Merci aux VéloGessiens et à Crochard-bikes pour les photos!
Auteur/autrice : Laurent Page 154 of 352
Trois étapes (on ne compte pas la courte étape de demain, sans difficulté aucune). C’est ce qui sépare le Canadien Ryder Hesjedal d’un maillot rose à Milan. Et d’une place dans l’Histoire du cyclisme.
Plus encore, Hesjedal a la chance d’établir la meilleure performance canadienne de l’histoire sur un grand tour. Jusqu’ici, c’est Steve Bauer qui détient cet honneur, avec une 4e place sur le Tour de France 1988.
Hesjedal peut gagner ce Giro, c’est le grand enseignement de la journée d’hier.
Hesjedal n’a en effet jamais semblé en difficulté sur la route de Cortina d’Ampezzo, malgré les quatre grands cols à franchir. Dans le final, il semblait presque le plus fort du groupe sélect de tête devant, avec Ivan Basso. Rodriguez a certes bien caché son jeu et a pu faire valoir sa « giclette » pour gagner l’étape, mais Uran et Scarponi ont montré leurs limites en étant décrochés dans la dernière ascension, le Giau. Pozzovivo n’est par ailleurs pas une menace pour le général puisqu’il est déjà à plus de 3 minutes et qu’il prendra un autre éclat dans le dernier clm.
La stratégie
C’est simple, Hesjedal doit gérer les deux dernières grosses étapes de montagne vendredi et samedi avec une seule stratégie en tête: ne pas laisser filer Rodriguez et Basso, surtout dans l’étape du Stelvio samedi. Hesjedal n’a pas besoin d’attaquer, c’est un bon rouleur et le dernier clm sera en sa faveur. Il doit donc marquer à la culotte Basso et Rodriguez. S’il attaque, cela devrait être réservé à une situation bien particulière, celle d’une défaillance de Basso ou de Rodriguez: il faudra savoir profiter de l’occasion. Mais pour le reste, la course défensive en montagne est définitivement la meilleure carte à jouer.
La faiblesse d’Hesjedal? Il était isolé aujourd’hui dans le final, personne chez Garmin avec lui. Ca serait bien de pouvoir compter sur un ou deux équipiers vendredi et samedi prochain si Rodriguez ou Basso jouent le tout pour le tout et tentent de durcir rapidement la course. Ce qui risque d’arriver par ailleurs!
Si Hesjedal reste au contact au sortir de la montagne, rappelons que Rodriguez et Hesjedal se sont déjà affrontés dans le dernier clm d’un grand tour, avec comme enjeu une 6e place: c’était sur le Tour de France 2010, que Hesjedal a terminé 6e et Rodriguez 7e. Sur 52 kms dans le dernier clm, Hesjedal avait mis Rodriguez (et Basso) à plus de 3 minutes!
Le dernier clm à Milan est certes plus court (32 kms) et Rodriguez sera motivé s’il est en rose. Ceci étant, je crois qu’il est légitime de penser qu’Hesjedal roulera au moins une minute plus rapidement que « Purito ». S’il demeure donc à 30 secondes de l’Espagnol, c’est tout à fait jouable pour Hesjedal.
Go Ryder Go! C’est désormais tout le Canada qui te regarde! Et quel coup de pouce au cyclisme canadien si tu gagnais ce Giro! Il faut y croire maintenant!
On savait un projet dans les cartons, on sait maintenant que le promoteur Serge Arsenault, organisateur des GP de Québec et Montréal, serait sur le point de conclure une entente avec l’UCI pour obtenir un autre événement UCI au Québec.
De toute évidence, c’est de l’UCI World Cycling Tour dont il est question.
En gros, l’UCI World Cycling Tour, c’est une série de 16 cyclosportives ayant reçu un label UCI. Le bonus, c’est que la participation à l’une de ces cyclosportives permet éventuellement de se qualifier pour la grande finale, une cyclosportive version « championnat du monde » des cyclosportifs. Et l’UCI sacre, sur cet événement, le champion du monde cyclosport.
Pourquoi pas! C’est un peu contre l’esprit cyclosportif mais les cyclos ont aussi beaucoup changé depuis une vingtaine d’années. Au départ, le but était de proposer un grand défi sportif ou la lutte contre soi-même et la convivialité étaient au coeur de l’événement. Aujourd’hui, les cyclosportives sont souvent de véritables compétitions ou si l’esprit demeure décontracté, la recherche du résultat prime trop souvent (et je m’y prends moi-même au jeu).
