Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Hesjedal pour l’histoire!

Trois étapes (on ne compte pas la courte étape de demain, sans difficulté aucune). C’est ce qui sépare le Canadien Ryder Hesjedal d’un maillot rose à Milan. Et d’une place dans l’Histoire du cyclisme.

Plus encore, Hesjedal a la chance d’établir la meilleure performance canadienne de l’histoire sur un grand tour. Jusqu’ici, c’est Steve Bauer qui détient cet honneur, avec une 4e place sur le Tour de France 1988.

Hesjedal peut gagner ce Giro, c’est le grand enseignement de la journée d’hier.

Hesjedal n’a en effet jamais semblé en difficulté sur la route de Cortina d’Ampezzo, malgré les quatre grands cols à franchir. Dans le final, il semblait presque le plus fort du groupe sélect de tête devant, avec Ivan Basso. Rodriguez a certes bien caché son jeu et a pu faire valoir sa « giclette » pour gagner l’étape, mais Uran et Scarponi ont montré leurs limites en étant décrochés dans la dernière ascension, le Giau. Pozzovivo n’est par ailleurs pas une menace pour le général puisqu’il est déjà à plus de 3 minutes et qu’il prendra un autre éclat dans le dernier clm.

La stratégie

C’est simple, Hesjedal doit gérer les deux dernières grosses étapes de montagne vendredi et samedi avec une seule stratégie en tête: ne pas laisser filer Rodriguez et Basso, surtout dans l’étape du Stelvio samedi. Hesjedal n’a pas besoin d’attaquer, c’est un bon rouleur et le dernier clm sera en sa faveur. Il doit donc marquer à la culotte Basso et Rodriguez. S’il attaque, cela devrait être réservé à une situation bien particulière, celle d’une défaillance de Basso ou de Rodriguez: il faudra savoir profiter de l’occasion. Mais pour le reste, la course défensive en montagne est définitivement la meilleure carte à jouer.

La faiblesse d’Hesjedal? Il était isolé aujourd’hui dans le final, personne chez Garmin avec lui. Ca serait bien de pouvoir compter sur un ou deux équipiers vendredi et samedi prochain si Rodriguez ou Basso jouent le tout pour le tout et tentent de durcir rapidement la course. Ce qui risque d’arriver par ailleurs!

Si Hesjedal reste au contact au sortir de la montagne, rappelons que Rodriguez et Hesjedal se sont déjà affrontés dans le dernier clm d’un grand tour, avec comme enjeu une 6e place: c’était sur le Tour de France 2010, que Hesjedal a terminé 6e et Rodriguez 7e. Sur 52 kms dans le dernier clm, Hesjedal avait mis Rodriguez (et Basso) à plus de 3 minutes!

Le dernier clm à Milan est certes plus court (32 kms) et Rodriguez sera motivé s’il est en rose. Ceci étant, je crois qu’il est légitime de penser qu’Hesjedal roulera au moins une minute plus rapidement que « Purito ». S’il demeure donc à 30 secondes de l’Espagnol, c’est tout à fait jouable pour Hesjedal.

Go Ryder Go! C’est désormais tout le Canada qui te regarde! Et quel coup de pouce au cyclisme canadien si tu gagnais ce Giro! Il faut y croire maintenant!

Partager

Précédent

L’UCI World Cycling Tour au Québec dès l’an prochain?

Suivant

Shimano DuraAce 2013 11 vitesses et Campagnolo Chrono 2013: les premières images

20 Commentaires

  1. Batrick P

    Avec ce qui arrive, il n’est pas encore tout à fait exclu que Pozzovivo soit hors jeu pour la victoire, au moins un podium. Et le mal qu’il leur a fait hier dans les derniers 500 m du Passo Giau lui en a peut-être fait prendre conscience.
    Le problème de Hesjedal est le même que celui de tous ses concurrents: ne pas avoir de coup de mou dans les pentes qui se présentent encore! Et nul ne peut être serein.
    A propos du chrono. On parle d’un circuit urbain. Qui sait s’il est plutôt sinueux ou plutôt rectiligne?
    A priori (on ne sait jamais comment les classements peuvent évoluer après la course finie…), la victoire du canadien me paraitrait très sympathique. Alors, je vais te suivre, Laurent, dans une attitude qui m’est très rare: « go Ryder go! ».

