La suite de notre passionnante interview avec Antoine Vayer « est disponible ici »:http://www.velochronique.com/, sur le site de notre collègue de VeloChronique. Vayer nous parle notamment des puissances réalisées sur le dernier Tour. À lire absolument!
Extrait à propos du Tour 2005 : « _Ballon d’Alsace nord en 22’52 » pour un peloton de 50 coureurs à 431 watts emmené par tous les Discovery qui chassent mais ne reprennent aucune seconde à un minuscule coureur irréel (NDLR : Michael Rasmussen) échappé depuis le kilomètre 4 qui roulera plus vite mains en haut du guidon ensuite que deux des meilleurs rouleurs du monde (NDLR : Christophe Moreau et Jens Voigt) qui s’unissent derrière lui sur 50 km de plat face au vent. C’est beau le vélo!_ »
toutouille26
mais n’allez pas croire ! certes j’etais impressionné devant rasmussen , squelette qui va plus vite que deux extraordinaires rouleurs , mais je suis encore plus epate quand heras , que j’ai vu au dauphine libere, qui est un coureur completement insignifiant sur le plan du gabarit(pour le reste…?)faire du 56 de moyenne trois mois apres.Le(s) tour(s) , c’est disneyland ,en mieux : mélange de fête foraine(pour le spectacle), de futuroscope(pour les produits), de kermesse belge(pour les performances ,de dictature communiste (pour la presse hormis libé), et de beaucoup de choses encore
Raf
À comparer avec les assertions de Vayer, voici un intéressant petit texte du “sulfureux” Dr Ferrari. Question à Antoine Vayer. Si Moncoutié tourne à la gelée royale, comme je suis enclin à le croire, comment parvient-il à ne concéder que 2’23” sur Lance Armstrong lors du CLM du Tour 2004 à l’Alpe d’Huez ? Soit une perf qui, si l’on retranche les 1,7 kms qui précèdent ce jour-là l’ascension, le situe aux alentours de 40’ tout rond. Précisons que le record amateur actuel est de 41’30, soit 10” de perdues au kilomètre sur le “boss”. Où est le surhomme ?
Now read this !
Mont Ventoux: a mysterious and fascinating mountain.
In the 14th century, the Italian poet Francesco Petrarca stayed on top of Ventoux for some days of deep meditation, fascinated by the majesty of the landscape or maybe in need of some proper recovery after the hard climb, not so comfortable for those times.
This year, the Dauphiné uphill time trial on Ventoux (21.6 km, 1620 m of difference in altitude) did bring forward some interesting results, as usual, and even some surprises.
In the hardest part of the ascent (9.8 km at 9.2 percent gradient), Mayo and Hamilton expressed a VAM of 1860 m/h; Armstrong made 1810 m/h (difference of 2.7 percent). Not considering the influence of the wind (somehow always present on this climb), and guessing a body weight of 60 kg for Mayo and Hamilton, both of them were able to push on this distance a power output of about 370-380 watts, while Lance (75 kg) generated approximately 450-460 watts.
Mayo’s, Hamilton’s, and even Sevilla’s performances are comparable to those of the best climbers of recent years (Pantani, Gotti, Simoni, Heras), while Armstrong repeated exactly the same performance he made in 1999 Dauphiné, on the same course.
Charlie Gaul, one of the greatest climbers of all time, scored a time of 1h02’09” (1576 m/h) at Mont Ventoux in 1959. Mayo’s time (55’51” a 1750 m/h) expresses an 11 percent higher power.
Let’s keep in mind that bicycles back then weighed about 3 kg more than nowadays, reducing the difference down to 6.8 percent (3 kg represent 4.2 percent of the total weight of rider and bike, that we can estimate around 70 kg).
Interesting to note: some days ago, Ethiopian Kenesisa Bekele was able to run 10000 m in 26’20” (22.78 km/h), setting a new world record. In Gaul’s time, the record at that distance (held by Russian Piotr Bolotnikov) was 28’18”. A difference then of 7.4 percent, not so far from the 6.8 percent that separates Mayo’s from Gaul’s performances on Ventoux.”
Michele Ferrari