Anyway, on compte actuellement 16 cyclosportives au calendrier UCI World Cycling Tour, incluant la grande finale en Afrique du Sud. Une seule est située au Canada, le Gran Fondo Axel Merckx en Colombie-Britannique. Les États-Unis ont aussi une épreuve au calendrier, celle de Lenox au Massachusetts.
Il est évident qu’une telle épreuve au Québec serait intéressante. Le niveau y serait assurément assez relevé. Espérons que Serge Arsenault réussisse à convaincre l’UCI que le Québec a tout pour organiser une telle cyclosportive qui pourrait rapidement devenir un rendez-vous, surtout si le parcours (Charlevoix?) est à la hauteur. Le Québec comporte déjà plusieurs belles cyclosportives, notamment le Défi Vélo Mag, la cyclo de Charlevoix, le Gran Fondo Gatineau et j’en passe.
Ceci étant, je trouve que cette série UCI présente un petit quelque chose qui cloche, la même chose qui clochait avec la Coupe du Monde chez les pros à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Aucune épreuve de la série de cyclosportives n’est actuellement très prisée par les cyclosportifs qui rêvent plutôt à la Marmotte, au Marathon des Dolomites, à l’Étape du Tour, à la Haute Route, à Paris-Roubaix cyclo ou encore à la Otztaler-Radmarathon. Ca serait bien d’inclure de tels monuments du calendrier cyclosportif à cette compétition. Plus encore, ce serait bien de désigner le champion du monde cyclosportif grâce à un système de points, plutôt que lors d’une cyclo d’un jour en Afrique du Sud (après tout, les cyclosportifs assument eux-mêmes leurs frais et tout le monde n’a pas les moyens de parcourir le monde pour participer à une telle série…). Ces points pourraient varier en fonction de la difficulté et du prestige de chaque cyclosportive inscrite au calendrier. Ainsi, un vainqueur de la Marmotte mais qui ne prendrait part à aucune autre cyclosportive dans l’année aurait la chance de bien figurer à un tel classement. Évidemment, cela voudrait dire que des conditions d’inscription seraient communes à toutes les épreuves pour permettre un classement à l’UCI World Cycling Tour.
Beaucoup de nouvelles à commenter dans le monde du cyclisme!
1 – Giro d’Italia. On entre dans la dernière semaine, où se concentrent les difficultés. Il faut retenir qu’il reste 4 étapes clef: celle vers Cortina d’Ampezzo mercredi, puis les 3 dernières: Alpe di Pampeago, Stelvio et le dernier clm dans les rues de Milan. Celle du Stelvio sera évidemment le juge de paix de ce Giro, car très longue (218 kms) et très difficile. Pour découvrir un peu plus le mythique Stelvio, c’est ici.
Pour le général, rien n’est joué à mon avis, c’est à dire que personne n’a encore gagné ce Giro. Rodriguez est fort, mais il reste encore beaucoup de difficultés et il pourrait être isolé. Hesjedal est très bien placé, deuxième à 30 secondes. Je pense qu’il a le coffre pour avoir une bonne troisième semaine, mais j’ai peur que les deux grandes étapes de montagne vers Alpe di Pampeago et surtout vers le Stelvio soient un peu trop dures pour lui… À ne pas manquer, cette entrevue avec lui.
Basso, Tiralongo, Kreuziger et Scarponi sont également bien placés en embuscade, environ 1min30 derrière Rodriguez. Ils pourraient s’associer pour combler l’écart, et ils disposent tous de bonnes équipes (Liguigas, Lampre et Astana) pour faire le travail. Basso semble adopter comme tactique le « slow but steady wins the race« .
Bref, c’est encore très ouvert et bien malin qui peut prédire qui sera en rose dimanche prochain à Milan!
On peut par ailleurs découvrir comment est difficile une épreuve de trois semaines à ce niveau en suivant les chroniques d’Arnaud Demare de la FdJ. Demare est le champion du monde U23 en titre, rappelons-le, et découvre cette année le milieu pro.