  2. plasthmatic

    Il a déclaré hier (Ryder), sur un ton un peu dépité mais très ferme, qu’il est « convaincu que Scarponi est revenu au moyen de voitures et que ça le chagrine », retranscrit en substance.
    Et c’est lui qui a semble-t-il tenu à ajouter ça, avant de quitter le micro du journaliste.

    Est-ce qu’il ne vient pas là de se « payer » un ennemi prêt à tout, même à perdre, pour le tomber ? Il a des jambes, Scarponi, et une tête …
    En tout cas, ça va ou a dû causer ; rares, ces déclarations aussi franches et massives. Le mérite de la franchise.

  3. Batrick P

    A la télé, on n’a pas vu Scarponi bénéficier des voitures. Mais.
    – On a plus d’une fois vu la réalisation changer de plan au moment où un coureur profitait d’un véhicule motorisé.
    – Au vu de nombreuses retransmissions, il est évident que ces véhicules influent les courses de façon importante.
    – S’il est un gars au fond intègre, savoir que cela existe est très perturbant.
    – Les coureurs savent bien l’effort qui est en cours, et quand un groupe est à fond et qu’un gars seul reprend du temps après avoir été lâché, il n’est guère d’erreur possible.
    A l’arrivée, lui seul sait. Et Scarponi. Et les autres. Ils doivent savoir plein de choses imperceptibles à l’écran. Il doit forcément y avoir des amitiés et des inimitiés qui pèsent sur la course.
    Hier, j’ai aimé ressentir la tension entre les 6 costauds dans la montée du Giau. Les regards, le souffle et autres bruits qu’on aurait aimé entendre (les commentateurs se tairaient, une prise de son orientée serait activée par le caméraman). La grosse bagarre de bugne à bugne. Comme on en a tous vécu dans nos petites courses, et même dans des sorties entre copains.

  4. Andy Lamarre

    La meilleur sur cette monté est arrivé a la fin du col, lorsque le journaliste français d’Euro Sport Français mentionne en pleine télé « Il m’impressionne en TABARNACLE ce Canadien Hesjedal »
    Difficilea croire, mais vrai.

  5. Fore

    Pour une fois que je regarde une étape du Giro en direct je n’ai pas été déçu non plus, ces 6 là en ont bavé, ont bluffé aussi (Uran passant devant à qq kilomètres, Scarponi souvent 2ème dans la roue de Basso ou au contraire Pozzovivo se traînait derrière avant de les assaisonner sur la fin). Sympa et dans un décor magnifique. Pour Scarponi, je sais pas s’il a profité de l’abri plus que de raison, c’est quand même pas la première fois qu’un lâché revient en descente, on sait qu’un petit avantage acquis dans les pentes ne vaut plus grand chose sur l’autre versant face à un téméraire… lorsqu’il a comblé les 10 dernières secondes de son retard, on a vu qu’il n’y avait aucun abri et il allait nettement plus vite que les autres, surtout en courbe où il a souvent frôlé les bas-côtés.
    A suivre demain, Hesjedal semble frais et court bien, à voir dans les pentes à 10% et plus.

