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40e saison des « Lachine »: ça débute ce soir

Créés en 1978, les Mardis cyclistes de Lachine sont devenus au fil des ans une véritable institution dans le paysage cycliste du Québec, au même titre que le Tour de Beauce ou le Tour de l’Abitibi.

Pour les meilleurs coureurs du Québec, gagner un « Lachine » est devenu un passage obligé – ou presque – pour entrer dans l’histoire du cyclisme d’ici.

Le coup de génie du fondateur Tino Rossi? Le général de la série, selon moi! Les Lachine, c’est un « critérium par étapes » sur plusieurs semaines!

La 40e saison des Mardis cyclistes de Lachine débute ce soir, et se terminera plus tard en août.

Et l’enjeu est intéressant pour cette 40e édition: Jean-François Laroche, six fois champion de la série, pourrait devenir le premier coureur à s’imposer à sept reprises au général de la saison. Yannick Cojan partage actuellement avec lui le record de six victoires acquises dans les années 1990.

Laroche aura cependant fort à faire, notamment pour contenir les coureurs de l’équipe Garneau, toujours eux. Puis il y a aussi quelques indépendants pour venir pimenter le tout! Le travail d’équipe sera encore cette année crucial.

Je n’ai personnellement jamais fait de Lachine, intimidé par la vitesse du peloton: plus de 50 à l’heure! Faudrait que j’essaie une fois. Une bourse existe même pour celui qui battra le Lachine le plus rapide de l’histoire: 51,4 km/h de moyenne sur les 50 kms de l’épreuve, établi par Simon Lambert-Lemay le 6 août 2013. Ca déménage! Les virages ont été travaillés pour permettre aux coureurs de bien les négocier, et des portions d’asphalte ont été refaites à temps pour le lancement de l’édition 2017.

Rappelons aussi que les Mardis cyclistes de Lachine bénéficient d’une subvention de 250 000$ de la ville de Montréal pour les trois prochaines années et que la responsabilité de cette épreuve passera aux Cycles Neron à la fin de l’année.

L’avenir

Ce qui serait vraiment bien pour l’avenir, c’est que les Mardis cyclistes de Lachine soient télévisés. Le spectacle est intense, les coureurs roulent vite, il y a de l’action, des chutes, des incidents mécaniques, du travail d’équipe, de la stratégie, je ne peux pas croire que les Québécois ne trouveraient pas ça intéressant. Si je peux comprendre que regarder les 260 bornes de Liège-Bastogne-Liège peut être fastidieux, surtout lorsque le peloton musarde derrière l’échappée matinale, un Lachine plié en 59 minutes ça vous tient en haleine du premier au dernier instant…

Mettez là dessus deux ou trois bons commentateurs bien informés et il me semble que le produit pourrait attirer de bonne cote d’écoute sans occuper une plage horaire trop longue ni coûter trop cher à produire, des caméras fixes pouvant être installées sur les 1,6 kms que comporte le tour.

Le Québec n’était peut-être pas prêt à cela il y a quelques années, mais avec le développement constant de la pratique cycliste, peut-être que le moment est adéquat pour relancer l’idée? Ce serait, en tout cas, un formidable vecteur de développement pour tout le cyclisme dans la province. M. Arsenault?

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  1. Tchmil

    Il me semble que le final est diffusé sur internet ces 2 dernières années (?). Je ne sais pas s’il y a beaucoup d’écoute par contre …

    Après, il faut peut-être aussi dissocier la pratique cycliste qui concerne de plus en plus à tous niveaux, du cyclisme de compétition qui concerne une communauté particulière. Et il n’y a pas forcément de ponts entre les deux rives. La Fédération doit travailler là-dessus sûrement.

    Je crois aussi qu’il y a un terrain fertile à exploiter ici (succès populaire des courses de vélodrome par le passé). Est-ce que ça passe par une diffusion TV ? Peut-être …
    Ce type de courses plutôt développées en Amérique du Nord est une excellente chose (en France aussi on y revient avec de plus en plus de succès).
    C’est un super entraînement pour les jeunes et adultes, une bonne formation physique et mentale pour développer un coureur plus complet et habile sur le vélo (en dehors de la piste).

    Mais pour un grimpeur dans ton genre c’est sûr que ça n’est pas le meilleur endroit pour briller 😉

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