2 – Tour de Californie. Victoire finale de Robert Gesink qui aura finalement mis tout le monde d’accord en une seule étape, celle du Mont Baldy, juge de paix de cette épreuve. Pour Gesink, cette victoire est importante puisqu’elle le remet en selle après une saison 2011 en demi-teinte. Je pense que ce coureur peut réaliser de grandes choses et espérons que cette victoire lui aura fait franchir un cap dans sa préparation pour le Tour de France.
L’autre grande star de ce Tour de Californie est sans conteste Peter Sagan, vainqueur de… 5 étapes, excusez un peu! Il vient définitivement d’entrer dans une nouvelle dimension à l’échelle internationale.
3 – Victoire de Clara Hughes dans le chrono de Gatineau, cette épreuve UCI disputée ce week-end chez moi. Hughes avouait que ce chrono marquait le véritable début de sa saison et de sa préparation finale en vue des JO de Londres. Elle était impressionnante sur le parcours, allant visiblement plus vite que toutes les autres. La foule était également derrière elle plus que derrière n’importe quelle autre coureuse.
Les organisateurs peuvent également se réjouir du succès de l’événement dans son ensemble qui a bénéficié d’une météo absolument parfaite durant les trois jours. La foule était plus nombreuse, les participants au GranFondo (qu’il faut absolument découvrir!) aussi, bref, on sent cette épreuve sur une pente ascendante et cela fait plaisir!
Seul petit carton rouge, celui adressé à la FQSC pour avoir interdit à une équipe locale comme la nôtre l’inscription au GP de l’Outaouais du samedi, course sénior 1-2. Il y avait pourtant plusieurs Maîtres B dans la course… Nous avons cependant respecté les règles et ne nous sommes pas présentés à l’inscription avant la course. D’autres auront osé… et le choix fut apparemment payant.
4 – De toute évidence, le torchon brule entre Johan Bruyneel et les frères Schleck. Bruyneel n’a pas digéré l’abandon de Franck au Giro. Et il a bien raison: je vois mal ce qui peut justifier cet abandon. Schleck a certes été au tapis, mais la blessure, à l’épaule semble-t-il, apparaissait mineure. Qui plus est, Schleck était en condition acceptable, étant très souvent resté dans le groupe sélect devant. Si une victoire était peut-être difficile, une place dans les 5 premiers à Milan était jouable.
Bruyneel, comme d’autres, soupçonnent que cet abandon vise à s’épargner en vue du Tour afin de bien pouvoir épauler son frère Andy. Franck aurait ainsi abandonné pour pouvoir aller rejoindre son frère en « préparation » pour le Tour.
Chose certaine, il est légitime de penser que l’abandon de Franck est peu professionnel…
Il ne fait aucun doute pour moi que Bruyneel a accepté, en début d’année, le défi de diriger les deux frères Schleck sachant que ça ne serait pas facile. Je suis convaincu que Bruyneel savait que les deux frères n’aiment pas se faire dire quoi et comment faire: Kim Anderson l’an dernier chez Leopard n’était visiblement pas le véritable directeur sportif de l’équipe! Les Schleck ont pourtant besoin d’un encadrement solide, faisant beaucoup de grossières erreurs tactiques dans les moments-clef de leurs objectifs. Bruyneel visait de les « casser » cette année, et ça se complique.
Si j’étais Johan Bruyneel, j’aurai déjà annoncé à Franck qu’il ne serait pas au départ du Tour!
5 – La société ASO, organisatrice du Tour de France, vient d’être condamnée à payer 115 00o euros en dommages et intérêts à M. Gérard Porte, abusivement licencié en 2010 de son rôle de médecin-chef du Tour. La nouvelle avait créé la surprise générale à l’époque et s’inscrivait dans un « grand ménage » effectué par les nouveaux dirigeants d’ASO.
Je suis certain que M. Porte est le premier désolé de toute cette histoire.
« Tu reprendras bien un peu de Riesling ».
Et comment donc!
Que voulez-vous, c’est le temps du homard au Québec. Le cyclisme certes, mais sachons vivre nom de Dieu.
Bref, j’ai dit oui. Souvent.