  6. alain39

    Ce qui fait la difficulté d’un grand tour c’est la répétition des efforts en montagne.
    Basso a le coffre. Rodriguez sur la base de ses performances passées n’a pas démontré cette capacité.
    Idem pour Hesjedal.
    Fignon disait que les 2 principales difficultés des grands tours sont d’une part les longues montées de plus de 15 km (cols au dessus de 2000 m)et d’autres part lorsqu’il y a 3 étapes de haute montagne de suite.
    Ca change tout et là le plus endurant est à même de faire la différence.
    Les 2 étapes à venir sont très dures et la montée du stelvio après le mortirolo va donner lieu à de gros écarts. Le stelvio c’est 27 km de montée et une arrivée à plus de 2700 m. CA se monte à l’usure.
    Les derniers kms sont durs et le manque d’oxygène se fait ressentir. Un diesel à la Basso donne de meilleurs gages qu’un Rodriguez.
    Pozzovivio peut faire un numéro mais de là à écraser ses adversaires c’est moins sûr. Prendre 3 mn est du domaine du possible leur en coller 5mn c’est une autre paire de manche.
    Reste aussi la pression car à ce stade elle joue énormément. Les coureurs commencent à être éprouvés nerveusement car depuis le début ils sont dans un mouchoir de poche et donc sur des charbons ardents.
    Enfin l’équipe qui peut aider à passer des moments difficiles avant la dernière montée.
    Basso a l’équipe et on ne peut pas dire la même chose pour Hesjedal qui semble bien isolé.
    De toute façon Hesjedal n’a qu’à suivre Basso qui avec son équipe doit contrôler la course et les attaques de Rodriguez et Pozzovivio. Scarponi semble un peu juste et il ne faut pas oublier qu’il n’est pas un pur grimpeur et en plus Cunégo ne semble pas pouvoir l’assister dans un raid.
    La tactique est simple reste à avoir les jambes pour suivre les meilleurs et conserver le même écart sur Rodriguez sans perdre trop de temps sur les autres.
    L’étape de samdi risque d’être somptueuse et pas uniquement en raison du panorama car le stelvio avec ses lacets est d’une beauté magnifique. Peut être le plus beau col d’europe.

  7. Batrick P

    Avec ses parcours (je suis insistant comme gars), le Giro offre des possibilités de course qui, lorsqu’elles sont exploitées et c’est le cas, permettent par suite d’échanger au fond. C’est déjà ça.
    Ce sont justement ces parcours qui me font dire qu’il est prématuré d’exclure Pozzovivo du jeu. Pas qu’il pourrait prendre 5 minutes à tout le monde sur un exploit grandiose, mais plutôt qu’il se replace par le jeu d’éventuelles défaillances et d’un (ou deux) beau(x) numéro(s).
    Par exemple, je ne crois pas impossible un scénario qui éliminerait un Scarponi et un Rodriguez dès le Manghen pour l’un, le Mortirolo pour l’autre, qui verrait Basso et Hesjedal perdre quelques minutes dans Pampéago et dans le Stelvio, et Pozzovivo prendre quelques temps à Uran et autres outsiders.
    S’il est très possible que craignant samedi, et surtout que les forces en présence soient très proches au moins pour deux d’entre eux (et alors ils ne se livreraient pas à fond avant les dernières bornes du Stelvio et les autres sauveraient les meubles), plein d’autres scénarios sont possibles… Grâce au parcours…hum…
    Quand tu écris, Alain, « Hesjedal n’a qu’à suivre Basso », regarde les pourcentages proposés (le Mortirolo mais pas que). Rappelle-toi tes joutes sur des cols, yaka, des fois, ça ne suffit pas.
    D’accord avec toi pour avancer deux paramètres essentiels: l’endurance de Rodriguez, la forme de Szmyd.
    On va se régaler, images incluses. Hier, la réalisation a fait les choses bien.
    A propos du Stelvio, ils ne montent pas par le versant le plus somptueux (où le Giro 1975 s’est achevé dans la grande tragédie italienne), mais l’autre reste un mets de grand choix.
    J’aimerais les grimper encore dans ce qu’il me reste de « vie de vélo ».

  8. thierry mtl

    Pozzovivo aurait attaqué davantage s’il n’y avait pas eu une longue descente vers Cortina. Il peut être redoutable vendredi et samedi. Premier, je ne sais pas, mais sur le podium, oui.

    Basso paraît en complète maîtrise. Il monte et descend avec assurance. Il sait où il s’en va. Idem pour Hesjedal.

    Comment Hesjedal pouvait être certain que Scarponi avait suivi des voitures ??? On l’a même pas vu à la télé. Il prenait la roue de la voiture Garmin ?

    C’est assez incroyable cette attitude intransigeante d’Astana envers Kreuziger. Après unet telle journée sur la route, il n’avait pas besoin de subir la réprobation de son employeur en plus.

    Ce Cavendish va se rendre à Milan ! Quand même, il est déterminé. Il aurait pu prendre un racourci vers le U.K.

