipe cycliste, peu épargnée par la malchance en ce début de saison: trois chutes en trois courses, dont deux se sont soldées par des plâtres et des fractures, ainsi qu’une sévère commotion. Huit semaines d’arrêt de travail, c’est vraiment pas la joie pour une course le dimanche. Prompt rétablissement à mes coéquipiers(ères) Caroline et Erwan…

Y’a aussi cette agression à l’entrainement de Yoann Offredo survenue récemment, le coureur ayant eu des démêlées avec un automobiliste frustré. Si le déroulement des événements n’est pas très clair, ça fait quand même peur de constater que le coureur s’est fait battre à coup de manche à balai et ce, jusqu’au sang. Mais dans quel monde vivons-nous?

J’ai l’impression que la violence envers les cyclistes augmente avec la popularité grandissante du sport cycliste: si de plus en plus d’automobilistes sont aussi cyclistes et font donc attention à ceux qui roulent à vélo sur les routes, les autres automobilistes sont de plus en plus écoeurés de la présence de tous ces cyclistes partout sur les chaussées. Du coup, la patience est vite épuisée et des scènes disgracieuses surviennent de plus en plus souvent. Je n’emprunte plus certaines routes rurales de l’Outaouais, trop peur de ces fous furieux au volant de « pick-up » (camions) Ford F150 Triton V12 Supercharge avec des rétroviseurs surdimensionnés et une paire de fausses couilles (c’est tout ce qu’ils ont) qui pendouillent derrière (comble du mauvais goût) qui nous frôlent avec plaisir, espérant nous faire peur: c’est réussi. Que voulez-vous, je n’ai pas une tonne de tôle autour de moi pour me protéger d’un impact…

Et puis, il y a la menace des textos au volant… Si ceux qui textent peuvent se retrouver dans la voie de gauche en situation de face-à-face, ils peuvent aussi se retrouver à droite dans le bas côté de la route, précisément là où évoluent souvent les cyclistes…

Enfin, il y a cette nouvelle à Montréal de la fermeture tout l’été du Circuit Gilles Villeneuve, seul endroit près de l’île de Montréal où les cyclistes de performance peuvent s’entrainer en sécurité (le circuit du Mont Royal et Camilien Houde est une autre paire de manche à cet effet). Comme plusieurs, je déplore le manque de consultation auprès de la communauté sportive, le manque de considération. Comme l’a bien écrit un chroniqueur du journal La Presse, le problème #1, c’est que les cyclistes qui utilisent le CGV ne rapportent pas d’argent… du moins pas directement. Ils en rapportent pourtant beaucoup en se maintenant en bonne santé, et donc en utilisant beaucoup moins les services de santé de la province, tout en polluant moins également. Ca aussi, ça compte…

Vraiment, sale temps pour le cyclisme en ce moment, et pour moi. Il ne reste plus qu’à continuer de faire le métier, en espérant des jours meilleurs… tout en n’oubliant pas ceux qui nous ont quitté tragiquement.

GranFondo Mont Tremblant: de nouveau au départ!

Capture d’écran 2017-04-25 à 21.25.44Je participais, à l’automne 2013, à la première édition du GranFondo Mont Tremblant et j’avais publié ce reportage sur La Flamme Rouge, enchanté de mon expérience.

Que de chemin parcouru depuis pour cette organisation qui, année après année, a reçu prix et distinctions pour la qualité de son accueil. L’an dernier, vous étiez presque 2000 participants sur l’épreuve, wow!

Depuis quelques années, le GranFondo Mont Tremblant a lieu fin mai, et la 5e édition aura lieu le 27 mai prochain.

Après 3 ans d’absence dû à un conflit avec un autre événement qui me tient à coeur, je redécouvrirai cette année le GranFondo Mont Tremblant lors de sa 5 édition, m’étant inscrit sur le grand parcours de 160 kilomètres. Tant qu’à faire, autant maximiser le plaisir!

La formule offerte reste assez unique dans le genre, les réjouissances commençant dès le vendredi soir, la veille de l’épreuve, par un cocktail et soirée d’accueil dans la microbrasserie La Diable, située au coeur du village, au pied des pentes. Le défi pour moi sera de rester raisonnable à l’égard du programme qui m’attend le lendemain matin…

Plus tôt le vendredi (17h30), vous pouvez même vous joindre à quelques pointures du cyclisme québécois – François Parisien, Charly et Maxime Vives – ainsi que l’acteur Sébastien Delorme pour un petit 30 kms d’initiation à rouler en peloton. Sympa pour se dégourdir les jambes si vous venez de loin!