Pas la meilleure préparation pour une épreuve de 102 kms dans le Parc de la Gatineau. Car j’étais inscrit hier au Gran Fondo Gatineau, une des plus belles cyclosportives au Québec, avec le Défi Vélo Mag. Un vrai défi aussi: 102 kms, 1800m de dénivelé, deux fois au belvédère Champlain et retour. En clair, ça monte et ça descend.
Sur la ligne de départ, j’étais donc un peu inquiet, n’ayant pas fait mes devoirs la veille. Un samedi à faire du terrassement chez moi, avec quelques bières dans le buffet, et quelques verres de Riesling le soir avant un dodo beaucoup trop tard pour un départ de Gran Fondo à 8h le lendemain.
Bref, sur la ligne hier, j’étais mi-figue, mi-raisin. Il y avait par ailleurs du beau monde: Erik Lyman, Dominic Picard, Maxime et Mathieu, Gino, Luc Langevin, et j’en passe, et des bons. Aie, ça va faire mal !
Seul point positif, la météo: parfaite. Beau et chaud, peu de vent. Je marche bien quant il fait chaud: 25 degrés et plus. En fait, plus il fait chaud, mieux je marche…
Départ rapide, mais pas trop rapide. La sélection s’opère rapidement, à la faveur de l’enchainement Notch-Kingsmere-Black. Usant, le parcours était tout désigné pour une sélection par l’arrière.
À l’amorce du 2e tour, nous n’étions plus qu’une trentaine dans le premier peloton. Sur chaque ascension, quelques coureurs étaient éjectés, et j’ai bien failli l’être dans la dernière patate de la journée, la côte Black, juge de paix du Parc de la Gatineau: 1km/h de plus, et je passais par la trappe! 177 puls/min en haut, du jamais vu en un an!
Les 15 dernières bornes ont été couverts devant dans un petit groupe sélect de 15 coureurs, duquel Marc Dufour, présent sur l’épreuve pour le dépannage neutre (dans sa bagnole!), avait bien au moins 50% de clients de ses camps Centrifuge en Virginie… Sacré Marc par ailleurs, motivé comme un gosse dans sa bagnole et toujours aussi sympathique!
Chapeau bien bas à mon ami Dominic Picard qui a bien tenté le coup du kilomètre, façon Cancellara. Il a bien failli réussir et il lui aura manqué 200 mètres. Victoire au sprint d’un autre ami, Maxime Levasseur, champion du Québec l’an dernier chez les Seniors 3, une pointure dans la région. Je suis 7e, tout en privilégiant la sécurité dans l’emballage final.
Le Gran Fondo Gatineau ? Une superbe épreuve qui ne mérite qu’à être découvert. Si le Défi Vélo Mag du Parc de la Mauricie en septembre rassemble plusieurs milliers de coureurs, le Gran Fondo Gatineau propose un parcours tout aussi intéressant dans son édition 2012. Exigeant, superbe, doté d’une qualité de revêtement presque irréprochable, cette cyclosportive a tout pour devenir une des cyclo incontournable du Québec à court terme. Et l’ambiance était tout aussi sympathique, avec à la fin cette sensation toujours agréable de faire partie de la petite communauté du cyclisme sur route au Québec.
Et mon bilan est plutôt positif, contre toute attente: je suis sur la bonne voie pour la Haute Route, mon grand objectif en 2012. Prochain rendez-vous, le GP Dandelion dimanche prochain, 171 kms au menu dans une course séniors 1-2. De quoi se faire péter les varices façon gratinée.
Je pense bien que je prendrai un peu de Riesling la veille au soir encore une fois…
J’ai été interpelé, cette semaine, par certains qui se surprenaient d’apprendre que je roule avec un pédalier compact.
En fait, je roule en compact depuis au moins 5 ou 6 ans déjà. Et ce à l’entrainement comme en compétition.
50-36. Exit le 53-39.
Ceci étant, je vois beaucoup de cyclistes qui roulent avec des combinaisons de braquets qu’on peut remettre en question. Pour beaucoup d’entre eux, c’est une fatalité considérant les choix actuels offerts par les compagnies que sont Shimano, Sram ou Campagnolo.
La première erreur est celle du 53-39 à mon sens. Ce sont des braquets de professionnels! Il ne fait aucun sens pour moi d’utiliser ce type de combinaison de plateaux si on est pas parmi l’élite mondiale. Un 50-11 développe autant qu’un 53-12… Ceux qui utilisent le 53-39 sont alors obligés de mettre à l’arrière une cassette du type 12-27 pour s’assurer d’avoir les braquets qu’il faut pour affronter les raidards, mais à quel prix! Oubliez la progressivité des braquets!