  9. alain39

    Le Mortirolo est un monstre mais placé avant le stelvio il va je pense se monter au train.
    Ce serait suicidaire de lancer son attaque dans le Mortirolo.
    Basso va le faire grimper à un rythme soutenu mais pas trop vite. Bien sûr si un des protagonistes est lâché alors il va y avoir des alliances et le rythme va s’accélérer.
    Par contre il va laisser des traces car il est dur.
    Ensuite le stelvio est très long.
    Et le rythme va croitre au fil de la montée.
    Et là il va y avoir des défaillances et je vois bien un Scarponi lâcher prise et normalement Rodriguez.
    Ce sont des efforts de grimpeurs de longue haleine et ils usent les organismes. Il ne faut pas oublier que pour gagner Scarponi et Rodriguez doivent s’isoler devant.
    Un Pozzovivio doit attaquer à plus de 8 bornes de l’arrivée pour creuser de gros écarts.
    Hesjdal s’il a les jambes doit gérer son effort et calquer sa course sur Basso. Il lui faudra avoir des jambes de feu pour suivre mais il n’a pas à attaquer.
    Plus simple sur le papier mais tout aussi compliqué sur le terrain.

  10. Batrick P

    Tu as raison, Alain, de raisonner sur la terrible étape de samedi. Mais ne manque pas celle de demain, c’est déjà un parcours comme on n’en voit jamais de l’autre côté des Alpes!

  11. Sébastien

    Et bien moi je persiste et signe suite à mon commentaire du tout début de Giro, à l’écho de celui d’Éric T…

    Ryder s’est bien placé dès le début, c’est un gars solide, jamais malade, régulier. Et qui s’améliore sur les courses dures et longues!

    Alors avant qu’on soit dimanche, je le dis; il gagnera ce Giro, à moins d’un incident malheureux (comme je ne pouvais prévoir la chute de Phinney avant le CLM par équipe).

    C’est le plus fort. Rodriguez n’est pas un fer à repasser en CLM, mais il va perdre une minute sur 30km à Ryder. Et Basso ne prendra pas une minute à tout ce beau monde…

    RYDER AURA LE DERNIER MAILLOT ROSE!

    sébastien.

  12. pitechoune

    Visiblement votre avis est partagé par les coureurs eux-même : http://www.cyclingnews.com/news/italian-giro-ditalia-contenders-impressed-by-hesjedal

    J’ai un peu du mal avec Hesjedal. Même s’il a eu une progression lente avec beaucoup de places d’honneur, il ne reste qu’avec une seule victoire pro en 10 ans de carrière et maintenant arrive à suivre des puerto-istes en haute montagne.

    De plus, Basso n’est pas une chèvre (ou un fer à repasser) en CLM.

  13. Zut

    Go Ryder Go !

  14. alain39

    L’étape d’aujourd’hui va épuiser les organismes et elle est favorable à un grimpeur comme Rodriguez.
    Il va jouer sur une attaque dans les 2 derniers kms histoire de grapiller encore une bonne trentaine de secondes.
    Un bémol il y a des cols à plus de 2000 m et c’est un effort plus spécifique qui peut entrainer des pertes de rendements notables en fin d’étape.
    Basso va continuer sa tactique d’usure et lui seul dispose de l’équipe pour le faire.
    Faute d’explosivité il doit jouer à l’usure comme le faisaient les grands champions comme Hinault, Merckx et autres.
    N’oubliez pas que l’exploit de Hinault sur le stelvio était l’aboutissement d’une tactique de harcèlement et de durcissement de la course. Les renaults avaient durci la courses dans les étapes précédentes sûrs de la meilleure capacité de récupération du blaireau. Du grand Guimard.
    Basso peut qu’appliquer la même tactique et ce grâce à son équipe.
    Rogriguez joue sur sa capacité d’accélération sur les tous derniers kms et elle peut lui permettre de gagner aujourd’hui.
    Par contre pour demain ce sera plus compliqué compte tenu de la longueur de la dernière montée. Après 20 bornes de montée les organismes réagissent différemment.
    L’étape du Galibier a démontré que la course se jouait à l’usure et Evans a fait une montée au rythme qui a éliminé les plus faibles. Andy n’ayant pas eu la chance d’être accompagné par un autre leader a trop perdu de temps dans le final car il payait ses efforts notamment en montée mais aussi dans les vallées.
    Par contre Basso peut jouer une tactique surprise en lançant une attaque de grande envergure avec Scarponi.
    Ils sont tous les 2 des « diesels » et avec le soutien de l’équipe de Basso et Cunégo ils peuvent formenter une attaque de longue haleine qui partirait du Mortirolo.
    C’est une grosse prise de risque mais il va bien falloir éliminer Hesjedal et Rodriguez et ne pas les amener dans le final.
    Le niveau de Hesjédal est impressionnant et tout comme Rodriguez il n’a jamais été à ce niveau. des trentenaires bien plus forts que lorsqu’ils étaient dans leur vingtaine. On assiste à ce phénomène depuis l’arrivée des années EPO.
    2 grandes étapes pour un giro très disputé pas du tout ennuyeux.
    Bonne retransmission TV pour ceux qui auront le loisir d’assister à ces belles étapes. Mais si vous pouvez regardez celle du stelvio car le paysage est grandiose.
    Rarement vu plus beau et s’il fait soleil c’est à couper le souffle.