Plusieurs parcours sont disponibles sur le GranFondo lui-même, question de satisfaire tout le monde: 160 kms pour les plus entrainés(ées), 125 kms (le plus populaire), 80 kms voire le mollo-fondo de 45 kms, pour une première expérience dans le genre.

L’inscription inclut bien entendu les ravitaillements durant l’épreuve, un vêtement technique (souvent une veste sans manche, pratique tôt le matin) et le repas au terme de votre fondo. La sécurité n’est pas négligée bien entendu, avec voitures et motos d’encadrement des pelotons, dépannage technique, premiers soins, et une voiture-balai en cas de pépin, que tout le monde voudra éviter…

Pour l’aspect sportif, chaque participant est muni d’une puce de chronométrage, et des tronçons sont aussi chronométrés permettant un classement alternatif amical si jamais Strava ne vous suffisait pas. Personnellement, je n’irai pas faire la course ce week-end là, mais plutôt accumuler les kilomètres en préparation de mes prochains objectifs comme la Coupe des Amériques, plus tard en juin.

Pourquoi participer au GranFondo Mont Tremblant?

J’ai fait beaucoup, beaucoup de cyclosportives depuis 30 ans en Europe surtout et, depuis quelques années, au Québec et aux États-Unis, y compris 10 fois la Marmotte, une Haute Route, un Marathon des Dolomites, une Campionnissimo, la Grand Bo, la Galibier, l’Arvan Villard, et j’en passe.

Le GranFondo Mont Tremblant se distingue de toutes les cyclosportives sur quelques points.

D’une part, le lieu, qui rassemble et concentre en un point unique, le village de Mont Tremblant au pied des pentes, tous les participants. Cela crée dès le vendredi soir une excellente ambiance « vélo », bon enfant, ou la bonne humeur règne, notamment autour du village-départ et ses exposants. C’est toujours agréable et en ce sens, le GranFondo Mont Tremblant rejoint certaines grandes cyclos comme La Marmotte et son site d’arrivée à l’Alpe d’Huez, en peut-être plus sympathique.

D’autre part, pour la qualité de cette organisation où rien n’est laissé au hasard. À l’écoute chaque année de la rétroaction des participants, l’organisation a su, au fil du temps, apporter une attention particulière aux petits détails. Le résultat aujourd’hui est une organisation rodée, sympathique, chaleureuse, ou on frise la perfection dans la gestion d’un événement de masse.

Enfin, pour la qualité des parcours proposés, qui demeurent accessibles tout en posant un réel défi de par la distance (pour le long parcours) et, surtout, le dénivelé offert.

Je salive déjà à l’idée de me refaire quelques merguez en étant au… 7e ciel dès le vendredi soir! Évidemment que je vous raconterai tout tout tout…

Cyclisme à la télé: l’offre diminue?

Vous avez été nombreux à demander récemment comment on pourrait suivre Milan SanRemo à la télé ce samedi 18 mars depuis le Québec.

Réponse: pas possible, et c’est bien dommage. Croyez-bien que je le regrette. La récente sortie de l’ex-skieur Jean-Luc Brassard à propos de la diversité des sports offerts à la télé au Québec était, dans ce contexte, tout à fait à propos. N’essayez pas de suivre les exploits d’immenses champions comme Érik Guay, Alex Harvey, Hugo Houle ou Antoine Duchesne au Québec, pas possible. Une honte! C’est pas compliqué, c’est juste du hockey.

Je signale au passage que le réseau anglais de Radio-Canada (CBC) continue de diffuser, les samedi et dimanche après-midi, une grande diversité de sports via leur émission « Road to the Olympic », une émission qui peut durer plusieurs heures. C’est ainsi que j’ai pu suivre la Coupe du Monde de ski alpin cet hiver, et même du bobsleigh et de la luge! Oubliez ça au Québec…

Comment l’expliquer? Pas sûr du tout, mais disons que Peter Sagan est slovaque, pas américain comme Lance Armstrong, et encore moins canadien…

Bref, pour samedi, quels sont les bons plans? Perso, je m’en remets au stream sur Internet, et consulte les sites CyclingFans.com ou SteepHill.tv pour trouver des liens où je peux regarder la course sans géo-blocage sur mon ordinateur. Ce n’est habituellement pas parfait, mais ça fonctionne la plupart du temps. Cette saison, j’ai pu ainsi suivre les étapes de Paris-Nice, ou encore la Strade Bianche.