La deuxième erreur est celle du 50-34 à mon sens. Le 34 n’est utile qu’à ceux qui habitent dans des régions vraiment montagneuses où les ascensions sont longues et/ou pentues (par exemple les Alpes, les Dolomites ou encore Charlevoix au Québec). Malheureusement, le 50-34 est souvent la seule option offerte en compact, avec pour résultat que les cyclistes passent 90% de leur temps sur le plateau de 50, limitant du coup leur choix de vitesses à 9 ou 10 (si on exclut le croisement de chaine).
Le bon choix alors?
Il doit être basé sur trois critères selon moi:
1 – toujours adapter ses braquets au type de terrain sur lequel on roule habituellement.
2 – toujours aspirer à avoir la meilleure progressivité dans ses braquets, pour ainsi toujours trouver « le bon braquet au bon moment ». Oui, cela fait toute une différence!
3 – toujours privilégier, dans le choix de deux braquets équivalents, celui pour lequel on a moins de dents à l’avant, étant plus facile à amener. Ainsi, on privilégiera le 36-21 plutôt que le 39-23 (deux braquets équivalents), car le 36-21 sera plus facile à amener.
Dans ma région accidentée mais pas montagneuse, j’estime que le bon choix est la combinaison 50-36 à l’avant et 11-21 à l’arrière. Cette combinaison assure un 50-11 au plus gros, et un 36-21 au plus petit (équivalent du 39-23). L’utilisation d’une telle cassette arrière, avec sa combinaison 11-12-13-14-15-16-17-18-19-21 assure une progressivité des braquets qu’aucune autre cassette ne peut égaler.
Évidemment, j’adapte mes braquets en fonction de l’endroit ou je me trouve. Ainsi, pour les épreuves plus accidentées comme le Défi Vélo Mag, je monterai une cassette 12-25 voire 12-26 à l’arrière. Et pour les grandes cyclosportives dans les Alpes, je change également mon plateau avant pour un 50-34.
Les grands fabricants comme Shimano, Sram ou Campagnolo nous ont malheureusement imposé, depuis quelques années déjà, un choix limité de combinaison possible, tant en matière de plateaux avant que de cassettes arrière. L’annonce récente de Campagnolo de rendre disponible des plateaux 52-36 à l’avant va selon moi dans la bonne direction, c’est-à-dire d’assurer au consommateur qui n’est pas un coureur professionnel un plus grand choix de braquets.
Peter Sagan a décroché 4 victoires en autant d’étapes. En bref, il a tout raflé jusqu’à présent sur le Tour de Californie.
Un festival Sagan. Du Sagan partout, partout, partout.
Je ne me rappelle pas pareille domination sur une seule course. Sa pointe de vitesse le sert bien sûr, mais il y a aussi la fatigue, y compris nerveuse, le poids de la course, la pression, etc. Et je vous rappelle que les autres ne sont pas des manches: Boonen, Haussler, Kittel, McEwen, Rodriguez, et j’en passe.
On va encore entendre parler de ce Peter Sagan, c’est moi qui vous le dit. Le nouveau Sean Kelly peut-être? Chose certaine, j’aime ce type qui aime faire du vélo et pour qui chaque course est un objectif en soi. Bravo!
1 – Pool de cyclisme. Merci pour vos commentaires et précisions reçus ces dernières heures. J’en ai tenu compte et le fichier est désormais pleinement validé, en attendant d’avoir un pool en ligne d’ici quelques mois espérons-le!
2 – Ryder Hesjedal a perdu son maillot rose aujourd’hui au profit de Joaquim Rodriguez. C’est une bonne chose selon moi puisque le poids de la course repose désormais sur l’équipe Katusha. Hesjedal va pouvoir souffler un peu tout en étant idéalement placé pour la suite des choses, à 17 petites secondes de « Purito ». Ils devront se méfier de Kreuziger, 4e du général à moins d’une minute pour l’instant! Le prochain grand test aura lieu lors de la 14e étape samedi prochain sur la route de Cervinia, une arrivée en altitude. Demain, place aux sprinters sur la plus longue étape de ce Giro, 243 kms!