  15. Sébastien

    L’allusion éloignée ente EPO et Hesjedal est pûre folie.

    Ignore-t-on èa qui ont a à faire? Comme si il était né de la cuisse de Jupiter dans le monde du vélo de route!

    Comme Cadel Evans, il a montré sa classe et sa résistance en MTB sur la scène internationale. Pas mal moins surprenant que Voekler, tiens!

  16. Fore

    Well, de là à lâcher les grimpeurs dans une pente à 12%…

  17. Fore

    Et d’après cyclingnews, Hesjedal est monté en 24’56, guère plus que Pantani en 1999 (24’07) juste avant son exclusion pour hématocrite à 52%, guère plus que Simoni en 2003 (24’13), plus vite que Contador en 2008…

    Dommage car j’aime bien ce gars, il est sympathique, comme Wiggins, d’ailleurs, mais avec une puissance pareille (6,5W/kg), il aurait probablement largué Lemond, Hinault et Merckx réunis… Ce talent apparait bien trop tard pour être naturel, à mon avis. Dommage car la course était belle, et cette montée incroyable, les 4 derniers km passaient très lentement, on aurait dit moi… sur des pentes deux fois moindre !

  18. Batrick P

    Fore (Noël?), je raisonne autrement.
    – Je crois que le dopage dont l’utilisation est difficile à prouver apporte un gain de performance.
    – Je crois donc que les meilleurs en prennent, par simple crainte que les autres le fassent, et que ceux qui ne le font pas ne sont, de fait, pas devant.
    – Je crois donc que les meilleurs en prennent. Derrière, je ne sais pas.

    Ne concluons pas trop tôt sur ce Giro. Il n’est pas fini. Le Mortirolo est monstrueux, sa descente très dangereuse. Ils se sont mis minables aujourd’hui, l’étape de demain est terrible, avec des cols du début à la fin sur 218 km. Nul ne peut être certain du dénouement.
    Hesjedal reste mon favori pour la victoire.
    Par ailleurs, s’il semble plus fort que ses concurrents au chrono, je crois qu’on surestime ses capacités sur cette spécialité. Où il brillera peut-être, par les circonstances et son état de forme.

    La bataille du jour était terrible. A la télé, on ressentait une tension physique et nerveuse halletante comme rarement. Du grand vélo. Ces gars vont ensuite être liés à vie par cette lutte hors du commun.

  19. Fore

    Batrick P, tu es sage et tu as sûrement raison, ne nous gâchons pas le spectacle, et profitons de ce suspense rare et des paysages magnifiques qui nous attendent demain. En rêvant pourquoi pas d’aller mettre ses roues au Stelvio un jour !

  20. pitechoune

    Au Giro 1999, Pantani avait mis 24’03 avec une étape plus courte de 22 km et 2 cols en moins avant. Et un taux d’hématocrite à 52 😀

L’auteur de ce blog encourage tous les lecteurs à laisser un commentaire en réaction à l’article du jour, cela contribue à enrichir le propos. Vous pouvez contribuer à la qualité de ce site en utilisant un langage décent, poli et respectueux d’autrui, et en étant pertinent et concis envers le sujet traité. L’auteur peut modérer les commentaires, et se réserve le droit de censurer sans avertissement les commentaires considérés hors sujet, diffamatoires, irrespectueux d’autrui, portant atteinte à l’intégrité d’une personne ou encore haineux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.