On peut aussi s’abonner à Cycling.tv et profiter des retransmissions ainsi, mais c’est plus cher.

Pendant ce temps, sur la chaine télé RDS au Québec, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas de cyclisme: ils repassent les vieilles étapes du Tour Down Under en janvier dernier, voire du Tour d’Oman… À ce stade-ci, qu’est ce qu’on s’en fout!

Défi Gatineau-Mont Tremblant 2017

Capture d’écran 2017-02-22 à 21.55.46Ce sera bientôt le printemps au Québec et avec lui, le temps de planifier votre saison cycliste.

Bonne nouvelle, le Défi Gatineau-Mont Tremblant est de retour cette année, les 3 et 4 juin prochain.

La cause est toujours la même, une très bonne cause: permettre à une équipe du Casino de prendre part au Grand Défi Pierre Lavoie qui fait bouger le Québec, et octroyer une subvention à une école de la région de l’Outaouais pour lui permettre de développer ses infrastructures de sport ou récréatives.

Au menu comme d’hab, deux journées magnifiques de cyclisme, entre le Casino du Lac Leamy à Gatineau et la station de ski du Mont Tremblant, quelques 160 kilomètres plus loin.

Pour avoir participé aux deux dernières éditions, l’encadrement est top, l’accueil parfait, et la soirée au Mont Tremblant toujours aussi agréable. Et l’ambiance, géniale.

Rappelons également qu’il ne s’agit en aucun cas d’une compétition. Si le premier groupe sur la route roule à bonne allure, le but est de travailler ensemble pour avoir du fun, et rouler efficacement. Plusieurs arrêts sont prévus en cours de route, notamment pour manger le midi, permettant des regroupements et de se refaire une santé.

Je vous dirais même que le parcours est parfait, puisque les premiers kms du samedi, et donc aussi les derniers kms du dimanche, sont plutôt plats, entre Thurso et Gatineau. Le parcours comporte quelques difficultés, mais rien d’insurmontable.

Cette année, l’équipe de l’événement reprend la formule d’il y a deux ans côté organisation de l’hébergement à Mont Tremblant, ce qui devrait faciliter la vie des participants. En gros, l’équipe maximisera l’utilisation des chambres réservées pour l’événement à Tremblant.

On s’inscrit ici. Faites vite, les organisateurs m’informent que les inscriptions vont bon train et qu’à ce rythme, l’événement affichera complet avant le mois de mai! On peut s’inscrire à titre d’individuel, ou bien en équipe de 5 ou 10 personnes, ouvrant la porte à des réductions quant aux tarifs d’inscription. C’est parfait pour les équipes cyclistes!

Sondage pour un vélodrome couvert au Québec

En 14 ans d’existence, le sujet est revenu périodiquement sur ce site: la nécessité d’un vélodrome couvert au Québec, pour développer davantage le cyclisme, surtout chez les plus jeunes.

Trois projets de vélodromes couverts sont actuellement à l’étude: Montréal, Trois-Rivières et Bromont (j’ajoute qu’un projet est également en cours d’élaboration dans la région d’Ottawa-Gatineau).

En bon démographe, je n’ai jamais caché mon opinion: seul un vélodrome dans la région de Montréal serait viable, car près d’un bassin de population suffisamment grand pour assurer la rentabilité à long terme des installations.

Mais il n’est pas question bien évidemment de nuire aux projets de Bromont et de Trois-Rivières!

Afin d’étoffer son dossier auprès du Gouvernement du Québec, la FQSC demande aux cyclistes de bien vouloir répondre à ce petit sondage qui ne prend que quelques minutes à remplir.

Je vous invite tous à le faire: la présence d’installations sportives adéquates est une condition absolue au développement d’un sport, et le cyclisme est prêt pour cela. Surtout dans un pays d’hiver comme le nôtre!

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