3 – Le Cervelo « spécial maillot rose » de Ryder Hesjedal. Beau matos.
4 – Tom Boonen fera l’impasse sur le Tour de France pour mieux préparer les JO de Londres ainsi que la suite de la saison. Une déception, puisqu’on aime voir les meilleurs coureurs cyclistes au monde sur la plus grande épreuve cycliste du monde.
5 – Le Cannondale SuperSix EVO d’un coureur qui atomise actuellement sur les routes du Tour de Californie, Peter Sagan. Du beau matos, pour un vélo qui demeure l’un des mieux cotés actuellement.
6 – 52×36, ou les nouveaux pédaliers annoncés chez Campagnolo en 2013. L’intérêt ne réside pas dans le plateau de 52, mais plutôt dans la ré-apparition des plateaux de 36. J’ai en effet toujours roulé en 50-36 au Québec (sauf dans courses très accidentées comme à Charlevoix), estimant qu’un 34 était trop petit.
C’est avec grand plaisir qu’on publie aujourd’hui sur La Flamme Rouge la première mise à jour du pool de cyclisme 2012. Vous pouvez accéder à cette mise à jour en cliquant sur le lien en haut de la colonne du milieu sur cette page. C’est encore écrit « pool de cyclisme 2011 », mais ça sera très bientôt mis à jour.
Tous les détails sur cette première mise à jour sont disponibles sur cette page.
N’hésitez pas à communiquer avec moi pour des informations ou des ajustements.
Après plusieurs heures de travail et quelques développements nouveaux, voici donc la première mise à jour du pool de cyclisme 2012 de La Flamme Rouge.
En premier lieu, merci à tous de votre patience.
En deuxième lieu, les nouveautés: à la suggestion d’un lecteur, nous avons ajouté le clm et l’épreuve sur route du pool cette année. Les points seront comptés comme sur les Championnats du monde, d’ampleur équivalente à un titre de champion olympique en cyclisme. De plus, notre ami Luc a réussi, grâce à ses compétences en langage C, à automatiser les mises à jour. Cette automatisation aura pour effet de limiter le travail manuel, donc de diminuer la charge de travail et d’accélérer considérablement la rapidité des mises à jour. Merci Luc!
En troisième lieu, voici un fichier Excel téléchargeable avec les 141 équipes inscrites au pool de cyclisme 2012: Pool2012_LFR_Les_equipes. Merci de vérifier votre équipe et de communiquer avec moi en cas d’erreurs. Merci de votre participation nombreuse cette année encore, même si elle est en légère baisse par rapport à nos 180 équipes inscrites l’an dernier, un record. Nous travaillons encore sur une complète mise en ligne de ce petit jeu, mise en ligne susceptible d’accroître davantage encore la participation. Espérons que pour 2013, ça sera en place!
En quatrième lieu, les coureurs les plus populaires auprès des participants du pool. Sans conteste, Peter Sagan! Suivent de près Tom Boonen, Fabian Cancellara, Mark Cavendish, Vicenzo Nibali et Pierre Rolland, qui a visiblement marqué les esprits l’an dernier sur le Tour de France. Lieuwe Westra a également été un choix populaire cette année, un peu à ma surprise!
Vous avez été relativement peu nombreux à choisir Philippe Gilbert, Joaquim Rodriguez, Samuel Sanchez, Michele Scarponi, Cadel Evans, Robert Gesink, Matthew Goss, Andrei Greipel, Henrich Haussler, Thor Hushovd ou encore Tony Martin.
Parmi les surprises au chapitre des coureurs souvent sélectionnés même s’ils n’ont pas eu de très grands résultats jusqu’ici, on note Tony Gallopin, Michael Albasini, Arnaud Demare, Jean-Christophe Perraud et Sep Vanmarcke.
Les premiers classements
Cette première mise à jour comprend toutes les courses inscrites au calendrier jusqu’à la 7e étape du Giro. Le Tour de Californie, en cours, n’a pas été pris en compte.
Voici le classement général du pool de cyclisme en date du 12 mai 2012:
1 – Pschau | 605 pts |
2 – Claudia Dao | 552 |
3 – Richard Pilon | 549 |
Pascal Lussier Duquette | 525 |
Mathias Urbain | 516 |
Christian Tremblay | 511 |
Louis Dupuis | 497 |
Marc Tardif | 495 |
François-Xavier Beloeil | 494 |
Eric Blettery | 493 |
Marco Desbiens | 473 |
Dédé | 468 |
Julien Gagnon | 467 |
André Lamarche | 454 |
Sylvain Blais | 454 |
Claude Bouchard | 448 |
Dominique Beaulieu | 444 |
Bernard Houle | 433 |
Martin Charron | 422 |
Ismael Choesmel | 420 |
Marmotte | 417 |
David St-Martin | 409 |
Benoit Gagnon | 407 |
Jean-Pierre Lavoie | 405 |
Audrey Lemay | 399 |
Rémi Lavoie | 395 |
Sébastien Moquin | 388 |
Vincent Courcy | 382 |
Rémi Bérubé | 379 |
Cédric Renzi | 378 |
Jean-Daniel Azuelos | 370 |
Jean-Michel Plantard | 370 |
Alexis Sicard | 362 |
Pierre Authier | 359 |
Mario Beauregard | 348 |
Guillaume Pincon | 345 |
Pascale Panter | 342 |
Mulot | 338 |
Marc-André Latour | 334 |
magicrème! | 332 |
Pierre-Luc Croteau | 331 |
Laurent Martel | 329 |
Jean-Christophe Serra | 327 |
Jérémie Durieu | 327 |
Frédéric Fernandez | 324 |
Claude Bourrier | 324 |
Stéfan de Vichy | 322 |
Éric LeRoux | 316 |
Claude Taillon | 312 |
Jean-Sylvain Gauthier | 311 |
Fabrice Kohl | 303 |
jpierre riehl | 296 |
Yannick Dusseault | 295 |
Francis Cloutier | 291 |
Pascal Leroux | 274 |
Sébastien Houde | 274 |
Stéphane Martel | 273 |
Denis Doyon | 265 |
Hugo Tardif | 264 |
Alain Dauphin | 263 |
Fred | 254 |
David Gendron | 254 |
Nicolas Roques | 250 |
Pierre Coulombe | 249 |
Éric Ladouceur | 246 |
Le Stéphanois | 244 |
Guy Bergeron | 239 |
Nicolas Tremblay | 238 |
Dédé la moulinette | 236 |
Martin Lessard | 226 |
P’tit Lucien | 226 |
David Onsow | 222 |
Stéphane Bayle | 221 |
VC Gauthier & Gauthier | 221 |
Éric Wiseman | 221 |
Maxime Morin | 216 |
Aroussen Laflamme | 215 |
Virginie Ordano | 212 |
Gilles Manzano | 212 |
Éric Le Page | 204 |
Patrice Beaulieu | 202 |
Audrey Troye | 199 |
Tactacbadaboum | 195 |
Dominic Picard | 194 |
Rock Desbiens | 193 |
Michel Gervais | 193 |
Dan Simard | 192 |
Jean-Sébastien Zahra | 191 |
Bird | 189 |
Marc Beaulieu | 184 |
babassteam2012 | 184 |
Denis Laberge | 178 |
Jean-François Bourrier | 177 |
Philippe Lanthier | 177 |
Bernard Fouquet | 173 |
Vincent Rucquoy | 170 |
Luc Bérubé | 170 |
David Caharel | 164 |
Marc Gagnon | 158 |
Rock Mathieu | 157 |
Vapiano | 156 |
Hugo Gosselin | 153 |
Robert Caron | 150 |
Laetitia Nicetta | 148 |
Hugo Pelletier | 147 |
Olivier Richard | 144 |
Daniel Masse | 143 |
Philippe Rucquoy | 142 |
Dominic Fillion | 142 |
Alexandre Bideau | 140 |
Jasmin Houle | 139 |
Patrice Marcotte | 136 |
Jean-Pierre Charest | 135 |
Francine Marseille | 134 |
Michel Vignola | 133 |
Xavier Martin | 132 |
Andy Lamarre | 129 |
Élise Saindon | 128 |
Mike | 125 |
Noé Castille | 124 |
Martin Caya | 120 |
Christian Pouliot | 115 |
Annie Charette | 111 |
Philippe Dessureault | 110 |
Pierre-Alexandre Lenoir | 106 |
Kenneth Trueman | 104 |
David Desjardins | 101 |
Linda Filion | 92 |
Alexis Zarégradsky | 85 |
Lucas Bourrier | 81 |
Richard Marcotte | 79 |
Simon Dubuc | 76 |
Claire Croteau | 76 |
Michel Onsow | 71 |
Robert Garneau | 67 |
Marc-Olivier Abel | 58 |
Christophe Bourrier | 48 |
Alain-Philippe Le Guelte | 31 |
Éric Guimbard | 23 |
Karl Clavet | 11 |
Notre premier leader, nom de code Pschau, doit cette première place aux coureurs suivants, très performants sur les récentes classiques: Tom Boonen, Vicenzo Nibali, Simon Gerrans, Michael Albasini et Alejandro Valverde.
Voici les dix premiers au classement des courses d’un jour:
1 – Richard Pilon | 326 |
2 – Marmotte | 313 |
3 – Marco Desbiens | 292 |
Mario Beauregard | 284 |
André Lamarche | 279 |
Sylvain Blais | 268 |
Jean-Daniel Azuelos | 262 |
Pschau | 251 |
Vincent Courcy | 242 |
Claude Bouchard | 240 |
Et voici les dix premiers au classement des courses par étapes:
1 – Mathias Urbain | 413 |
2 – Claudia Dao | 389 |
3 – Christian Tremblay | 360 |
Julien Gagnon | 358 |
Pschau | 354 |
François-Xavier Beloeil | 342 |
Louis Dupuis | 338 |
Rémi Bérubé | 337 |
Ismael Choesmel | 330 |
Dédé | 327 |
Prochaine mise à jour au terme du Giro d’Italia! N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous voyez des erreurs ou si vous avez des questions.
Bonne saison à tous!
Hesjedal devient le premier Canadien à se parer de rose sur le Giro. Bravo!
L’étape a été gagnée par Tiralongo devant Scarponi et Franck Shleck. Hesjedal a terminé 5e, à 5 petites secondes.
Hesjedal compte maintenant 15 secondes d’avance sur Tiralongo au général, avec Joaquim Rodriguez 3e à 17 secondes. Kreuziger est à 35 secondes du Canadien, et Basso à 40 secondes.
C’est évidemment un peu tôt pour Hesjedal d’être en rose, le Giro étant encore très long. J’imagine mal Hesjedal passer les 15 prochains jours en rose… mais il peut compter sur une équipe Garmin assez forte, et notamment Vande Velde 4e et Stetina 5e du général.
Si Hesjedal vise une place à Milan, une bonne idée serait de laisser partir une échappée dans les prochains jours, avec aucun homme menaçant pour le général. L’équipe Garmin se débarrasserait ainsi du poids de la course et préservait ses chances, notamment pour la dernière semaine où ça s’annonce coton.
Le comportement d’Hesjedal et des Garmin dans les prochains jours sera donc très informatif des intentions réelles du Canadien sur ce Giro.
Mais pour l’instant, place aux félicitations!
Une leçon de sprint.
Tous ceux qui veulent apprendre comment gérer un sprint, il faut regarder le vidéo ci-bas. Tout simplement parfait: les Sky ont été parfaits aujourd’hui pour amener Cavendish au sprint. Excellent lead-out de loin, beaucoup d’équipiers qui assument chacun une part du travail, belle maîtrise des diverses tentatives d’échappées, et Cavendish qui y va au bon moment sachant que derrière lui, d’autres avaient lancé le sprint.
Bref, tout un spectacle, d’une certaine beauté! Arnaud Demare (FdJ), qui est dans la course, a écrit « On appelle çà de la haute voltige. Aujourd’hui, le sprint s’est roulé à 74 km/h?! Et ça durant tout le dernier kilomètre ! Je n’en croyais pas les yeux, c’était impressionnant de voir les Sky de Cavendish filer à cette allure, personne ne pouvait gagner la moindre place, on était bloqués derrière eux. Du grand art, vraiment. Autant dimanche et lundi dernier, il y avait de la marge pour passer, aujourd’hui ce n’était pas jouable, il n’y avait aucune possibilité de tenter quoique ce soit. » Merci à Testocarbone pour le lien.